Obédience : NC | Loge : NC | Date : NC |
La
chambre du milieu
Sa
géométrie est un carre long. Le
plan de ce temple se compose de trois partie
distincte, le parvis ou Oulam lieu où se trouve les deux
colonnes : Boaz
et Jakin. Le
Hekal ou chambre du milieu et le d’Bhir chambre
sacrée. Les
travaux de loge aux trois premiers degrés du rite Ecossais
ancien et accepté ont donc lieu dans ce Hekal, ou chambre du milieu.
Mais
pourquoi milieu : Tout simplement elle se trouve au centre du
temple, qui
lui représente la terre. C’est
en ce lieu que le compagnon qui a passé du temps
en apprenti a dégrossir sa pierre brute et à la polir en tant que
compagnon
doit a présent travailler sur lui-même en visitant son intérieur lors de son passage
d’apprenti a compagnon le vénérable
maitre lui dit : va et que la lumière de l’Etoile flamboyante
illumine ton
chemin.
Il
a aussi emprunté un
escalier de trois et cinq marches, en marquant une pause, et bientôt
sept. Cette
progression symbolique est en fait une invitation à faire un retour sur
soi-même
pour intérioriser le travail des deux premiers degrés. Nous
voilà donc au centre
et le compagnon dans sa marche a reculons va traverser l’Etoile
flamboyante,
celle qui a illuminé son chemin, cela devrait le rassurer mais lors de
son retournement
il ne verra que deuil, tristesse, désolation, un rideau noir sépare
cette
chambre du milieu du saint des saints plus de lumière seules l’équerre
et le
compas encadre le cercueil de maitre Hiram au milieu du milieu, mais
les voit-il ? Apres
une brève ordalie
il va devoir franchir cet espace et apprendre pourquoi la mort et la
désolation
règne dans cette assemblée, qui jusqu’à présent était un lieu de
travail ou les
frères étaient satisfait sur les colonnes. Il
vient de passer de l’équerre
au compas. A
présent, plus de
construction du temple, mais une nouvelle construction ontologique,
celle de
trouver son centre, son milieu. Sa marche autour du cercueil de maitre
Hiram lui
a fait tracer un cercle pour se situer, après ce périple devant le
compas. il
vient d’effectuer son premier travail de maitre, le traçage de ce
cercle vient
conforter l’idée de milieu de ce centre en prenant la place de maitre
Hiram
pour affronter la mort, entre l’équerre et le compas il est le centre
entre le
terrestre et le céleste, entre l’humain et le divin. Ce
symbolisme ramène à
l’individu nous montre que le maitre maçon est aussi au centre, au
milieu,
c’est son cœur qui devient le milieu, et qui devrait lui permettre de
rayonner
a travers le monde depuis ce centre, depuis cette chambre du milieu où
il a subi
une transformation, une renaissance. Il
est l’alpha et l’Omega,
le début et la fin, c’est pour cette raison qu’il passe de l’équerre au
compas véritable
outil de traçage du cercle, le rituel nous rappelle bien cette place
prépondérante
du maitre. Ce
degré, marque une
rupture par rapport aux deux premier degrés, l’exaltation de cette
cérémonie
d’un genre allégorique nous apprend la légende de maitre Hiram, le
compagnon,
au cours de cette invocation, va se substituer à maitre Hiram. L’initiation
au premier
et au troisième degré place le récipiendaire aux deux extrémités de la
vie, la
naissance au grade d’apprenti et la mort au grade de maitre. Le
compagnon est
introduit dans la légende d’Hiram en ignorant tout de son rôle dans la
dramaturgie
qui va se jouer, c’est en pénétrant dans la chambre du milieu à
reculons, dans
la pénombre que tout se joue. En, effet, un jeu complexe de
substitution va s’opérer,
première dans son introduction dans la légende, seconde après la
découverte de
la tombe, ou il est redresse par les cinq points parfaits de la
maitrise. Mais
quels sont donc ces
cinq points pour exalter un maitre qui va avoir sept ans et
plus. Le
très vénérable maitre
va exhorter ses deux surveillants en leur disant : Souvenons-nous
mes frères
que, seul, nous ne pouvons rien. Aidez-moi. Après
ces paroles le TVM s’approche
et soulève le gisant en lui communicant les mots substitues, il
rassemble ce qui
est épars. Le
premier point est la
griffe du maitre, ce qui permet au TVM de relever le futur maitre qui
permet le
passage de l’horizontalité (mort spirituelle) a la verticalité
(renaissance spirituelle). Le
deuxième point,
s’approcher les deux pieds droits. Le pied droit est le point d’appui,
primauté
de la raison. Le
troisième point, se toucher
le genou droit signe d’humilité. Le
quatrième point,
poitrine contre poitrine cote droit, cela exprime l’union étroite des
cœurs
dans la joie et dans la peine. Le
cinquième point, chacun
place sa main gauche sur l’épaule droite. Le TVM donne le baiser
fraternel et
donne les syllabes du mot sacre. Cet échange poitrine contre poitrine
assure la
transmission vitale du vivant vers le mort obtenant ainsi la
résurrection de
maitre Hiram, mais celui-ci ne s’est pas ressuscité il s’est réincarné
en la
personne du nouveau maitre. Il
a sept ans et plus, donc
aucune limite à sa démarche initiatique, elle est le début d’une longue
quête a
la recherche de la parole perdue. J’ai
dit H\C\ G\ |
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