Obédience : NC Loge :  NC Date : NC

   
Le secrétaire et le scribe
 
Le Secrétaire, secretarius, désigne au Moyen-âge le confident[i], le conseiller privé, le scribe confidentiel, puis ensuite la « personne dont la fonction est de rédiger des lettres pour le compte d'une autre personne »[ii] et de nos jours, dans son sens le plus large, le secrétaire désigne celui qui a pour tâche la gestion de certains travaux administratifs, de rédaction ou d'écritures.
Le Secrétaire est également en relation directe avec le secret (secretum). La fonction de Secrétaire d’ailleurs dépasse dans bien des domaines le fait d’écrire. C’est de ce verbe écrire, scribere, en latin que provient le mot scriba signifiant le scribe, celui qui fait profession d'écrire à la main, et fait les copies des textes législatifs, des textes sacrés. La fonction de secrétaire ou de scribe s’arrête-t-elle à la simple copie et prises de notes ? Se contente-t-il, en loge, de faire l’appel, de relire la dernière planche tracée, et de tracer la nouvelle ? Si oui, que penser de Moïse, scribe de IHVH, gravant la Loi sur la pierre ?

L’écriture est l’action de tracer des caractères, mais plus anciennement, c’est l’action de gratter, d’inciser que ce soit sur des parois rocheuses, du bois, du sable, de la pierre, des tablettes d’argiles, etc. L’écriture, quelle soit composée de signes, de marques, d’incisions, d’idéogrammes, de pictogrammes, de hiéroglyphes, de symboles divinatoires, a d’une part une fonction pratique utilitaire et mnémotechnique, et d’autre part une fonction à caractère spirituel, magique et sacré. De nos jours encore, que dire des formules magiques enfermées dans des talismans ou bien encore des tatouages ? Par exemple, la scarification (du grec skariphos), cette trace à même la peau, relève d’une pratique ancestrale à la fois de reconnaissance à une tribu et symbole d’une relation aux dieux ou au cosmos. L’écriture est née d’une intention de communication, et participe du Sacré. Elle est la manifestation tangible de la Parole, et son pouvoir mystérieux de rendre visible la parole fugitive, immatérielle et invisible, a fait longtemps attribuer son origine au monde divin.

Nous, Maçons, avons promis et juré « de ne jamais révéler aucun des Mystères et des Secrets de la Franc-Maçonnerie, de ne jamais les écrire, tracer ou buriner, ni former aucun caractère par où les Secrets de l'Ordre Maçonnique puissent être dévoilés, sous peine d'avoir la gorge tranchée, d’avoir le cœur arraché, d’avoir les entrailles répandues ». Dans ce serment, l’écriture, au sens large, est interdite aux Maçons car elle est porteuse et révélatrice des mystères et secrets. D’ailleurs, l’Apprenti maçon ne sait ni lire ni écrire, et seule la maîtrise permet d’accéder à la fonction de secrétaire. Cependant, le secrétaire Maçon, sachant lire et écrire, doit savoir taire le secret... et celui-ci relève bien évidemment du sacré.
 
Voyons maintenant deux aspects à première vue antinomiques, mais étroitement liés, du Secrétaire et de l’Orateur.
Le Secrétaire, celui qui tait le secret, est lié à l’écriture. Alors comment peut-il écrire, graver des symboles, des lettres et à la fois taire le secret, à moins que celui-ci ne soit au-delà du traçage des lettres, réceptacle de l’inspiration divine, et de l’ordre de l’incommunicable.
De même, l’Orateur, celui qui prie, est lié à l’oralité. Alors comment peut-il être à la fois l’ambassadeur du Verbe divin, dépositaire et gardien des lois sacrées, et également dans la prière du silence intérieur, du silence du cœur, à moins que ce dernier ne précède la manifestation du Verbe et l’expression de la parole sacrée.
 
Le Secrétaire sait épeler, comme tout apprenti, mais également il peut lire et écrire. Il a la connaissance intrinsèque des lettres, et plus encore il fait les liens nécessaires entre les lettres elles-mêmes, leur place dans un mot, la place et le sens des mots dans une phrase, mais également leurs valeurs numériques, astrologiques. Par la connaissance des Arts libéraux (grammaire, dialectique, rhétorique, arithmétique, géométrie, astronomie et musique), le secrétaire est un scribe ayant la maîtrise de son art.
Dans la loge, le secrétaire constate en premier lieu la présence de ses FF et SS, il les nomme et écrit leur nom dans le livre d’architecture. Quoi de plus innocent que d’écrire un nom et de nommer, et pourtant c’est par là que l’acte magique commence, écrire et nommer c’est donner une existence, c’est donner vie.

La magie de l’écriture mystique est effective. Dans de nombreuses traditions, égyptienne, hébraïque, musulmane, etc., que ce soit pour la guérison, la protection ou l’accès à la connaissance, les noms secrets et sacrés, les nombres, les incantations sont écrites sur tablettes ou parchemins puis lavés et bues, ou bien encore incorporés dans des gâteaux à base de miel et ingérées. Les relations entre la lettre et sa graphie avec les parties du corps, de l’âme et de l’esprit de l’homme, avec ce qu’on a nommé les douze signes astrologiques, avec les noms d’anges dans différentes sphères célestes sont indéniables et effectives. Ainsi la connaissance véritable de l’Écriture participe à l’harmonisation de ce qui est en haut comme de ce qui est en bas.
La fonction de secrétaire est également la mémoire de la Loge, au service des ses FF et SS, par la rédaction sur le livre d’architecture de ce qui est vécu en Loge dans l’oralité. On comprend alors toute la difficulté du passage de l’oral à l’écrit, afin de restituer fidèlement dans un premier temps les travaux, ce qui préserve l’histoire, la transmission, la cohésion et les relations au sein même de la Loge. Il participe à l’unité, la stabilité et la continuité de la vie de la Loge. Le secrétaire est également en lien de réception avec la mémoire universelle, qui se veut à la fois collective et individuelle, passée, présente et future, car en dehors du temps et de l’espace. Il est en lien avec cette partie inconsciente qui relie et inscrit le parcours de chacun dans le grand tout. Cette faculté s’inscrit dans des pratiques chamaniques et divinatoires, ayant accès à l’inconscient sacré et à la connaissance des secrets.

Le marquage et l’écriture, comme trace concrète de la pensée, fixe l’intention et scelle le destin d’une manière que certains qualifient de magique. L’écrit, trace de l’oral, trace d’un instant T, devient alors fondamental en tant que fondations de quelque chose qui devient permanent, inscrit d’une manière durable et immuable. Cette notion saturnale de fixation des écrits, des paroles divines, est inséparable d’une deuxième étape, celle de sa lecture ou récitation à voix haute, qui répète la parole gravée et vue. Sans doute aurait-on à se méfier d’une compréhension d’une lecture littérale des Écritures, sans y adjoindre d’autres niveaux de compréhension, enseignement parfois oral.
 
Étant au rite de Memphis-Misraïm, nous ne pouvons faire l’impasse sur le scribe égyptien et voir combien les relations avec le secrétaire sont nombreuses. En Égypte, la position de scribe est héréditaire et suppose la transmission des connaissances, et une formation de plusieurs années à la grammaire, aux textes classiques, au droit, aux langues, à l’histoire, à la géographie, à l’arithmétique et à la comptabilité.
Le scribe est associé initialement à la déesse Seshat « celle qui écrit », « celle qui est un scribe ». Seshat[iii] était à l’origine la déification du concept de Sagesse, puis elle devient déesse dans les domaines de l’écriture, de l’astronomie/astrologie, de l’architecture et des mathématiques. Elle a la connaissance des lettres, des nombres, des astres, des lois célestes et terrestres. Elle est la protectrice de ces arts, équivalent à nos Arts Libéraux. Seshat est associée aux étoiles, à l’éternité, à l’astre lunaire, ainsi en est-il du F Secrétaire.
 
Seshat, représentée avec une fleur ou étoile à sept pétales au dessus de sa tête, tient soit un maillet et un piquet, soit un merket, outil de visée astronomique prenant part à la cérémonie rituelle de fondation d'un temple et de sa construction afin de déterminer son axe nord-sud. Cette idée de fondation est très importante pour nous Maçons qui construisons également notre temple intérieur. Elle implique à la fois l’idée d’enracinement et celle d’élévation. Elle est le lien entre Terre et Ciel.
Il est intéressant de distinguer la pierre fondamentale (eben shetiya=autel), la pierre angulaire (clef de voûte) et la pierre de fondation (à l’angle nord-est), ou première pierre de fondement qui est placée à l’angle nord-est des édifices. C’est également la place du F Secrétaire dans le Temple symbolique qu’est la Loge. L’angle nord-est est la représentation solsticiale de la St Jean Baptiste, associé à l’Ancien Testament et donc à la tradition de l’Ecrit. Pour ce qui est de l’Orateur, il est situé à l’angle sud-est, représentation solsticiale de la St Jean l’Evangéliste, associé au Nouveau Testament et donc à la tradition de la Parole.

Ces pierres ont une relation avec la construction des églises, du Temple de Salomon, avec les visions et l’accession à la Connaissance.
C’est ainsi que Jacob endormi sur une pierre[iv] a la vision d’une échelle céleste sur laquelle les anges montent et descendent, et celle-ci est directement reliée au symbolisme de la fondation, du sanctuaire, de l’autel. En oignant la pierre de Béthel, il reconnaît la sacralité du lieu où s’appuyait l’échelle, accès à la connaissance, permettant aux anges la médiation entre terre et ciel. La tradition rabbinique affirme l’identité[v] de la pierre de Jacob et de la pierre fondamentale eben shetiya. C’est également sur cette pierre de Béthel que le Temple de Salomon aurait été fondé et sur laquelle l’Arche d’Alliance aurait été déposée.

Dans les Chroniques, le Roi David donne à son fils Salomon le plan de construction et les modèles des ustensiles, reçu par écrit[vi] de la main de IHVH, afin de construire le Temple, maison de repos pour l'arche de l'Alliance de l'Éternel. C’est aussi à partir de visions que le Prophète Ezéchiel trace les plans pour la reconstruction du temple[vii]. De même, il est dit que l’homme qui entend la Parole, la met en pratique, et connaît le trésor en son cœur, celui-ci est un bâtisseur qui a creusé profondément et a posé sa première pierre de fondation sur le roc[viii].
Pour résumé, ces pierres de notre temple collectif et individuel, qui s’identifient les unes aux autres selon le point du vue (horizontal ou vertical), nous permettent d’entrevoir les liens entre l’enracinement dans la terre et l’élévation aux cieux, entre les visions et les modalités d’accès à la Connaissance, entre le Verbe divin et celui manifesté par la Parole, entre la pratique extérieure par l’oralité et la pratique intérieure dans le cœur de l’homme, où la parole s’écrit au centre et s’inscrit au cœur, dans l’éternité de l’instant.
 
Dans les dernières dynasties égyptiennes, la profession de scribe passe sous la protection du dieu Thot[ix], et Seshat est alors considérée comme sa compagne et assistante. Les attributs de Seshat lui sont conférés. Il capte la lumière de la lune, connaît les nombres, régit les astres et les cycles et est surnommé le seigneur du temps. Créant le monde par le Verbe, Thot est l’incarnation de l’intelligence et de la parole. Il est créateur des langues, de l’écriture, et connaît diverses formules magiques et incantations. En tant que scribe et messager de Râ, on attribue à Thot 42 livres regroupant les trois connaissances, Théologie, Astrologie et Médecine. Un de ces livres est caché et gardé sous terre. Thot est «le scribe excellent, aux mains pures, maître de pureté, qui chasse le mal, qui écrit ce qui est exact[x]». Le pharaon, lui-même considéré comme le premier des scribes, sera ainsi le représentant sur terre de Thot, devenu Dieu de la Sagesse.

Dans notre loge, c’est par la Sagesse que le VM préside à nos travaux. Il est associé à la colonnette Sagesse qui est allumée avec ces paroles : Toi qui, as dit : « Je suis la source des existences et de tous les Êtres, Je suis hier et Je connais demain... », Toi qui as dit : « Je suis l'Eternité, le Monde, le Temps, le Devenir, j'ai pour essence le Bien, le Beau, le Bon, le Véridique... » Dans ce contexte, le F Secrétaire est également en lien avec la Sagesse et le VM : pendant l’ouverture des travaux, le Secrétaire va allumer son flambeau à la colonnette Sagesse, et ainsi il porte à son office la lumière nécessaire au traçage de son œuvre d’architecture.
 
Reprenons les attributs du Secrétaire et du Scribe.
Sur les parois du temple d’Abou Simbel, Seshat est alors représentée un calame dans une main et le godet à encre dans l'autre. Plus tard, le scribe, maître de l’écrit et du savoir, en a les attributs symboliques et sera représenté vêtu d’un pagne, muni d’un calame et d’un papyrus ou d’un ostracon (tesson de poterie) dans les mains. Le prototype de la figure du Scribe est sans aucun doute le Dieu Nabou, vénéré à Borsippa dans les empires Babylonien et Assyrien. Il est représenté en tant que scribe, vêtu de la robe des prêtres, porteur d’un calame. Sa mission est d’inscrire la destinée de l’humanité et d’écrire le sort des hommes.

Le calame (al halam) est pour les soufis la plume suprême de l’Intelligence, et est appelée la plume bien gardée. Elle participe de la Création primordiale. Elle écrit par éclair sur la tablette bien gardée, représentant la materia prima ou substance incréée, non manifestée. Cette mère des tablettes (oumou Koutoub) située dans le piédestal du trône bien gardé possède deux faces, tout comme Janus ou Métatron. L’éclair manifeste l’action de l’écriture du destin. Le scribe apparaît ici encore, par la magie de l’écriture, comme le gardien de la destinée. Cependant il est intéressant de noter que la plume écrit sur la mère des tablettes avec deux encres : l’une d’entre elle est indélébile, et l’autre peut s’effacer.
Sur le sautoir de F Secrétaire sont également représentées deux plumes entrecroisées. Peuvent-elles nous aider à comprendre le secret ? La plume, est essentiellement liée, dans le chamanisme, aux rituels d’ascension céleste, à la clairvoyance et à la divination. Dans de nombreuses civilisations, elle est également associée au symbolisme lunaire, aux facultés magiques de protection et porte les messages vers les dieux. Dans l’Égypte ancienne, la plume associée au symbole de Justice et de Vérité (déesse Maât coiffée d’une plume d’autruche) servait également à la pesée de l’âme des morts avant de pouvoir accéder à l’autre monde.

Alors les plumes du secrétaire servent à écrire, oui. Cependant, de par leur lien privilégié avec le cosmos, les plumes servent à mettre la parole sacrée par écrit, c’est-à-dire à la révéler visuellement dans le monde de la matière. La fonction symbolique et sacrée du secrétaire serait donc une fonction de révélation.
La lune surplombe la position du secrétaire en Loge. Ainsi, le secrétaire recevant secrètement l’inspiration des mondes d’en-haut tel un prophète véritable, est le dépositaire d’une connaissance intuitive, qu’il écrit discrètement et en silence.
 
L’association de la fonction de scribe au prophétisme devient évidente. Le prophète Esdras reçoit de Dieu l'ordre d'écrire la Loi qui avait disparue. Les scribes écrivirent 94 livres en quarante jours. Puis le prophète Esdras sera enlevé au Ciel, atteindra la vision ultime, et sera nommé le scribe de la sagesse du Très-Haut.
 
En conclusion, le Secrétaire ou scribe maîtrise l’art de l’Écriture avec ses composantes magiques et mystiques. Inspiré divinement par la Sagesse, il écrit la parole sacrée sous la réflexion lumineuse de l’astre nocturne. Scribe, devin ou prophète, il fait Mémoire et est le dépositaire des Secrets des Cieux.
 
 
© Christelle Imbert
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[i] C. 1330 « confident » (Girart de Roussillon, 42 ds T.-L.)
[ii] 1370 (Miracles de N.-D., éd. G. Paris et U. Robert, XXIX, 1232)
[iii] Attestée dès la II dynastie pharaonique
[iv] « Jacob s'éveilla de son sommeil et il dit : Certainement, l'Éternel (IHVH) est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas ! Il eut peur, et dit : Que ce lieu est redoutable ! C'est ici la maison d’Elohîm, c'est ici la porte des cieux ! Et Jacob se leva de bon matin ; il prit la pierre dont il avait fait son chevet, il la dressa pour monument, et il versa de l'huile sur son sommet. Il donna à ce lieu le nom de Béthel ; [mais la ville s'appelait auparavant Luz.] » Genèse 28, 16-19.
[v] Selon jean Hani, Le symbolisme du temple chrétien, la Colombe, 1962, p. 119 : « Dieu a enfoncé la pierre de Jacob jusqu’aux profondeurs de l’abime et il en a fait la base de la terre. C’est pour cette raison qu’elle est appelée shetiya. »
[vi] Chroniques I, chapitre 28, 19 : « C'est par un écrit de sa main, dit David, que l'Éternel m'a donné l'intelligence de tout cela, de tous les ouvrages de ce modèle. » ou « Le tout par écrit de la main de IHVH-Adonaï sur moi, me rendant perspicace à tous les ouvrages du plan. »
[vii] « Toi, fils d’humain, décris la maison à la maison d’Israël. Ils seront en opprobre pour leurs torts, et ils mesureront le plan. S’ils ont été dans l’opprobre pour tout ce qu’ils ont fait, fais-leur pénétrer, et écris sous leurs yeux la forme de la maison, son contenu, ses issues, ses accès, toute sa forme, toutes ses règles, toutes ses formes, toutes ses toras. Ils garderont toute sa forme et toutes ses règles, et ils les feront. Voici la tora de la maison: Sur la tête de la montagne, toute sa frontière autour, autour, est le sanctuaire des sanctuaires. Voilà, telle est la tora de la maison. » Ezéchiel 43, 10-12. Toute la description chapitres 40 à 43 inclus.
[viii] Luc, 6, 45-48 : « L'homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor; car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle. Pourquoi m'appelez-vous Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis? Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique. Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s'est jeté contre cette maison, sans pouvoir l'ébranler, parce qu'elle était bien bâtie. »
[ix] Même s’ils coexistent dans le même fief, à Hermopolis en Moyenne Égypte, aucun lien de parenté évident n’apparaît entre eux. En revanche, à partir du tournant du IIe millénaire avant J.-C., leurs attributions sont très largement communes. Au Nouvel Empire, ils portent tous deux les épithètes de « maître / maîtresse de l’écriture » et de « maître / maîtresse des paroles divines ».
[x] Le Livre des Morts des Anciens Egyptiens (chap. 182).Trad. Paul Barguet. 1967.
Publié dans l'EDIFICE avec l'aimable autorisation de l'auteur - Avril 2019

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