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La Maçonnerie, historiquement élitiste La Maçonnerie, historiquement élitiste, une conférence à laquelle j’étais présent le mois dernier, et une florissante lecture m’ont pousse a préparer cette planche. Tout d’abord essayons de donner une image très succincte sur l’essence même des choix et de la formation des éléments égalitaires et élitistes. A notre époque les seuls lieux qui nous permettent de repérer les meilleurs éléments, sont les écoles et les lieux d’enseignements. Malheureusement les repérer ne veut pas dire utiliser leurs capacités. En Europe, dès qu’on parle de la nécessité d’une sélection, d’exigences intellectuelles, (en Israel, examen psychométrique) on entend des voix répliquer qu’ils ne veulent pas d’université élitiste. Ce qu’ils entendent par là, c’est justement que le système d’enseignement ne doit pas sélectionner et favoriser les meilleurs, l’élite, mais s’adresser à tous indépendamment de leurs capacités, et depuis les années 60 avec les indépendances des anciennes colonies les niveaux d’enseignement de ces nouveaux états, et d’autres pays dis totalitaires étaient relativement acceptable dans les meilleurs des cas et bas dans les pires des cas, en bref pas des meilleurs. En général, les universités européennes donnent largement raison a cet état de fait à tel point que, dans cet esprit, elles ont depuis longtemps presque renoncé à la fonction de sélection dans nombre de disciplines, un abandon qui provoque nombre d’opposition. Convient-il donc de former l’élite, ou est-il préférable de donner dans les universités un enseignement sans exigence quant aux capacités intellectuelles requises chez les professeurs et les étudiants. Rapports entre maitres et élèves: Notre époque, et tout particulièrement la génération actuelle des 20 ans et celle passée des 50 ans réclament et ont réclames plus de « démocratie entre maitre-élève » cela a amène a un manque de discipline a des situations de pure démagogie. En détruisant par la contestation tout ce qui peut objectivement fonder l'autorité des maîtres, en réduisant l'idée de discipline, d'ordre, d'organisation, en abaissant jusqu'à l'outrance l'idée de communication, du « relationnel », en psychologisant ou en sur intellectualisant les causes des déviances. Bref, on peut tout mettre en œuvre pour déculpabiliser l'élève au sujet de certaines déviances ou échecs, et ainsi culpabiliser les maîtres incompétents en matière de verbiage psychopédagogique. Le rapport maître élève est essentiellement anti-démocratique puisque dans une démocratie tous les citoyens sont supposés avoir un égal accès au Savoir, alors qu'au sein d'un établissement scolaire il est logiquement impossible que les élèves en sachent autant que le maître ce qui les place d'entrée de jeu dans un rapport de dominés à dominant. Imaginons maintenant une des conséquences absurdes de cette idée que l'École doit devenir un lieu de démocratie. Si dans une démocratie chacun, peut, ne serait-ce que par son vote, participer au gouvernement de la Cité : je cite (Péricles), il ne reste plus qu'à faire élire des représentants d'élèves, un « gouvernement d'élèves », qui déciderait de façon autonome des contenus à enseigner ! Une telle démocratie n'irait pas bien loin et serait continuellement contredite dans son principe de fonctionnement puisque le « gouvernement élu » aurait sans arrêt besoin d'avis nettement plus expérimentés pour prendre les décisions les plus importantes et ne pourrait, de ce fait, se soustraire à une dépendance « extérieure ». La situation deviendrait absurde parce que les élèves ne connaissent pas la Tradition. Je veux dire qu'ils (eux ou même leurs parents dans la plupart des cas) ne peuvent connaître aussi bien que les enseignants les grandes traditions de connaissances, comprendre pourquoi et comment elles ont évolué pour parvenir au stade de connaissances constituées où elles se trouvent aujourd'hui. Conflit de Génération : Une Société qui ne veut pas régresser culturellement ne peut se permettre de jouer les jeux démocratiques entre maitres et élèves, autant les enseignants doivent être compétents, autant les élèves doivent être soumis aux programmes enseignes en aucun cas les enseignants ne doivent entrer en négociations avec ceux dont ils ont la responsabilité et la prétention de former. Les anciens doivent transmettre les connaissances acquises aux jeunes générations parce que rien ne justifie que nous perdions la plupart de ces connaissances qui, petit-à-petit, ont permis la construction de notre culture. Les élites sont donc vitals pour le maintient de notre culture et inévitables dans une société libre qui veut progresser. Elles sont vitales pour les raisons décrites plus haut, et elles sont inévitables dans les sociétés qui permettent et favorisent l'émergence et l'épanouissement des différences innées et acquises entre les individus, (bien entendu au détriment de conceptions égalitaristes totalisantes ou démagogiques). La meilleure thèse sur l’élitisme est selon laquelle l'histoire de l'humanité confirme le plus souvent que les grandes avancées scientifiques, les solutions aux problèmes les plus complexes et les plus urgents qu'ils soient d'ordre pratique ou théorique sont, dans la majorité des cas le fait d'individus isolés ou d'une poignée d'individus. Que serait notre monde d’aujourd’hui s'il n'y avait eu Socrate, Platon, Pythagore, Kant, Popper, Einstein, Freud, les scientifistes ou les grands écrivains, les grands musiciens souvent récompenses a l’heure actuelle par des prix tells que Nobel, mais aussi hélas les tyrans, les dictateurs et les intellectuels qui par leurs idées ont inspiré leurs actes les plus effroyables Un cas flagrant est celui actualise du Film de Mel Gibson « La passion du Christ », le réalisateur acteur connait les risques de résurgence de l’antisémitisme religieux que son film peut provoquer, mais il a décider de le réaliser envers et contre toute logique. Il est pratiquement impossible et utopique de se passer d'élites dont la fonction est d'appréhender et de résoudre les problèmes les plus complexes auxquels est continuellement confrontée une société d'hommes libres. Un véritable élite doit être avant tout un penseur. La Franc Maçonnerie : Historiquement élitiste. La F\M\ est elle Hierarchie, Démocratie ou élitiste ? Le monde moderne se veut démocratique, c’est à dire un monde où la souveraineté est exercée par ses membres, par le peuple. Ce système était inconnu dans le passé, où toute organisation fonctionnait sous une forme hiérarchique, comme c’est le cas, actuellement, dans toutes les armées du monde en général, et dans l’église catholique romaine en particulier.Nous connaissons tous des organisations semblables, fondées sur le système hiérarchique, tells que: les corps enseignants, médicaux, financiers etc. Le rituel maçonnique est basé sur un système hiérarchique, puisqu’il fonctionne sous une forme pyramidale, le V\ M\, les deux Surv\, les deux Exp\, le Couvr\ et le Gardien Ext\. Cependant les cadres de cette hiérarchie sont remplaces périodiquement, en général tous les deux ans, ce qui la rapproche d’une certaine démocratie. La Franc-maçonnerie est essentiellement une organisation basée sur la tradition, ce qui signifie qu’elle va chercher ses rites et rituels dans les temps les plus anciens, la tolérance qu’elle prône fait qu’elle a su adapter ses rites hiérarchiques à une pratique plus souple et plus libérale. Bien assimilée, la Franc Maçonnerie remet en cause chaque office, après un certain nombre d’années, afin ne pas avoir à sa tête un « super Grands Maîtres » colle à sa chaire. Ce n’est pas souvent le cas, mais quand cela arrive cela devient une erreur. Seule une rotation régulière et systématique de tous les offices, même les plus élevés, est valable ; à l’image des Loges bleues, où le Vénérable, en général, ne conserve pas son office plus de deux ans, ceci afin de permettre à chaque Maître de devenir, si il a les capacités voulues, de diriger sa Loge, au moins une fois dans sa vie. Cette souplesse était connue des Anciens et elle s’est assez bien transmise jusqu’à nous. Un facteur primordial de hon fonctionnement d’une Loge est l’élitisme des Frères qui la compose ainsi que ceux qui la dirige. Un Ven\ sachant maitriser ses passions, diriger la tête froide, étant détermine a aller de l’avant détient les secrets de la réussite pour sa loge, pas pour lui, IL SERT, il ne se fait pas servir. La Franc-maçonnerie se doit d’être le digne successeur des bâtisseurs des cathédrales, et ici, l’élitisme est absolument de mise. Les Frères Compagnons Bâtisseurs d’alors étaient, sans conteste possible, de loin, les meilleurs ouvriers de leur époque, leur savoir était grand, leurs secrets bien gardes. Ils étaient protégés par les dirigeants, rois, princes, gouvernants etc. Dans la stricte observance des rites et des traditions, les Frères Compagnons Bâtisseurs se sont donnés des règles très strictes, les admissions étaient sévèrement examinées et les membres qui ne répondaient pas à l’attente des Frères étaient rapidement et définitivement rejetés. Le « DROIT » démocratique, tant prôné de nos jours, était alors inconnu. Seul le « DEVOIR » était en usage, et malheur à celui qui l’oubliait. Cet usage est la seule raison de la perpétuation de la tradition maçonnique, depuis la nuit des temps jusqu’à nos jours. Seuls les meilleurs étaient admis et qui disait « COMPAGNON » ou « FRANC-MAÇON » reconnaissait de fait la valeur d’une personne d’élite. Cette distinction élitiste a duré jusqu’au milieu de ce siècle, mais après la guerre, les monarchies ont été balayées, des nouvelles démocraties sont née, et le monde s’est voulu complaisant et démocratique. Le Monde avait ses raisons et les dictatures qu’il avait connues n’étaient pas un exemple à suivre. Cependant, trop de profanes ont été initiés à tort et à travers, ils ont été acceptés en qualité de « FRERE », alors que l’on les connaissait à peine. Ce laxisme a été la marque d’un relâchement au sein des Loges et plusieurs d’entre nous ont profite de ce laxisme pour démissionner. Mais notre Loge, comme toutes les autres d’ailleurs, se doit de se ressaisir et d’inviter à ses Tenues que des Loges et des Frères désireux de construire et de se construire eux-mêmes. Il y a parmi les Maçons, parmi nos FF\ présent ici ce soir des hommes admirables qui ne demandent qu’à participer aux travaux, à recevoir, et surtout, à nous faire partager leurs connaissances qu’ils ne restent pas fixes et paralyses sur leur siège. Le but de notre Loge n’est pas de faire « fonctionner » la Loge, il n’est pas non plus d’être la meilleure Loge, mais tout simplement rester un lieu d’échange et de partage : c’est une caisse de résonance où les idées et la connaissance de chacun s’amplifient. C’est la seule et unique raison d’être de cette Loge. N’oublions jamais, que Compagnons opératifs, puis Francs-Maçons, étaient des hommes d’exception triés sur le volet, leurs œuvres nous en donnent la mesure. Soyons donc les dignes successeurs de ces Constructeurs qui étaient, en même temps, les dépositaires de la Connaissance et du savoir. Je vous remercie mes frères, J’ai dit V\ M\ B\ C\ |
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