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Franc-Maçonnerie et Talmud : Eloge de la Question

Cela fait longtemps que je pense à cette planche, pour tout vous dire, probablement depuis les premiers jours de mon apprentissage. C’est dire l’importance que j’y attache. Evidemment, nul besoin de préciser que la qualité n’a rien à voir avec la charge affective, il y a bien des mauvais poètes, des mauvais peintres et des mauvais musiciens qui ont créé en y mettant tout leur cœur. Pourquoi parler ici de création ? C’est parce qu’il me semble qu’une planche, telle que je la conçois, est une forme d’expression. Notre F\ Patrick a commis une planche musicale, cela ne me paraît pas incongru. Mais ce n’est pas le sujet de ce soir.
Quel est le sujet d’ailleurs ?

Je vais vous faire maintenant la chronique de la planche à laquelle vous avez échappé, cela m’aidera à me faire comprendre.
Depuis mon entrée en maçonnerie, je me suis rapproché des sources de pensée juive desquelles, par culture familiale, j’étais fort éloigné. La Bible, je l’avais lue, un peu étudiée même, mais d’un œil critique, et plutôt historiciste. Mais le Talmud, lui, m’était tout à fait étranger, c’était à peine si je savais ce que c’était. Or, depuis mon initiation, je ne fais que chercher des textes, essayer de percer un peu leurs secrets, les mettre un peu en correspondance. Tout cela dans mon coin, ce qui est bien présomptueux, et de plus contraire à la tradition de l’étude du Talmud, qui ne se conçoit qu’en groupe ou pour le moins à l’intérieur d’une relation maître-élève, comme nous le verrons tout à l’heure. Pour couronner le tout, je suis athée, ce qui n’est d’ailleurs pas un problème pour étudier les textes, mais ce qui peut parfois plomber l’enthousiasme. Passons…

Je voulais donc vous parler du Talmud. Et pas seulement pour le plaisir de partager avec vous quelque chose, bien que cette motivation ne soit pas absente, soyons clair. Le fait est que j’entrevois des correspondances entre ce que j’entrevois du Talmud et ce que j’entrevois de la maçonnerie. Mon idée était donc de vous faire part de ces correspondances, et cela, c’est la planche à laquelle vous échapperez ce soir. Pourquoi ? Il y a au moins 2 raisons, une avouable, l’autre moins. La 1ère, c’est que 15-20 minutes n’y suffiraient pas, ni même 3 heures. L’autre, c’est que je crains de trouver dans l’assistance des talmudistes qui mettraient très facilement à jour mon ignorance vertigineuse. Lévinas, lorsqu’il donnait ses conférences sur le Talmud, émettait la même crainte, mais lui, au moins, même s’il n ‘était pas un talmudiste distingué, savait proposer des interprétations, des pistes originales, chose dont je suis bien incapable.

Une dernière précision préliminaire : ce que je vais dire n’est pas forcément partagé par la plupart des « docteurs de la Loi » d’aujourd’hui. C’est une vision légèrement iconoclaste, qui s’inspire pour une bonne part des écrits d’Emmanuel Lévinas, Georges Hansel et Marc-Alain Ouaknin, qui ne sont pas connus pour être des orthodoxes accomplis. Je parle donc en mon nom propre, et d’ailleurs, comme nous le verrons, nul n’a le droit de se réclamer du Talmud aussi simplement.

Toutes ces précautions ayant été prises, je vais enfin vous parler du sujet de ma planche : Talmud et Franc-maçonnerie : éloge de la question. Je vais essayer de traiter d’un aspect du Talmud, celui de la forme, et moins du contenu, et de ce que cet aspect peut signifier pour moi, maçon du Grand Orient de France, en particulier pour tout ce qui a trait à l’adogmatisme.
Ce problème de l’adogmatisme a plusieurs fois été évoqué ici-même, dans cet atelier, où la recherche du sens a conduit certains FF\ à remettre en question l’adogmatisme déclaré dans notre Constitution, et à rechercher des réponses, ce que j’appellerais des rails idéologiques. Ce travail est ma contribution à ce débat, fondamental il me semble.
Mais d’abord, je ne peux pas me dispenser de vous faire un petit topo, court, rassurez-vous, sur ce qu’est exactement le Talmud. Vous me pardonnerez ces quelques minutes académiques, mais il me semble que ne pouvais pas les éviter, pour que tout le monde comprenne bien de quoi je parle.

Dans la tradition juive, on parle de Loi écrite et de Loi orale. La Loi écrite correspond à la Bible, c’est à dire le Pentateuque, les Prophètes et les Hagiographes. Mais à côté de ces écrits coexiste la Loi orale, en gros les commentaires de la Loi écrite. La tradition nous enseigne que la Loi orale a été donnée à Moïse en même temps que la Loi écrite. Pendant les 40 jours que Moïse a passés avec Dieu, il transcrivait la loi écrite le jour, et la nuit, il apprenait les commentaires. Cette vision ouvre d’ailleurs bien des questions vertigineuses, quasi de science-fiction, sur la contemporanéité des choses. Pendant longtemps, la transcription par écrit de ces textes fut interdite. Puis, pour des raisons complexes, cette transcription eut lieu ; C’est elle que l’on nomme le Talmud. J’insiste sur un point très important : dans la tradition juive classique, ou pharisienne, la Bible est inséparable du Talmud, on dit même que c’est le Talmud qui sanctifie la Bible. Quand on parle de « peuple du livre », on devrait dire « des livres ». Le mot pharisien ne veut pas du tout dire hypocrite, mais vient du mot hébreu perouchim, séparations ou commentaires. Le Talmud a commencé à être rédigé du temps des pharisiens, à peu près à l’époque de Jésus.

Le Talmud est constitué de plusieurs strates : la 1ère, qu’on appelle Michna, est un commentaire très concis et particulièrement obscur. Elle date environ dans sa forme définitive, du 2ème siècle après JC. Elle comprend 63 traités, divisés en 6 thèmes : la terre (littéralement « des semences »), le temps (« des rendez-vous »), le féminin (« des femmes »), la société (« des dommages »), le sacré (« des sacrifices ») et la mort (« des choses pures »).
La 2ème strate est la Guemara, commentaire de la Michna, beaucoup moins concis, et qui contient des interprétations de lois, mais aussi des anecdotes. Il y a 2 Guemara, celle de Jerusalem et celle de Babylone. C’est celle-ci, plus claire et plus complète, que l’on étudie la plupart du temps. C’est pourquoi on parle du Talmud de Babylone. Sa rédaction s’es poursuivie jusqu’au 6ème siècle.

Ensuite, vient le commentaire de Rachi, un rabbin de Troyes, qui s’est attaché à éclaircir de nombreux points obscurs dans un hébreu clair et délié. Il date du 11ème siècle.
Enfin, ce qu’on appelle les Tossafot, ou ajouts, écrites par les descendants de Rachi, qui ont continué son œuvre en le complétant et en le corrigeant.
Voilà ce qu’on considère aujourd’hui comme le corpus talmudique de base.

L’étude du talmud est d’une extraordinaire complexité. Le fait que sa rédaction se soit étalée sur plus de 1000 ans, et qu’il soit écrit d’abord en hébreu, puis en araméen plus ou moins corrompu, puis de nouveau en hébreu, sans parler de l’évolution de ces langues à travers les siècles, peut vous donner une idée de cette complexité. Et pourtant, c’est peut-être l’aspect le moins ardu !

Malheureusement, il est très difficile d’aborder utilement le talmud sans posséder un minimum d’hébreu. Les traductions peuvent en restituer une partie très importante, mais sans les multiples débats, tout à fait fondamentaux, sur la grammaire, le lettrage, les jeux de mots et les ambiguïtés.

Un mot enfin sur la page de Talmud. Je vous en ai distribué un exemple photocopié et annoté. C’est un extrait de l’édition de Vilna, qui fait autorité aujourd’hui. Il me semblait que cela pouvait intéresser quelques-uns d’entre vous, dont ça serait probablement la seule occasion d’en voir une ! Il y a des règles très précises qui commandent la composition d’une page de Talmud. En gros, ce sont des textes qui se juxtaposent, chaque comprenant, au centre, le passage de la Michna, puis, autour d’elle, la Guemara correspondante, et, au fur que les textes deviennent plus récents, ils deviennent périphériques… Voyons-le ensemble…

J’ai probablement été un peu long, mais il me semblait que ces données de base étaient indispensables.
De quoi parle le talmud ? Pour faire court, il parle de la conduite à tenir dans toutes les circonstances possibles et imaginables pour être en conformité avec l’esprit de la Loi écrite. C’est une suite de discussions juridiques et morales qui touchent à toutes les sphères de la vie, publique ou privée, politique, sacrée ou profane. Je dis bien une série de DISCUSSIONS, et non d’affirmations, et là, nous commençons à toucher du doigt le sujet que je voulais aborder.

Je voudrais maintenant vous lire un extrait d’une traduction, pour illustrer mon propos. Car, pour me faire comprendre, il faut que vous entendiez au moins une fois cette espèce de musique, si caractéristique d’une discussion talmudique. Peu importe le contenu ici, et ne vous fiez pas au caractère exotique et apparemment bizarroïde du propos. Il débouche sur des interprétations tout à fait passionnantes et actuelles. Il traite de la question : le shabbat, en cas d’incendie, quels livres a-t-on le droit de sauver ?

LECTURE SHABBAT 115a, b, 116a

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la loi juive n’est pas révélée. Ce qui est révélé, c’est le DON de la Loi par Dieu. Mais la loi, elle, est conçue de telle manière qu’elle laisse à l’homme le soin de l’interpréter. Et la démarche de l’homme qui cherche, qui questionne, qui innove, est expressément contenue dans ce don. La loi donnée par Dieu comprend tous ses développements futurs, les approfondissements de la torah, ceux de la tradition orale, les décisions nouvelles prises par les khakhamim, les Sages, y compris celles à venir, tout a le statut de révélation faite à Moïse, tout est déjà inscrit sur les tables de pierre.

C’est un paradoxe logique difficile à accepter, mais une fois qu’on l’a intégré, il n’est pas difficile de voir les ouvertures, les aventures, que cela implique.
Le Talmud est une invitation permanente à l’interrogation, à la critique, à la remise en question. C’est le domaine de l’interprétation. On a pu dire qu’il contenait en lui la question de l’athéisme. Parce qu’on a le droit de poser toutes les questions, même les plus blasphématoires, à condition de se placer du point de vue de l’éthique, c’est à dire du point de vue de la place de l’homme par rapport à l’autre et à Dieu. Le refus de l’idolâtrie, cardinal dans le talmud, conduit à ce qu’Henri Atlan nomme « l’athéisme de l’écriture » :
« Le 1er souci de l’enseignement biblique n’est pas celui de l’existence de Dieu, d’un théisme par rapport à un athéisme, mais plutôt la lutte contre l’idolâtrie. Or, il y a danger d’idolâtrie dans tout théisme ».

Dans sa structure même, le Talmud est ouvert. La Michna est constituée d’une suite d’avis de sages, contradictoires, et qui sont cités sans prendre parti. La Guemara, elle, essaye de mettre un peu d’ordre et de trancher. C’est aussi une série d’avis de Sages, qui discutent à travers le temps, et toutes les opinions sont prises en compte, même les plus minoritaires. D’ailleurs, les décisions sur la validité d’une opinion par rapport à une autre sont souvent prises à la majorité. J’insiste sur ce point : la révélation se décide à la majorité ! Tel est le mode normal d’apparition de la vérité absolue. Et l’avis de la minorité n’est pas considéré comme réfuté pour autant. Car « les paroles des uns et des autres, même s’ils sont en controverse, sont les paroles du Dieu-vivant ».  Et lorsqu’il a été tranché en faveur de tel ou tel, la porte est toujours ouverte pour remettre cette décision en question. Là est le cœur de la controverse talmudique, qu’on appelle « makhloket », qui est elle-même au cœur du caractère adogmatique du Talmud.

D’abord, il faut essayer de se représenter physiquement ce qu’est un Bet Midrach, une maison d’étude. C’est un brouhaha incessant, on fume, on boit du café, on discute dans tous les sens et dans tous les coins, d’autres sont plongés dans 4 livres à la fois étalés partout, on crie, on gesticule en montrant tel paragraphe, on va voir le rav, le rabbin, qui peut-être va calmer les esprits, peut-être pas. C’est un désordre absolu, pas toujours fécond, mais qui reflète très exactement l’esprit du texte.

Idéalement, on n’a pas le droit de dire « le Talmud dit que », on doit dire « un tel dit dans le Talmud que…, mais il existe aussi une autre opinion qui dit que… », références à l’appui. Qui plus est, la conciliation n’est pas recherchée. C’est le règne du refus de la synthèse et du système. En ce sens, on peut dire que le Talmud est adogmatique.

Pour  définir la makhloket, on utilise souvent l’expression de « dialectique ouverte », qui signifie que l’esprit s’ouvre à la reconnaissance de l’altérité d’un autre esprit. En d’autres termes, l’étude et la pensée ne sont possibles qu’à travers un dialogue, qui n’est pas un dialogue platonicien, mais un dialogue dynamique, à suspense, si l’on peut dire, dont l’issue n’est pas connue à l’avance. La makhloket implique aussi une certaine conception de la vérité et de la logique. Le fait qu’un même texte puisse offrir d’innombrables interprétations implique qu’il n’y a pas d’interprétation « juste », ce qui conduit à sortir de la logique binaire du vrai et du faux. Chaque fois qu’une affirmation est posée, il faut chercher à s’y opposer, sans jamais, en outre, se satisfaire de cette opposition.

Curieusement, cette démarche se rapproche de la démarche scientifique. Cela me semble très important, parce qu’on pourrait penser qu’en défendant la méthode talmudique, je défendrais une sorte d’irrationalisme. Or, rien n’est plus faux, et parler d’irrationalisme à propos du Talmud me semble un contresens absolu. C’est Maïmonide qui dit :
« Dieu ne nous a pas autorisés d’apprendre les lois des prophètes (c’est à dire des mystiques, des passionnés), mais des khakhamim, hommes de raisonnements et de connaissances ».

Il y a d’ailleurs de véritables convergences entre la pensée talmudique. Dans les 2 cas, la conjonction des efforts individuels et leur succession dans le temps ont produit un effet cumulatif. Le Talmud a un rapport très positif aux sciences, à l’astronomie en particulier, et d’ailleurs, le mot hébreu de « khakham » désigne indifféremment celui qui s’adonne aux sciences de la nature, le savant, et celui qu’on a coutume d’appeler le « Sage », celui qui s’adonne à l’étude et à l’approfondissement de la Torah. De plus, si l’on applique la méthode de la guemmatria chère à la Kabbale (affectation aux lettres de leur valeur numérique, et interprétation des rapports ainsi découverts), le substantif khokhmah formé à partir de khakham, et qui signifie sagesse, ou savoir, peut se transformer en « koakh mah », la force du quoi, la force de la question. Et, évidemment, les 2 pensées se développent à partir de QUESTIONS.

Ce n’est certainement pas un hasard si le 1er mot du Talmud est une question : « meematai », depuis quand ?
Qu’est-ce qu’une question ? Belle question, en vérité. Maurice Blanchot avance l’hypothèse suivante : une question est la dramatisation d’une affirmation, littéralement une mise en scène, parce qu’elle doit être entendue, et qui seule permet la relation à l’autre. Est-ce que ? pourquoi ? Et si ? toutes façons d’amorcer un dialogue.
Au cours du Seder, le repas de Pâque, les enfants posent des questions. Et on parle de « celui qui ne sait pas poser de questions » comme pratiquement du degré zéro de l’humanité.
La question, c’est ce qui fonde l’être humain, c’est ce qui le sépare de la barbarie. Les dictateurs n’ont pas de questions, ils n’ont que des réponses.
C’est Maurice Blanchot qui dit : « la réponse est le malheur de la question ».

Lévi-Strauss a une analyse intéressante du mythe d’Œdipe. Pour lui, c’est le fait de répondre à la question du sphinx qui provoque la catastrophe. Au sens étymologique, l’inceste est le contraire de castus, éduqué, qui se conforme aux règles. Mais le mot est formé à partir du verbe careo, manquer de, que l’on retrouve dans le mot carence, par exemple. D’où le mot de pur, chaste. Ainsi, l’inceste renvoie à l’absence de manque, à la non-séparation. Dans cette analyse, la résolution de l’énigme n’est pas la force d’Œdipe, mais sa faiblesse. Il devient  « une espèce de monstre qui est à la fois et en même temps à 2, 3 et 4 pieds, l’homme qui, dans la progression de son âge, ne respecte pas mais brouille et confond l’ordre naturel et social des générations, qui devient le frère de ses enfants et le mari de sa mère ».

Lorsque 2 talmudistes discutent ensemble, dit-on dans la kabbale, il se crée un espace vide d’où Dieu s’est retiré, et qui est par essence le lieu de toutes les questions. Dieu est absent, mais en même temps, il est présent ; encore un paradoxe, celui de l’être et du néant. Et cet espace vide, vertigineux, constitue la Bina, mot formé à partir du mot « bein », ensemble, et qu’on traduit à tort par intelligence car en réalité, c’est la Bina qui représente le lien, la relation.
La question est donc au centre du problème de la relation entre les hommes, et donc au centre du problème de l’éthique.

Je voudrais, pour finir, bien insister sur un point : dans la tradition juive, ce sont les hommes qui agissent, sans intervention divine. C’est leur action qui est divine. Je prends un commentaire de rachi :
« Rabbi Yoahanan dit : celui qui fait la Torah selon sa vérité est considéré comme s’étant fait lui-même, ainsi qu’il est dit : en ce temps-là, Dieu m’a ordonné de vous enseigner ces règles et ces lois pour que VOUS LES FASSIEZ (laassotekhem otam). Il n’est pas écrit que vous les fassiez, mais que VOUS VOUS FASSIEZ (laasotekhem atem), c’est ainsi que l’homme se crée et se fait lui-même ».
Les 1ers pionniers juifs russes en Palestine, les socialistes tolstoïens nourris de talmud, avaient comme devise : « construire en se construisant ». Ca m’a toujours semblé très maçonnique.

Je voudrais terminer par une ouverture, bien entendu.
On a dit souvent que la révolution de 1789 a constitué pour les juifs une divine surprise. On fait généralement allusion à l’émancipation, la reconnaissance du juif en tant que citoyen à part entière, et c’est vrai, bien entendu. Mais j’espère avoir pu vous faire toucher du doigt ce qui, dans les idéaux de la Révolution et des Lumières, a pu résonner si fort chez le peuple juif, le bouleverser même, et a pu faire dire à quelques-uns que 1789 était le 1er événement significatif pour l’humanité depuis 2000 ans. Il y aurait une infinité de choses à dire, sur la justice sociale, la solidarité, la notion d’Etat de droit,  l’éducation, et j’en passe. Peut-être cela fera-t-il l’objet d’une prochaine planche. En attendant, je me remets au travail.

J’ai dit.

G\ E\


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