Obédience : NC | Loge : NC | Date : NC |
Vénérable
maitre et vous tous mes frères en vos degrés et
qualités, le morceau
d’architecture que j’ai l’honneur de vous
présenter ce minuit, à pour
thème : le compagnon entre apprenti et maitre. Le
compagnon reste dans la continuité du travail
d’apprenti. Disposant du
maillet et du
ciseau lors de son
premier voyage à son initiation au 2nd
degré, il lui est rappelé que
tout en gagnant son salaire à la colonne J, il a le devoir
de continuer à
travailler sa pierre devenu cubique. « Ne
pas asservir, ne pas se servir, mais servir »,
apparaît comme étant la
devise du compagnon, il a pour devoir
permanent : l’amour du travail,
la perfection de l’ouvrage, les obligations envers les
frères, la solidarité
dans les épreuves comme dans les réjouissances,
les rapports avec la société
profane. Le
compagnon en F\M\,
placé au midi, a cinq ans. Il est au deuxième
degré,
sachant lire et
écrire, il n’en demeure
pas moins qu’il est toujours en plein dans
l’apprentissage. A contrario de
l’apprenti F\M\,c’est
un apprenti libre, qui n’est plus assujetti à la
beauté du silence qui règne au septentrion, Il se
trouve avoir la pleine mesure
de se dire F\M\,
c’est un maçon accompli, qui seulement, ne peut
encore
faire fi de la sagesse de ses frères maitres dans tous ses
travaux. Sa
connaissance de la lettre G le distingue de l’apprenti, et
l’exhorte à la
prudence des mots, des messages quand il s’entretien avec un
frère apprenti ou
un profane. Sa
pierre
devenu cubique grâce au travail effectué
à partir des outils qui lui ont été
présentés au 1er
degré, ne l’empêche pas de demeurer dans
la
symbolique du vitriol. Tout en étant en surface, les
fondements ésotériques qui
lui ont été légués,
devraient être perpétuellement mis en ex hergue,
le fil à
plomb se doit d’être un outil
d’introspection permettant d’évoluer
dans la
connaissance et la maitrise de soi. Le
compagnon vit et travail dans le plus stricte respect de la symbolique
de la
pyramide, croitre dans le but de tendre vers la perfection en partant
de la
base qu’est la surface de la terre vers le sommet,
d’où, l’utilisation du
niveau outil du premier surveillant son instructeur.
L’objectif étant d’édifier
en toute prudence et humilité le temple qu’il
crée en lui, synergie et alchimie
de l’union de l’ensemble des connaissances acquises
durant son voyage à l’extérieur
« le quatrième
voyage ». Ces
connaissances perçues grâce aux cinq sens, que
sont la vue, l’ouïe, le toucher,
le gout et l’odorat, lui permettent de pouvoir disposer et
développer a bon
escient et prudemment son moi. la
prise
de conscience de l’enrichissement acquise, de par la
découverte dans un premier
temps des différents types d’ordre
d’architecture, qui
représentent l’œuvre exceptionnellement
parfaite dans la
conception et la réalisation d’un
édifice, une grande liberté, une harmonie
dans le volume, les formes et les divers composants, et une parfaite
réalisation technique et manuelle, en un mot un chef
d’œuvre. Et,
dans
un deuxième temps, les arts libéraux
représentant l’ensemble des sciences
humaines, permettant au compagnon de servir d’exemple, de
transmettre, de
divulguer avec prudence les connaissances nécessaires au
développement
spirituel de l’humanité toute entière,
aisément et en toute humilité… Il s’agit à ce
stade, du
perfectionnement technique
et de
l’expression de l’âme du Compagnon,
utiles pour la construction de son édifice. Comme
précité, Cet enrichissement,
l’amène à matérialiser cet
édifice, ce temple où
il se découvre et apprend à se
connaître de mieux en mieux, où l’union
des
savoirs créent en lui un pouvoir psychique et physique si
énorme, qu’il se doit
d’intégrer le symbolisme de la règle
représentant la loi morale, et la maitrise
du levier représentant la volonté
inébranlable, intelligente et
désintéressée
pour triompher tous les obstacles, outil, qui, mal utilisé,
s’avèrerait être
néfaste pour la société profane et la
loge à laquelle il appartient. Le
maillet
et le ciseau, le fil a plomb et le niveau, la règle et le
levier, positionnées
de façon orthogonale lui permettent de visualiser
l’équerre, symbole de la
droiture qu’il ne doit pas enfreindre, de la place importante
qu’il a pris au
sein de l’édifice que à
défaut de me répéter
j’apparenterai à une pyramide,
représentant la perfection de la
croissance
vivante qui, du fait d’une fondation solide, de la base vers
le sommet,
accomplit une synthèse avec le secret de son
édification. Il
est à
noter, que le compagnon, en plus de son devoir de servitude envers
autrui, a
pour objectif de parvenir à la plénitude, la
réalisation de son être, mais pour
ce, il a le devoir, l’obligation de se
référer aux grands initiés qui servent
d’exemples. Seulement,
il est facile d’idéaliser ces sages, atteindre
leur niveau de connaissance
et de sagesse parait utopique.
Pour répondre en parti à cette
problématique, le compagnon se retourne à la
lettre qui l’identifie, le lettre G,
représentée sur l’étoile
flamboyante qu’il
doit atteindre de par le travail permanent, évolutif et
méticuleux qu’il
accompli. Sa volonté inaltérable de
perfectionnement par le travail et que le
travail, Lui permet
alors de le
glorifier, et être de ce, illuminé par
l’étoile flamboyante. L’interrogation
qui peut être sienne à ce moment, est de savoir ce
que couve cette étoile
flamboyante, et là, seules, se frères maitres de
la loge le savent, le travail
et la patience sont des vertus avec lesquelles il conjugue… Vénérable maitre, et vous tous mes frères en vos degrés et qualités, J’ai dit … G\ N\ Z\ |
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