GODF | Loge : NC | Date : NC |
Ouverture
spirituelle grâce à l'énergie sexuelle :
Le Tantrisme A vous tous mes Frères et mes Sœurs en vos Grades et Qualités, pour partager le même Mystère qui nous voit travailler ensembles aux œuvres de l’esprit sur la FIF LIST, c’est en frère du GODF que je vous livre ce travail sur ma façon d’envisager le Tantrisme. Ni voyer aucune doctrine et encore moins une forme de prosélytisme, à question posée réponse produite dans le mieux et le possible de mes moyens. Alors, Tantrisme ? Et se dire banco pour paraphraser un de nos frères, n’est pas si simple, puisque je le pratique ! Cependant c’est un franc-maçon qui parle et je tiens à le préciser. En premier lieu : Rien de ce que j’ai pu vivre jusqu’à ce jour, initiation, rituel, symboles, etc. ne m’a permis d’établir un quelconque lien entre le tantrisme et la franc-maçonnerie, hormis que c’est une voie qui, à mon sens, peut préparer à nombres de ses aspects. Seul un rituel d’abouchement avec un mort, qui appartient peut-être spécifiquement au tantrisme tibétain (un ethnologue en a témoigné), peut nous laisser entendre que les deux pourraient tourner autours d’un certain mystère lié à la mort. A moins que ce ne soi qu’un rituel d’épouvante quelque peut nécrophile, sans que nous soyons en situation de pouvoir l’envisager, de part notre propre culture, sous l’angle du bien et du mal, car cela n’aurait aucun sens. C’est en regard de ce que nous appellerons l’école d’un Maître appartenant au passé ou au présent, qui est plutôt un Guide en tant que moyen de référence, que nous voyons apparaître ce que d’aucun appelle plusieurs Tantrisme. *De ses origines ou Tao, nous pouvons trouver que… Le Tantrisme est une forme abâtardie et tardive, pour avoir renoncer à une forme d’absolu qui demande à vivre en conformité avec la nature, de la voie dite du Tao. Mais il en retient la leçon et un grand nombre de principes qui lui permettent de ne pas être obligatoirement une religion organisée, pour se vouloir une mystique qu’il est parfaitement possible de pratiquer de manière solitaire. Cependant, il est acquit est incontournable de posséder un guide en la personne d’un Maître ou de sa pensée. Ce qui, pour le Tantrisme, est de l’ordre d’une présence effective non sans conséquences et qui éclaire nos choix. *De ce qui l’assoient ou Socle, nous pouvons envisager que… Le but du Tantrisme, pour faire simple et radical, est la réalisation de l’identité du monde phénoménal (vyavahâra) et de celui de l’absolu (paramârtha) sans passer nécessairement par une pratique de la méditation (dhyâna) avec ses conséquences (samâdhi) qui nous donnent à regarder un individu comme étant possédé ou envahi par une entité au sens observable du terme (voir hindouisme, etc.). *De ses fondements ou Pierre d’Angle, nous pouvons dire que… Les moyens du Tantrisme ou (tantra) sont un certain nombre de pratiques physiques et psychologiques (sâdhana), qui sont dites dans la voie des sens (gauna) pour appartenir à la main gauche dans son sens littéral jouir (mukhya) qui veut plus ou moins dire se mettre en œuvre dont il est impossible de comprendre le sens sans y être initié. *De sa culture ou Edification, nous pouvons discuter que… Les pratiques du Tantrisme se rapprochent du yoga ! Car, le rituel qui est à sa source procède, certes et comme lui, de la rencontre de l’énergie femelle (saki) avec l’énergie mâle (purusa) afin de parvenir à ce que nous pourrions appeler un point d’unité. Toutefois, il y a dans le Tantrisme une absence de destination formelle contredisant cette notion d’un but à atteindre. Et seul une sorte de rire introduit par le Tao qui l’a vue naître, peut nous permettre de croire ou penser, qu’il possède une cible (dao) et encore. *De sa manière de procédé ou Bâtit, nous pouvons projeter que… Au-delà de l’aspect folklorique que lui ont prêté certain, deux pratiques sont à chaque extrémité du Tantrisme et le représentent avec un extraordinaire non dit au milieu. C’est-à-dire, d’un coté un contrôle du souffle et de l’autre une rétention du semant pendant l’acte sexuel. Mais il contient aussi une autre métaphore sous la forme d’un serpent lové qui se déroule et remonte le long de la colonne vertébrale (kundâlini). C’est une sorte d’énergie qui traverse ainsi différents centres (cakra) pour atteindre le sommet du crâne (sahasrâra). Et enfin, accessoirement il utilise aussi, en fonction de la capacité de ses adeptes à atteindre un certain niveau de conscience, de nombreux diagrammes (yantra) et figures circulaires (mandala) ainsi que des formules mystiques (mantra) qui ne sont pas incontournable et dont on peut très bien se passer en les remplaçant, pour ce que j’en sais, par autre chose ou rien passé un certain cap, c’est selon ! *De sa manière ou Style, nous pouvons en parler comme étant… DANS LA VOIE DES SENS (mukhya) : Il faut d’abord apprendre à savoir faire un bon pain en s’incarnant dans sa chair et après, tous les moyens son bons pour faire le sien et vivre, si cela nous fait plaisir, les milles vies du bouddha, dans notre tête ou ailleurs, par la suite ! Le Tao s’en fou ! C’est une manière comme une autre de participer de l’ordre des choses, c’est-à-dire de Lui en ce qu’il n’est qu’un phénomène qui s’apprit sur une illusion, le Monde et sa réalité ! Cependant que nos physiciens ont des difficultés de plus en plus grandes, de nos jours, à démontrer ou faire valoir le contraire. MAIN GAUCHE (gauna) : Elle ne prend en compte de l’être que ce qu’il est en tant qu’ébauche d’une présence mis en œuvre par des sensations. Et pour ce qui nous occupe, c’est un Chemin dit du Roi (Wang Tao) imitant le Chemin dit du Ciel (T’ien Tao), qui prend la nature comme modèle en tant que chemin à suivre à ses risques et périls. PRATIQUES PHYSIQUES ET PSYCHOLOGIQUES (sâdhana) : Elles nous donnent à récupérer la somme de nos sensations dont en autre les sexuelles, par moitié dans leur contraire pour n’avoir pu naître qu’en accord avec un opposé. Et elles nous apprennent à nous déconsidérer pour les connaître dans leur forme simple ou sans partie. C’est une sorte d’hypothèse qui prend en compte l’existence d’une harmonie pré-établie de la réalité et de son vécu. Grâce à la capacité qu’elles nous apportent de pouvoir pratiquer, peu à peu, l’extinction de nos besoins pour ne pas parler de désir. C’est ainsi que dans un au-delà de la perception et de l’appétit, nos sensations, pour le Tantrisme, ne sont que le produit de phénomènes unifiés au sens de la manifestation d’un univers qui s’implante dans un vécu et pour exprimer, dans la voie du sensible, son existence. Exemple fort simple : si j’ai un frisson, c’est peut- être parce que mon corps est chaud et que ce qui m’entoure est froid. Et mon frisson, en tant que sensation, contient le froid et le chaud qui l’ont engendrés. Si je renonce à faire mon profit de cette sensation en ayant froid, je suis tout à la fois, froid et chaud en y renonçant (…difficile ! A méditer en le rapprochant de la rétention du semant dans une relation sexuelle). *De ses travaux pratiques ou Chantier, nous pouvons regarder que… Pour en revenir à cet aspect dit : grivois du tantrisme. Pour lui une relation entre un homme est une femme ou des contraires pour élargir le champ de notre réflexion, à comme but premier de générer une forme d’existence que nous appellerons la vie pour faire simple. Mais ce phénomène, pour le Tantrisme, n’est que le produit d’une énergie vitale (kundâlini) pour laquelle elle n’est pas une fin, mais un moyen qui, dans ses conséquences nées du hasard et de la nécessité, voit apparaître deux antagonismes. C’est-à-dire qu’à l’origine de ce qui représente la forme biologique de notre existence, nous trouvons une forme de vie spontanée est sporadique à qui il a été fait obligation de renoncer, au regard du Tantrisme, de jouir en soi (mukhya), pour se reproduire et ne plus jouir que de soi en tant que mâle (purusa) ou femelle (saki). Et ceci passe par le cheminement d’une évolution des espèces qui nous a généré pour ce que nous sommes, des chaînons mâles et des chaînons femelles d’une humanité appelée à disparaître comme le reste ! Cependant que l’Etre au sens de (mukhya) qui est aussi de jouir pour jouir, trouvera à s’employer à autre chose. Et c’est pourquoi les voies dites de la main droite, pour le Tantrisme qui se m’est volontiers à leur service, sont des voies de la consolation qui, sous la forme d’une élévation morale et spirituelle (samâdhi), nous ferme les yeux et éteint notre regard pour nous faire accepter que le Tao vaque à ses occupations en se servant de Rien (paramârtha) pour occuper un Vide (vyavahâra) en nous comme partout. *De ses adeptes ou Acteur, nous pouvons exprimer que… Pour faire taire les mauvais plaisants et couper l’herbe sous les pieds de nombreuses spéculations et autant de supputations, tout ceci est assez désespérant, certes ! Je suis d’accord, car il n’y est jamais question d’Amour et pourtant ? Dans la voie de la main gauche et ses pratiques, il y a nécessité de considérer son partenaire amoureux comme possédant un corps que nous prendrions sur l’instant et pour toujours, si nous devions muter en sens contraire. Si cela n’est pas de l’amour, je me demande ce que c’est ? Posons-nous la question en ce qui concerne nos amours qui ne sont bien souvent, dans ce sens là, qu’une manière d’agir des mots et nous en reparlerons ! L’amour pour le Tantrisme n’existe pas en ce qu’il est une force qui n’a pas de sens ou de substance sensible, et le désir qu’il exprime, de ce fait, est insatiable. Ce qui, par voie de conséquence, nous oblige à l’éteindre en renonçant à soi comme a lui, pour entrer en sympathie avec le Monde qui n’est que l’expression provisoire et momentanée du Tao. C’est à dire, de réhabiliter une forme d’émotion participative qui nous permet d’être en intelligence avec la vie pour ne pas chercher à prendre là où il n’y a vraiment rien à posséder. *De son objet ou Esprit, nous pouvons comprendre que… Le Tantrisme est une voie de la Guérison, mais encore faut-il se sentir malade pour le rencontrer. Là est la grande question ? Ce que nous entendons en occident dans le mot âme avec son discours, est, dans son esprit ou forme de pensée, un parasite de la psyché dont nous devons pratiquer l’extinction. Grave n’est-ce pas ! Et je ne puis rien offrir en échange pour ce qu’en dit le Tantrisme. Et quant au Tao, ce n’est qu’une façon de vivre juste en empruntant, dans sa traduction littérale, le véritable chemin qui mêle au ciel. Une sorte de substrat immuable de la vie et la mort lié aux œuvres d’une nature en constante évolution et qui a comme possible, à partir d’une révolution de la lumière, de tendre à produire un germe immortel. J’ai dit L\ d\ Fal\ |
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