GLFREP | Loge : NC | Date : NC |
Le
rite écossais primitif Toute
société, animale ou humaine,
naturelle ou volontaire, doit se hierarchiser pour survivre et
progresser. Il
est donc logique que la Franc-Maçonnerie -
considérée sous l'angle de sa
représentation sociale ou, si l'on
préfère, de son corpus institutionnel - ait
développé une, puis des hierarchies,
articulées autour de systèmes de
degrés ou
grades plus ou moins complexes. Ces
degrés ou grades n'ont pourtant qu'un
rapport lointain et ténu avec ceux du monde profane. En effet, et cela
semble parfois oublié,
les grades maçonniques correspondent - ou devraient
correspondre - moins à des
pouvoirs allant en s'élargissant au fur et à
mesure qu'est gravie l'échelle
hierarchique qu'à une succession de portes, qui
s'entrouvrent au cours du
parcours initiatique.
Les grades
maçonniques correspondent - ou
devraient correspondre - moins à des prérogatives
qu'à des devoirs. Et si des
droits particuliers sont légitimement attachés
à chaque grade, ces mêmes droits
n'ont de valeur que pour autant qu'ils permettent l'exercice des
charges
correspondantes. Les grades
maçonniques peuvent donc se
définir comme symboliques et obligataires.
Ajoutons qu'ils sont
nécessairement transmissibles
- faute de quoi la structure maçonnique elle-même
ne pourrait perdurer - et règlementés
- faute de quoi ils perdraient toute signification : on dirait
aujourd'hui
toute lisibilité ou visibilité. Cette
nécessaire règlementation des
grades maçonniques a subi des évolutions plus ou
moins heureuses, évolutions
liées tant à la sociabilité du moment
ou de l'époque qu'à l'enracinement
géographique des Rites et des Obédiences. (...) Il y a
plusieurs siècle, les
systèmes dits des "hauts grades" en Europe continentale - ou
des
"grades collatéraux" (side degrees) dans
les îles britanniques
- n'existaient pas. Et même les premiers grades
différaient de ceux que nous
connaissons aujourd'hui.
Au XIII°
siècle, le seul grade connu de
la maçonnerie opérative était celui de
Compagnon, en anglais Fellow
Craft, et il fallut attendre plus d'un siècle pour
voir apparaître en
Écosse celui d'Apprenti, en anglais Entered
Apprentice. Les Compagnons
n'étaient cependant pas nécessairement du
même "rang", pourrait-on
dire, et l'on pouvait distinguer les Compagnons installés
à leur compte de ceux
qui gardaient le statut de salariés. C'est dans la
première catégorie que l'on
choisira le Maître de Loge, mais ici le Maître
n'est point un grade : il
désigne une fonction de direction qui deviendra plus tard
celle du Vénéralat. À noter
qu'au sein de la Loge, les deux
classes de Compagnons ne faisaient l'objet d'aucune distinction
sociale. Il
convient donc de se garder de toute confusion entre grade et fonction,
du moins
jusqu'à la fin du XVII° siècle. Le
Maître de Loge était un Compagnon choisi
parmi ses pairs installés à leur compte. Ces
derniers prendront progressivement
l'appellation maçonnique de "Compagnons
Confirmés" ou de
"Compagnons Finis". Se dessinera alors
un système articulé
autour de deux grades dont le deuxième est à son
tour subdivisé en deux, et
d'une fonction : - Apprenti - Compagnon et Compagnon Confirmé - Maître de Loge.
Au début
du XVIII° siècle, le Maître de
Loge n'est toujours pas un grade au sens propre du terme, et la Grande
Loge des Moderns confirma en 1717 la seule
existence
des grades d'Apprenti et de
Compagnon. Il est cependant vrai qu'un manuscrit du Trinity College de
Dublin
semblerait indiquer comme date de naissance du troisième
grade l'année 1711.
C'est du moins ce que rappelle Jean Ferré dans son "Dictionnaire
symbolique et pratique de la Franc-Maçonnerie" (...).
Si l'apparition de
la Maîtrise
comme troisième degré hierarchique ne parait pas
pouvoir être datée avec
précision, il est généralement admis
qu'elle se situerait entre 1718 (peut-être
1711) et 1729. En 1726, la célèbre Loge Dumbarton
Kilwining, décrit son
installation en mentionnant la qualité des Frères
présents, à savoir : le
Grand-Maître (Maître de Loge), sept
Maîtres, six Compagnons et trois Apprentis.
Mais la présence de ces sept Maîtres ne constitue
cependant pas la preuve
définitive de l'existence du troisième grade
à cette date car, comme le
souligne opportunément Christian Guigue "il reste
très probable que les
sept Maîtres évoqués soient en fait
sept dirigeants de loges venus en
visiteurs". (in "La Formation
Maçonnique", page 179).
Les
premières "Constitutions"
dites d'Anderson (1723) ne font pas mention du grade de
Maître en tant que tel
mais, remarque Jean-François Blondeau "d'un
système en de degrés
comprenant un grade d'Apprenti Entré et un de Compagnon ou
Maître",
les deux derniers termes correspondant à un seul et
même grade. (in "Encyclopédie
de la Franc-Maçonnerie", page 534). Ce n'est qu'avec la
deuxième édition des
mêmes "Constitutions", publiées en 1738, que la
maîtrise sera enfin
formellement intégrée dans le système
hierarchique maçonnique.
Vers 1745
apparaît un quatrième grade, le
plus souvent connu comme celui de "Maître Parfait" ou selon
les
Rites, comme celui de "Maître Secret". La
Maçonnerie spéculative a
pris le pas sur la Maçonnerie opérative et,
dès lors, des systèmes de plus en
plus complexes vont se développer en particulier sur le
continent européen,
tant au sein de ce qu'il est convenu de désigner par
"l'Écossisme"
qu'au sein de Rites plus "périphériques". Des "Hauts grades"
viennent
compléter une hiérarchie
déjà passée de deux à trois
puis à quatre degrés. Ce
développement n'est pas homogène, tant s'en faut.
Chaque Rite, Obédience ou
Grande Loge revendique le droit souverain d'établir ou de
corriger
l'ordonnancement de sa propre hiérarchie. Seule semble
échapper à cette
effervescence la Maçonnerie jacobite introduite en France
dès 1688 à
Saint-Germain-en-Laye par les Loges militaires des régiments
écossais et
irlandais ayant suivi le Roi Jacques II Stuart en exil,
Maçonnerie demeurée peu
ou prou fidèle à ce qui sera
désigné par Early Grand Scottish Rite
ou Rite
Écossais Primitif.
En 1778, une
tentative de remise en ordre
intervient avec l'adoption du "Code Maçonnique des Loges
Réunies et
Rectifiées" dit "Code de Lyon". Ce Code, qui
régira depuis lors
le Rite Écossais Rectifié, ne
reconnaît que quatre grades symboliques :
ceux d'Apprenti, de Compagnon, et de Maître pour les loges
bleues et celui et
de Maître Écossais pour les loges vertes. Mais
à ces quatre grades symboliques
s'ajoutent les degrés chevaleresques de l'Ordre
Intérieur qui utilise l'ancien
Ordre du Temple comme "moyen de transcendance", pour reprendre
l'expression de Hugues d'Aumont (in "Templiers et Chevalerie
spirituelle des Hauts Grades maçonniques" page
16): Ecuyer-Novice et
Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte. On est donc ici en
présence d'un
système à six degrés auxquels
s'ajoutent encore les deux degrés d'une classe
secrète, dite de "Profession" : Profès et
Grand-Profès.
Le Code de Lyon
décrit avec précision les
intervalles devant être respectées pour les
passage de grade : "cinq
mois d'assistance régulière aux travaux du grade
d'Apprenti à celui de
Compagnon; sept mois de présence
régulière de celui-ci au grade de
Maître; une
année de présence régulière
du grade de Maître à celui de Maître
Écossais".
En deux ans on pouvait donc atteindre le quatrième grade,
étant entendu que le
même Code précise que ces intervalles peuvent
être abrégés sur dispense
particulière. En réalité, ainsi que le
note Christian Guigue, "on était
souvent Maître-Maçon dès le jour de sa
réception" (in "Rite
Écossais Rectifié - Manuel pour le Travail en
Loge de Compagnon" page
153).
En 1786,
Frédéric II est supposé avoir
édicté à son tour de "Grandes
Constitutions" qui serviront de
"charte historique" au Rite Écossais Ancien et
Accepté lequel
comprend (...) 33 degrés se répartissant comme
suit : du 1er au 3ème pour les
loges bleues, du 4° au 18° pour les Loges de
Perfection, du 19° au 30° pour le
Chapitre, le 31° pour le Tribunal, le 32° pour le
Consistoire et le 33° pour le
Conseil Suprême. Cette hierarchie en
trente-trois grades
ne tardera pas à servir de référence
mondiale et la plupart des Rites tenteront
de fixer des équivalences entre leurs propres
systèmes et celui du Rite
Écossais Ancien et Accepté. Exercice parfois
périlleux et discutable, car
tendant à être oublieux des
spécificités propres à chaque parcours
initiatique. Toujours est-il que
l'usage veut que le
4° du R.E.R. corresponde au 18° du REAA,
l'Écuyer Novice au 30° et le CBCS
au 33°. On notera que la correspondance entre les derniers
grades de CBCS et
33° semble d'autant plus artificielle que le premier est un
grade à caractère
chevaleresque alors que le second est un grade administratif.
Les intervalles pour
les passages du
grade d'Apprenti à celui de Compagnon et de Compagnon
à Maître sont identiques
à celles du R.E.R. soit respectivement cinq et sept mois
mais l'Art 343 des
"Les Règlements Généraux de la
Maçonnerie Écossaise" adoptés en 1880
confirment en outre que ces intervalles peuvent s'exprimer
également en nombre
de Tenues. La Maîtrise est ainsi accessible à
l'Apprenti qui aura participé à
quinze Tenues. Nous sommes fort loin des pratiques contemporaines,
est-il
besoin de le souligner. (voir "Règlements
Généraux de la Maçonnerie
Écossaise pour la France et ses Dépendances"
Éd. Lacour, 1993). (...) Quant au Rite
Écossais Primitif. Il
semblerait qu'il connut des destinées diverses selon son
enracinement
géographique. En Écosse, il apparaît
que le Early Grand Scottish Rite ne
résista pas au mouvement général qui
marqua la Maçonnerie des XVIII° et XIX°
Siècles. Un témoignage intéressant
nous est donné par A.E. Waite dans son Journal,
à la date du 8 février 1903. En effet, Waite
raconte les conditions dans
lesquelles il fut reçu au 44ème degré
du Early Grand Scottish Rite qui
aurait compris 47 degrés au total (cité par R.A.
Gilbert: "Ars Quatuor
Coronatorum", volume 99 Pour l'année 1986).
En France, tout
porte à croire que le
Rite Écossais Primitif, peut-être parce que peu
pratiqué, demeura plus proche
de ses origines et qu'il parvint à maintenir assez longtemps
une hierarchie de
grades rappelant celle du XVII° siècle. Mais c'est
avec notre ancien
Grand-Maître Robert Ambelain et les recherches qu'il
effectua, que la situation
allait se clarifier pour aboutir à la mise en ordre que nous
connaissons
aujourd'hui. (...)
Schématiquement, et sans rentrer
dans le détail, on peut distinguer deux temps ou deux
périodes dont 1991 sera
l'année charnière. Dans un premier
temps, et après quelques
variations probablement consécutives à
l'avancée de ses recherches, Robert
Ambelain arrête la hiérarchie des grades du Rite
Écossais Primitif à son
cinquième grade, celui de Maître
Écossais et/ou Chevalier de Saint-André.
L'échelle hierarchique du R. E. P. comprend alors les grades
de : I.
Apprenti Ce schéma
ressort assez clairement de
deux documents ou courriers par lesquels notre ancien
Grand-Maître explique que
Le Rite Écossais Primitif arrête sa hierarchie au
18ème degré de l'Écossisme et
du Rite de Perfection et donc à son grade de Chevalier de
St-André (...) et que
le quatrième grade est celui de Maître
Installé <I<>(...). Pour les
Frères qui désireraient poursuivre leur
avancée hiérarchique au delà du grade
de Chevalier de Saint-André, Robert Ambelain offre la
possibilité de les
acquérir au sein d'un autre Rite dont il détient
une patente : le Rite de
Cerneau, similaire au Rite Écossais Ancien et
Accepté et comportant donc 33
degrés.
Quelques mois plus
tard, notre
Grand-Maître décide d'enrichir la
hiérarchie du R\E\P\ en lui
adjoignant les grades d'Ecuyer Novice du Temple et de Chevalier du
Temple,
semblables à ceux du Rite Écossais
Rectifié. Dès lors il n'est plus
nécessaire
de faire appel à ce que l'on pourrait appeler la
"filière Cerneau",
le Rite Écossais Primitif se trouvant doté d'un
système complet en sept degrés.
(...) À
première vue, la hiérarchie des grades
du Rite Écossais Primitif ne semble pas présenter
de particularités notables,
si ce n'est le rappel d'anciennes dénominations
antérieures aux XVIII° siècle
et une certaine similitude avec celle du R. E. R. Pourtant, deux
grades méritent d'être
quelque peu explicités, sans divulguer le moindre secret
bien sûr, ceux de
Maître Installé et de Chevalier de
Saint-André.
Dans le
système propre au Rite Écossais
Primitif, le degré de Maître
Installé est non seulement une
"qualité" comme dans d'autres Rites mais bien un grade au
sens strict
du terme. Grade particulier car, bien que placé en
quatrième position il ne
peut être conféré que si l'on
possède le cinquième degré, celui de
Chevalier de
Saint-André. Les raisons de ce particularisme - que l'on
retrouve pour partie
au Rite Écossais Rectifié - sont
données par Robert Ambelain dans son
introduction au "Rituel des Maîtres de Loge".
Autre
particularités du grade, celui-ci
est conféré au sein d'une "Loge de
Maîtres Installés" ou, à
défaut,
dans tout Temple mis à la disposition des trois
Installateurs. Il n'y a aucun
lien direct avec "l'allumage des feux" d'une nouvelle Loge et le
grade qui est donné ad vitam. Il permet à son
titulaire de disposer de l'outil
nécessaire pour créer une Loge, puis la diriger,
mais l'Installation elle-même
constitue une cérémonie per se.
Pas plus que pour
les autres grades,
aucune intervalle minimale n'est fixée pour le passage au
quatrième degré. De
même, aucun délai n'est fixé entre
l'Installation et la prise en charge d'une
Loge. Est éligible au grade, écrit Robert
Ambelain, "un Compagnon
Confirmé, ancienne dénomination de
Maître Maçon, susceptible de diriger une
Loge et d'y transmettre les trois degrés de l'initiation
maçonnique : Apprenti,
Compagnon et Compagnon Confirmé". (R. Ambelain :"Rituel
des
Maîtres de Loge" page 5).
Il ne semble pas
que, dans l'esprit de
Robert Ambelain, la réception au degré de
Maître Installé ou de Maître de Loge
ou encore de Maître de Saint-Jean constituât une
étape obligatoire pour accéder
aux plus Hauts Grades du Rite et, dès lors, rien
n'empêche fondamentalement un
Chevalier de Saint-André de passer aux degrés
d'Ecuyer-Novice puis de Chevalier
du Temple sans être pour autant titulaire du
quatrième grade. En revanche, un
Chevalier du Temple qui
serait appelé à diriger une Loge devrait obtenir
préalablement le grade de
Maître Installé. On pourrait donc qualifier ce
dernier de grade
"fonctionnel".
Le grade de Chevalier
de Saint-André
mérite également une mention spéciale
car il résulte d'un
"syncrétisme" original entre degré purement
maçonnique et filiation
chevaleresque traditionnelle. Le sujet est extrêmement vaste
et il m'est
naturellement impossible de le développer ici sous tous ses
aspects.
Quelques extraits
d'une fort intéressante
note de Robert Ambelain intitulée Les Maîtres
Écossais peuvent donner quelques
indications essentielles. Il faut savoir que le degré de
Maître Écossais de
Saint-André est demeuré longtemps secret. "Le 24 juin 1314, explique
Robert Ambelain, Robert Bruce, Roi d'Écosse,
constitua l'Ordre de
Saint-André du Chardon. (...) En 1593, Jacques VI
d'Écosse constitue la
Rose-Croix Royale avec trente-deux chevaliers de Saint-André
du Chardon. Il est
alors Grand-Maître des Maçons opératifs
d'Écosse. Tombé dans l'oubli, faute de
recrutement valable, ou raréfié dans le secret,
l'Ordre de Saint-André du
Chardon est rouvert en 1687, avant son exil en France, par le Roi
Jacques II.
Et là on voit apparaître au grand jour cet ordre
maçonnique (...) qui a pour
nom "Ordre des Maîtres Écossais de
Saint-André", nom qu'il ne
quittera plus. Le Rituel, à double sens, évoque
(...) le retour en
Grande-Bretagne, après l'exil en France, avec la
restauration des Stuarts."
(Robert Ambelain : "Les Maîtres Écossais"
).
D'autres sources
donnent l'an 810 comme
date de fondation de l'Ordre de Saint-André du Chardon (...)
(Pierre
Girard-Augry : "Rituels secrets de la
Franc-Maçonnerie templière et
chevaleresque" page 27). (...). En tout état de
cause, le cinquième
grade du Rite Écossais Primitif est d'une exceptionnelle
richesse et ne saurait
être comparé aux grades - peut-être
similaires dans l'apparence - d'autres
Rites qui se parent de titres à connotation chevaleresque
dans une perspective
exclusivement symbolique et sans lien avec l'Ordre de chevalerie,
subsistant ou
éteint, dont il empruntent la dénomination
(Chevaliers de la Toison d'Or,
Chevaliers de Malte, etc). (...) Un dernier mot
sur la question de
la validité des grades et titres
maçonniques. Assez curieusement,
c'est un aspect du
sujet qui est très rarement sinon jamais traité
dans les Constitutions,
Règlements et autres textes maçonniques. Ou alors
de manière indirecte. (...) Une
précaution liminaire s'impose :
la validité d'un grade ou d'un titre maçonnique
ne saurait être jugée avec des critères
juridiques purement profanes. Cela n'aurait pas de sens et conduirait
inévitablement à considérer nombre de
grades maçonniques comme illicites ou
usurpés : exemple des dénomination chevaleresques
évoquées plus haut.
La
validité d'un grade maçonnique ne peut
se déterminer qu'à travers la "culture"
maçonnique elle-même : ses
règles et son esprit. Ainsi, on pourra sans doute affirmer
qu'un grade
maçonnique sera réputé
règulièrement reçu - et donc
incontestablement valide -
si trois conditions minimales sont réunies : a)
Régularité de l'Initiation maçonnique
de l'Impétrant (on ne saurait donner d'autre grade
à un Profane que celui
d'Apprenti) et de ses élévations successives; b) Pouvoir de celui
ou de ceux qui
confèrent le grade : ce pouvoir doit s'analyser par
référence au grade détenu
par ceux-ci et, le cas échéant par
référence à la fonction
règlementaire qu'ils
assument au moment où le grade est
conféré; c) Stricte
observance des Rituels de
Réception tels qu'approuvés et en vigueur dans le
cadre du Rite au sein duquel
le grade est conféré.
Dans certains cas
extrèmes ou d'urgence
(...) les critères de validité - en particulier
les critères de forme -
pourront être assouplis pour tenir compte du contexte
particulier.
Enfin, il ne faut
pas confondre validité
et reconnaissance du grade : la validité
repose sur des critères
objectifs alors que la reconnaissance ne relève que de celui
de l'opportunité,
critère subjectif s'il en est, ou d'accords
inter-obédienciels, révisables à
tout moment. Extraits d'un Travail présenté par le F\ Fabrice O'Driscol à La R\L\ "La La Toison d'Or Royale d'Ecosse à Or\ de Toulon |
3094-E | L'EDIFICE - contact@ledifice.net | \ |