L'Initiation
en Egypte
« Enfin, arriva le jour fixé pour le divin rendez-vous. Déjà le soleil
sur son déclin ramenait le soir... On éloigne tous les profanes, on me revêt
d'une robe de lin qui n'a jamais été portée, et le prêtre, me prenant par la
main, me conduit dans la partie la plus reculée de sanctuaire ».
Ainsi débute le parcours initiatique de Lucius, le héros des <<
Métamorphoses << où Apulée décrit en fait sa propre initiation aux
mystères d'Isis. N'y aurait-il plus dès lors qu'à se laisser prendre par la
main, et se laisser guider à travers les sombres dédales du processus
initiatique égyptien ? Rien n'est moins certain : l'initiation décrite par
Apulée se déroule en Grèce, au deuxième siècle de notre ère. Ne s'agirait-il
pas plutôt d'une initiation grecque sur un prétexte égyptien ? Et en fait
l'Egypte connut-elle une école initiatique originale ?
Certes, le Grec Hérodote l'atteste (1), et le béotien Plutarque rapporte,
par l'intermédiaire de Clea, l’existence de traditions initiatiques
égyptiennes. Cependant, nous n'en sommes toujours qu'au premier siècle de notre
ère, et l'on pourrait supposer que l'Egypte a déjà subi l'influence
déterminante de la Grèce, où le phénomène initiatique est bien connu; Telle est
l'opinion défendue par Griffiths (2), le spécialiste mondial actuel d'Osiris,
qui soutient que << It was probably during the Ptolemaic era that
Mysteries were first attached to the cult of Isis and Osiris in the full sense
of the Greek term, which implies secret initiation ancl the prohibition of any
divulging to the uninitiated of the ceremonies enacted >>. Je présume que
c'est sur base de cette opinion qu'il la faut comprendre qu'à aucun moment,
dans son ouvrage, pourtant capital, sur Osiris (3), le même auteur ne fait
allusion à un quelconque rite initiatique en Egypte. Christian Jacq affirme de
son côté, en se fondant sur d'autres arguments, l'existence de rites
initiatiques à l'époque pharaonique, et à contre-pied de Griffiths, il développe
la théorie selon laquelle ces initiations se déroulaient au cours des fêtes
religieuses, dans le secret des temples (4). Nous aurons l'occasion d'y
revenir. Je vais donc tenter de départager les deux thèses.
Le professeur Max Guilmot dans son ouvrage sur les rites initiatiques
égyptiens (5), se fonde essentiellement le papyrus T32 de Leiden qui retrace en
langue égyptienne l'initiation d'un certain Horsiésis (nom qui n'a du reste
rien d'égyptien). Ce serait donc le document définitif qui atteste de l'existence
des initiations en Egypte ? Pas davantage. Cette initiation, si elle eut bien
lieu en Egypte, et si elle résulte bien d'un texte égyptien, ne date que des
tout premiers jours de notre ère. Alors, nous revoilà devant la question
fondamentale : existait-il une pratique initiatique en Egypte pharaonique ?
chéologiques, à commencer par les textes. Dans l'état actuel des choses, c'est
un travail qui n'a pas encore été entrepris, à ma connaissance. Il ne reste
donc plus qu'à attendre que les chercheurs s'y livrent Dans l’intervalle, nous
pouvons cependant tenter d'y voir plus clair. La preuve indiscutable ne
pourrait résulter que d'un texte, ou mieux, d'un ensemble de textes l'existence
d'une initiation, ou décrivant un processus initiatique. C'est un tel élément
que Max Guilmot croit avoir trouvé (6) dans un texte de la XIIe dynastie
(environ 2000 a.C.n.), publié en l889 par F.L.Griffith (7) et qu’il traduit
ainsi : << Suivre le dieu jusqu'à sa place, dans son tombeau qui se
trouve à l'entrée de la grotte ; Anubis sanctifie 1e mystère caché d'Osiris
(dans) la sainte vallée du maître de la vie : (C'est) l'initiation mystérieuse
du maître d'Abydos >> (=Osiris).
Nous touchons là du doigt la principale difficulté de cette recherche. Tout
repose en effet sur la sûreté de la traduction du terme <<
initiation>>. Malgré mes recherches, je n'ai pas eu l'occasion de
consulter personnellement le texte ainsi traduit, et je n'ai donc pas pu
vérifier quel terme Max Guilmot a traduit par << initier >>. Nous
savons cependant que l'Egyptien classique connaissait le verbe << initier
>> qui se disait : MJ. Remarquons au passage la graphie du mot où
apparaît le signe K5 représentant un poisson, dont le premier usage est le
déterminatif des poissons en général, mais qui, dans ce mot, est employé comme
phonogramme avec la valeur 6. Ce poisson est donc le symbole de l'initiation,
ce qui me permet d'avancer l'hypothèse, sans autre justification pour
l'instant, selon laquelle c'est là qu'il faut trouver l'origine de l'emploi de
ce symbole par les premiers chrétiens. Voici clonc établi que la langue
égyptienne connaissait un terme spécifique pour << initier <<.
Encore convient-il de déterminer le sens exact à réserver au verbe initier dans
la mentalité égyptienne de l’époque. S’agit-il de l’initiation telle que nous
la comprenons, ou s'agit-il simplement d'une acception plus générale du style :
<< initiation au jeu d'échec >>, ou << à l'astronomie
>> ? D'abord, il n’est pas indifférent de relever à cet égard que le
substantif formé à partir du radical du verbe << initier >>,
signifie << le secret >>, et que g signifie << l'image de
dieu >> (8). Ceci paraît donc bien indiquer qu'il s'agit plus que d'une
simple connaissance, d'un véritable secret, qui, par définition, n'est pas
révélé à tout le monde. Ce qui tend à confirmer le sens d'initier dans
l'acception que nous lui connaissons.
Je signalerai encore que Max Guilmot (9) rapporte que : Quand le corps
a rejoint la tombe, le << ba >> âme vivante, frappe l'air de ses
ailes et sort victorieux du corps qui se << défait, >> des liquides
qui s'écoulent de la chair <<, comme disent les textes. Je ne peux
m'empêcher de songer ici que (D) signifie également << morbid discharges
>> (10).
Ensuite, comme il ne semble pas, sauf erreur de ma part, exister de texte
livrant sans doute possible, le détail d'un rituel initiatique, il faut bien se
rabattre sur la recherche d'indices suffisamment nombreux et concordants pour
fonder une déduction objective. A cette fin, je vous propose d'isoler un
élément bien défini dans les processus d'initiation à l’époque tardive et
d’essayer de suivre à rebours son évolution dans le temps. Revenons au texte
exempt de toute ambiguïté, à celui d'Apulée, dont personne ne conteste qu'il
rapporte une pratique initiatique. Lorsqu'il eut été initié, Lucius poursuit :
<< Je tenais de la main droite une torche allumée et ma tête était ceinte
d'une noble couronne de palmes, dont les feuilles brillantes se projetaient en
avant, comme des rayons. Ainsi paré à l`image du soleil, on m'expose comme une
statue...>>. Nous y voyons donc que le nouvel initié a été ceint d'une
couronne végétale. Nous retrouvons le même élément dans la version du papyrus
T32 de Leiden : << A toi est apportée la couronne de fleurs d'Osiris,
Maître de l’Occident, présentée en offrande d'Osiris Ounnefer, juste de voix
>> (11). Nous pouvons donc en déduire sans doute possible que l'origine
de la couronne nous retrouvons dans les mystères d'Isis en Grèce est bien un
héritage de la tradition égyptienne tardive attestée par le papyrus T32.
Il nous suffirait donc d'apporter la preuve de l’existence antérieure en
Egypte de la remise de couronnes semblables pour conclure qu'il y a de fortes
chances d'y trouver trace d'une initiation. Nous pouvons retirer ce qui précède
les éléments suivants : une couronne est offerte a celui qui a réussi les
épreuves il s'agit de la couronne d'Osiris Ounnefer et il est qualifié de
<< juste voix >>.
Le chapitre XIX clt l Livre des Morts, intitulé : << La couronne de
victoire >> contient la formule à réciter au-dessus d'une couronne placée
sur la tête du défunt (12). Ce parallèle a été tracé par Philippe Derchain,
qui, dans un article très documenté (13), portant du rite ptolémaïque de la
couronne de justification posée sur les momies, établit l'ancienneté du rite en
Egypte, et en souligne l'aspect solaire, qui ressort d'ailleurs très nettement
encore du texte d'Apulée : << Ainsi paré à l'image du soleil... ceci met
encore en évidence, au besoin, la filiation égyptienne dans l’initiation de
Lucius. Couronne de victoire, couronne de justification, elle est le point
culminant, comme le souligne encore Philippe Derchain (14), du rite de la
justification, et constitue << le symbole de la nouvelle qualité de celui
qui a subi victorieusement l'épreuve du jugement >>.
Cette épreuve du jugement, cette épreuve omniprésente dans le livre des Morts,
point central du chapitre 125, à l'issue de laquelle le défunt est proclamé
<< juste de voix >>, comme le mentionne du reste le papyrus de
Leiden. En résumé donc, cet examen de la couronne de justification met en
évidence les éléments constants de ce rite : aspect solaire, rattachement au
mythe d'Osiris, rattachement au rite de la pesée de l'âme. Voici donc établie
l'ancienneté de ce rite aux premiers temps de l'histoire égyptienne. Mais ce
parallèle a un autre mérite : celui de montrer, et c’est peut-être le pas le
plus difficile à franchir, que tout ce qui est dit à propos du mythe et de la
passion d'Osiris, tout ce qui est dit à propos du << défunt (dans le
Livre des Morts, les Textes des Pyramides ou des Sarcophages, concerne aussi
bien la mort initiatique que la fin et la vie. Ainsi donc le Livre des Morts,
dont le vrai nom en Egyptien est le livre pour sortir à la lumière <<
serait un récit initiatique, un rituel initiatique, les égyptiens ayant
amalgamé les deux morts. Cela résulte de ce que la couronne de justification
est portée par le nouvel initié (T32) et par les momies (Derchain). Christian
Jacq, à la faveur d'un autre raisonnement, aboutit exactement à la même
conclusion lorsqu'il écrit : << ...les formules funéraires sont également
destinées aux vivants >> (15). Le livre des Morts, lui-même, dans son
chapitre 190, le dernier, ne proclame-t-il pas : << Ce livre révèle les
secrets des demeures mystérieuses et il sert de guide d’initiation aux mystères
du Monde Inférieur... >>, et plus loin : << (Ce livre t'enseignera
les Métamorphoses par lesquelles passe l'Ame sous l'effet de la Lumière
>> (16). Max Guilmot assigne à ces métamorphoses successives du <<
défunt >> son sens exact (17). Les égyptologues avaient coutume de
considérer les différentes formes endossées par le défunt comme de <<
simples déguisements >>, pour << se tirer >> d'un mauvais
pas.
Max Guilmot souligne (18) que : << En assumant toutes les métamorphoses
l'âme réalise en somme, un vieux rêve enfoui dans le cœur de chaque homme :
accaparer de la puissance, s’acheminer vers une ultime perfection, en obéissant
ainsi à l’impulsion donnée à la nature humaine >>. Et le même auteur de
citer Malraux : << Tout homme rêve d'être dieu >>. Christian Jacq
(19) rappelle à ce propos que << Federn a lié le concept d'initiation à
celui de transformation, indiqué dans la langue hiéroglyphique par le mot
kheper. >> Ce mot s'écrit avec le signe L1, le scarabée Isha Schwaller de
Lubicz fait expliquer au sage Mesdjer que << le scarabée sacré n'a pas de
femelle >> (20). Effectuer ses transformations : ¥ GS. Nous avons ainsi
pu déterminer que les anciens égyptiens ne faisaient aucune différence entre
les deux morts, et que les textes concernant l'une s'adressaient également à
l'autre. Voyons à présent si, forts de cette constatation, nous pouvons retirer
d'un survol de l'ensemble de ce qui nous a été légué par les pharaons, les
traces d'existence des éléments propres à servir de support à un rite
initiatique. Dans son ouvrage sur le sacré, Jean-Jacques Wunenburger (21)
définit fort succinctement les trois étapes que comporte généralement ce
passage vers une sacralité supérieure qu'est l'initiation :
1° Un rite de séparation d'avec le monde familier. L'initiation doit se
pratiquer dans un lieu consacré et débuter par l'isolement et des purifications
du néophyte (habituellement dans un lieu souterrain).
2° Une mort symbolique (qui réitère souvent la mort d'un dieu) : des épreuves
physiques amènent le néophyte, par des échecs successifs, jusqu'à la mort. A la
fin du voyage symbolique, l'initié triomphe grâce à la transmission d'un savoir
secret.
3° Un rite d'agrégation, autorisant la renaissance à la vie au cours duquel l’initié
se voit conférer les signes liés à son nouveau statut.
1. Un rite de séparation.
Les vestiges retrouvés des temples égyptiens laissent la possibilité d'un tel
retrait du monde profane, d'une telle isolation. Nous savons en effet qu'il
existait différentes zones, et que certaines d'entre elles étaient interdites
au public. Mais il y a plus. Nous verrons dans la suite de l'exposé,
l'importance du mythe osirien. Le centre incontesté du rite osirien est Abydos,
là où était conservée la relique la plus importante de l'aventure d'Osiris, sa
tête. Nous avons vu qu'Osiris est appelé << le maître d'Abydos >>.
Il existait en cet endroit un grand temple consacré au héros. Malheureusement,
cet édifice a disparu. Max Guilmot croit cependant pouvoir reconnaître dans
l'Osireion une reproduction de cette construction (22), dont le nom indique
déjà qu’il était consacré à Osiris, et dont l'architecture est révélatrice. Une
salle souterraine, à laquelle on accédait par un long couloir, une éminence
centrale émergeant de l'eau qui l’entoure. Pour les assidus de Black et
Mortimer, je renvoie aux excellents dessins que Jacobs en a fait dans <<
Le mystère de la grande pyramide >>. Il y a tout lieu de penser que cette
terre abritait la statue d'Osiris, et était entouré d'arbres ; il symbolisait
le tombeau du dieu.
L'architecture nous livre donc des vestiges dont la configuration permettait
de pratiquer un rite initiatique. C’est un point, mais cela ne veut pas dire
pour autant que c'est bien ce qui s'y pratiquait. Il faut plus. Christian Jacq
(23) décrit, à partir d'une stèle publiée en 1964 par Schafer sur les mystères
d'Osiris à Abydos sous Sésostris III, le déroulement d'une fête annuelle type
d'hommage à Osiris. Après la partie de l'épopée osirienne destinée au public, <<
venait alors la partie la plus secrète des mystères, réservée à une toute
petite élite qui avait accès à la tombe : la résurrection du dieu assassiné
>>. Osiris ressuscite par la magie du Verbe, est déclaré << juste
de voix >>. Nous connaissons la suite : la couronne de justification.
2. Un support mythique.
Je ne reviendrai pas ici sur les détails du mythe d'Osiris. Ce qu'il est
important de constater c'est l'existence attestée d'un mythe pouvant servir de
support à une tradition initiatique : Osiris meurt, persécuté par son frère
Seth, renaît et procrée ensuite. Son fils, Horus reprend le combat et triomphe
des ennemis de son père. Le parallèle est trop évident pour que je m'y étende.
Il fallut attendre le béotien Plutarque pour que soient tracées les étapes de
la passion osirienne. Les égyptiens en avaient connaissance ; nous le savons
par des allusions dans divers textes. Mais aucun n'en a jamais livré le récit à
l'écriture. Merveilleux exemple de la manière dont le secret était préservé
tout au long des millénaires. Comment s'étonner alors de ne pas trouver de
document réellement explicite sur le processus initiatique égyptien, et de
devoir attendre la période tardive, avec les influences étrangères pour obtenir
de telles divulgations. Nous avons là non seulement le support d'une tradition
initiatique, mais également l'élément du secret, qui sera révélé à l'issue de
l'initiation, comme le souligne Wunenlburger. Le même groupe de signes ne
servait-il pas, en Egyptien, à rendre << initier >> et <<
secret >> ?
3. Un rite d’agrégation.
<< Ainsi paré à l'image du soleil, on m’expose comme une statue et, des
rideaux s'écartant brusquement, c'est un défilé de passants désireux de me voir
<<, nous dit Apulée. Nous dégageons de cet examen succinct deux points
essentiels. D'une part, il existe des traces d'un processus initiatique
typiquement égyptien, notamment dans le vocabulaire et dans certains textes.
D'autre part, nous constatons dans les vestiges actuellement connus de l'Egypte
pharaonique l'existence de tous les éléments nécessaires à une pratique
initiatique. Nous en déduisons donc qu'il y a une grande probabilité pour que
des initiations, telles que nous pouvons les envisager, aient été pratiquées
depuis les premières dynasties. Un autre élément vient s'ajouter à ces
constatations. C'est que la pratique initiatique était manifestement liée au
clergé et en rapport étroit avec l'idée que les égyptiens se faisaient de la
divinité. Ce sont apparemment les prêtres qui initiaient et sans doute eux
seulement qui étaient initiés. De cela au moins, nous en trouvons une trace
dans l'ouvrage de Griffiths sur Plutarque (24) lorsqu'il admet, après avoir nié
l'existence de pratiques initiatiques typiquement égyptiennes, qu’il existait
très certainement une pratique sacerdotale du secret dans les premiers rites
osiriens. Sans doute, l'approfondissement de l'étude du processus initiatique
en Egypte pharaonique aboutirait-elle à nous préciser dans une large mesure la
conception égyptienne du divin.
Gérald Walewijk - Bruxelles - 1985
Bibliographie
(1) Jean MALIINGER, << Les origines égyptiennes des usages et symboles
maçonniques <<, Lille, 1978, p. 18.
(2) John Gwyn GRIFFITHS, << Plutarch De Iside et Osiride <<,
University of Wales Press, 1970, p. 43.
(3) John Gwyn GRIFFITHS, << The Origins of Osiris anel His Cult <<,
Leiden, 1980.
(4) Christian JACQ, << Pouvoir et sagesse selon l'Egypte ancienne
<<, Editions du Rocher, 1981, p. 157 et sq.
(5) << Les initiés et les rites initiatiques en Egypte ancienne >>,
Robert Laffont, Paris, 1977.
(6) op. cit., p. 94.
(7) << The Inscriptions of Siût and Dêr Rifeh <<, London, 1889.
(8) FAULKNER, << A Concise Dictionary of Middle Egyptian <<,
Oxford, 1964.
(9) Max GUILMOT : << La signification des métatnorphoses du défunt en
Egypte ancienne <<, Revue de l'Histoire des Religions, 1969, tome 175, n°
1, p. 6.
(10) FAULKNER, loc. cit.
(11) Max GUILMOT, op. cit., p. 118.
(12) l'aul BARGUET, << Le livre des morts des anciens égyptiens <<,
Les Editions du Cerf, Paris, 1967, p. 67.
(13) << La couronne de justification, essai d'analyse d'un rite
ptolémaïque <<, Chronique d'Egypte n° 60, de juillet 1955, pp. 225 et sq.
(14) op. cit., p. 231.
(15) Christian JACQ, op. cit., p. 159.
(16) Grégoire KOLPAKTCHY, << Livre des morts des anciens égyptiens
<<, Dervy, 1979, p. 323.
(17) Max GUILMOT : << La signification des métamorphoses du défunt en
Egypte ancienne <<, Revue de l'Histoire des Religions, 1969, tome 175, n°
1, p. 5 et sq.
(18) ibid., p. 13.
(19) op. cit., p. 157.
(20) Isha SCHWALLER de LUBICZ, << Her-Bakh, Pois Chiche <<,
Flammarion, Champs, n° 102, 1984, p.80.
(21) << Le sacré <<, Que sais-je ? n° 1912, PUF, 1981, p 38.
(22) Max GUILMOT, << Initiés et rites initiatiques en Egypte ancienne
<<, op. cit., p. 100.
(23) Christian JACQ, << L'Egypte ancienne au jour le jour <<,
Paris, 1985, p. 123 à 128.
(24) J.G GRIFFITHS, << Plutrach De Iside et Osiride <<, loc, cit.
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