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Lumière symbole entre les symboles

Vénérable Maître, lorsque vous m’avez demandé de présenter un travail vous avez bien voulu me laisser en choisir le thème et je tiens à vous en remercier.

Je mentirai en vous disant que cela a été facile, non que les idées ne venaient pas mais bien au contraire parce qu’elles se bousculaient. Les ordonner ne fut pas une mince affaire. C'est pourquoi je vous demande d'être indulgent pour ce premier essai.

Lors de chaque tenue, notre rituel nous rappel qu'en entrant en loge nous avons demandé la lumière. En frappant à la porte du temple, le profane cherche la voie qui mène à Dieu, à la vraie lumière et nous nous devons de nous assurer de sa sincérité. Alors, si nous le jugeons digne, nous le recevons parmi nous et nous lui donnons la lumière, celle qui lui permettra de voir ses outils, de les entretenir et de les utiliser au mieux. Elle éclairera son chemin, celui qu’ils se choisiront et qui doit le conduire vers le Grand Architecte. Ces propos, les nouveaux initiés, quelque soit leur confession, ne semblent avoir aucun mal à en percevoir le sens tant la force évocatrice du mot lumière est universelle. Tout le monde peut dire quelque chose sur la lumière, tant sur sa réalité physique que sur sa signification symbolique.

A - Lumière qui es-tu ? De la nature de la lumière

Au commencement était la parole et la parole était prés de Dieu, et la parole était Dieu. En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes.

Revenons au commencement. Pratiquement tous les scientifiques s’accordent à penser que notre univers, né il y a quelques neuf milliards d’années, a eut pour origine le Big Bang. Une gigantesque explosion due au refroidissement brutal d’un micro point d’énergie dont la température est pour nous, humains, inimaginable. C’est en se refroidissant qu’il donna naissance à la matière et la matière à la lumière qui est à la fois onde et matière. Onde électromagnétique, elle se propage à la vitesse vertigineuse de 300000 km seconde témoignant ainsi qu’il y eut un commencement. En effet si notre monde existait depuis l’infini des temps, les rayons lumineux émanant des milliards d’étoiles qui nous entourent, se rejoindraient. Alors la nuit, notre nuit, ne serait pas ce qu’elle est et nous verrions chaque soir se former une voûte lumineuse qui substituerait la clarté éblouissante du soleil. Nous rêverions autrement.

Lorsqu'il me prend de songer à l'origine de ce monde sans ressentir de vertige, cela me conduit immanquablement à penser à ce qui pouvait bien exister avant. Oui, avant le Big-Bang, qu'y avait il ? Un autre univers, d'autres univers ? Une infinité d'univers ? C'est en s'écroulant sur eux-mêmes qu'ils donnèrent ce minuscule point d'énergie a qui nous devons la vie ? Peut-être, mais au tout début, tout au commencement, pour nous qui croyons, nous savons qu’il n’y avait que la Parole, que Dieu. Rien n’existait en dehors de lui. Il était tout ce qui était et…tout ce qui n'était pas. Ainsi à la création « Tout ce qui était » se divisa, devenant en ce merveilleux instant, ce qui est ceci et ce qui est cela. Pour la première fois, ceci et cela existèrent séparément. Et pourtant les deux existaient simultanément. De même que tout ce qui n'était ni l'un ni l'autre. Ainsi trois éléments existèrent soudainement : ce qui est ici, ce qui est là et ce qui est ni ici ni là, mais qui doit exister pour que ici et là existent. Créant la lumière il a créé les ténèbres et ce qui n'était ni les ténèbres ni la lumière mais qui leur permet d'être.

Pour percevoir les splendeurs du monde Dieu nous a donné la vue. Mais que serait la vue sans la lumière ? C'est elle qui rend visible les choses. Elle est définie comme étant la propriété des corps perçus par l'œil et qui se manifeste par les couleurs. Tantôt rassurante tantôt inquiétante elle a toujours passionné les hommes et fait l'objet de nombreuses polémiques. Les Grecs avaient imaginé qu'elle était émise par l'œil. Descartes supposa que c'était un mouvement ondulatoire évoluant dans un milieu particulier. Newton avança que c'était l'émission de particules lancées par les corps lumineux. D'ailleurs au début de ce siècle, l'affaire semblait entendue : la lumière est une onde électromagnétique comme les autres, toutes les expériences le prouvaient. Toutes sauf une : l'effet photoélectrique. En 1905 Einstein publie un court article ou le premier il explique ce phénomène de façon satisfaisante. Mais sa conclusion est surprenante : la lumière est faite de particules, de grains. Lorsqu'ils sont très nombreux ils donnent l'impression d'être une onde. Chaque grain emporte avec lui un petit paquet d'énergie, une quantité bien précise appelée quantum (pluriel de quanta). Ces grains seront appelés photons par les physiciens américain Gilbert Lewis, en 1926. Ils emplissent l'univers et sont un milliard de fois plus nombreux que n'importe quelle autre particule. De plus ils n'ont pas de masse ; ils sont pure énergie. C'est de la que partira la théorie de la relativité restreinte puis de la relativité générale. La lumière est à l'origine de cette grande question : Qu'est ce que le temps ? Qu'est que l'espace ?

B - Le symbole

La maçonnerie se réfère au symbole, notion que nous percevons mais dont la définition n'est pas évidente.

Suivant le Littré, symbole provient du latin « symbollum », une marque convenue avec l'idée de mettre ensemble. On appelait symbole chez les Grecs les paroles, les signes auxquels les initiés aux mystères de Cérés, de Cybèle, de Mithra se reconnaissaient. C'est une figure ou image employée comme signe d'une chose. Le symbolisme est alors l'état de la pensée et de la langue dans lequel les dogmes ne sont exprimés que par des symboles, alors que la symbolique, ensemble des symboles propres à une religion, à un peuple, à une époque est une science qui expose les symboles, qui cherche à en pénétrer le sens. Littré ajoute encore sur la symbolique : c'est un système qui considère les religions polythéistes comme une collection de signes ou de symboles, sous lesquels se trouvent enveloppées des vérités naturelles, physiques, morales ou historiques.

Ainsi, la symbolique est l'ensemble des relations et des interprétations afférant à un symbole (symbolique du feu) alors que le symbolisme définit une école théologique, philosophique, mais aussi la capacité d'une image ou d'une réalité à servir de symbole.

Notre symbolisme s'inscrit dans une perspective métaphysique. Par cette science sacrée, nous relions la valeur interne des choses avec le principe créateur qui illumine tout ce qui nous entoure. Nous recherchons la parole éternelle, l'écho du verbe divin et grâce au symbole nous cherchons à remonter à la cause. Pour comprendre le symbole il faut rester simple, intuitif, il faut être amour et avoir la foi. Heureux les cœurs purs car ils verront Dieu.

Donc le symbole signifie la chose même ou la matérialité qu'il évoque, il ne la représente pas seulement par analogie. Il s'impose, même s'il est choisi arbitrairement, parce qu'il évoque nécessairement un complexe de pensées qui se projette en lui, et c'est cette projection qui s'impose ensuite à nous.

Prenons le feu qui est, on ne peut plus, proche de la lumière, son symbolisme est pluriel et ne cadre pratiquement jamais avec la définition simpliste qu'en donne la théorie des éléments. Ses symboles ne sont nullement la résultante de la combinaison du chaud et du sec mais bien a un essaim d'images plus concrètes qu'il renvoie : flamme, braise, étincelle, foudre, éclair, incendie, foyer etc.

La lumière quant à elle est facilement associée à une notion d'évidence et de simplicité dont elle reste le symbole. La Genèse affirme que la lumière fut créée le premier jour, précédant ainsi largement une complexité du monde sans cesse accrue. En ce sens elle est le premier des symboles.

Comme celui du feu on peut parler sans crainte de se tromper d’un symbolisme pluriel.

Phare elle guide et empêche le marin avisé de se drosser sur les roches. Phare elle inquiète et panique le néophyte qui ne sait ou la situer ou se situer. Chaleur elle apporte la vie. Chaleur elle apporte la mort. Douce elle nous permet de voir et de nous guider, elle nous rassure et nous calme. Aveuglante elle nous perd.

La lumière apporte la vie sans elle tout ne serait que désolation. « En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes ».

C - Lumière symbole et tradition

La lumière est utilisée en tant que symbole dans toutes les religions. Dans la bible les exemples sont innombrables. Souvenons nous « la lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont point reçue ». Et toujours selon st jean : « Ce jugement c'est que la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière parce que leurs oeuvres étaient mauvaises, car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres soient dévoilées, mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées parce qu'elles sont faites en Dieu ».

Mais évoquant la connaissance, cette connaissance, ce guide, il doit être nécessairement identifié. Il en ainsi dans l'épître aux romains : « toi qui te flatte d'être le conducteur des aveugles, la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres » et aux corinthiens : « et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière ».

Les sociétés patriarcales considèrent la lumière comme un élément masculin et l'obscurité comme un élément féminin. La religion de la Perse antique mettait au premier plan le combat qui opposait éternellement la lumière (Ormuzd) à l'obscurité (Ahriman), et attribuait des propriétés divines au royaume de la lumière, tandis que celui de l'obscurité relevait des puissances maléfiques. L'idée, évidente de l'Ascension de l'obscurité vers la lumière a fait l'objet de nombreux enseignements initiatiques.

Du point de vue ésotérique qui est celui de la Kabbale juive, la lumière originelle est la substance même de la divinité.

Les chrétiens définissent le créateur comme la lumière du monde.

Un hymne babylonien datant du IXème avant Jésus Christ et dédié au dieu du Soleil Schamash, indique clairement la relation entre les concepts de lumière, de dieu et de soleil, opposés aux forces du Mal : « Le dieu Shamash est celui qui dissipe les ténèbres, qui éclaire le ciel, qui en haut comme en bas, combat le Mal...les princes se réjouissent de ta contemplation, les dieux qui habitent le ciel te louent. Ils voient ce que cache ton éclat et ta lumière guide leurs pas les portes du ciel te sont grandes ouvertes, les dieux du ciel eux-mêmes te sacrifient ».

On connaît aussi l'hymne au soleil composé par le pharaon Akhénaton : « Déjà tu apparais dans le ciel, soleil de la vie, qui le premier vins a la vie ! Ta lumière resplendit à l'est et ta beauté dans toutes les parties du monde ».

La symbolique alliant l'esprit à la lumière se retrouve aussi dans le Manichéisme et le gnosticisme. Mani, le fondateur de la religion manichéenne, qui tenta une synthèse des éléments chrétiens avec l'ancienne spiritualité de la Perse (215/275) enseignait l'histoire des trois ages du monde : celui de la création, celui de la confusion entre la lumière et l'obscurité, et celui où nous vivons, à la fin duquel les particules de lumière auront à regagner le sein de la sphère céleste. Les particules de lumière rayonnent ainsi de la terre, pour former, en haut, le soleil, la lune et les étoiles. Les colonnes de lumières constituées par ces particules s'élèvent, lors de la première moitié du mois, vers la lune, jusqu'à a ce que celle ci dessine un disque plein. A partir de là, elles sont attirées vers le soleil et vers le paradis de lumière. De même, dés qu'elle a quitté son enveloppe terrestre, l'âme purifiée est amenée par trois anges dans ce royaume de lumière où le juge suprême lui remet en signe de victoire l'habit et les couronnes de lumière.

Le monde Judéo-chrétien considère également la lumière comme un élément autonome, et non pas forcément comme une émanation physique du soleil. Rappelons-nous que la séparation de la lumière et des ténèbres constitue la première manifestation divine. Le soleil et la lune ne seront que plus tard accrochés au firmament, comme luminaire. Ce mythe a pour but de différencier la religion de Moïse de celle des païens qui adoraient des dieux solaires.

La légende juive explique cette particularité de la création (E ben Gorion) : Le créateur aurait caché la lumière qu'il avait créée au premier jour, car il avait prévu que ses futures créatures l'irriteraient. Il se fit cette réflexion, les méchants ne méritent pas d'être illuminés par cette lumière, ils devront se contenter du soleil et de la lune, dont les éclats s'éteindront un jour. Mais la lumière originelle, qui procède de la durée éternelle, sera la lumière des justes. Il est cependant utile de remarquer que pour exprimer la relation symbolique de Dieu et de la lumière, représentée par les couronnes lumineuses, les auréoles et les nimbes, l'iconographie chrétienne primitive a abondamment utilisé l'image des rayons de soleil stylisés. Je citerai pour illustrer ce propos le psaume suivant tiré de l'ancien testament : « Seigneur mon Dieu tu es si grand ! Vêtu de splendeur et d'éclats, drapé de lumière comme d'un manteau, tu déploies les cieux comme une tenture ». De même la parole du christ « je suis la lumière du monde » devait avoir une grande influence sur la symbolique chrétienne de la lumière. Dans les églises, la petite lampe rouge que l'on voit briller à certains moments près de l'autel, témoigne de la présence du pain consacré, de la présence du corps du christ ressuscité donc de la présence de Dieu Vivant. Les cierges allumés à l'occasion des baptêmes et des communions traduisent la foi mais aussi l'illumination par l'esprit et la venue d'un jour nouveau.

Cette symbolique de la lumière ne se limite naturellement pas à la seule culture chrétienne. Le bouddhisme considère la lumière comme un symbole de la vérité et de la victoire remportée sur le monde matériel, sur le chemin de l'absolu, le Nirvana sans couleur ni forme. La lumière est l'équivalent de la connaissance qui réconcilie les fausses oppositions du monde.

L'idéogramme chinois Ming, qui réunit en lui la lumière du soleil et celle de la lune, signifie ainsi à la fois, la vraie connaissance et ce qui en est en même temps la cause et la conséquence, l'illumination libératrice qui délie de tous les conditionnements. Proche de ce concept quoique avec un sens spirituel différent, il faut rappeler qu'aux premier temps du christianisme on appelait le baptême, l'illumination, puisqu'on y recevait la lumière du Saint Esprit.

L'hindouisme regarde la lumière comme une métaphore de la sagesse, comme l'expression de la part spirituelle et divine de la personnalité, ou comme une manifestation de Krishna, le seigneur de la lumière.

Dans l'islam, la lumière porte un nom sacré Nur, car Allah est la lumière du ciel et de la terre. Dans le coran on a traditionnellement établi l'équivalence entre les deux termes En-Nûr, la lumière et Er-Rûh, l'esprit.

Enfin le symbole de lumière joue également un rôle essentiel dans la doctrine juive de la Cabbale. En tant que lumière primitive, appelée OR ou AWR, cette lumière a jaillit de l'éther primitif et caché, AWIR. D'après la même cosmologie mystique, l'obscurité ne serait apparue qu'après la lumière et une voûte médiatrice arbitre la querelle de la lumière et de l'obscurité. On assiste là à l'inversion du processus ordinaire ou la lumière jaillit de la nuit. Le sens suggéré est qu'en deçà de la lumière et de l'obscurité, il existe une lumière essentielle que la création vient finalement obscurcir et que c'est seulement à partir de ce voilement de la lumière première qu'apparaît le couple nuit lumière comme nous avons coutume de le concevoir.

D - La lumière et Franc-maçon

Dans le monde maçonnique, par le nombre des allusions qu'y si rapporte, la lumière est un symbole essentiel. Le postulant, en quête de lumière frappe à la porte du temple. Il reçoit la lumière. Allumer, éteindre les lumières dans la loge, fait parti du rituel. Les grandes et les petites lumières ont toute une signification fondamentale etc.

Lorsque le bandeau tombe la lumière éblouit le néophyte. 1l voit des glaives pointés vers lui qui, s'ils menacent les parjures, annoncent en premier lieu, au nouvel initié, qu'il peut compter sur l'assistance de ses frères et que de même, ceux-ci comptent désormais sur lui.

La vraie lumière est présente dans le cœur de chaque homme. Elle peut ne jamais éclairer. Elle est discrète et n'a rien de fulgurant, elle se développe et s'infiltre dans le cœur de l'homme de bien. Elle éclairera les seuls actes visant à la réalisation du bien. Sa nature même est d'essence divine. Ce fait se pose comme évidence pour chaque homme de bien. D'ailleurs le symbole qui frappe les yeux du néophyte dés qu'il est revenu de son premier éblouissement est celui du delta rayonnant. Ce triangle équilatéral, au centre duquel s'ouvre un oeil dont partent des rayons stoppés par un cercle de nuage est situé à l'orient, au dessus de la chaire du roi Salomon, là où siège le Vénérable Maître de la loge. Ce symbole n'est pas nouveau pour les chrétiens : l'œil est celui de la providence exercée par le Père éternel, les rayons correspondent au fils qui est le verbe donc l'activité divine alors que le saint esprit se condense en nuée lumineuse circulaire. C'est l'évocation du Grand Architecte de l'Univers, Lumière des initiés. C'est la parole éternellement créatrice qui devient lumière des hommes.

Nous, qui sommes maçons depuis que nous avons reçu la Lumière, nous nous sommes engagés par notre comportement à contribuer au rayonnement de notre ordre dans le respect du secret maçonnique. En entretenant et en développant cette lumière, nous pouvons à sa lueur trouver notre chemin et inciter les autres à mieux choisir le leur. Ainsi notre lumière nous conduira sur la voie qui nous mènera à Dieu, à sa vraie lumière, soit pour se fondre en elle ou pour vivre éclairé de son feu dans une éternelle sérénité.

Je voudrais, en terminant mon propos insister sur la puissance évocatrice du mot lumière. Il faut peut d'entraînement pour pouvoir ressentir la présence d'une lueur au niveau du plexus ou à celui du troisième œil, peu de travail, donc peu de temps, pour que sa chaleur rayonnante parvienne à envahir notre corps, à nous relaxer. C'est bien là mesurer la force du mot, du verbe. Même si les valeurs symboliques données à la lumière différent quelques peu suivant les buts recherchés, l'homme de bien peut dire sans risque d'être incompris : Lumière tu m'attire, lumière tu me rassure, lumière tu es espoir, lumière tant que tu sois là je sui bien. Mais lorsqu'il tente de se représenter Dieu qui, à la source de la lumière, est conçu comme « Lumière des Lumières », son imagination lui fait défaut. Mais il ne ressent aucune peur. Seulement, devant tant de splendeur il ne peut penser, il ne peut que ressentir.

Souhaitons qu'au moment suprême, au moment de l'ultime initiation que les profanes appellent la mort nous puissions l'apercevoir cette lumière. Qu'elle nous aide, dans notre arche, à effectuer ce passage, à accomplir notre dernier voyage, dans la Paix.

J'ai dit

A\-J\ J\


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