La
Fraternité
En toute modestie, je
dédie cette planchette à notre apprenti, car je
crois que les FF\ de la Loge bleue sont là pour transmettre,
pour former le Maître de demain, afin qu'il aille encore plus
loin dans les voies de l'Art Royal, tout simplement qu'il grandisse
dans l'affection fraternelle de ses FF\.
Comment l'enfant pourrait-il s'épanouir sans l'Amour
parental ?
Chez les opératifs il y a une mère, chez nous il
y a des FF\, qu'il sache que nous sommes là. La
Fraternité commence aussi par là.
Ce n'est pas une planche d'érudit faisant appel à
l'intelligence
« céphalique », mais
plutôt quelques réflexions faisant appel
à des qualités de cœur, des
qualités humaines dignes d'un FM\, et là je
crois qu'il nous faut rester humble et peut-être revenir
à la simplicité de l'enfance, d'ailleurs
rituellement, nous n'avons que 3ans.
Un FM aurait dit :
"Devenir simple ? …
C'est sortir de soi,
Se jeter dans l'océan …
Un océan qui n'est autre
Que l'Amour."
et de rajouter :
"Si tu sais être rien
Tu connaîtras l'amour
Parce que l'amour n'est rien."
Il est vrai que ce soir, je n'ai pas laissé tous mes
métaux à la porte du Temple, il est bon quelque
fois d'entrer en Loge avec, dans une juste mesure bien sûr,
ses sentiments personnels, son regard de l'extérieur.
A l'avance je vous présente mes excuses si par malheur mes
réflexions heurtaient la susceptibilité de
certains de mes FF\, ou si vous trouviez ce discours désuet
et décalé par rapport à notre travail
symbolique et philosophique que nous effectuons habituellement en Loge.
Je tiens à signaler que dans mes propos il n'y a aucune
attaque envers un F\ en particulier et ce que vous allez entendre est
davantage une critique de nous-même.
Il ne faut pas se prendre pour des Dieux ou des surhommes, qui savent
et peuvent parler de tout, restons conscients et humbles,
même si nous sommes des élus nous n'en sommes pas
plus ni moins que des hommes.
Homme : ce mot est d'une racine indo-européenne et grecque
GHYOM et KHTHON, signifiant terre, en Latin « HUMUS »
qui a donné homo, huminis : homme, créature
née de la terre, par opposition aux Dieux, qui eux sont
célestes.
Cette condamnation à ne jamais être un Dieu nous
renseigne sans équivoque quant à nos limites et
notre humble condition de pauvres terriens, d'ailleurs ce mot
« Homme » a
donné naissance, et ce n'est pas par hasard, au mot :
HUMILITE.
Notre travail, schématiquement, porte sur
l'amélioration de l'homme par la connaissance, aussi l'image
que nous donnons aux profanes est quelques fois mal perçue ;
un peu par notre manque d'humilité.
La plus dure critique qui nous a été faite, bien
sûr par un anti-maçon (Abel Bonnard), je cite :
« La Franc-Maçonnerie c'est une
de ces solides organisation d'inférieurs
consacrées à la défense de la
médiocrité, la leur ».
Si depuis quelques années, la Franc Maçonnerie ne
m'a jamais déçue, par contre je l'ai
été quelques fois par les
Francs-Maçons…et une fois mes FF\ : C'est
déjà de trop.
Comme a dit un ancien Grand Maître (Richard DUPUY, si j'ai
bonne mémoire…), si dans la vie profane,
contrairement à ce que l'on a l'habitude d'entendre, il
n'existe pas de Maçon sans tablier, dans nos Ateliers il
existe des tabliers sans Maçon.
De doutes en déceptions, maintes fois j'ai faillit partir,
démissionner, tout quitter.
Ce qui m'a fait rester ? Ce sont des FF\, mes FF\ qui m'ont
prouvé que la démarche était belle et
prometteuse, porteuse d'un espoir nécessaire à
notre propre épanouissement, donc et surtout utile pour les
autres.
Un pacte contre l'égoïsme,
l'indifférence et l'intolérance.
J'ai effectué un certain nombre de constats, et ceci face
à certaines situations réelles et
concrètes ; des exemples, je ne vous en citerais pas, vous
en trouverez ou pas vous-même, dans vos
expériences respectives.
Il est facile d'être un F\ à
l'intérieur, et de se comporter d'une toute autre
manière à l'extérieur.
Notre Ordre ne nous demande pas d'être des mères
Térésa ni des abbés Pierre, mais des
hommes devant aimer leurs FF\ ainsi que les autres, ceux que nous
appelons les « profanes », et qui
ont pour certains d'entres eux, des aspects humaines leur
conférant la qualité d'Hommes Vrais, et quelques
fois « meilleurs » que certains
de nous, nous ne détenons pas « La
Vérité », loin sans faut.
Il convient de bien se souvenir qu'avant d'avoir des DROITS, nous avons
des DEVOIRS, devoirs envers nous-même mais aussi et surtout
envers les autres.
J'ai souvent honte de l'attitude de mes FF\, et aussi des miennes je
vous l'avoue car je n'échappe pas à la
règle.
Certes, il est difficile au regard de nos différentes
Obédiences de croire à l'universalisme
: si la GLDF reconnaît le GO, la GLNF ne
reconnaît pas les autres obédiences
françaises, nous n'acceptons pas nos SS\ dans nos
Ateliers etc etc…
Monsieur Coluche avait déclaré dans un de ses
sketchs « tous les hommes naissent
égaux mais certains naissent plus égaux que
d'autres ».
La sarabande infernale de la vie économique,
professionnelle, politique actuelle nous entraîne dans un
tourbillon que nous maîtrisons peu ou pas.
En Maçonnerie les démissions sont quelque fois le
reflet d'un manque de temps.
Les hommes sont de moins en moins disponibles, d'ailleurs il est de
plus en plus difficile de trouver des bénévoles
pour les associations.
L'homme actuel, sous réserve de son statut social, ne sait
pas à quelle « sauce »
il sera mangé demain.
Manque de disponibilité ? Manque de motivation ?
Ou tout simplement manque de spiritualité ?
Nous nous dispersons, nous passons trop vite sur l'autoroute de la vie,
et nous ne voyons plus la beauté du paysage.
Nous ne prenons plus de temps, recul nécessaire face
à l'événement, nous sommes trop
hâtifs dans nos jugements. Nous sommes
déformés par la vitesse de la vie actuelle.
Mais notre mission n'est-elle pas de rassembler ce qui est
épars ?
MEME SI CELA EST VERITABLEMENT EPARS…
En tout cas, c'est pour ce projet nous nous réunissons dans
nos Temples, afin d'essayer de nous parfaire et de transporter
à l'extérieur notre amour.
Si l'INITIATION n'existe pas, dans sa valeur authentique et
sincère, l'AMOUR ne peut pas exister.
« NOUS DEVONS TRAVAILLER A L'AMELIORATION
DE L'HUMANITE, TANT SUR LE PLAN MORAL QUE SPIRITUEL ET CONTINUER A
L'EXTERIEUR L'ŒUVRE COMMENCEE DANS LE TEMPLE »
nous dit le rituel.
Pour mettre à exécution cette phrase il nous
faut, entre autre, un « outil »
et cet outil est bien sûr : La FRATERNITE, celle qui nous
rapproche entre nous, Frère de la Maçonnerie
Universelle, celle qui nous rapproche des autres : la grande
fraternité humaine.
Pour moi il existe 2 types de fraternité :
Je commencerai par la seconde et sur laquelle je ne
m'étendrais pas :
(Elle peut être à elle seule l'objet d'une planche
très intéressante et enrichissante).
C'est la fraternité initiatique celle qui
résulte, comme je vous le disais
précédemment, de l'authenticité et de
la sincérité de la démarche
initiatique de chacun de nous.
Nos avantages : D'abord la chance de nous réunir librement,
le cadre institutionnel de la G\L\D\F\, la pluralité
politique et confessionnelle, puis le rituel avec ses
degrés, les symboles qu'ils soient visuels, sonores ou
physiques, les planches et échanges qui en
découlent, l'amour et la paix devant régner dans
chaque Atelier, et surtout la volonté par le travail de
devenir meilleur pour que le monde soit meilleur, et j'en oublie
certainement, le tout soutenu par notre Rite Ecossais Ancien et
Accepté.
Là les adeptes, qui appliquent et respectent cette
discipline, peuvent se donner le nom de Frères car la
Fraternité apparaît naturellement entre les hommes
qui sont unis dans leur travail et leur recherche de la
Vérité, de la Justice et de l'Amour.
Ceux qui cherchent la spiritualité en
franc-maçonnerie y trouvent aussi l'humanisme et assument
leur responsabilité parmi les siens d'abord et dans la
cité ensuite, car nous ne sommes pas des penseurs
repliés sur nous-même,
égoïstes et stériles, nous sommes au
contraire de véritables architectes de l'avenir.
LA FRATERNITE INITIATIQUE NE PEUT INTERVENIR QU'APRES
UN TRAVAIL SUR SOI-MEME.
La première interprétation de la
fraternité est celle consignée à la
première ligne de nos constitutions, je cite :
« La Franc-Maçonnerie
est un ordre initiatique traditionnel et universel fondé sur
la fraternité ».
Fondé sur la Fraternité, cela peut
paraître bizarre et étrange car cela suppose qu'en
rentrant en homme libre dans une loge libre, il est demandé
à l'adepte de reconnaître l'autre comme son
frère.
Ce type qu'il n'a jamais vu, qu'il ne connaît pas, pour qui
il n'a pas forcement « d'atome crochu »,
et on lui demande de le reconnaître comme son
Frère ? !
Quel effort demandé en arrivant !
L'observance d'un certain nombre de règles, elle, semble
logique pour une vie harmonieuse en groupe, en association.
Etre assidu aux réunions, être respectueux envers
l'obédience et le rituel, être un citoyen
éclairé, fuir le vice, faire à autrui
ce que l'on aimerait bien qu'il nous fût fait à
nous-même etc. etc…
Il lui est demandé aussi d'être fraternel et
d'aimer ses FF\ en toute circonstance, même au
péril de sa vie, et cela il s'y engage sur l'autel des
serments ou sont placées les trois grandes
lumières de la F\ M\
MEME AU PERIL DE SA VIE !!!
Cette phrase contient à elle seule toute une profondeur de
sens, sens symbolique me direz-vous, mais sens réel et
humain aussi.
C'est l'engagement du F\ M\ qui est entré dans notre grande
chaîne d'union, dans ce temple dédié
à :
l'AMOUR la TOLERANCE et la FRATERNITE.
Ce sont les Maîtres qui doivent donner l'exemple, permettant
aux jeunes Maçons d'abord de les respecter, d'être
fier d'appartenir et de croire en la F\ M\ et au Grand Architecte de
l'Univers (je le précise sans aucun déisme) et
qui vont leur donner envie de les dépasser, d'aller encore
plus loin.
Je crois, et ceci n'engage que moi, que si la Maçonnerie
perd beaucoup de jeunes FF\ c'est tout simplement de notre faute; nous
manquons de communication et d'amour, nous ne leur avons pas tendu la
main.
Il est trop facile de dire pour se donner bonne conscience que
c'était un mauvais élément, qu'il
n'avait rien compris et que de toute façon il ne serait pas
resté (c'est hélas ce que l'on entend trop
souvent). Nous sommes responsables de tout ce qui se passe en notre L\.
Il faut que le jeune F\ soit encouragé dans sa
quête qui n'est certes pas facile, voire ardue, Il faut que
le M\ soit attentif à l'attitude de ce
dernier-né, comme une mère veille sur son ou ses
petits en leur donnant Amour Tendresse et Protection, tout en les
armant pour affronter demain.
Le mieux placé dans cette tâche est le second
Surveillant, véritable
« Mère » pour
l'Atelier, il doit veiller sur ses
« poussins » en les dirigeants
dans les voies de la F\ M\ avec tendresse et Amour mais aussi avec
fermeté.
Ainsi il les fera entrer dans cette grande chaîne fraternelle
qui fait de chacun de nous des transmetteurs.
Il va sans dire évidemment que les parrains, qui sont
obligatoirement des Maîtres de l'Atelier, jouent un
rôle important pour la bonne évolution du jeune
apprenti.
Si le F\ Maître ne montrent pas l'exemple, alors que devient
la Maçonnerie ?
A quoi rime l'engagement du Frère ?
La remise en cause de la perfectibilité de l'homme dans sa
volonté d'être meilleurs (à
défaut d'être parfait) ?
Qui commande ?
Notre tête ou notre cœur ?
Serions-nous en train de devenir des hommes de tête plus que
des hommes de cœur ?
Faut-il être intellectuel ou manuel ?
La fraternité prônée par la F\ M\
moderne demeure trop souvent au niveau de la sensibilité la
plus élémentaire et manque de force
créatrice. La qualité de la
fraternité, selon les confréries anciennes, est
toujours dépendante de la qualité de la vie
initiatique. Lorsque cette dernière s'appauvrit, la
fraternité n'est plus qu'un lien émotif d'une
extrême fragilité.
Je crois qu'il faut donner aux FF\ un projet commun, d'ailleurs St
EXUPERY a écrit :
« Donnez leur une tour à
construire ils deviendront des Frères ».
Les travaux, nos travaux ne doivent pas être seulement des
idées sans suite mais des idées avec des actions.
Ne ressemblons pas à ce penseur assis sur un rocher sans
lien avec la vie réelle dont le résultat de ses
élucubrations restait stérile, voire inutile pour
les hommes.
Constructeurs des cathédrales, les opératifs
d'hier étaient des manuels, nous sommes leurs
héritiers. Nous leur devons le respect de l'esprit dans
lequel ils se réunissaient, travaillaient et formaient les
jeunes. Que d'amour dans leur quotidien! Que de belles
leçons à appliquer!
Mais ils pouvaient hélas aussi tomber dans l'ignorance de
leur Art même parfaitement maîtrisé :
Ne ressemblons pas à cet ouvrier qui, ayant appris
à tailler la pierre était
désœuvré, il avait oublié ou
ne voyait pas que d'immenses chantiers existaient.
Il faut nous changer pour avoir un autre regard, voir avec le
cœur et mettre à exécution tout notre
idéal. Ne pas se contenter de vains mots, ne pas
paraître mais être, de mettre en application nos
grandes et généreuses idées et
pratiquer l'entraide fraternelle.
L'ENTRAIDE c'est aider entre, une réciprocité
dans la démarche, c'est aider l’autre
(Aider : du latin juvare, jutus : faire plaisir, d'où
dérive jucundus : agréable.)
L'entraide Fraternelle elle, est encore plus précise et
puissante.
Emprunte de philanthropie, la fraternité agissante est le
fait de donner sans espoir de retour, quoi que…ma
grand-mère me disait souvent « on
récolte ce que l'on sème »
puis elle rajoutait « qui sème
le vent récolte la tempête ».
La fraternité c'est aussi le pardon, « pardonne
à ceux qui nous ont offensés »
peut-on lire dans un livre…
Cette générosité du cœur,
qui reconnaît à l'autre le droit à
l'erreur.
Je ne peux m'empêcher de vous lire ce beau texte qui porte
comme titre :
Méditons, méditons, méditons !
C'est l'histoire de deux amis qui marchent dans le désert.
A un moment, ils se disputèrent et l'un des deux donna une
gifle à l'autre
Ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit sur le
sable :
« Aujourd'hui mon meilleur ami m'a
donné une gifle. »
Ils continuèrent à marcher puis
trouvèrent un oasis, dans lequel ils
décidèrent de se baigner. Mais celui qui avait
été giflé, manqua de se noyer et son
ami le sauva.
Quand il se fut repris, il écrivit sur la pierre :
« Aujourd'hui mon meilleur ami m'a
sauvé la vie. »
Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son
ami, lui demanda :
« Quand je t'ai blessé tu as
écrit sur le sable, et maintenant tu as écrit sur
la pierre, pourquoi ? »
L'autre ami répondit :
« Quand quelqu'un nous blesse, nous devons
l'écrire dans le sable, où les vents du pardon
peuvent l'effacer. Mais quand quelqu'un fait quelque chose de bien pour
nous, nous devons le graver dans la pierre, où aucun vent ne
peut l'effacer. »
Apprends à écrire tes blessures dans le sable et
à graver tes joies dans la pierre.
(Fin de citation)
Le F\ Hospitalier est le plus « haut
gradé » en matière de
fraternité.
Alors que le secrétaire note les présents,
l'hospitalier note les absents. « Voyez ce
que peut cacher une absence. Une maladie? Une détresse?
… »
Il devra s'inquiéter du F\ absent et communiquer
à la Loge, par l'intermédiaire de son V\ M\ les
raisons de l'absence, et décider des éventuelles
visites ou de toutes autres démarches à effectuer
auprès du F\ manquant.
Trop de FF\ partis de notre Ordre déplorent l'absence du F\
Hospitalier, qui aurait pu empêcher ou tout au moins peser
dans la balance de la décision finale du F\, voire trouver
une solution… Un événement important
soit dans la vie personnelle, dans l'Obédience, dans la Loge
ou dans l'Ordre en général de la F\ M\,
doit-être pour nous un fait devant nous mobiliser.
Nous nous devons de répondre présent pour
partager les peines comme les joies.
« LIBERTE EGALITE FRATERNITE »
Cette acclamation écossaise qui sort de notre poitrine est
une promesse et un cri de volonté, mais aussi un rappel
à notre engagement initial, celui comme je le disais plus
haut, engagement que nous avons contracté sur les
« Trois Grandes Lumières »
de la Franc-Maçonnerie.
Pour conclure mes FF\, quand nous souffrons d'un mal-être ou
d'un mal-vivre, quand ce que l'on possède pas, devient plus
important que ce que l'on possède, quand la
beauté d'une fleur le chant d'un oiseau ou le sourire d'un
enfant ne réchauffent plus notre cœur, quand nous
sommes malheureux, anxieux, déprimés ou
colériques, c'est que nous sommes en train de mourir
intérieurement. Alors il est pleinement l'heure de nous
ouvrir à la relation avec autrui, une relation fraternelle
et créatrice.
Alors il est pleinement l'heure, loin des paroles injurieuses ou des
discours futiles, d'approfondir, avec bon sens, une
réflexion profonde sur la F\ M\.
La Maçonnerie est un idéal de vie, les
Maçons, parce qu'ils ont foi en l'Homme, en l'esprit, se
sentent investis d'une mission dont l'accomplissement passe d'abord et
avant tout, par la mise en pratique d'obligations et de devoirs
essentiellement d'ordre moral et spirituel.
LE JOUR OU L'HOMME, LE FRERE NE SE REMET PLUS EN QUESTION IL DEVIENT
MALADE, MAIS QUAND IL NE S'INTERROGE PLUS ET N'AGIT PLUS, IL MEURT.
V\ M\ et vous tous mes FF\ en vos degré et fonction,
tout ce que je vous ai dit n'engage que moi,
mais j'ai quand même essayé de dire.
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