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Labyrinthes 

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CHARTES. - La cathédrale du XII° et du XIII° - Le Labyrinthe du XII° S.

Diamètre 12,87 mètres et développement, environ 250 mètres.

Les plus grandes périodes de floraison des labyrinthes est le Moyen Age chrétien, en particulier les XII et XIIIe siècles où furent mises en chantier la plupart des grandes cathédrales gothiques. Mais pourquoi les labyrinthes dans les cathédrales ?

 

La raison n'a pas été trouvée avec certitude, souligne Paulo Santarcangelli (*), mais s'explique par l'atmosphère religieuse de l'époque.

L'origine de ces représentations remonte à l'Antiquité. Des pavés en mosaïque découverts à Salzbourg et à Aix-en-Provence contiennent des labyrinthes au milieu desquels on voit Thésée combattant le Minotaure. L'origine du labyrinthe ne remonte tant s'en faut, aux labyrinthes crétois. Des gravures rupestres possèdent des chemins de forme de labyrinthe ou, ce qui est plus souvent le cas, en forme de spirale.


Le labyrinthe le plus ancien serait celui d'Egypte, construit par Aménemha III (12ème dynastie) auprès du Lac Moéris. Les chambres que contenait le labyrinthe étaient au nombre de 3.000, les unes souterraines, les autres élevées au-dessus du niveaux du sol, selon Hérodote. Quant au labyrinthe crétois, rien ne permet de le localiser avec précision. (Pour quelques écrivains de l'Antiquité, la légende aurait pris forme dans l'un des complexes de la caverne et de la carrière de l'Ile de Crète, plus précisément au sud près de Gortyne, où les passages souterrains sont réellement labyrinthiques).

L'idée du labyrinthe est venue probablement de la caverne ou de la grotte. L'homme préhistorique l'avait choisie pour célébrer les cérémonies religieuses. « La caverne constitue peut-être un lien entre ce que ce monde-ci est le monde des morts ».

Le labyrinthe crétois figure sur des pièces de monnaie qui date du XV au Ier siècle avec l'ère chrétienne et était représentait tantôt en forme circulaire, tantôt en forme carrée. Son parcours était unique, contenant une seule voie qui mène au centre que l'on atteignait après avoir effectué un certain nombre de tours et de détours ou des retours sur soi-même. Cet aspect est important et nous aurons l'occasion de le voir : le labyrinthe se présente comme un chemin initiatique qui contient une voie et une seule.

Je veux dire que l'on ne peut pas se perdre dans ce type de labyrinthe. Plus près de nous les mosaïques romaines, telles les « maisons des labyrinthes », dites encore « maisons de Diomède » représentent des pavements en forme de labyrinthe qui sont de forme carrée. Une remarque importante : les labyrinthes égyptiens avaient une configuration à trois dimensions naturelles : grottes, cavernes, ou construites de la main de l'homme. Ce sont des pavements en mosaïque représentés sur le sol généralement.

Les labyrinthes d'églises reproduisent cette même configuration à deux dimensions. Ils sont représentés soit sur le sol de la nef, préfigurant le long cheminement, ce pèlerinage initiatique et spirituel avent de rejoindre le royaume de Dieu.

En comparant les labyrinthes du Moyen Age avec ceux de l'Antiquité, on peut faire un rapprochement curieux. Ainsi, celui de l'église de Saint-Michel de Pavie (Italie) et un autre de petites dimensions gravé sur l'un des côtés de la cathédrale de Lucques (Italie) représentent Thésée et le Minotaure. Mais la basilique chrétienne de Reparatus près d'Orléansville en Algérie, aujourd'hui en ruine, contient certainement le plus ancien labyrinthe dans un édifice chrétien datant de l'an 380 exactement.

Ce labyrinthe renferme dans son centre le mot de « Sancta Ecclésia » : la Sainte Eglise. Il est à remarquer que ce labyrinthe, constitué de tous petits carrés en mosaïque, ressemble beaucoup aux mosaïques romaines représentant des parcours labyrinthiques. Il y a une influence certaine.

En France les labyrinthes du XII et du XIIIe siècle étaient désignés généralement sous le nom de « Chemin de Jérusalem ».

Mais avant d'aller plus loin, interrogeons-nous sur l'étymologie : labyrinthe. Le Grand Dictionnaire Encyclopédique Larousse. (15 vol) nous dit que labyrinthe, (n. m.) vient du latin « labyrinthus » est un vaste édifice comprenant innombrables salles agencées de telle manière que l’on ne trouvait que très difficilement l’issue.

D’autres Dictionnaires parle à la fois de : - « labrus - labrum », qui est le fossé, le sillon que trace le « labor », cette hache à double tranchant, précurseur de la charrue et enfin « lapis » qui est la pierre, le rocher.


J'ajouterais à cela un commentaire sur l'étymologie du mot labyrinthe avec quelques lignes tirées d’un ouvrage de Paul de Saint-Hilaire (**). Pour cet auteur « il y a dans ce mot labyrinthe une notion immédiate de difficultés de travail contenue dans l'aphonie : lab, qui appelle labor ; le travail, l’effort. Tout de suite, déclare l'auteur, la seconde syllabe nous égare et nous donne un son des plus rares et des plus originaux pré hindou européen ».

N'étant pas un philologue, je lui laisse l'entière responsabilité de cette définition, mais je pense tout de même qu'elle pouvait être citée. L'étymologie ayant été rappelée, voyons maintenant quelle définition nous pourrons proposer à notre tour : « Le labyrinthe est essentiellement un entrecroisement de chemins dont certains sont sans issue et constituent ainsi des cul-de-sac au travers lesquels il s'agit de découvrir la route qui conduit au centre de cette bizarre toile d'araignée. La comparaison avec la toile d'araignée n'est pas exacte d'ailleurs, car celle-ci est symétrique et régulière, alors que l'essence même du labyrinthe est de construire dans le petit espace d'enchevêtrements le plus complexe des sentiers et de retarder ainsi l'arrivée du voyageur au centre qu'il veut atteindre ».

En ce qui concerne les cathédrales et autres édifices sacrés, le nom de labyrinthe a été donné à certains dessins sur des dalles à cause sans doute des centaines de complications de leurs voies. Il est à souligner que ni celui de Chartres, d'Amiens ou de Reims, pour ne citer que les plus connus, ne sont à proprement parler des labyrinthes en ce sens qu'il n'existe qu'un chemin qui mène au centre. Tous les labyrinthes d'église ont la même configuration. Ce chemin semble fixé et non laissé à la fantaisie du franc maître dalleur. Cette remarque me paraît fondamentale et il me semble qu'il existe un archétype du labyrinthe que l'on retrouve partout.

Ceux dont j'ai cité le nom ont en général douze bandes. Ceux-ci, soit circulaires ou octogonaux, possèdent une entrée et une sortie uniques spirituelle et religieuse. En se plaçant dans le centre, dans le cas des figures où ils sont tracés sur le parvis ou dans la nef de l'église. Ils représentent une première bifurcation vers le septentrion et l’ultime station. Nous verrons plus loin, en abordant le symbolisme du labyrinthe, l'importance fondamentale de cette remarque.

En d'autres termes, les labyrinthes à « plusieurs voies » ou vrais labyrinthes sont tels que « chacun est libre de choisir son propre chemin, au gré de sa fantaisie ». Ces voies multiples ne font pas partie de notre article. En revanche, les labyrinthes d'église sont plutôt des « pseudo-labyrinthes » ou labyrinthes à une seule voie. Une explication intéressante en a été donnée par Dom Henri Leclercq dans son dictionnaire d'archéologie et de liturgie chrétienne : « cette dernière disposition (celle à plusieurs voies) était très peu conforme à l'enseignement que l'église voulait donner à chacune d'elle et qu'elle dut adopter. On ne voulait pas que le fidèle puisse croire qu'il était possible de s'égarer en cherchant à gagner le royaume du ciel ». Ils étaient d'ailleurs plus nombreux dans l'Antiquité jusqu'au XVIIe siècle.

On peut les appeler, comme certains auteurs le font, « dédale » : en souvenir de l'architecte/Dieu Dédale, qui construisit le labyrinthe du palais du roi Minos à Cnossos en Crète, où se situe la légende et le mythe de Thésée et du Minotaure ; ou encore les « entrelacs » puisqu'il n'y a qu'un chemin qui mène au centre après qu'on l'ait parcouru entièrement.


Cette dernière définition étant clairement posée, diverses appellations leur étaient données suivant l'usage que l'on en faisait au Moyen Age.

Le plus souvent nous les voyons dessinés sous le nom « Chemin de Jérusalem », quand ça n'est pas simplement « La Lieue » et aussi la « Maison Dédalus », comme c'est le cas pour le labyrinthe de la cathédrale d'Amiens ou pour le labyrinthe, aujourd'hui disparu, de la cathédrale d'Auxerre ; voire même dans certains cas des « labyrinthes Salomon » ou « prisons de Salomon ».

Le terme de « Chemin de Jérusalem », le plus usité, rappelle l'utilisation du labyrinthe en tant que chemin de pèlerinage en miniature vers la ville sainte. Quant à « La Lieue », c'est une appellation courante au Moyen Age.

On croyait, en effet, que développer les méandres équivalait à une lieue. Ceci est manifestement faux puisque l'ancienne lieue française faisait 2,5 kilomètres et, par conséquent, était beaucoup longue que la plupart des labyrinthes, une fois développés. (Celui de Chartres a un développement qui ne dépasse pas 294 mètres).


D'autres ont avancé l'hypothèse bien plus vraisemblable que pour les parcours à genoux, comme c'était d'usage à l'époque médiévale, on mettait autant de temps que pour parcourir un lieu en ligne droite ! Une dernière dénomination est celle de « labyrinthe de Salomon », qui est parfois utilisée dans la tradition kabbaliste, reprise par la littérature hermétique.

En ce qui concerne la forme géométrique qui est tantôt carrée, comme celui de l'église de Saint-Reparatus, à Orléansville en Algérie, dont j'ai déjà parlé, ou de l'église de Saint-Bertin à Saint-Omer, très souvent circulaire formé de cercles centriques comme à Saint-Vital de Ravenne, Saint-Michel de Pavie, Saint-Savin de Plaisance en Italie ; et comme ceux de Chartres, sens et Bayeux en France. Enfin, on retrouve la forme octogonale formée d'octogones concentriques comme à Amiens, à Saint- Ignas et à Reims. Un cas particulier est celui de Reims qui est octogonal avec en plus quatre octogones plus petits au sud-est-nord-est-nord-ouest et sud-est.

La plupart de ces labyrinthes ont été détruits. Nous les connaissons uniquement par des dessins qui furent exécutés par des artistes ou des curieux, à différentes époques.

Le plus ancien labyrinthe que nous rencontrons dans une église, est celui de la cathédrale de Chartres. Il date du XIIe siècle et occupe presque toute la largeur de la nef. Son centre est exactement à la hauteur du troisième pilier. Nous verrons plus loin l'importance de cette disposition. Son diamètre est de 12,88 mètres. A peu près en même que celui-ci ont été construits ceux d'Auxerre et de Sens, qui furent détruits, l'un en 1690 et l'autre en 1768. De la même époque datent les labyrinthes de la collégiale de Saint-Bertin et de Saint-Omer. Le XIIIe siècle voit apparaître les labyrinthes de forme octogonale, en particulier ceux de Reims, d'Arras, d'Amiens et de Saint-Quentin.

Les trois premiers furent détruits respectivement en 1779, 1795 et 1825. En ce qui concerne celui d'Amiens, une copie fut faite quelque 7O ans plus tard. Près d'Amiens existe encore aujourd'hui le labyrinthe octogonal de l'église abbatiale de Saint-Quentin (Aisne) dont les plans furent exécutés, disent certains, par l'architecte Villard de Honnecout.

A Chartres on remarque trois chapelles plus saillantes et quatre secondaires. Dans la nef d'Amiens, à la différence de Chartres, trois travées déterminent avec le centre du labyrinthe qui sont seules qui avoisinent le transept. A Reims ou à Amiens, où les maîtres d’œuvre s'étaient représentés munis de leurs outils de travail : équerre, compas, niveau et perpendiculaire. Il y a là également une silhouette de l'évêque donateur, ou tout au moins celui qui posa la première pierre du chantier. Dans bien des cas l'image a été effacée par le temps et ce n'est que par l'homme lui-même, la représentation du combat de Thésée et du Minotaure.

Il ne faut pas oublier, en effet, que si le labyrinthe est fait soit en pierre soit en marbre de différentes couleurs, soit des petits carreaux de mosaïque pour les plus anciens, le centre était constitué par une plaque de cuivre gravée (comme c'était le cas à Chartres) ou une plaque de marbre dans laquelle les personnages ainsi que les textes qui les accompagnent étaient gravés en « creux ». Pendant des siècles les pas des pèlerins et l'usure du temps les ont donc fait disparaître les motifs centraux. Les représentations du mythe de Thésée montrent que si le mythe était étranger au christianisme au départ, celui-ci ne tarde pas à l'assimiler. Mais, pourrions-nous dire que le Minotaure est assimilé à Satan, au mal, et Thésée rassurant le Minotaure.

C'est l'âme régénérée par la grâce divine triomphant du mal, arrivant au centre du labyrinthe et figé par la Jérusalem céleste. Peu de labyrinthes, il faut le noter, représentent un symbole chrétien. Celui de Saint-Reparatus, que j'ai plusieurs fois cité, voit son centre représenté par une sorte de labyrinthe de lettres où l'on peut lire dans tous les sens du mot Santa Ecclésia.

Celui de l'abbaye de Saint-Omer était carré et constitué d'une multitudes de petits carreaux noirs et blancs et jaunes et bleus avec un parcours qui représentait un Gyllochi simple et contenu à angle droit. M. Wallet, dans sa description du labyrinthe, signale 49 carreaux de chaque côté, ce qui faisait 2.400 carreaux en tout. Son centre était terminé par une croix constituée par des carreaux.

Nous savons aujourd'hui, grâce aux recherches de J. Villette, que j'ai déjà cité, que le centre était constitué d'une plaque de cuivre circulaire et que celle-ci fut enlevée à la Révolution, probablement pour la fondre et récupérer le métal. A l'époque de Challine, celle-ci existait encore et il a pu voir gravé sur le cuivre la plaque du dessin de Thésée et du Minotaure. Nous pouvons noter également que le labyrinthe se trouvait sous une chaire où l'on prêchait.

Nous pouvons faire une remarque préliminaire sur ces chemins tortueux semés d'embûches, d'obstacles, que l'on n'a pas pu surmonter ; ces retours sur soi-même, ces longs corridors où l'on peut se perdre à jamais. C'est bien sûr l'image que l'on se faisait au Moyen Age du chrétien.

C'est à partir de ce schéma, sans nul doute, que les sociétés initiatiques avaient imaginé « la caverne initiatique » où le candidat voyait l'obscurité arriver en son centre à la porte du sanctuaire. Le néophyte se transformait après ce passage en un « homme nouveau ». C'est une nouvelle naissance. C'est dans ce sens que l'église a dû introduire le mythe du labyrinthe dans ses sanctuaires, lié également au problème de la mort et de l'au-delà. La labyrinthe, avec son dessin tortueux et ses méandres d'où on ne peut sortir, représente en premier lieu et avant tout « le royaume de la mort ».

Une remarque est à faire, c'est l'image que l'image du labyrinthe est double. Si ces couloirs sinueux évoquent la torture de l'enfer, il conduisent toutefois vers des lieux où s'accomplira l'élimination.

Le labyrinthe c'est le monde des « entrailles », le « monde d'En bas », mais c'est aussi le lieu des mystères, le lieu de l'initiation où l'on meurt et où l'on renaît. C'est un processus psychologique à toute transformation véritable. Les méandres du labyrinthe, nous l'avons dit, sont les difficultés de l'existence. Elles ne concernent pas seulement le gouvernement des affaires publiques, mais se rapportent aussi à notre vie privée, alors que Satan et autre Minotaure cherchent à nous impliquer dans la multitude des vices de ce monde, afin de nous dévorer.

Celui qui se laisse prendre dans un labyrinthe, aucune issue ne lui est ouverte, à moins qu'il use du fil de Thésée et d’Ariane, le suive comme un guide dans son chemin. Par là, j'entends l'observation des lois et des préceptes divers. Il vaincra facilement le Minotaure et, ayant abandonné la voie de l'errance, saisira la Vérité. Ainsi, sortira-t-il du labyrinthe et gagnera-t-il le siège de l'éternelle liberté.

Pour les Anciens, celui qui meurt descend aux enfers et ce monde souterrain aux couloirs sombres et interminables pour celui où il fallait sortir à nouveau du long chemin tortueux des royaumes des morts. Le labyrinthe chrétien possède donc un arrière-plan mythique important d'origine religieuse lointaine. Thésée qui, dans le couloir du labyrinthe de Crète, tua le Minotaure, est devenu le prototype du Christ qui évoquait la mort et montrait ainsi le chemin de la vie. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre les textes lapidaires que j'ai signalés plus haut.

Le centre de labyrinthe était assimilé à la cité sainte. Le tracé lui-même fut appelé, nous l'avons dit, le Chemin de Jérusalem, et l'on parcourait à genoux en chantant des psaumes et des pénitences. Il semblerait toutefois que cette dénomination et cette utilisation du labyrinthe des églises sont relativement tardives.

Pour terminer cette brève description des labyrinthes, dans lesquels les architectes médiévaux se sont représentés, je mentionnerai également celui d'Amiens. Construit probablement en 1288, il fut détruit en 1828 et reconstruit en 1896, comme je l'ai signalé plus haut. Ce labyrinthe octogonal formé de carreaux de marbre noir de Basz et de carreaux blancs jaunâtres de Lunel, a un diamètre de 14 mètres. Son centre est en regard du troisième pilier.

Le labyrinthe est appelé ici « Maison Dédale », en souvenir probablement de l'architecte. Il faut noter que chez les Anciens de modèle était synonyme d'habileté et il faut aussi dire que le dédale est une invention de la double hache (Laber). Cette hache qui servait d'arme pour la défense, mais aussi plus tard une préfiguration de la charrue, que nous connaissons de nos jours, était avec l'équerre et le niveau et le fil à plomb les instruments fondamentaux des constructeurs de cathédrales.

A. v. S. - V

Dictionnaire LE ROBERT

Encyclopædia Universalis

Encyclopédie du Grand LAROUSSE

Dictionnaire philosophique LAROUSSE

Alexandre von SAENGER

Bibliographie sommaire :

* Paolo Santarcangelli : «  Le livre des labyrinthes, histoire d’un mythe et d’un symbole ». Ed. Gallimard. Paris 1974.

** Paul de Saint - Hilaire : « Le mystère des labyrinthes ». Ed. Roussel. Belgique 1977.


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