Rite : York Arche Royale Américaine 

  Titres des Rituels disponibles dans L'edifice edition    
Code Titre des Rituels disponibles pour ce Rite Nb de pages Date Publication
R532-1 RYARA - Maître de Marque 37 13/12/2012
R532-2 RYARA - Passé Maître 17 13/12/2012
R532-3 RYARA - Très Excellent Maître 29 13/12/2012
R532-4 RYARA - Maçon de l'Arc Royal 55 13/12/2012
R532-5 RYARA - Installation d'un Chapitre de L'Arche Royale Américaine 21 13/12/2012
R532-6 RYARA - Glossaire d'un Maçon de l'Arc Royal 13 13/12/2012

Un peu d'histoire

Texte provenant du Site : http://www.gltso.org

L'origine du Rite d'York est absolument sans rapport avec les Constitutions d'York de 926 sous le règne d'Athelstan et de la Grande Loge d'York appelée "Grande Loge de toute l'Angleterre" qui ne toucha que les comtés d'York, de Cheshire et du Lancashire, n'ayant qu'une faible influence. Elle exista à partir de 1725, et n'eut plus de Grand Maître après 1792 (B.E. Jones).

L'introduction de cette appellation d'York est liée à l'expansion de la Grande Loge des Anciens au XVIIIe siècle et cette référence a été défendue par Laurence Dermott dans le sens d'une origine mythique d'une maçonnerie de pure tradition, adhérente aux plus anciens us et coutumes maçonniques. Si, aux premiers temps de la première Grande Loge de Londres (1717), les premières loges qui se développèrent en Amérique du Nord furent vraisemblablement des Grandes Loges de Rite Moderne, dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, comme au début du XIXe siècle, ce sont essentiellement des loges issues de la Grande Loge des Anciens qui se développèrent outre-mer, les "modernes" restant majoritaires en Angleterre.

Les Irlandais y jouèrent un rôle important, comme par exemple le 46e Régiment d'Infanterie dont les Maçons furent constitués le 4 mars 1752 sous le n° 227 par la Grande Loge d'Irlande. Cette loge fut réputée très active dans l'ensemble de ses déplacements en Amérique du Nord. Par ailleurs, les loges irlandaises (voir les traductions des Trois coups distincts de Gilles Pasquier dans les Cahiers de "Villard de Honnecourt") de même que la Grande Loge d'Ecosse, pratiquent des rites beaucoup plus proches, si ce n'est analogues à ceux du Rite d'York et donc beaucoup plus lointains des rites de la Grande Loge des "Modernes" et encore différents du Rite Emulation.

Ces loges américaines n'ayant pas été touchées par le traité de l'Union entre la Grande Loge des Anciens et la Grande Loge des Modernes, la pratique qu'ils ont perpétuée ayant gardée toute sa pureté d'origine semble parfaitement conforme à la tradition des "Anciens", sans variante ni modification significatives. On note des identités, par exemple, avec le manuscrit Sloane n° 3329 ("Je cèle, je cache, je garde"). Contrairement à certains systèmes de "hauts grades" qui ont créé leurs rituels des trois premiers degrés pour se soucher sur la structure traditionnelle maçonnique du métier, le Rite d'York se suffit à lui-même, développe son propre message dans ses trois premiers degrés, ses développements ultérieurs restant tout à fait facultatifs bien que complémentaires mais sans caractère impératif.

Nous ferons toutefois une petite restriction en rappelant que selon certaines théories (Mackey), l'Arche Royale aurait fait partie dans le temps du troisième degré. Les loges des Anciens travaillaient au degré de l'Arche Royale si elles étaient en possession de la patente les y autorisant et "passaient" les frères dans la chaire de Vénérable pour les admettre à l'Arche, d'où l'origine de cette pratique. L'Arche Royale était considérée comme partie intégrante du fonctionnement de la loge. Etant donné les origines américaines du Rite Ecossais Ancien et Accepté (Charleston), il est normal que l'on y retrouve à certains moments un message équivalent à celui de l'Arche Royale ainsi qu'au 4ème degré du Rite Ecossais Rectifié, complément du degré de Maître Maçon.

Rappelons que le Guide des Maçons Ecossais (1802), origine des trois premiers degrés du Rite Ecossais Ancien Accepté, pratique un rituel analogue à celui du Rite d'York. Ces rapports entre les "Anciens", les usages des opératifs, l'Arche Royale, auxquels il faudrait rajouter l'influence des Anciennes Confréries attachées aux métiers confirment l'authenticité du Rite d'York ou des Anciens Maçons Francs et Acceptés. Cette authenticité est le garant formel de la qualité de transmission du message maçonnique véhiculé depuis nos origines.


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