GLMFMM Bulletin : Khalam 10/2010

Cinquième Arcane : Le Pape
K032-5-1
Pour parler de ce Triomphe il me paraît tout d'abord utile de renvoyer le lecteur au protocole d'alchimie spirituelle qui sert d'introduction à L'Empereur, auquel nous rendîmes visite dans le Khalam précédent, numéro 31, et précisant, déjà, que : “…Le Pape, Arcane V du Livre de Thot-Hermès, représente l'hermétiste achevé capable d'agir en conformité avec Les Lois Naturelles ordonnant tous les mondes”.

Ensuite, pour aborder serei­nement le sujet, rappelons que l'appellation de la Lame dont il s'agit n'a aucun lien avec la fonc­tion religieuse propre à une église, que son appellation pourrait sug­gérer, laquelle appellation ne résulte que de l'époque où Le Livre fut inventé sous sa forme actuelle, et de l'impérieuse né­cessité de le protéger des exac­tions des clercs de pouvoirs incultes qui sévissaient alors et qui imposaient par impéritie à tout acte magique naturel ou éso­térique de revêtir les attributs de la religion d'État dominante pour lui permettre de perdurer.

Les Arcanes majeurs du Livre de Thot-Hermès, nous l'avons vu à plusieurs reprises déjà, sont avant tout (et peut-être même exclusivement dans leur concep­tion d'origine) des supports indi­viduels d'exercices spirituels, et Le Pape en est une démonstra­tion parfaite, associé aux qua­tre précédents Arcanes dont il est à la fois la synthèse et l'abou­tissement pour préparer aux phases futures de développe­ment et de réalisation de l'adepte en pérégrination. Nous allons voir qu'en raison de ses attributs, il symbolise la “respiration spiri­tuelle” par excellence et la “cir­culation du sang en esprit” qui en résulte, toutes deux caracté­ristiques des courants ascen­dant et descendant constitués par la prière et la bénédiction naturelles, exclusives de toute connotation ecclésiastique et reli­gieuse. La prière directe à Dieu, sans intermédiaire inutile de quel­que nature que ce soit, s'élève naturellement vers Lui et se charge énergétiquement pour être restituée à son auteur sous forme de bénédiction dans un mouvement inverse descendant,
ce qui se trouve symbolisé sur la Lame par les deux colonnes placées derrière notre person­nage ; colonnes ailleurs figurées sous la forme de Jakin et Booz, la Rigueur qui stimule la prière et la Miséricorde qui oxyde la bénédiction. Le sang bleu vei­neux montant de la prière, une fois oxydé à la Source divine, peut être restitué à la particule humaine sous la forme du sang rouge artériel descendant de la béné­diction. Nous sommes là dans une pure opération d'alchimie transcendantale pratique, aussi pratique que la respiration biolo­gique nécessaire à l'organisme. Ce mécanisme lié au processus de réalisation et de résurrection en esprit, incarné dans Le Pape, que l'on trouve, notamment, en Cabbale mystique pour ce qui concerne les Voies occidentales, correspond également à celui du Brahmanisme avec les fonc­tions allouées en l'homme à Ida et Pindala. Notre Pape, c'est donc l'homme réellement initié (celui en lequel l'énergie cosmique as­soupie s'est remise en mouve­ment) qui incarne et vit en lui ce qu'il a perçu et conçu dans le temple extérieur, lequel n'est pas un lieu religieux particulier mais l'ensemble du monde naturel au sein duquel évolue l'humanité.

Notre Pape sait respirer, c'est- à-dire qu'il sait faire la distinc­tion entre les deux respirations : horizontale, qui relie la machine corporelle de l'homme à son envi­ronnement naturel, et verticale, qui le relie tout aussi certaine­ ment en esprit à “l'en-haut”, sans qu'il soit besoin d'opération bi­zarre brutale ou violente, sans qu'il soit utile de recourir à des substances particulières ; car l'initié Pape a appris à transiter alternativement d'une forme de respiration à l'autre pour régé­nérer son sang biologique et son sang spirituel, sans heurt et sans rupture, en assimilant et utilisant le souffle divin incarné en lui
comme en chaque être dès la naissance.

Ces deux formes de respira­tion correspondant à la vie maté­rielle objective et intérieure subjective et subconsciente, sont à la source des deux façons d'ai­mer laissées à la disposition du Pape initié : L'amour de son pro­chain résultant de la respiration extérieure et l'amour du Divin (ou de ce qui est transcendant) qui ressort à la respiration verticale, chacune de ces façons d'aimer pouvant s'exprimer sur trois plans différents selon le degré de cons- cience de l'initié en chemin ; d'où la présence de la triple croix en sa main gauche gan­tée, croix de la respiration com­plète parfaite en ses deux formes et ses trois plans successifs. L'Empereur représente l'humain en disposition envers le ciel (c'est-à-dire l'expression accomplie de la Divinité en l'hom­me) ; avec les deux colonnes dont il garde le passage, Le Pape
représente le Divin en flux vers l'humanité.

Si nous considérons à pré­sent que la vie de l'Homme est rythmée sans défaillance possi­ble par le jour et la nuit (le chaud et le froid, la lumière et l'obscu­rité, en résumé par l'alternance successive des deux formes polarisées que prend la Force universelle, l'Énergie cosmique, pour s'exprimer dans le monde visible), nous comprenons alors que L'Empereur est le gardien de la parole diurne exotérique et que Le Pape assure l'équilibre entre celle-ci et la science sacrée nocturne, entre l'effort humain pour rester en vie et la grâce Divine lui conférant sa vraie dimension. Nous retrou­vons ici toute la science céleste des anciens Égyptiens pour lesquels l'eau primordiale pro­pageant la vie, symbolisée par le cours du Nil s'exprimant du Sud au Nord (axe des anciens temples d'Egypte), est coupée (fécondée, activée) chaque jour par la course de la lumière cé­leste s'exprimant de jour d'Est en Ouest, mais de nuit (moment de la Réalité vraie) d'Ouest en Est, correspondant à l'orienta­tion du temple attribué à Salomon, reprenant en cela le tracé des temples de Sumer et de Babylone dédiés à Ishtar et à Ashérah, l'épouse de Dieu, que l'on retrou­vera toutes deux en Judée et en Israël jusqu'en 600 avant Jésus- Christ. Ce processus planétaire trouvant sa correspondance dans
les deux plans d'expression de l'homme, celui où le sang est réactivé en permanence par l'effet de la respiration et lui per­mettant d'évoluer sur Terre, et celui où l'esprit est réactivé, irradié en permanence par la prière, les invocations et les méditations qui permettent son branchement sur “l'en-haut”.

Par analogie, ce Pape nous transmet la clef des deux vérités résultant de l'actualité factuelle et temporaire, qui correspond au sang biologique réactivé par l'oxygène, à laquelle se limite la plus grande partie de l'humanité, par ignorance ou paresse, l'au­tre vérité, idéale et réelle, sous- jacente à tout ce qui nous entoure, est véhiculée par le sang en esprit ré-oxydé par la prière transformée en miséricorde au contact de la Divinité. Le but de l'existence de tout être humain incarné est d'acquérir la maîtrise des lois naturelles qui régissent cette vérité duale, planétaire et céleste, et de faire en sorte qu'elles coexistent dans la Justice et la paix en lui ; c'est en cela que l'homme initié devient Pape après avoir été Papesse, Impé­ratrice et Empereur, en ayant maîtrisé les outils du Bateleur.

Le Pape, maîtrisant la respi­ration spirituelle, se tient au cen­tre parfait des deux colonnes J et B de la rigueur et de la misé­ricorde entre lesquelles il siège ; il vit dans l'idéal permanent de cette conjonction des deux véri­tés qu'il est chargé de faire pré­valoir pour l'équilibre des rapports humains, aussi bien en actua­lité terrestre (par exemple dans les arbitrages judiciaires rendus par les tribunaux) que dans la Réalité céleste, dans la trans­position des Lois céleste sur Terre au titre des activités spirituelles ; c'est en ce sens que Le Pape est un Mage au sens Sumérien ou Babylonien du terme, c'est- à-dire qu'il est Juge en droit et en esprit, qu'il est médecin des corps et des âmes, qu'il est titu­laire du Magistère alliant la com­pétence et le sacerdoce. Et nous avons là l'enseignement essen­tiel du Pape : tout le déséquili­bre des sociétés modernes et leur inaptitude récurrente à pro­curer la paix et l'harmonie dans les rapports humains tenant à ce que leurs juges et dirigeants ne font que raisonner, agir et trancher sur le plan d'une actua­lité matérielle et morale tron­quée, superficielle, superfétatoire,
et in fine irréelle. Notre Pape assure donc en lui l'équilibre (les anciens égyptiens diraient qu'il incarne) entre la rigueur et la miséricorde par la beauté et l'harmonie, les Kabbalistes tra­duisant cela par la quatrième sephirah Hesed, la cinquième Gebourah et la sixième Tiphereth (mais pour ma part, et vous le savez cher lecteur, je considère que nous n'avons pas besoin de ce détour Kabbalistique pour expliquer ce qui ne procède pas de la Kabbale hébraïque). Pour les ésotéristes chrétiens, la plaie de l'humanité, symbolisée par la blessure causée à Son flan par la lance du légionnaire, c'est de pauser en permanence la ri­gueur et la miséricorde en oppo­sition, la justice et la vérité en partitions séparées, voire conflic­tuelles, alors qu'elles sont indis­sociables, qu'elles ne peuvent être maniées l'une sans l'autre, qu'elles ne sont que les deux parties consubstantielles de la même Réalité intangible. Ce n'est que par leur conjonction maîtri­sée que l'homme peut se régé­nérer et réintégrer La Source une fois son périple achevé, et c'est l'exemple que transmet aux hom­mes Le Pape du Livre de Thot- Hermès.

Associé au nombre cinq, celui de l'Étoile flamboyante, du Penta­gramme étoilé ou Pentacle divin, nombre symbole aussi de Sirius­Sothis, de Vénus-Ishtar, notre Pape va tout naturellement cor­respondre à cette superbe défi­nition qu'en donne Éliphas Lévi : “Le Pentagramme exprime la do­mination de l'esprit sur les 4 élé­ments, et c'est par ce signe que l'on enchaîne les démons de l'air, les esprits du feu, les spectres de l'eau et les fantômes de la terre. Armé de ce signe et conve­nablement disposé, vous pourrez voir l'infini à travers cette faculté qui est comme l'œil de votre âme…” Notre Pape, autocratie intellectuelle et spirituelle, per­sonnalité humaine émancipée de son humanité, est plénitude et manifestation de l'Unité incar­née, c'est-à-dire qu'il est mem­bre à part entière de la décade achevée, complète et parfaite (le double quinaire indissociable de Louis-Claude de Saint-Martin), symbole de la Religion cosmique universelle primordiale, que cer­tains auteurs, encore prisonniers de la culture sclérosante de leurs époques respectives, ont cru reconnaître en l'église catholique.

Le Pape, en réalité Mage aux qualités et sens anciens du terme encore véhiculés par ceux de la légende christique reprise dans les rituels des 13e et 14e degrés de la Franc-Maçonnerie de tra­dition, est donc celui qui peut accomplir l'acte magique parfait qui présuppose la capacité de l'opérateur à dépasser les pou­voirs magnétiques humains pour mettre en œuvre, activer, un pou­voir supra normal agissant à l'initiative et à travers l'opérant capable de les mobiliser en tant que de besoin ; précision appor­tée que ce Mage-là se distingue des sorciers et autres magiciens d'opérette en ce que la Force qu'il mobilise n'est pas d'origine terrestre ou humaine, qu'elle n'est jamais utilisée à des fins personnelle, arbitraire ou collective ; notre Pape-Mage sert de canal à La Force qui ne peut être mobi­lisée que par les qualités mys­tiques et gnostiques de ce Pontife de la religion universelle primor­diale en contact direct et perma­nent avec les Maîtres présents, passés et de toute éternité. Cette magie sacrée est l'antithèse de la précédente à laquelle elle s'op­pose par essence et finalité, car elle n'est pas fondée sur les principes de forts et de faibles, de dominants et de dominés, de passivité et de contrainte, mais de pureté exempte de vo­lonté (liée aux désirs de gran­deur personnelle, de possession, de domination, tous antinomiques de magie véritable) ; le Magicien de Dieu qu'est le Pape s'est libéré du despotisme de l'œil sensoriel qui lui transmet en permanence de fausses infor­mations sur la Réalité du monde qui l'entoure, comme des autres organes sensoriels qui ne donne accès qu'à des perceptions fugi­tives et partielles, pour ne s'en remettre qu'à ses sens internes qui sont la source de l'action magique véritable. Là réside le mystère du Pentagramme qui se lit soit au plan humain, soit qui se vit au plan des qualités révélées par l'écoute du maître intérieur propre à chacun et qui relie directement l'initié devenu Pape au Divin.

Le Pape-Mage est donc celui qui a vaincu les désirs superfé­tatoires qui font obstacles aux voies de communications ultra sensorielles, c'est celui qui a réduit au silence ses émotions sentimentales univoques et sé­lectives et qui est en situation de mettre à la disposition de l'au­tre les pouvoirs supra normaux qui sont son mode d'expression naturel tiré de l'usage du Verbe, de la Lumière d'en haut, qu'il perçoit, comprend et maîtrise ; c'est celui qui, ouvert en perma­nence à tout par la perception coronale réactivée, ne fait pas prévaloir la rigueur dans son action (la vertu seule est ennuyeuse et ne mène nulle part), ne s'en remet pas à la seule mi­séricorde (qui justifierait tous les vices dès lors qu'ils pourraient être absous). Encore faut-il pré­ciser que le véritable but du Pape n'est pas d'incarner l'être par­fait (ce qui s'avérerait rigoureu­sement impossible pour un être humain auquel s'adresse, par définition, nature et contenu, le Livre de Thot-Hermès), mais bien de tendre en tout son comporte­ment à cette dimension en mettant en œuvre les compétences et qualités requises, le but de “l'opération papale” étant de pos­tuler sincèrement et avec cons­tance à “l'état papal” ; nous retrouvons là l'allégorie du pèle­rinage, de tous les pèlerinages, dont le but n'est pas le terme du voyage, mais la façon dont celui- ci aura été accompli ; car si sa motivation est le vrai, le bon, le beau, le pèlerin postulant papal est déjà magicien de Dieu ; dans le cas contraire il sera, au mieux un illusionniste sympathique, au pire un manipulateur de cons­ciences.

L'opération de magie sacrée papale symbolisée par le Penta­gramme étoilé consiste donc à transformer successivement l'état naturel (corporel) en état humain (intellectuel-psychologique), puis en état divin (spirituel) selon la triple répartition des états suc­cessifs coexistant, dont la tiare est le symbole, et qui sont décrits dans les questions philosophiques posées aux postulants dans la Franc-Maçonnerie de tradi­tion ; cette opération d'alchimie transcendantale explique que ce qui est important dans le pro­cessus d'incarnation terrestre n'est pas la place détenue par l'impétrant dans le monde fini, mais son état personnel et sa capacité à postuler et à surmon­ter les expériences nécessaires à cette transformation ; tout cela signifie que cette opération sa­crée du Pentagramme étoilé, dont le processus opératoire, le rituel, diraient les Francs-Maçons, est décrit à compter du Troisième Arcane de L'Impératrice, peut rendre accessible et perceptible le Ciel aux âmes préparées, ici et maintenant, de leur vivant humain, par ce que beaucoup ont appelé, faute de mieux, le surnaturel, qui n'est autre que la présence comprise et cons­ciente de la Divinité en l'initié reconstitué en son Unité origi­nelle. Cette magie-là, par son aspect céleste, transcendantal relié au Divin, n'est pas de nature humaine, mais est laissée à la disposition des humains “com­pétents”, préparés, disponibles, sincères, constants en leur ambi­tion spirituelle ; elle n'a donc aucune promiscuité avec les opérations de spiritisme, de théurgie, et de sorcellerie à la­quelle elle fait obstacle par essence et finalité, fondée sur la seule notion de beau, de juste, de bon, de véridique, le mal (et ses corollaires de diable et d'en­fer) n'étant que création mentale humaine sans aucune réalité
céleste ou cosmique. Nous expli­quons aussi, par cette vérité uni­verselle de l'unique signification blanche du Pentagramme étoilé du Pape, toute l'absurdité qui réside dans l'idée (malheureu­sement reprise par d'éminents kabbalistes égarés sur des che­mins de traverse) selon laquelle l'inversement du Pentagramme serait une expression diabolique de sorcellerie noire, donnant en cela une consistance mentale qui ne résulte que de cerveaux sinon dérangés, tout au moins égarés. Et c'est malheureuse­ment ainsi que des chercheurs honnêtes, respectables et ins­truits, tel Éliphas Lévi, ont pu concourir à la reconnaissance d'une intellectualité dérangée et pervertie en essayant d'expli­quer, au plan du processus éso­térique et mystique, ce qui n'en relève pas.

En résumé, le symbole étoilé quinaire, dont Le Pape est le gardien, représente le travail, la rigueur, la miséricorde, la cons­tance et la persévérance alliées en un seul but commun : la cir­culation continue du flux san­guin céleste en l'homme incarné et conscient, ici et maintenant, pour en faire un exemple parmi les hommes afin de montrer aux “êtres de désir” ce qui peut leur arriver si la Voie est la bonne, l'intention sincère et le travail satisfaisant. Le Pape est donc le résumé de la formule hermé­tique selon laquelle ce qui est en bas est comme ce qui est en haut (et inversement), car il est la démonstration “physique” de cette parfaite correspondance ter­restre et céleste, dès lors qu'en lui les contraires deviennent com­plémentaires pour reconstituer l'Unité rompue par l'opposition caractéristique de la vie maté­rielle ; ce maître spirituel achevé montre en définitive clairement ce que L'impératrice énonçait en le rendant perceptible et transposable pour l'homme qui accède aux mystères de la
Nature organisée par L'Empereur en devenant Pape lui- même.

Enseignant-modèle, Le Pape ne s'adresse pas aux profanes, mais est le parangon des initiés à la Connaissance symbolisés par les deux moines agenouillés devant lui qui portent la tonsure, le chapeau (pour l'un) et l'aube, des personnages possédant déjà le pouvoir terrestre et postulant l'autorité du Ciel.

Lorsque l'on rencontre Le Pape sur son chemin, cela peut signifier que l'on est en présence d'un personnage capable d'ins­truire, d'enseigner les autres avec l'autorité morale nécessaire (ou que l'on peut l'être soi-même) ; nous sommes en présence d'une haute protection morale et l'on peut maîtriser les problèmes qui nous assaillent en suivant la voie interne nous exonérant des con­tingences externes.

Belvezet, le 20 septembre 2010.
Patrick-Gilbert FRANCOZ, Maçon de la Vieille Égypte.

Publié dans le Khalam - Bulletin N° 32 - Octobre 2010

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