GLMFMM Bulletin : Khalam 10/1999

Editorial

Lors de notre troisième Convent des 19 et 20 Juin 1999, qui s'est déroulé dans un esprit fraternel, réel, enfin retrouvé, les délégués de nos loges et triangles et les Grands Officiers de la Grande Loge ont pu remarquer sur le plateau d'Orient un chandelier à sept branches ( et non pas une ménora hébraïque qui ne trouverait pas sa place dans notre Rite Hermético-gnostique ) dont la bougie centrale était de couleur verte et, sur le Naos, un chandelier pourvu également d'une bougie verte.

Les sept bougies ( trois blanches, une verte, trois blanches ) correspondent aux sept centres d'énergie qui sont en nous et que notre Rituel a pour fonction de réactiver lors de chaque tenue : trois au 1 er degré symbolique, cinq au second degré et sept au troisième degré; le Maître de cérémonie n'allumant que celles qui doivent l'être en fonction du degré de travail de la loge. La bougie verte est de la couleur du centre d'énergie central de l'être autour duquel les six autres gravitent.

Cette amorce de retour au symbolisme fondamental de notre Rite veut aussi signifier que les préoccupations externes et représentatives qui ont prévalu dans le Rite au cours des quinze dernières années ne sont plus de mise aujourd'hui et ceci dans le but certain de retrouver nos fondements et nos valeurs d'origine dès le 1 er degré des loges bleues.

En effet, tout en nous inscrivant exotériquement dans le cadre des valeurs démocratiques et républicaines qui ont toujours été fortement présentes dans notre Ordre ( notre histoire, irréfutable, est là pour l'attester ),nous ne devons plus craindre de défendre clairement les particularités ésotérique de Memphis-Misraïm en restant indifférents aux probables reconnaissances externes dans la mesure où celles ci nous entraîneraient dans une situation d'allégeance à l'égard de quiconque.

Les reconnaissances vraies, légitimes, celles que nous méritons, viendront de surcroît et au moment approprié, si l'honnêteté, la sincérité et l'authenticité transparaissent dans nos travaux.

Prenons exemple sur ceux que notre Rite a récemment quitté pour relever où leur besoins de reconnaissance personnelle les a mené : c'est à dire sur des voies empruntées à d'autres et qui n'ont plus rien à voir avec l'essence même de Memphis-Misraïm.

Car il ne suffit pas de lire un rituel pour justifier de la qualité d'un rite. Il faut en avoir perçu l'esprit pour pouvoir le véhiculer soi-même dans tous ses actes et le transmettre en retour.

Faisons de nos sept lumières d'Orient et de celle de Naos, revenues à leur place et à leurs couleurs authentiques, le symbole du retour à notre identité propre, dans le respect de celle des autres puissances maçonniques, tout en exigeant la réciprocité de ces dernières.

Bien fraternellement et dans les liens de l'Ordre.

Le Grand Maître de l'Obédience
P.G. FRANCOZ
Maçon de la Vielle Egypte

K001-1-1

Publié dans le Khalam - Bulletin N° 1 - Octobre 1999

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