GLDF Revue : Bulletin Officiel 02/1914

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LA GRANDE LOGE DE FRANCE (Suite)

A ce moment (janvier 1897), où la fusion des LL\ Ecoss\  tait un fait accompli, la nouvelle puissance maç••. était bien faible.
N’ayant qu'un pouvoir administratif délégué part le S\ C. . et pouvant lui être retiré, comme il lui avait été donné, par simple décret, elle n'avait qu'une indépendance toute relative. Elle groupait sur le papier 70 Ateliers, dont quelques-uns agonisants. Elle n'avait aucun trésor, et pouvait à peine satisfaire aux besoins finan­ciers les plus urgents. Néanmoins, grâce à l'union refaite de tous les maç \ Ecoss. . elle va prospérer rapidement.

L'organisation du Rite, sous l'influence de, la G
\ L\ S\ E\, était la suivante :
Le pouvoir exécutif appartenait à un Conseil Fédéral de 25 membres, dont 18 pour Paris et 7 pour la province.

Le pouvoir législatif appartenait à une assemblée des députés élue par les LL
\ à raison de 1 député: par 50 membres. Cette assemblée, dénommée G\ L\ D\ F\, n'exerçait la plénitude de ses droits constitutionnels et budgétaires, que pendant la durée du Convent annuel, fixé au Mois de mai.
Dans les tenues mensuelles, elle n'avait que le droit d'interpel­lation, sans,sanction, d'ailleurs,
Cette assemblée délibérante avait un Président choisi par elle, en dehors du C\ F\'et ayant pouvoir de la convoquer extra­ordinairement,

La première réunion de cette G
\ L\ souveraine, dont le Président était le F\ Maquaire, eut lieu en février 1897. Mais les procès-verbaux des tenues de février, mars, juin, juillet, n'ont jamais vu le jour. Existent-ils quelque part ? Cela n'est pas certain.
Le procès-verbal du Convent de mai 1897, le huitième Convent de la G\ L\ ne parut pas davantage.
Ces lacunes regrettables motivèrent, en juin 1897, une inter­pellation à la G\ L\ pour réclamer la publication régulière les comptes-rendus des séances et de tous les actes officiels.

Cette publication régulière, ou à peu près, reprit en octobre 1987 dans la Revue Maç
\.
Il est probable que la G\ L\ avait commencé l'étude nouveaux règlements de l'Obédience, car dans le compte-rendu de la tenue du 18 octobre 1897; nous voyons que le F\ Mamelle fit remettre au mois de novembre la discussion générale des dits règle­ments généraux, que la Commission d'études n'avait pas encore étudié en entier et ne pouvait rapporter.

Dans cette même tenue, le F
\ Barthelemy, au nom du C\ F\, dont il était G\ T\, fit connaître les difficultés financières. Les recettes réalisées ne correspondaient pas aux prévisions budgé­taires parce que lei . ne s'acquittaient pas régulièrement.
L'assemblée examina aussi la question des relations de la G\ L\ avec le G\ O\. Celui-ci ne reconnaissait que le S\ C\ et ne correspondait avec la G\ L\ que par l'intermédiaire de celui-ci. La G\ L\ vota un ordre du jour invitant le S\ C\ à agir auprès du G\ O\ pour que des relations directes soient établies entre les deux Obédiences.

(Asuivre.)

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