GLFM Bulletin : Bulim Misraïm 10/2012

Editorial du SGM MdB

Biens Chers Frères et Soeurs,

J'ai souhaité apres cette année 2011/2012 où les Loges ont planche sur la Fraternité que nous puissions sur celle qui vient de commencer (2012/2013) travailler sur nous-mêmes et sur la TOLERANCE !
En effet lorsque nous nous interrogeons sur son sens général, du latin folerare (supporter) qui désigne donc de nous la possibilité d’accepter ce que l'on désapprouve, c'est-à-dire ce que normalement nous serions enclins a rejeter !

Comme Maçons sommes-nous aptes à pouvoir pratiquer cette Vertu ?
Car au sens moral c’est une vertu qui porte donc à accepter ce que l’on n’accepterait pas spontanément, mais aussi qui nous améne à être vigilant tant envers Pintolérance que l’intolérable !

Ceci nous ramène à la notion de Liberté où tout droit indique pour s’exercer en totalité un Devoir de Tolérance ; car nous pouvons associer la notion absolue à cet endroit de bien et de mal. Il est écrit que dans ce cas la Tolérance s’exerce lorsque l’on reconnaît qu'une chose est un mal, mais que combattre ce mal engendrerait un mal encore plus grand !

La tolérance pourrait alors conduire à une abstention volontaire dans le combat contre un mal identifié comme tel, est-il écrit plus loin …
Ceci nous amène donc à nous poser la question de savoir ce que « la tolérance n’est pas » c'est-à-dire a nous référer à des notions qui se révèlent fondamentalement différentes bien que proches sur certains points : Undifférence / La soumission / Uindulgence / La permissivité /

Le respect / Etc... Cependant on pourrait considérer qu’il n’y a pas de tolérance sans agression, c'est-a-dire comme explicité plus haut que 1’on ne peut être tolérant que face à ce qui nous dérange, ou avec quoi on est en désaccord !
Mais que l’on accepte par respect pour l'individu ce qui tend à prouver notre humanisme, ou pour la défense d’un idéal de liberté qui représente notre libéralisme !

Les maux dont nous souffrons aujourd”hui, révèlent l’âme de notre temps qui gangrène tous les rapports humains, pour les avilir sous des oripeaux dont l’arrogance le dispute au tragique.
Au cœur même de notre expérience maçonnique, humaine et spirituelle, si l’on tourne le dos, à ce qui ne nous convient pas, comme une esquive dont l’habileté maligne trahit une faiblesse qui ressemble beaucoup a de la lâcheté ou à de la compromission, comment pourrions-nous
continuer de nous regarder dans le miroir que nous avons reçu le jour de notre Initiation ? Car pour être digne de se placer devant ce miroir, il faut mériter d”y être retlété en étant devenu soi-même conforme à celui-ci ou plutôt aux vertus essentielles qui nous renvoient notre retlet et qui en font le secret que l’on ne découvre que lorsque « on a su passer derrière ou à travers lui ».

C’est pourquoi Frères et Sœurs je nous invite à un voyage au centre de nous-mêmes afin de pouvoir nous grandir en acceptant l'autre avec ses différences et pour qu’au›dela du reflet du miroir, nous puissions sortir des épreuves grandis ear ce voyage est un voyage initiatique
qu'il nous est donné de parcourir sans crainte ni remords en laissant les ombres et les germes du néant éclater dans la lumiere qui est au centre de nous et qui révèle la grandeur de celui dont nous faisons référence et que nous appelons le GADLU
VIE / FORCE / SANTE

J’ai dit mes FF mes SSI.

M\d\B\  -  SGM\
Publié dans le Bulim - Bulletin N° 40 - 30 octobre 2012  -  Abonnez-vous

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