GLFM Bulletin : Bulim Misraïm 04/2011


Le Mot du Sérénissime Grand Maître Fondateur

Un maçon doit-il être un modèle ?

Oui et non.

Oui, sur les engagements de fidélité, du respect des serments prononcés. Sur cela, je crois que nous devons être intraitables. Comment peut-on faire confiance à une personne, si elle n’est pas capable de se respecter, elle-même ?


Non, parce qu'à part les engagements fondamentaux cités ci-dessus, le maçon n’est qu’un être humain avec ses faiblesses.

Bien sûr, me direz –vous le BULIM a tendance à décrire une société paradisiaque, idyllique, moraliste, trop parfois ...
Laissez-moi implorer votre pardon. Ces descriptions ne sont en réalité que des désirs profonds d’un paradis qui, comme vous le savez n’existent malheureusement pas sur cette planète. Notre but à nous, c’est d’essayer de nous en approcher. Nous ne devons pas être de sempiternels donneurs de leçons.

J’ai toujours un sourire lorsqu’un frère ou une sœur en s’adressant à moi me donne la qualification de sage. A cette réflexion, plusieurs pensées me viennent à l’esprit : mon interlocuteur me prend t-il pour un vieillard à l’âge avancé, rodant autour de son prochain tombeau ? ou déjà hors de la vie quotidienne ? Pense t-il que l’expérience est un label de garantie (vous connaissez sûrement la phrase de Benjamin FRANKLIN, "l’expérience tient une école où les leçons coûtent chères, mais c’est la seule où les sots peuvent s’inscrire".


Mais tout d’abord pouvez-vous concrètement me donner la définition hors dictionnaire s’entend du mot sage ?

Ou alors troisième hypothèse, votre interlocuteur se rit de vous et teste notre degré de fatuité.

Au fond pourquoi pas !!!


Tout cela pour vous dire qu’à mes yeux, la sagesse parfaite est inaccessible qu’il faut savoir

garder les pieds sur terre en essayant d’être (toujours) simple, tolérant, en ayant bien conscience que nul n’est parfait à commencer par moi...

Le franc-maçon a peut-être une légère supériorité dans un certain domaine, du moins cela devrait être ainsi, de s’intéresser à l’humanité.

Le seul fait de quitter sa famille, ses amis profanes, sa télévision, fait de lui un être pas tout à fait comme les autres.

Vous allez ENCORE dire que le BULIM tombe dans son péché mignon en se gargarisant de s’intéresser à nos glorieux aïeux : les égyptiens (bien qu’à l’intérieur même de notre obédience certains n’en n’ont pas conscience et c’est bien dommage) pour ma part je le déplore.

Pensez donc !!!

Nos aïeux égyptiens ne possédaient qu’une seule religion, ce qui, avouons-le raccourci singulièrement les différents éventuels...

Le simple fait de s’intéresser à eux ajoute un petit plus (je veux être modeste)... mais pourquoi ne pas avouer une certaine fierté qui nous distingue de nos frères pour qui soyez en sûr, nous avons la plus grande considération

J’ai dit


PAPOU - Eternel apprenti
Publié dans le Bulim - Bulletin N° 27 - 30 Avril 2011  -  Abonnez-vous

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