GLFM Bulletin : Bulim Misraïm 03/2011


Le Mot du Sérénissime Grand Maître fondateur

Voici le printemps, le renouveau. Alors quoi de neuf ? Quoi de nouveau ? Je serai tenté de dire, rien. Hélas trois fois hélas !!! Pourtant chaque jour nous apporte notre flot d’ennuis de catastrophes. Ayons tout d’abord une pensée pour tous nos F\ japonais et des autres pays victimes de ce terrible tremblement de terre... Serons-nous un jour victimes de ce progrès, de ce nucléaire dont on nous a tant vanté les bienfaits ???

Force est de constater que l’humanité, pour soi- disant des résultats qui devraient être bénéfiques marche sur la tête...
ALORS JE ME POSE LA QUESTION SUIVANTE : ce tsunami dans son horrible destruction a-t-il épargné les F.°. possesseurs de patentes ?
A-t’il épargné les F\ reconnus ? Une fois encore trois fois hélas !!!

Quand la franc-maçonnerie respectable en soi, prendra t-elle conscience que sous couvert d’universalisme, nous nous couvrons de ridicule. Il serait grand temps au 21è siècle de se pencher sur ce problème. Je sais que c’est peut-être épineux, scabreux de prendre cet exemple de catastrophisme, mais de grâce mes F\ et mes S\ ne nous voilons pas la face et ne prenons pas des attitudes de vierges effarouchées pour masquer une vérité flagrante... Mais malheureusement les guerres et les atrocités n’ont pas fait prendre conscience, les potentats voilés dans leur dignité semblent au-dessus de ce problème qui a leurs yeux leur semble mineur. Quant à nous à Misraïm, nous sommes parfaitement sereins. Nous recevons tous les F\ et S\ des autres obédiences et pourquoi pas le dire, cela nous remplit d’allégresse....
Nous tenons à suivre la voie que nous nous sommes tracées, à savoir : respect du rituel, respect des traditions, respect des locaux enfin pour globaliser, respect de l’environnement et des différences. Rappelez-vous de la phrase de Saint-Exupéry apposée à l’intérieur des locaux de nos amis du Grand Orient de France : si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m’enrichis.
Alors mes F\ et mes S\ du monde entier, mon vœux le plus cher est de vous voir vous enrichir à votre tour.

N’oubliez jamais que se référer au passé dont nous sommes très fiers, c’est se projeter dans l’avenir et que nos ancêtres les égyptiens nous regardent. Essayons chaque jour, chaque seconde, à tout instant, d’agir afin qu’ils soient fiers de nous...

Je vous aime.


J'ai dit

PAPOU - Eternel apprenti
Publié dans le Bulim - Bulletin N° 26 - 31 Mars 2011  -  Abonnez-vous

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