GLFM Bulletin : Bulim Misraïm 01/2011

Le Mot du SGMF

 
Une nouvelle année profane vient de débuter !... J’espère que les fêtes se sont bien déroulées que chaque jour qui s’écoule renforce votre sérénité, et votre joie de vivre. Pour ma part je suis extrêmement heureux de tous les témoignages de fraternité qui m’ont été exprimés. Misraïm se porte bien avec les Vœux d’Argentine, du Brésil, du Bénin, de la Guyane, de Côte-d’Ivoire, d’Italie, de la Roumanie et naturellement de la France entière. Puissions-nous étendre ce commencement d’universalisme qui doit être le but de tout franc-maçon !

Notre regretté F\ Voltaire ne disait-il pas : "quand il reste quelque chose à faire, nous n’avons encore rien fait "?

Bien sûr, il était un peu excessif ! ...

Notre obédience quant à elle, est réceptive à tout rapprochement. Dans le mot universalisme, il y a la racine "univers". N’est-ce pas un devoir pour chaque F\/S\ de travailler ?

Oui, de travailler jour et nuit, afin d’améliorer les relations entre tous les humains.

Des mots, des vœux pieux tout cela ! Pas tant que cela. Déjà dans le cadre de notre Hexagone, ne serait–il pas souhaitable, ne sortirions-nous pas grandis, si chacun de nous avait pour but d’essayer au maximum, en tendant une main franche sans arrière pensée, à tous les franc- maçons ?

Peut-être serions-nous bénéficiaire ce qui à coup sûr renforcerait notre unité ?

Comment peut-on penser que des francs maçons qui ont subit la même initiation, en jurant Fidélité, en donnant leur Sang, puissent ignorer leur primordial Engagement ?

Sommes-nous toujours au moyen âge ? Il est vrai que l’on peut s'en poser la question.

A l’ère où la science a accompli des progrès sensationnels, force est de constater que certaines rivalités de religions, de races, de conditions sociales sont malheureusement toujours tenaces et vivantes.

Loin de moi d’être un donneur de leçons, cela est trop facile... Mais au seuil de cette nouvelle année, faisons chacun de nous l’effort de comprendre, ne serait-ce que notre voisin.

Quand je vois ces F\/S\, tous dévoués en participant au succès, au rayonnement et à la pérennité de notre obédience, je me réjouis et je dis merci à tous les Vénérables, à tous les Officiers et en particulier aux Elémosinaires. Certes ils ne font que leur devoir mais ils le font bien, avec joie. Par exemple, ces scribes qui prennent sur leur temps de loisirs pour faire un compte-rendu sur le déroulement exact des tenues. Au moment où j’écris cet édito; je pense à notre F\ Benjamin qui passe parfois des nuits entières pour vous présenter votre Bulim.

C’est vrai que parfois, il nous bouscule un peu tous, mais peut-on lui en vouloir ?

Alors ensemble en ce début d’année prenons l’engagement d’être solidaires, et même si certains, forts peu nombreux pensent qu’on les dérange ! Continuons notre chemin, celui que nous nous sommes tracés : chemin de la tradition. N’oubliez jamais que se référer au passé dont nous somme très fiers, c’est se projeter dans l’avenir nos ancêtres : les égyptiens nous regardent. Essayons chaque jour, chaque seconde, à tout instant, d’agir afin qu’ils soient fiers de nous...

Je vous aime.

J'ai dit

PAPOU - Eternel apprenti

Publié dans le Bulim - Bulletin N° 24 - 31 janvier 2011  -  Abonnez-vous

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