GLFM Bulletin : Bulim Misraïm 12/2010

Le mot du SGM Fondateur

Un ami et F\ que j’aime beaucoup me confiait d’une voix triste et nostalgique, "certains viennent d’être initiés et on ne les voit plus". Voici une lettre que vient de m’adresser l’un d’eux. Je cite quelques lignes de son courrier : il est tard, passé minuit, je t’écris de Méribel en Savoie où il neige à gros flocons. Je suis ici jusqu'en avril 2011. Du Portugal, je suis passé directement à la neige, quel contraste !!! J’ai enfin accès à Internet ici en France pour pouvoir te souhaiter, santé et longévité. Que ton œuvre spirituelle puisse diffuser pour l’éternité la

lumière qui éclaire nos chemins et que ceux dans l’obscurité puissent rejoindre ton phare et les chemins tracés par nos grands F\.

Te rencontrer m’a guidé sur le chemin où je me trouve actuellement. C’est mon chemin, que j’emprunte désormais et qui me redonne Joie, Espoir, Vitalité pour mon avenir, qui fut très sombre à tous les niveaux (émotionnel, psychologique, professionnel et financier) avant mon initiation.

Je regrette sincèrement de ne pouvoir être disponible pour pouvoir assister aux tenues avec mes F\/S\ , mais je travaille consciencieusement sur mes travaux en silence. Cette absence est provisoire et circonstancielle. Que mon absence et mon silence ne soient pas interprétés comme un désintéressément ... loin de là.

J’espère que mon message te trouvera en pleine forme et que l’hiver n’entamera en rien ta bonne humeur communicative. Merci de ton amour inconditionnel. Je t’embrasse fraternellement.

Pourquoi je me permets de diffuser cette lettre ? C'est pour appeler à plus de tolérance, ceux qui condamnent trop rapidement leurs prochains sans avoir pris préalablement de leurs nouvelles. Nous sommes tous des Elémosinaire en puissance. A nous d’aller à la pêche aux nouvelles. Ayons soin d’éviter d’avoir des jugements trop hâtifs ... souvent certains silences sont le reflet d’une certaine pudeur.

Cette lettre m’a été envoyée par un adepte du taoïsme c'est-à-dire du non agir, elle en est d’autant plus remarquable.

Dans le même état d'esprit, nous avons manqué de ne plus voir une S\ qui avait fait 500 kilomètres, et à qui on reprochait de n’avoir pas été présente à la tenue d’instruction des apprentis. J’ai eu beaucoup de mal a lui faire comprendre que l’auteur de ces propos était incapable d’une méchanceté quelconque. Étant mal renseigné, il croyait bien faire : il aime tellement sa loge que chaque absence est pour lui de petits coups de poignard dans le dos.

A tous, pour vous et tous ceux qui vous sont proches, je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année profanes.

J'ai dit

PAPOU - Eternel apprenti

Publié dans le Bulim - Bulletin N° 23 - 31 décembre 2010  -  Abonnez-vous

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