GLFM Bulletin : Bulim Misraïm 09/2010


Interview du SGM Eric Jacques
 à 1 an de la fin de son mandat

Nous avons rencontré notre SGM:. Eric Jacques, à un an de la fin de son mandat. Il a bien voulu répondre à quelques questions pour nous éclairer sur ses actions, ses projets et l'avenir de la GLFM.

SGM:. Eric Jacques, en ce mois de septembre 2010, nous sommes à un an de la fin de ton mandat à la tête de la GLFM. Un premier bilan de tes deux premières années ?

Il est assez difficile de juger objectivement sa propre action sachant qu’elle est toujours entreprise avec beaucoup de conviction.

Je dirais que ces deux ans ont été positifs à bien des égards même si les conséquences furent parfois douloureuses. Ma politique s’est bâtie autour de trois axes. Consolider l’édifice bâtit par mes prédécesseurs, Améliorer notre communication interne et externe, développer le rite de Misraïm en respectant ses fondamentaux.

Notre Illustre Frère EDDY m’a confié, il y a deux ans maintenant, les clefs d’une maison en bon état. La preuve en est, c’est que nous faisions, sans le savoir, l’objet de convoitises de la part de Frères peu scrupuleux. Il fallait donc prendre des initiatives susceptibles de nous mettre à l’abri. Celles-ci n’ont pas été comprises par tous à l’époque. Force est de constater aujourd’hui qu’elles étaient nécessaires voire essentielles à la sauvegarde de notre pérennité.

Fraternité n’est pas incompatible avec rigueur... Le franc-maçon est un homme debout. Libre et de bonnes mœurs, capable d’assumer ses positions et de les défendre en toute transparence et franchise. Ceux qui n’ont pas compris cela et se sont éloignés de notre orient poursuivaient d’autres buts avec d’autres méthodes...

La tristesse de voir partir des frères ou des sœurs ne doit jamais nous faire perdre de vue les termes des serments que nous avons tous prononcés en entrant en franc-maçonnerie. Nous devrions tous, les plus jeunes comme les plus anciens, les relire au moins une fois l’an et surtout nous y conformer.

Par ailleurs, je trouvais que notre communication était quelque peu désuète. Comme vous le savez, je suis opposé au prosélytisme, mais de là à vivre en autarcie ! J’ai eu la chance de pouvoir m’appuyer sur des frères et des sœurs formidables qui ont compris intuitivement mon projet.

Pour l’extérieur, le BULIM et le site Internet glfmisraim.org ont eu un impact extraordinaire dépassant ce que l’on pouvait imaginer. Nous sommes engagés dans une série de tenues blanches et de sorties événementielles qui seront je l’espère relayées en Province car elles sont très appréciées des profanes comme des frères et des sœurs.

Pour l’intérieur, nous avons remis à plat entièrement l’administration qui repose désormais sur des outils modernes. Le grand secrétaire et le grand trésorier ont abattu, avec leurs équipes, un travail colossal. L’objectif de ces travaux étant à la fois d’être irréprochables vis-à-vis de nos membres et de la législation régissant les associations mais aussi, de faciliter, au maximum le travail administratif des loges afin qu’elles puissent se consacrer pleinement aux travaux « nobles ».

Pour la croissance de l’obédience, outre l’apport incontestable du BULIM et du site internet, j’ai bénéficié d’une Chancellerie très dynamique et de relais provinciaux efficaces.

Nos implantations, si elles restent aujourd’hui cantonnées sur deux régions (Ile de France et Sud Ouest) en France métropolitaine, devraient s’élargir dans peu de temps avec l’ouverture de loges notamment dans le Sud Est. Il en est de même aux Antilles. Les prochains développements attendus s’orientent vers l’Afrique et l’Amérique du Sud sans oublier notre bonne vieille Europe bien entendu. En marge de cet essor (qui se retrouve également dans la progression des effectifs de toutes nos loges), nous poursuivons un objectif de positionnement en tant qu’obédience reconnue. Nous avons ratifié cette année, trois traités d’amitiés avec d’autres obédiences et notre démarche auprès du GODF est toujours en cours.

Enfin, nous avons déposé nos rituels afin de les protéger. Même si le fonctionnement en fédération de rites de Misraïm est toujours d’actualité, désormais, le rite que nous pratiquons dans la majorité des loges de l’obédience est « patenté » c'est-à-dire que nous avons l’exclusivité de sa pratique. Cela peut paraître anodin à beaucoup, mais c’est un acte fort qui aura, j’en suis persuadé des conséquences positives dans l’avenir.

Quelles étaient tes principales difficultés ? Être dans une démarche d’amélioration continue au sein d’une société traditionnelle n’est pas sans poser de problèmes. Il faut déjà être suffisamment pédagogue pour, dans un premier temps, arriver à constituer une équipe homogène poursuivant les mêmes objectifs, et, dans un second, faire comprendre aux membres de l’obédience , l’intérêt des réformes entreprises. En cela, l’animation d’une obédience n’est pas très différente dans son fondement, de celle d’une société...

Autre domaine très délicat, faire admettre que, dans notre tradition et notre rituel, les ouvriers, quels que soient leurs mérites, se remplacent et qu’un poste, quel qu’il soit, du Grand Maître de l’obédience au Couvreur de la plus petite loge, n’est qu’une charge que l’on doit l’abandonner au bout d’un certain temps (le fameux : servir la maçonnerie et non pas s’en servir...). Cette obligation, au-delà de la nécessaire humilité que doit posséder tout maçon, est établie pour éviter les « rentes de situation » et les dérives égotiques. La franc- maçonnerie est un microcosme, elle importe en son sein tout le bien de la société humaine comme ses maux. Même en étant le meilleur Vénérable ou Grand Maître du Monde, je doute que l’on puisse un jour écarter définitivement de nos temples les sentiments tels que la vanité, la jalousie, les mauvaises ambitions.

Lorsque j’ai pris mes fonctions, j’ai décidé, à une ou deux exceptions près, de changer l’intégralité du grand collège. La grande majorité a parfaitement compris et accepté cette résolution. Quelques uns n’ont pas admis que l’on puisse se passer de leurs hautes compétences, ils sont partis chercher des « galons » ou une « reconnaissance » ailleurs... je le regrette sincèrement. Ce n’est pas un bon exemple pour les apprentis. En définitive, on peut s’interroger, ces départs ne sont-ils pas la meilleure chose qui pouvait arriver à la Grande Loge Française de Misraïm ? d’autant que leur nombre est, heureusement, plus qu’anecdotique.

Tes principaux motifs de satisfaction ?

J’ai le sentiment que, si je suis reconduit cette année, j’aurai été respectueux du programme et des engagements que j’avais pris lors de mon investiture. Sans tomber dans une autosatisfaction ridicule, je suis content du travail accomplit par les équipes qui m’ont accompagné dans cette aventure. Les items pour mesurer les résultats d’une politique sont nombreux en franc-maçonnerie. Je n’en retiendrai que quelques uns pour ne pas monopoliser les pages du BULIM : le nombre, la variété et le ressenti des visiteurs, la qualité des planches, le sérieux dans la pratique de nos rituels et surtout, l’adhésion quasi unanime et spontanée des loges aux réformes mises en place.

Ne nous leurrons pas, le chantier est loin d’être achevé, mais j’ai le sentiment que je remettrai à mon successeur, une maison au moins en aussi saine voire en meilleure santé que celle que j’ai reçue. C’est cela s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue... En outre, notre siège social du 21 rue Cugnot, s’améliore et s’embellit d’année en année attirant de plus en plus de locataires potentiels. Remarquez au passage que toutes ces améliorations ont été conduites sans augmenter d’un centime les capitations. Je ne m’engage pas sur l’avenir, mais tant que nous pourrons fonctionner ainsi (nos capitations sont les moins élevées, à notre connaissance, de toutes les obédiences « sérieuses » actuelles) nous continuerons.

En conclusion, vous savez que je suis très proche de notre illustre Frère André JACQUES – Grand Maître d’Honneur, Fondateur de l’obédience -. C’est aussi à travers les conversations que nous avons, ses impressions et ses motifs de satisfaction que je suis en droit d’estimer que non seulement nous avons respecté la lettre mais surtout l’esprit de son œuvre.

Tes projets après ton mandat de 3 ans qui prend fin en juin 2011?

Essayer d’être à la hauteur de ma charge de grand couvreur. Me mettre à la disposition de l’obédience et de son nouveau Grand Maître. Me consacrer peut-être un peu plus aux travaux de ma loge...

Par ailleurs, j’occupe - parallèlement - une charge de « Grand Hiérophante ». Cette fonction spécifique aux rites égyptiens peut se décrire schématiquement comme « le gardien du rite ». Alors que le Souverain Grand Commandeur anime et dirige les ateliers de perfection (je vous rappelle que le rite de Misraïm possède des degrés dits « supérieurs » et était, à l’origine, un rite de « hauts grades ») et joue un rôle opérationnel, le grand hiérophante, lui, veille à la bonne application de l’ensemble de nos rituels, du 1er au 90ème degré, occupant ainsi une activité plutôt fonctionnelle.

Comme vous pouvez le constater, j’ai largement de quoi m’occuper lorsque l’heure de ma retraite de Grand Maître aura sonné !

Des regrets ?

Oui bien sûr.

Je ne vais pas dresser ici une liste « à la Prévert » de toutes les améliorations possibles que je n’ai pu mener à terme...

Nos effectifs bien qu’en forte progression, sont encore loin d’être pléthoriques. Nous n’avons pas de Grande Loge Provinciale dans le Nord Est, l’Ouest et le Sud Est (pour créer une Grande Loge, il faut 3 loges et 21 maîtres minimum travaillant dans la même région). Le rite n’est pas implanté sur certains continents. Etc.

Je n’ai pas réalisé ce rêve un peu fou qui germe chez tous les Vénérables ou Grands Maîtres d’une loge ou d’une obédience où tout le monde trouve exactement ce pourquoi il est entré en franc-maçonnerie... C’est insensé, mais c’est ainsi ! il faut être un peu idéaliste voire utopiste lorsqu’on accepte une charge telle que celle que j’occupe aujourd’hui.

Au sujet des Frères et des Sœurs qui nous ont quittés. Soyons clairs, nous sommes dans un monde d’adultes et la démarche maçonnique repose sur un acte volontaire. On y vient de son plein gré, il en est de même si l’on décide d’en partir. Je vous l’ai dit plus tôt, je ne suis pas dans une logique prosélyte ou mercantile. Que ces départs m’attristent ou non n’a aucune importance. Autrement plus grave est le véritable motif du départ. Si ma responsabilité de Grand Maître est engagée d’une manière ou d’une autre, je prends mes responsabilités, mais, fort heureusement, ce n’est pas le cas de ceux que nous avons connus. Vous savez, lorsque je regarde un peu ce qui se passe dans les obédiences voisines, je me dis que, finalement, je suis un Grand Maître heureux...

Quelles sont nos relations avec les principales grandes obédiences françaises ?

Elles sont cordiales mais, néanmoins, nous ne sommes pas encore reconnus officiellement par les « grosses écuries » et certains ateliers refusent encore aujourd’hui, de peur sans doute de récriminations, de nous ouvrir les portes de leurs temples.

Les relations que nous pouvons avoir « à la base » n’ont rien à voir. Des loges d’à peu près
toutes les obédiences nous visitent (à l’exception de la GLNF) et acceptent de nous recevoir. Elles sont nombreuses et significatives de l’incompréhension suscitée par les positions dogmatiques de certains membres de conseils de l’ordre. Précisons que ces « clivages » sont principalement parisiens et qu’à ce niveau, les sœurs et les frères de province sont beaucoup plus ouverts...

Il n’en reste pas moins que cet état de fait suscite des interrogations et que nous militons pour obtenir cette reconnaissance réciproque.

Nous considérons qu’elle est d’autant plus légitime que le rite de Misraïm est probablement le plus ancien rite maçonnique connu. Notre fonctionnement, nos textes constitutifs, nos règlements généraux répondent précisément aux critères fixés par lesdites grandes obédiences. Reste notre nombre et notre jeunesse qui peuvent freiner cette labellisation. Je ne désespère pas cependant d’obtenir satisfaction avant ma descente de charge...

Notre positionnement à ce jour dans le paysage maçonnique en France ?

Nous sommes dans les dix premières obédiences nationales. Il faut avoir à l’esprit que nous n’avons qu’une quinzaine d’années d’existence.

Comme toute création, nous avons commis des erreurs de jeunesse. Nous avons voulu aller trop vite en oubliant certains fondamentaux. Cela nous a valu quelques déboires mais ces épreuves nous ont fait grandir intellectuellement à défaut de faire gonfler nos effectifs. Aujourd’hui, cette époque est révolue et nous suivons notre petit bonhomme de chemin. Je ne m’aventurerais pas sur le chemin de l’opposition entre qualité et quantité, nous rencontrons des frères et des sœurs formidables et talentueux partout mais, disons que le nombre n’est plus notre priorité principale.

Au sein des rites égyptiens, nous jouons les premiers rôles. Sans trahir la tradition, nous avons abandonné certains principes tels que le « ad vitam » ou encore la patente plus vraie que la vraie patente (celle qui lave plus blanc que blanc), etc. Des notions qui sont de véritables boulets pour les rites égyptiens, du moins pour certains qui les pratiquent, et qui génèrent des comportements et une image déplorables. En revanche, nous travaillons très sérieusement. Nous avons deux commissions des rituels qui scrutent les éventuelles erreurs que nous rectifions, en ce cas, après approbation du convent annuel. Nos comptes sont transparents et approuvés généralement à l’unanimité. Etc.

Nous avons signé en juin un traité d’amitié et de reconnaissance avec le Grand Sanctuaire de l’Adriatique. Cette obédience est LA référence historique en terme de légitimité au sein des rites égyptiens. C’est un grand honneur pour nous d’avoir pu ratifier ce traité, unique à notre connaissance. J’y vois là, le symbole de notre progression et la récompense de nos efforts...

Où en sommes-nous de la campagne de recrutement entreprise par la GLFM et quels résultats ?

Cette formulation « campagne de recrutement » ne me plait pas beaucoup. Je ne voudrais pas être redondant en rappelant que je laisse aux autres le prosélytisme. J’ai simplement souhaité faire connaître l’obédience et notre rite à travers des manifestations ouvertes au monde profane. Deux tenues blanches – l’une sur la maçonnerie égyptienne l’autre sur la femme pharaon présentée par Isabelle FRANCO (égyptologue émérite, première élève de Mme DESROCHES-NOBLECOURT) – ont réuni près de 160 personnes, profanes et maçons. Notre commission événementielle a aussi organisé une visite de la cathédrale de Chartes très réussie. Nous prévoyons une nouvelle conférence sur « la flûte enchantée » par une sœur de notre respectable loge de Perpignan. Ces manifestations ajoutées aux sollicitations (je préfère ce terme à « recrutement ») parrainées par des Sœurs et des Frères de la GLFM et aux demandes spontanées via notre site internet www.glfmisraim.org ont abouti à un nombre conséquent de demandes d’initiation.

Bien entendu, je souhaiterais que le seuil « psychologique » de 1000 membres soit atteint relativement rapidement mais ne comptez pas sur moi pour fixer des objectifs ou contraindre nos sœurs et frères à recruter à outrance. D’ailleurs, je sais par avance que toute tentative de ce type serait vouée à l’échec

car nos loges tiennent fermement à leur autonomie, à leur politique d’extension, à leur choix du profil de candidatures correspondant à l’égrégore de l’atelier. Je les comprends et respecte leur position.

Le Bulim, en es-tu fier ?

Comment ne pas l’être ? Le BULIM (Bulletin Intérieur Misraïm) est le lien qui unit toutes les loges de l’obédience. Un document informatif lu de Buenos-Aires à Pointe à Pitre, de Paris à Toulouse par les sœurs et les frères de l’obédience. C’est donc une publication importante que l’on ne peut négliger. Malheureusement, la publication mensuelle d’un tel bulletin représente un travail herculéen et beaucoup de sœurs comme de frères ont du l’abandonner. Lorsque Benjamin a accepté de relever le défi, j’ai été soulagé car je tenais particulièrement à préserver ce lien.

La pugnacité et le dévouement de notre rédacteur en chef ont fini par payer. De mois en mois, notre bulletin s’est étoffé, embelli, professionnalisé pour devenir aujourd’hui une publication maçonnique de référence reprise in extenso sur le site www.ledifice.net, éditeur de planches maçonniques de tous sujets et tous degrés.

Mais, il faut croire que les frontières de notre obédience étaient trop étroites pour une édition d’une telle qualité. A ce jour, toutes les obédiences françaises et étrangères répertoriées sont destinataires de notre bulletin. Certains frères et sœurs de tous horizons et de tous continents sont demandeurs d’un envoi et attendent avec impatience sa parution. J’ignore combien de personnes sont aujourd’hui « abonnées » à notre bulletin mais je sais en revanche que les retours sont élogieux et les encouragements chaleureux.

Le BULIM, avec notre site internet www.glfmisraim.org, constituent la vitrine de notre obédience. Il reflète la qualité et le sérieux de nos travaux. Il est un moteur, une émulation qui doit nous inciter à continuer dans cette voie. Aussi, je profite de cette interview pour remercier tous ceux qui contribuent chaque mois à cette réussite.

Comment vois-tu l'avenir de Misraïm ?

Il est certain que le plus dur est derrière nous. Malgré notre jeunesse, nous avons atteint un degré de maturité qui met dorénavant l’obédience à l’abri.

Le souverain sanctuaire (organe de réflexion, constitué de frères et de sœurs ayant un degré minimum, chargé de définir la politique de l’obédience) est composé de Frères et Sœurs chevronnés. Les ateliers de perfections sont en train de se mettre progressivement en place, les loges bleues (du 1er au 3ème degré) sont en ordre de marche. Reste à peaufiner les procédures et à étendre notre notoriété sur le territoire national et à l’étranger.

En 2011, je participerai personnellement aux travaux du REHFRAM à Cotonou au BENIN, au cours desquels je présenterai le rite de MISRAIM et notre obédience. D’ici là, nous

aurons très certainement procédé à l’ouverture de plusieurs nouvelles loges.

Au moment où vous lirez ces lignes, le convent annuel se sera déroulé en présence de délégations des obédiences amies, ce moment charnière de la vie de notre obédience allumera les feux d’une nouvelle dynamique, de nouvelles réunions fraternelles, de nouveaux travaux loyalement accomplis.

Je suis persuadé que le Grand Architecte de l’Univers couvrira d’un œil clément les efforts

que nous faisons tous pour améliorer notre spiritualité, notre intellect, notre fraternité afin que les bienfaits enseignés lors de nos travaux en loge aient une portée active dans le monde profane.

Pour terminer, as-tu un souhait à formuler à nos F\ et S\ ?

Que tous les Frères et toutes les Sœurs de Misraïm retirent autant de joie, d’amour et de passion que j’ai pu connaître en franc- maçonnerie depuis ce jour de juin 1974 où j’ai été initié. Que la Sagesse, la Force et la Beauté les accompagnent durant toute cette année maçonnique 2010/2011.

B\ J\  Rédacteur en Chef

Publié dans le Bulim - Bulletin N° 20 - 30 septembre 2010  -  Abonnez-vous

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