GLFM Bulletin : Bulim Misraïm 06/2010

La main tendue du Rédacteur en Chef

Que la paix règne parmi nous, car nous pouvons tourner le dos au mal et faire du bien ...
Je serai votre serviteur, tant qu'il y aura le moindre espace de médiocrité en nous, en nos membres et dans nos loges ....

J'ai entendu il n'y a pas très longtemps sur une radio nationale par le Grand Maître de l'une des plus grandes obédiences françaises, que lorsque l'on vient en maçonnerie, on doit rester un an au silence, pour faire taire nos passions, mieux écouter les anciens et mieux vivre le rituel qui contient l'essentiel de ce tout ce que nous devons savoir, pratiquer et maîtriser. De cet interview, a surgit au plus profond de moi la question suivante que je voudrais soumettre à votre réflexion durant les deux mois de notre trêve estivale. Il s'agit de savoir si les anciens dont parlais le Grand Maître cité ci-dessus savent réellement le niveau du spectacle qu'ils délivrent aux apprentis? Il est vrai que les apprentis perpétuels que nous sommes tous, à plus forte raison les jeunes qui viennent de nous rejoindre, doivent rester au silence, alors n'oublions jamais que les autres sens se substituent à la parole, se développent encore plus, ressentent encore plus, les yeux voient mieux, les oreilles entendent mieux, le cerveau enregistre encore plus, imprime plus, réfléchit plus, analyse plus, on s'interroge plus, on doute plus aussi, on choisit plus, on se rapproche de certains et on s'éloigne d'autres, on se sent grandir mieux et plus auprès de certains, et certains perdent des points et du crédit. Les anciens, tout comme les Pharaons doivent rester des anciens, source de sagesse, d'éducation, de bon sens, d'un savoir-être irréprochable, d'une sérénité qui force l'envie et le respect. Les anciens montrent le chemin, doivent être à l'heure, doivent bien se préparer, doivent lire le rituel avec délectation, mettre de l'ardeur et du coeur à l'ouvrage. Les anciens se doivent de toujours rester polis, de toujours respecter les autres, quelles que soient les erreurs et les bêtises observées, se doivent de ne jamais régler leurs comptes en loge, jamais, jamais et jamais. Le linge sale, car il peut y en avoir, doit se laver au tribunal maçonnique ou en chambre du milieu, loin des yeux et des oreilles très délicates des apprentis. Je suis fier de rester apprenti, pour avoir la chance de vous dire ce qu'il faut "nous" éviter de faire. Je suis fier de charger votre mule pour ces vacances qui démarrent par la sortie de ce dernier Bulim de l'année. Merci au SGM Eric, au SGMD'H notre Cher Papou national, à PC, notre Rédacteur de province, à SY, notre Grand relecteur correcteur national, à tous les VM et tous les Collèges des Officiers de chaque loge de France et de Navarre pour le travail accompli, aux correspondants de chaque loge auprès du Bulim, aux nombreux F\ et S\ qui ont envoyé ou glissé un petit billet à l'attention de la construction de la grande oeuvre à laquelle nous participons chaque mois. Revenez en pleine forme et avis aux anciens de revenir avec la ferme intention d'avoir des gestes, des attitudes et des paroles qui confortent les observations faites par les apprentis réduits au silence. Nous devons rester les vrais exemples à suivre par eux !

B\ J\ - Rédacteur en Chef
Votre humble serviteur. 

Publié dans le Bulim - Bulletin N° 19 - 30 Juin 2010  -  Abonnez-vous

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