GLFM Bulletin : Bulim Misraïm 05/2010

L'Egaux - L'Égo

Ce Midi, j’ai l’honneur et l’avantage de développer une pensée sur l’EGAUX –L’EGO ( EN MACONNERIE).

En faisant des recherches afin d’étoffer mon analyse je me suis demandé pourquoi le Sérénissime Grand Maître Passé, m’a-t-il donné ce sujet. Est-ce pour mener une réflexion sur moi-même, ou bien faire jaillir une pensée constructive et de prise de conscience de soi.

L’EGAUX - l’EGO EN MACONNERIE
Dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen nous retrouvons un texte fondamental qui place l’Homme avec un grand H au même niveau. L’article 1er « Les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ».
Cependant cette égalité n’est-elle pas liée à l’Humilité ?

Le terme HUMILITE est à rapprocher du mot HUMUS, qui en est la source étymologique, et qui a donné par ailleurs le terme HOMME. Cela signifie que l’humilité consiste pour l’homme, à se rappeler qu’il est poussière ou littéralement « fait de terre » c'est-à-dire de la manière la plus commune. Cela semble indiquer aussi que l’humilité est une attitude proprement humaine : et fait, si l’homme n’est pas le seul être dont on puisse dire qu’il fut tiré du limon, il paraît bien être le seul à le savoir. Mais du coup, il est aussi le seul à pouvoir l’oublier et pire : à vouloir l’oublier. Au-delà de l’image du matériau (terre humus) le terme d’humilité renvoie en effet à l’idée d’une provenance étrangère, d’une impuissance à être sa propre origine ; il paraît impliquer aussi, du même coup, l’idée d’une incapacité à s’accomplir par ses seules forces : en un mot, il s’agirait d’avouer qu’il n’est rien en nous, hormis peut-être nos fautes et nos manquements, que nous puissions nous attribuer à nous-mêmes, à nous seul.

Or cette double impuissance n’est pas facile à admettre ; elle semble, à certains incompatible avec la dignité de l’être humain, et sa reconnaissance constituerait à leurs yeux une intolérable humiliation. Mais l’EGAUX, est-ce une faiblesse qui se caractérise par une posture d’être humble et d’être humilié ? Etre humble, est-ce se rabaisser, se manquer de respect à soi- même ? Cela doit-il conduire, en particulier, à accepter que les autres nous traitent comme «moins que rien » ? Humilier quelqu’un consiste à nier sa dignité, ou du moins à manifester uniquement ses pauvretés et ses déficiences ; concrètement, cela revient souvent à le réduire à son animalité, ou sa dimension purement physique ; rien de plus humiliant pour un homme, par exemple, que de voir l’accomplissement de ses fonction organiques privés secret ou de l’habillage qui l’humanisent. Mais refuser cette humiliation, serait-ce manquer d’humilité ? et Inversement, faudra t’il refuser d’être humble pour échapper à l’humiliation ? Non pas, si humilité de sa dignité sont en vérité compatibles, voire indissociables. Telle la position que l’on s’efforce ici de préciser.

A peine nomme t’on l’humilité, fût –ce bien humblement et avec une réserve prudente, aussitôt l’on voit les fronts se redresser, les reins se cambrer et un geste du doigt signifier : Moi, non ! Moi... ce pauvre humain qui se cabre ainsi ignore t-il donc ce qu’il est ? Sait-il ce que lui prépare l’orgueil et que des sept démons qui nous hantent, il a installé en lui-même le pire ?

Saint Bernard estimait que parmi les enseignements du Christ l’humilité est le plus grand. Cela n’apparaît point tout d’abord, parce que beaucoup de liaisons délicates s’interposent entre ce principe de la vie spirituelle et ses ultimes conséquences, mais cette obscurité n’infirme pas l’assertion du grand moine : se dérober aux regards est le cas de tous les fondements et de toutes les racines.

L’humilité mène à la rectitude parce qu’elle veut obéir à l’ordre souverain dont elle a reconnu l’empire, parce que le moi égoïste et orgueilleux ayant cédé la place, c’est Dieux qui lui est tout, et le prochain en Dieu, et elle-même en l’unité du prochain et de Dieu.
L’humilité n’est pas une simple persuasion de l’esprit : c’est une attitude de l’âme : elle implique donc un culte à l’égard du souverain bien, d’où naissent la soumission et le service. Tout se met en place pour nous du seul fait que nous sommes en place. Adaptés à ce qui est, nous agissons en harmonie avec tout, éloignés d’abuser d’autrui plus que de nous, prêts à de mutuels services, dans un ordre où le service mutuel est la loi, ignorants de l’envie et de la cupidité, parce que ce monde a été fait pour tous et doit être à la disposition de tous, satisfaits des avantages d’autrui comme des nôtres, puisque le moi séparé et adversaire à fondu et en quelque sorte s’évapore sous le rayonnement divin.

L’orgueil, lui ne sait pas obéir et ne sait pas aimer : il ne sait pas se modérer et ne sait pas servir ; il n’est jamais content de rien ni de personne, car il mesure toutes choses à ses prétentions et il n’estime les gens qu’en proportion de l’honneur qu’il en reçoit ; or il est insatiable.

La sauvegarde et le progrès de toutes les vertus se trouvent ainsi dans la dépendance étroite de l’humilité, ce qui faisait dire à Saint François Xavier « sur les pas de Jésus-Christ, on ne monte qu’en descendant » Alors que l’orgueil s’introduit dans toutes les passions pour les porter aux extrêmes, l’humilité les calme et les subordonne. Elle est l’ennemie des forces d’anarchie que l’orgueil alimente et le soutien des forces utiles que l’orgueil brise. Le moindre petit lot de vertu ainsi gardé vaut mieux que beaucoup de vertu enflée d’elle-même. La vertu orgueilleuse est un effort pour gravir un rocher qui dévale sur une pente ; que sert l’ascension, si la chute du grimpeur et de son roc est devenue fatale dès l’abord ?
L’Humilité, qui commence tout, donne par surcroit la stabilité et la persévérance par quoi tout s’achève. En quel point celui qui ne compte pas pour soit serait-il vulnérable ? Il a substitué à lui-même ce qui échoppe à toute mutabilité et à tout caprice ; il en doit partager la sécurité. Ainsi que l’écrivait Léonard de Vinci dans ses notes ; « Celui qui fixe sa route sur une étoile ne change point ».

Il existe un autre mot EGO qui s’écrit « EGO ».

Qu’est ce que l’EGO

Fondamental, l’égo n’est rien qu’une impression : selon Lama Denys Teundroup.
Ce sentiment que l’on à « d’être » et d’avoir » un égo ne repose sur rien, c’est une illusion. En effet, l’ego n’est pas « quelque chose » qui aurait une existence indépendante et autonome, c’est un processus dynamique qui, dans son fonctionnement, produit le sentiment d’individualité. C’est pourquoi l’ego est dit « vide d’existence propre » ; cette impression n’existe que dans la combinaison des facteurs interdépendants qui la constituent.
La conception de l’ego ;

Les facteurs indépendants qui constituent l’Ego sont nombreux. Au départ, l’égo est une polarité sujet-objet dans laquelle, comme dans toute polarité, les deux pôles subsistent dans la relation qui les pose l’un par rapport à l’autre. Plus précisément, cette polarité qu’est l’égo se structure dans un processus de saisie, d’appréhension des expériences.

En fait, l’esprit est fondamentalement une fonction cognitive dans laquelle vient se greffer la saisie de l’égo. Cette saisie constitutive de la polarité sujet – objet est une conception, une saisie conceptuelle. Ainsi, la conception conçoit le sujet et l’objet. Il est significatif de remarquer que « conception » exprime simultanément l’action de concevoir et celle de donner naissance. On pourrait dire « le sujet se conçoit concevant l’objet qu’il conçoit » il y a la matière à quelques paradoxes et méditations....
En tout cas, la conception est un processus qui pose le sujet et l’objet l’un par rapport à l’autre, dans la dualité sujet – objet. Cette saisie génère au rythme de ses conceptions successives, des instants de conscience dualiste sujet – objet.

Ces instants se succèdent rapidement et font simultanément l’expérience de séries "d’évènement sujet" «et d’évènement objet". La fréquence élevée de ces évènements donne l’impression de mouvement continu du cinéma lorsque les images de la pellicule défilent suffisamment vite. C’est ainsi qu’apparaît l’impression de continuité du « moi-sujet » et de «ses expériences». "La continuité-sujet» n’ayant pas notion de la relation qui l’unit à la «continuité de ses expériences» se vit comme indépendante.

L’EMPRISE DE L’EGO
Depuis fort longtemps, les hommes jouent avec le feu. Ce fait est connu de tous. Bien peu d’entre eux cependant, se sont rendus compte combien, au cours de leur vie et de leur développement, ils se sont eux-mêmes impliqués dans cette inquiétante « pyromanie ».
La tradition, que sont les doctrines, les légendes, les coutumes, sur les manières de penser et d’agir, transmises de génération en génération, cette tradition donc permet l’éveil d’un certain nombre d’hommes et de femmes. C’est la une caractéristique de la Franc - Maçonnerie.

Sur le plan de l’éveil, aujourd’hui plus qu’hier, l’homme, même cultivé, paraît avoir perdu le goût de l’effort. A ce niveau, la réflexion autant que la médiation, sont assurément indispensables. L’éveil après quelques dépassements de soi, mène le véritable cherchant à une transformation de soi. Aussi souhaitons-nous d’être éveillé de très nombreuses fois, à l’exemple de notre pierre symbolique. La Franc-maçonnerie, héritière d’une tradition antique, bien inspirée, a su préserver l’essentiel, destiné à qui mérite de le découvrir. Mis sur la voie, le candidat, découvrant sa véritable personnalité apprend notamment qu’il n’est pas seul, sans comprendre immédiatement la signification réelle de cette affirmation. Tentons une explication qui paraîtra sans doute aussi complexe que la mystique elle-même. En effet, si le sentiment de n’être pas seul paraît évident au candidat, cette affirmation fait également allusion au « Maître intérieur » celui qui nous habite depuis toujours, généralement complètement ignoré. Dès lors il nous appartient de le découvrir et de le considérer comme il se doit. En effet, le cherchant sincère et persévérant à son heure, connaîtra ces communications, ces « Maîtres extérieur » découverts eux aussi, presque par magie. Ils ne sont autres que l’incarnation, la voix, les représentant du « Maître intérieur ».
Il n’est pas, dans la vie, de rencontre plus importante. Raison pour laquelle l’assiduité en Loge est si importante.

Ce maître, cet ami, sa compagnie et sa sagesse, qui finiront par nous devenir indispensables, n’est autre que la manifestation extérieure de notre propre vérité intérieure et de son mystère. Comment expliquer autrement le lien si fort qui nous unit à lui ?
« C’est mon ami, c’est mon maître ! C’est lui qui allait m’apprendre à être »....
Rien ne sépare vraiment les maître des compagnons et des apprentis maçons, un même idéal les réunit et la lumière les éclaire....je serai comme le photographe....en fonction de l’ouverture de leur diaphragme !

La tâche du maître est d’éveiller et transmettre à qui de droit ce qui doit être, de faciliter la perception chez son interlocuteur, du message que ce dernier découvrira en son fort intérieur. Perception qui, peu à peu lui fera se réaliser et découvrir le potentiel de Force, de Beauté, et de Sagesse que lui réserve son « Maître intérieur ».

En d’autres termes, deux êtres cohabitent en nous, durant toute notre vie. L’un est l’égo, volontiers volubile, exigeant, parfois hystérique et calculateur ; l’autre est cet être spirituel secret, dont nous oublions le plus souvent l’existence, auquel par conséquent nous ne prêtons guère attention, et dont nous écoutons encore moins la voix de sagesse, il me paraît important d’en faire état avec insistance.

Il est fort difficile de supprimer les plis de l’habitude. Ceci dit, la grande majorité des imparfaits que nous sommes, à emprunter un masque. Cette fausse identité, adoptée par ignorance, s’appelle « EGO ». L’EGO, sujet conscient et pensant, se définit par l’absence d’une connaissance véritable de ce que nous sommes réellement et ce par la conséquence même de cette ignorance. La tentative vouée à l’échec, de nous raccrocher à une image de nous- mêmes, fabriquée de toutes pièces, une image de fortune, un « MOI » inévitablement charlatan et caméléon, contraint de changer sans cesse pour garder vivante la fiction de son existence.
Attachement à une notion illusoire du « JE » l’EGO est producteur de victimes, il porte l’individu à se préoccuper exclusivement de son propre plaisir, de son seul intérêt personnel. Vous l’avez compris c’est l’égoïsme, souvent marqué de prétention et de vanité.
J’ai mis du temps pour apprendre et je veux remercie notre Sérénissime PAPOU qui m’a fait comprendre que le « MOI » le « JE » chemin semé d’embûches, mais néanmoins le plus fréquenté n’est qu’une voie illusoire, très peu éclairée, à éviter absolument. Emprunté par erreur, elle est la source de toutes nos peurs et de notre insécurité fondamentale. Tant que nous n’aurons pas démasqué et rejeté l’égo, il continuera à nous berner tel un politicien véreux, claironnant sans fin de fausses promesses. Je ne crois pas me tromper en disant que l’égo est à l’origine de nos souffrances les plus sournoises. Et c’est peut être, intuitivement pour certains d’entre nous, pour mettre un terme à cette tyrannie de l’égo, que nous nous engageons finalement sur le chemin spirituel ? J’ai noté une phrase de LAFAYE qui disait ; « un homme de sens est plus clairvoyant qu’un homme de bon sens, mais ce dernier montre d’avantage de sagesse dans sa conduite ».

Cela nous amène au discernement. Quel est pour nous maçons, l’outil symbolique qui fait référence au discernement ? Je pense à l’EQUERRE, parce qu’il discerne le Droit et le Devoir. Or le discernement peut aussi être utilisé pour renforcer le culte de l’égo, qui repose sur le fait d’affirmer sa supériorité en abaissant les autres par exemple : « j’ai une position de bons appuis, j’ai donc les moyens d’imposer aux autres.... »

L’EGO Ou l’EGAUX peut être une force mais aussi une faiblesse.
la vérité est simple et les enseignements sont clairs, mais dès l’instant où ceux-ci commencent à nous toucher, l’égo s’efforce de les compliquer, car ces enseignements menacent le fondement même de son existence. Nombre d’entre vous se souviendront avoir regardé dans le miroir ce visage parfaitement clair mais peu attrayant, qui vous regarde fixement d’un air à la fois gêné et sombre... notre propre visage ! Qu’en était il alors de notre égo ? Loyal, il nous exhorte : « TU ES LAID, SOIS MIEUX, PLUS VRAI » Ou VITRIOLE connais toi toi-même et tu connaîtras …

L’EGAUX peut être une force en élevant nos cœurs à l’obéissance et la fidélité. L’obéissance consiste à faire ce qu’un autre vous impose     Elle implique
une contrainte puisqu’on doit subir sans se plaindre. Elle impose de devoir faire un ensemble de choses qui ne nous intéressent pas ou qui aliènent notre volonté, notre liberté, du moins en apparence. Reconnaissons que l’homme est responsable de ses choix et de l’organisation de son temps. Relevons également que la Franc - Maçonnerie accepte en son sein un homme adulte, supposé être préparé, déclarant vouloir librement se soumettre, assidûment et en toute laïcité, à l’enseignement maçonnique, acceptant de surcroît par serment, vouloir de cette manière, travailler à son amélioration. Alors j’observe que c’est généralement celui qui est le plus affecté par son EGO, qui manque à son engagement et finit par nous quitter.
L’obéissance se comprend parfaitement si on s’y soumet dans le cadre de la réalisation du devoir que la fidélité complète en soulignant la permanence de cet accomplissement librement consenti.

Une telle contrainte, un tel engagement peuvent surprendre à plus d’un titre dans un monde où le bruit, la fureur des passions, celle des égoïsmes l’emportent sur la générosité, le don de soi et la fraternité la plus épurée.
On ne peut manquer cependant de s’interroger sur cette obéissance quand nos actes sont le fruit d’une attitude personnelle, faisant fi de toute action volontaire ou imposée, surtout quant on énonce le principe de liberté inhérent au nom même de franc-maçon qui signifie maçon libre.

On n’entre pas dans un ordre sans rompre avec son ancienne vie avec les habitudes et les passions passées. La rupture irréversible provoquée par l’entrée dans une voie de recherche spirituelle, va se trouver concrétisée par la reconnaissance et l’acceptation d’une règle comme il en existe de tous temps dans les Ordres monastiques et chevaleresques, laquelle stipule les éléments, les attitudes et les valeurs devant régir la vie au quotidien dans la communauté fraternelle. L’entrée dans un ordre ne peut pas se faire sans que cette acceptation et cette soumission à la Règle ne deviennent une réalité de chaque instant, ce qui se traduit par l’obéissance inaliénable aux principes fondamentaux, en vertu de quoi, pour nous maçons DEVOIR est le DEVOIR, ce qui constitue une voie d’accès vers l’harmonie. Nous pouvons aussi parler de FIDELITE.

La qualité de celui qui demeure fidèle, qui garde la foi donnée, les engagements pris dont les affections ne varient pas. Cela s’énonce aussi à propos de l’homme qui ne s’écarte point de la vérité de la vraie religion. SAINT AMBOISE affirmait : « Celui qui a la vraie foi, il en parle comme d’un parfait fidèle » Massillon avait coutume de dire « L’Autorité qui exige la soumission du fidèle est la plus grande, la plus respectable, la mieux établie qui soit ».

L’EGAUX – l’EGO, PEUT IL ETRE UNE FAIBLESSE ?
L’EGAUX ne peux pas être une faiblesse si cela était le cas, cette hypothèse remettrait en cause l’histoire de la création de l’homme car l’homme et la femme étaient égaux voir la bible. EXISTE-T-IL UNE LIMITE A L’EGAUX – L’EGO ? Oui, c’est la MORT.

En écoutant bien l’enseignement maçonnique et en l’intégrant à notre vie quotidienne, peu à peu nous nous rendons compte que s’éveille et s’affermit notre voix intérieure, celle la même que nous avons tant négligée par le passé. C’est la découverte en nous, de notre guide de sagesse. Son aide, assurément nous libérera de l’emprise de l’EGO. Pour nous Francs – Maçon, sortir de l’emprise de l’égo demeure une priorité et le symbolisme de l’enlèvement du bandeau présente ici encore, une signification appropriée.

Je me prends à imaginer que, lorsque, par la discipline librement consentie, nous aurons appris à simplifier notre vie, et réduit ainsi les occasions de séduction de l’EGO : quand nous aurons pratiqué la vigilance de notre réflexion et relâché, grâce à elle, l’empire qu’a sur nous ce négatif, nous connaîtrons lentement la sagesse et la claire vision.

J’ai dit,

P\ GAn\
Publié dans le Bulim - Bulletin N° 18 - 31 Mai 2010  -  Abonnez-vous

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