Que la paix règne parmi nous, car nous pouvons tourner le dos au mal et faire du bien ...
Je serai votre serviteur, tant qu'il y aura le moindre espace de médiocrité en nous, en nos membres et dans nos loges ....

J'ai entendu un jour, que nous sommes en maçonnerie pour chercher, chercher et toujours chercher. J'ai aussi entendu que le travail est notre point de ralliement. Cela va de soi, si nous devons perpétuellement chercher. Mon Grand- père, dont je parle ici avec tendresse et attachement, était un grand maître passé à l'O éternel. Alors que j'étais tout petit, je le voyais toujours le regard accroché au ciel, .... Entrain de chercher au delà de lui-même, les réponses qu'il attendait, qu'il recherchait. C'était un grand maître maçon, mort heureux, paisible et radieux, car sa recherche s'est poursuivie au-delà de sa vie terrestre. Gloire au travail, Gloire à la recherche perpétuellement.

Nous devons honorer les points de ralliement du rituel : travailler de midi à minuit. Voilà, toutes ces réflexions m'ont poussé à devenir votre serviteur, serviteur qui œuvre sans rien en attendre, à part la satisfaction, votre satisfaction à vous approprier le Bulim. Je vous imagine toujours, le Bulim à la main, entrain de le lire, entrain d'inviter un autre F ou S d'une autre obédience à le lire, entrain de le transférer par mail, pour assurer sa diffusion au plus large. Œuvrer ainsi pour la pérennité et le rayonnement de Misraïm m'émeut et me ravit à la fois.

Imaginez ceci : pour la 1ere fois, ma vie profane a pris le dessus sur toutes mes disponibilités de ce mois-ci et je risquais de ne pouvoir sortir le Bulim de fin mai. Et puis hop, une, deux et me voilà bousculant l'essentiel de ce qui me préoccupait, l'essentiel de ma vie et de mes
occupations de la vie profane, tout cela, rien qu'à penser à votre frustration, à la tristesse que je pourrais vous infliger par la non réception du Bulim, les interrogations qui seront les vôtres sur les raisons de cet acte inachevé, ce manquement à la parole donnée, cette incapacité à me forger une discipline qui aurait dû me fixer à l'application et au respect des règles et de mes engagements envers vous ....

Voilà tout ce qui m'a pris à la gorge ce mois-ci et du coup, je me suis remis plus que jamais au travail, pour ne pas manquer notre RDV mensuel. J’écris mon édito, je regarde ma montre. Il est 3 H 20 du matin, et je suis fier de devoir dormir peu tout à l'heure, avec la seule satisfaction de la chose accomplie et totalement réussie.

J'ai voulu écrire aujourd'hui cet édito de Mai 2010 avec vous, pour vous inciter à accomplir quelques taches, quelles qu’elles soient, pour la promotion et le rayonnement de notre obédience. La maçonnerie nous survivra et de tous les temps, c'est l'activité, notre activité, notre capacité à nous investir et aller au dépassement de soi qui permettra le rayonnement attendu de nos loges et de nos obédiences.

Je remercie tous ceux et celles qui portent ce flambeau sans récompense attendue, à tous ces F\ et S\ bénévoles qui œuvrent sans relâche au sein ou en dehors des collèges des officiers. Bravo à tous ceux qui œuvrent sans rien en attendre, ceux qui comme notre très Cher Papou, qui malgré son âge très avancé, se préoccupent de notre avenir à chaque instant de
sa journée. Merci à Eric qui œuvre aussi de toutes ses forces, pour vivre son aventure humaine, comme personne avant lui, en se posant des questions pour savoir comment telle ou telle décision sera accueillie, sera vécue et lui permettrait comme ses prédécesseurs Pharaons de laisser quelques traces de son passage, etc .... Bravo à mon Cher Grand Secrétaire, pour toutes les peines et toutes tes actions, en faveur de l'équilibre, de la structure et de rigueur, afin que l'on ait de nous une image de la rigueur, la seule qui vaille. Allez, mes F et mes S, levez-vous, et travaillons à l'ombre de Misraïm, pour le bien de l'humanité et pour l'élévation de notre âme.

J'attends de vous lire, votre serviteur.

B\ J\ Rédacteur en Chef