GLFM Bulletin : Bulim Misraïm 04/2010

La Main tendue du Rédacteur en Chef...

Que la paix règne parmi nous, car nous pouvons tourner le dos au mal et faire du bien ...

Je serai votre serviteur, tant qu'il y aura le moindre espace de médiocrité en nous, en nos membres et dans nos loges ....

Il n'y a pas si longtemps, alors que j'étais dans une soirée, quelqu'un me demanda ce que cela m'apportait de fabriquer le Bulim, d'y passer et consacrer "autant" de temps. J'ai fait silence car le sujet ne m'effleure plus, le poids de le faire ne me pèse plus. Réussir à sortir le Bulim à la fin de chaque mois reste ma seule et unique préoccupation, ma seule angoisse et la peur de décevoir. Le seul fait de penser qu'il y a quelqu'un, quelque part qui l'attend, que cela peut l'aider à rester, ou revenir sur la "voie juste du franc-maçon" me fait vibrer, me pousse au dépassement, me pousse à tout mettre en œuvre pour vous servir, servir la maçonnerie, servir mes F et S de Misraïm et d'ailleurs, servir l'éternité, servir la volonté du GADLU, dans sa volonté de me vouloir là, à ce poste, en cette mission.

Cela a un sens pour moi et me fait vibrer.

A y réfléchir un peu, je voudrais lui dire que le jour de mon initiation, j'ai pris des engagements qui me donnent toujours l'impression que l'autre me regarde, me regarde grandir, me note, me juge. C'est' pour l'autre que j'œuvre de toutes mes forces, c'est par lui que je ressens que je suis bien sur la "voie juste" sur laquelle je rêve de me cantonner.

Une autre réflexion me fait dire que le Bulim est aussi ma manière à moi de travailler ma pierre, de contribuer dans les colonnes du Bulim à apporter de la nourriture et la lumière à l'âme et l'esprit de mes semblables. Quel est cet égoïsme qui veut que certains F ou S sachent mieux que d'autres et soit, gardent ce savoir pour eux, soit ne veulent pas le communiquer aux autres qu'ils estiment très en retard, nuls ou tout simplement estiment qu'ils ne peuvent pas vous comprendre, ni aller à votre vitesse. Pourquoi juger l'autre et porter un jugement sur son état de connaissance ? Est-ce bien cela que nous enseigne la maçonnerie ? Je ne le crois pas, car justement ce qui compte, si on appliquait bien nos préceptes de tolérance, de partage, et d'humanisme, nous devrions donner sans retour, donner sans juger, donner sans rien espérer, donner et se contenter de ce que l'autre nous donne, sans baisser les bras et tout en continuant notre évolution spirituelle. Ne pas juger, mais seulement se contenter de donner. Et si l'autre ne grandit pas, ne progresse pas à notre rythme, est susceptible et prend mal tout ce que nous lui donnons, interprète mal tous nos gestes vers lui, ignore ou refuse notre main tendue ? Qu'importe mes F et S, ce qui compte c'est de rester sur la "voie juste du franc- maçon" sans compter et sans espérer, tout en respectant ce que sont les autres. Attention, cela n'empêche pas de souffrir au plus profond de nous de ces moments d'échec, mais nous devons continuer sans relâche notre mission avec Sagesse, Force et Beauté, pour que vive le travail, la gloire au travail, pour que nous puissions regarder l'autre en face sans rougir et nous préparer avec la plus grande sérénité à affronter le tribunal d'Osiris, pour cette fameuse dernière confession avec notre cœur sur sa balance.

Mes F et S qui recevez le Bulim à travers le monde, merci de me donner votre sentiment sur le Bulim, son contenu, ce que cela vous apporte, et ce qui vous manque aussi. C'est pour vous tout que j'ai accepté ma mission :
Informer le plus grand nombre, informer toutes les obédiences à travers le monde sans aucune exception.

J'attends de vous lire.
Votre serviteur.

B\ J\ Rédacteur en Chef

Publié dans le Bulim - Bulletin N° 17 - 30 Avril 2010  -  Abonnez-vous

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