GLFM Bulletin : Bulim Misraïm 03/2010

La main tendue du Rédacteur en Chef...

Que la paix règne parmi nous, car nous pouvons tourner le dos au mal et faire du bien ...

Je serai votre serviteur, tant qu'il y aura le moindre espace de médiocrité en nous, en nos membres et dans nos loges ....

Il n'y a pas qu'en maçonnerie que nous pratiquons les principes maçonniques. Voici une de ces histoires dans la vie profane qui peuvent nous aider à rester sur la "voie juste du franc- maçon" et mettre en application quelques principes que nous prônons et ne pratiquons pas souvent.

Pensées offertes d'un élève à son Maître.

Suite à ma frustration d'hier, je voudrais partager mes pensées avec vous. Comme je n’ai pas vraiment réussi à vous dire tout ce que je pensais à la fin de votre cours, j’ai préféré vous écrire plutôt que de vous appeler. Tout d’abord, avant de commencer le Taekwondo, je cherchais un Maître qui avait vraiment un esprit et une pratique traditionnels, contrairement à tous ces "gourous" qui se prétendent "Maîtres". Puis, on m’a parlé de vous. On m’a dit que vous étiez perfectionniste, et saviez accompagner vos élèves. J’aime votre personnalité, et ce n’est qu’avec des "Maîtres" de votre trempe que nous pouvons progresser. En octobre dernier, après mon initiation et mon admission dans votre Dojang, j'ai pu enfin démarrer l'apprentissage de cet art martial qui m’attirait depuis tant d'années.

Pour moi le Taekwondo n’est pas simplement un art martial, c’est aussi une philosophie que l’on se doit de comprendre et de pratiquer en profondeur. Étant moi-même asiatique, je me suis toujours intéressé à mes origines, mais je ne m’arrêtais pas seulement à un seul pays. Chine, Japon, Corée, Cambodge, Vietnam, Thaïlande... J’ai toujours été fasciné par ce qu’ont pu accomplir les anciens héros de ces pays-là. Mais je ne m’arrête pas non plus qu’au passé, car j’ai suivi les évolutions des pays de l’Asie et je dois dire que je suis fier, très fier d’être un asiatique. Je suis fier d’être le fils de mon père, qui, lui aussi a pratiqué les arts martiaux. Je suis fier de tout ce qu’il a pu m’inculquer durant mon enfance.

Alors quand je vous dis que je suis frustré pour une "simple" technique non aboutie, je sais déjà que ce ne sera pas la dernière fois que je le serai. Je suis quelqu’un qui cherche en permanence à progresser quand il pratique quelque chose qui le passionne. Quand je vois qu’il y a un obstacle qui se dresse devant moi, c’est plus fort que moi, je craque, je m’énerve tout seul, j’en viens presque à me détester. Quand je me blesse, je me dis "qu’est ce que c’est que ce corps faible, qui n'est même pas capable de résister à tel ou tel choc" ?

Plus tard, je me calme, je relativise, réfléchir me fait avancer. Passer de la colère au calme me fait toujours penser que je dois trouver mon équilibre, encore faut-il que je réussisse à contrôler mes émotions. J’y arrive seul, ou grâce à mes amis, mais surtout depuis octobre 2009, grâce à vous, Maître. Quand vous nous parler de l’histoire du Taekwondo ou de votre propre vécu, vous arrivez à me transporter dans un monde différend, un monde nouveau que je découvre petit à petit. C’est pour tout cela que je voudrais vous dire que je suis fier d’être votre élève, que je ne veux pas vous décevoir, mais vous donner envie de me soutenir et me pousser encore plus loin. Vous m’avez prouvé à moult reprises que vous saviez toujours être présent pour quiconque ressent de la peine et pour cela aussi, je vous remercie sincèrement. Je vais beaucoup mieux depuis hier soir, en pensant à tout ce que vous m’avez dit. Vous vouliez que votre Maître soit fier de vous, et moi aussi, je voudrais que vous soyez fier de moi. Merci d’avoir pris un peu de votre temps pour lire ces quelques pensées. Yoan

B\ J\ Rédacteur en Chef

Publié dans le Bulim - Bulletin N° 16 - 31 Mars 2010  -  Abonnez-vous

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