GLFM Bulletin : Bulim Misraïm 02/2010

La Main tendue du Rédacteur en Chef

Et si cette année profane on se mettait à rêver que le bon sens nous envahissait, que la générosité que nous prônons tous et que très peu pratiquent vraiment, inondait notre âme, que la tolérance devenait notre seconde nature, que l'injustice était bannie, que la tricherie était écartée de notre langage et de nos mœurs, que l'amour nous envahissait, que la lumière nous éclairait et nous conseillait à chaque instant, que la paix régnait parmi nous à chaque instant, que tous ceux qui montaient dans les autobus, se saluaient, s'embrassaient, se tenaient par la main et priaient pour le bien de l'humanité, pour que les poseurs de bombes posent plutôt les bébés égarés dans leur berceaux, donnent à boire à ceux qui ont soif, à manger à ceux qui ont faim, aident les plus usés à se relever, donnent la main aux plus malheureux, laissent leur lits à ceux qui n'y ont pas dormi depuis bien longtemps, refusent dorénavant à leurs commanditaires de faire sauter leur bombes et au contraire prient pour que le bien envahisse le corps, la tête et l'esprit de toute l'humanité.

Et si cette année, nous pouvions nous mettre à rêver que plus aucun F et S ne manque à aucune tenue, afin que se réalisent enfin cette fameuse chaîne d'union que nous n'avons encore jamais réussi à composer de tous les F et S de toutes les obédiences à travers le monde, que chacun d'eux devienne véritablement fraternel, sans arrière pensée aucune, sans aucune envie de prendre le pouvoir et sans aucune colère de n'avoir pas été retenu au plateau auquel il rêvait tant !
Et si à la télévision toutes les pubs étaient remplacées par des messages de paix, de fraternité, d'amour envers son prochain, avec des sourires en veux-tu en voilà, de plaisirs simples comme celui de faire traverser un vieux ou une vieille, du respect des enfants envers les plus grands, avec des sacs d'écoliers sans armes, sans couteaux, avec des professeurs, qui redeviennent capables de transmettre avec autorité et le respect de leurs élèves.

Et si subitement les élèves devenaient respectueux envers leurs aînés, leurs parents, allaient voir leurs oncles, tantes, cousins et cousines, juste pour prendre de leurs nouvelles et en profiter pour aider les plus vieux à résister au temps, à la douleur et à la tristesse, en leur lisant quelques pages, juste quelques instants de plaisir et de bonheur.

Voilà que tout d'un coup, plus de viol, plus de violence, que de l'amour, de la joie, du rêve et de la sérénité ... Remercions et louons les trois lumières de nos loges que tous ces écrits ne restent pas seulement à l'état de rêves, mais que chacun d'entre-nous nous accaparions d'un bout, pour un bout de chemin, ... Pour rester sur la voie juste du franc-maçon,

J'ai dit

B\ J\ Rédacteur en Chef

Publié dans le Bulim - Bulletin N° 15 - 28 Février 2010  -  Abonnez-vous

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