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La psychostasie
 
J’avoue, qu’entre le jour où j’ai dit : « la quoi ??? psychostasie ? c’est quoi ce mot ?» et aujourd’hui….
Grâce à tous ces jours, de travail, de recherche, d’observation et d’écoute en loge, j’ai acquis quelques connaissances et ma foi, j’en suis ravie.
J’ai d’abord cherché la définition de ce mot, puis je l’ai rapproché bien évidemment du rituel funéraire Egyptien et bien sur, ensuite de notre rituel en loge.

Alors, la psychostasie, c’est quoi ?
Elle désigne le jugement divin d'un défunt dans diverses religions et traditions qui, par le compte des actions terrestres, décidera de la souffrance dans l’anéantissement, ou de la félicité dans la vie éternelle.
Je ne vais pas tous les citer, mais, j’ai noté que selon les religions, le principe reste le même : c’est au défunt de prouver qu’il mérite la vie éternelle et pour cela il doit subir une ou plusieurs épreuves.

Par exemple, dans la religion iranienne, les âmes passent sur un pont aussi étroit que le fil d'une lame.
Evidemment, les âmes justes le franchissent tandis que les damnés tombent dans le gouffre.
Pour les Grecs, les âmes doivent traverser plusieurs fleuves, l’affliction, les serments irrévocables et l’oubli, et comparaitre devant trois Juges qui envoient les justes au paradis des champs Elysées et condamnent les autres aux tourments éternels.
Au Japon, le juge des âmes inscrit l'acte d'accusation sur un grand tableau, tandis que le juge de droite déploie le rouleau où sont inscrites les actions de la vie. L’âme de celui qui est rendu coupable de graves péchés est envoyée dans une région éloignée appelée Jigoku.
Dans la religion chrétienne, dès l’an 800 après Jésus Christ, apparaissent des reliefs et des peintures représentant ce passage pour les défunts Elles sont diverses et variées, sculptées aux frontons des églises, des cathédrales, on les a peints sur des murs, sur des tableaux. On peut d’ailleurs distinguer un jugement individuel qui concerne chaque être humain et un jugement universel qui concerne toute l’humanité. A quelques variations près, sont présents en général tous les personnages importants : le christ, la vierge, les apôtres la communauté des saints ect… L’archange saint michel tient une balance.
Sur chaque plateau de la balance : un homme. A droite le vertueux, à gauche le pécheur. Les élus sont accueillis au ciel, les damnés sont livrés en enfer.
Dans la mythologie égyptienne, celle qui nous intéresse, le jugement de l'âme est une cérémonie au cours de laquelle un tribunal Divin présidé par Osiris décide si l’âme du défunt mérite l'immortalité.
 
Le Livre des morts sur lequel repose les trois joyaux de la loge constitue le recueil des textes écrits et illustrés retrouvés dans les tombeaux.
Ce livre est composé de 4 parties qui décrivent le voyage du défunt au moment de sa mort. Et c’est dans sa 3° partie que le livre relate ce que l’on a appelé la scène du jugement ou pesée de l’âme.
Tout comme le jugement dernier, on peut y observer quelques variantes, notamment sur le nombre de personnages présents, mais cependant, le fond reste le même et à cette scène de jugement assiste principalement :
Le Dieu Anubis qui est le Protecteur et le guide des défunts et qui veille au bon déroulement de la pesée.
La déesse Mâat qui est là sous deux formes dans la scène de la psychostasie :
Elle symbolise tout d’abord, la norme universelle : l'équilibre établi par le Créateur, la justice, l'ordre, la vérité, la droiture et la confiance.
Elle assure l'équilibre cosmique et c'est donc grâce à elle que le monde fonctionne de façon harmonieuse.
Elle est également la lumière que Rê apporte au monde.
Mais elle est également la plume qui sert de contrepoids dans la balance.
Est présent également le dieu Thot, vénéré comme le dieu de la parole créatrice, de l’écriture et du calcul, il est considéré comme le scribe des dieux et la mesure du temps. Lors de la psychostasie, c’est lui qui est en charge de noter le résultat de la pesée.
 
Est évidemment présent, le Dieu Osiris qui préside à cette pesée et rend le jugement.
Amémet, la « gardienne du seuil » appelée « la Dévorante », qui doit engloutir ceux qui ne réussissent pas l’épreuve assiste également à la pesée et attend le verdict.
Le chapitre 125 du Livre des Morts décrit ce jugement :
Anubis guide le défunt à travers le royaume des morts jusqu'à la salle des deux Maât, et le présente au tribunal divin.
Le coeur du défunt est posé sur l’un des plateaux de la balance, la plume de Maât reposant sur l’autre.
Pendant cette opération, présidée par Osiris, qui décidera de son sort, le mort prononce la double “confession négative” ou confession de Mâat. Ainsi, par le verbe, il élimine, ses défaillances éventuelles.
Dans la première confession le défunt commence par un certain nombre d’affirmations sur sa vie. Plus exactement, il va décrire ce qu’il n’a pas fait. Par exemple, il va dire :
Je n'ai pas causé de souffrance aux hommes,
Je n'ai pas usé de violence contre ma parenté,
Je n'ai pas fréquenté les méchants,
Je n'ai pas commis de crimes….
et il va terminer dans cette première confession par cette expression : « je suis pur, je suis pur, je suis pur »… Les égyptologues ont appelé cette confession la protestation d’innocence.
Et puis intervient une seconde confession, où le défunt va se présenter successivement devant 42 juges, et à nouveau, devant chaque juge, il va affirmer ce qu’il n’a pas fait dans sa vie.
J’ai joint cette « confession négative » sur un autre feuillet…. Si vous le souhaitez, je ne manquerai pas de vous en faire la lecture….
Ensuite, le Dieu Anubis vérifie l’aiguille de la balance et communique le résultat à Thot, le greffier, qui consigne le résultat de la pesée sur ses tablettes.
Si le cœur pèse autant ou moins que la plume, l’âme du défunt devient « maâ-kherou », c’est-à-dire « justifiée, juste de voix ». Cela signifie que le mort a vécu selon les règles de la morale et peut accéder à la vie éternelle.
Si le cœur pèse plus lourd, il a vécu dans le mal et son coeur, dès qu’Osiris aura rendu son verdict, sera aussitôt avalé par la Dévorante, le condamnant ainsi à une mort définitive.

Comme je le disais au début, lorsque l’on m’a soumis ce travail, je n’avais aucune idée de l’intérêt que je pourrais trouver dans ce travail… Puis…. Notre sœur Martine s’est fait initier…. Et le rituel s’est mis à raisonner en moi…
Pour les Egyptiens, Le passage de la vie à la mort est pensé comme un long et difficile voyage, durant lequel le défunt est soumis à diverses épreuves avant d'être présenté au tribunal divin présidé par le dieu Osiris.
 
Je vais tenter de faire des liens entre le rituel funéraire Egyptien et notre rituel d’initiation, en prenant soin d’y mettre des « si » car tout cela n’est que ressenti et interprétation de ma part….
Dans notre rituel d’initiation, tout comme ce long et difficile voyage du passage de la vie à la mort, la profane traverse différentes épreuves afin d’accéder à la Lumière.
« Madame, s’initier, c’est apprendre à mourir dans le monde antique. (…)
Quittant la chambre de réflexion et son appareil funèbre, vous traversez ainsi qu’en mauvais rêve le royaume des morts. Guidée par l’Hermès, conducteur des Ames dans l’au-delà… Vous vous dirigez en aveugle vers la Lumière ineffable, et ce, sous sa seule conduite.
Dans le rituel de la pesée de l’âme, Anubis est: « le Protecteur et le guide des défunts et celui qui veille au bon déroulement de la pesée. »
Et si, dans notre rituel d’initiation, Anubis était notre Soeur Grand Expert ?
 
C’est elle qui va chercher la profane dans le cabinet de réflexion, c’est elle qui la présente à la porte du temple et qui va l’accompagner et la soutenir pendant toute la durée des épreuves. D’ailleurs, à la première épreuve, elle dit : « ma fille, venez avec moi…. » à la seconde elle dit : « mon élève, suivez-moi » et à la dernière elle lui dit « Mon Amie, appuyez-vous sur moi ». Comme si son soutien devenait de plus en plus fort au fur et mesure que la profane dépassait les épreuves.
 
Dans notre rituel, c’est elle qui souffle à notre oreille la réponse que nous devons donner aux questions que nous pose Le Vénérable Maitre. « je le jure… » « j’y consens ».
Je me souviens lors de mon initiation, que la Soeur Grand Expert m’a soufflé à deux reprises la réponse à donner au Vénérable Maitre « j’y consens » alors que je restais muette cherchant à comprendre avec mon cerveau ce que l’on me demandait… alors qu’il suffisait, mais je ne l’avais pas compris à ce moment, de m’appuyer sur ce guide et lui faire confiance !
La Déesse Maât joue un rôle très important. Elle est la Conscience cosmique, la Sagesse essentielle, émanée du Divin Râ dont elle est, elle-même, l'émanation.
 
Et si, dans notre rituel, La Déesse Maât était notre Vénérable Maitre ?
Au sein de la loge, Le Vénérable Maitre représente l'équilibre établi par le Créateur.
Dans le rituel d’initiation, c’est le Vénérable Maitre qui « atteste » des différents niveaux de purification que subit « l’âme humaine en ascente vers le Divin. ».

Au fur et à mesure que se déroule la cérémonie, Le Vénérable Maitre, en qualité d’intermédiaire, va juger du poids et de la pureté de l’âme. C’est Le Vénérable Maitre également, qui décide et déclare au nom du Grand Architecte de l’Univers, que la Lumière soit donnée, rappelez-vous : « puisqu’il en est ainsi, que la Lumière lui soit donnée à mon 3° coup de maillet ».
J’ai noté également que dans le rituel de la pesée de l’âme, sont présents les quatre fils d'Horus répondant aux quatre points cardinaux et chacun ayant une fonction protectrice :
Amset : le Sud, Hâpi : le Nord, Douamoutef : l'Est et Qebesenouf : l’Ouest.
Après la pesée de l’âme, et ensuite que le verdict soit inscrit sur les tablettes par le Dieu Thot, C’est Horus qui présente le défunt à Osiris ainsi qu’à ces quatre divinités.

Dans notre rituel, et si Horus, était notre Soeur Maitre des cérémonies qui conduit la nouvelle sœur apprentie, d’abord devant le plateau du Vénérable Maitre puis devant les quatre autres Lumières de la Loge : l’orateur, le premier surveillant, le second surveillant et le secrétaire.
Tout comme la Déesse Maât prend deux formes différentes dans la psychostasie, il me semble que le Vénérable Maitre dont le rôle est de présider la loge, peut aussi représenter Osiris qui préside à la cérémonie de la pesée.
 
Aussi, concernant les autres Dieux présents, en plus de représenter un des fils du Dieu Horus, la Sœur Secrétaire en charge de la rédaction des procès-verbaux pourrait s’apparenter au Dieu Thot qui est en charge de noter le résultat de la pesée.
Et la Sœur Orateur, chargée du respect de la constitution, pourrait, elle, s’apparenter à Amémet ou la Dévorante ; qui, pendant toute la cérémonie de la pesée attend le verdict.
Enfin, Dans le rituel de la pesée, le défunt va devoir prononcer la double confession négative devant les 42 juges. Ensuite, si le coeur pèse autant ou moins que la plume, l’âme du défunt devient « maâ-kherou », c’est-à-dire « justifiée, juste de voix ».
 
Dans notre rituel, l’initiée va devoir s’engager deux fois : une première fois à la demande du Vénérable Maitre qui va lui demander de répéter à haute et intelligible voix le Serment Traditionnel devant l’assemblée, la pointe du poignard sur le cœur et la main droite levée au-dessus du Livre des Morts, du Compas, de l’Equerre et de la Règle.
Puis une seconde fois, lorsqu’elle va lire à haute voix l’Engagement de l’Initiée.
Voici, pour moi, un autre lien : en effet, qui mieux qu’une âme justifiée ou juste de voix peut faire une déclaration à haute et intelligible voix ?
 
Après ces recherches, la première réflexion qui me vient est que tout cela sous-entend donc, que la mort n'est rien d'autre que le début d'une « nouvelle expérience » et la continuation, donc la « conséquence » d'une existence qui, dans le mythe et dans la religion, est placée sous le signe du juste et de l'injuste.
Que quelque chose subsisterait après la mort, et ce quelque chose serait : l’âme du défunt.
Les Egyptiens à cette époque pensaient qu’elle était le « double spirituel » du défunt. Comme s’il existait 2 êtres : un être terrestre fait de matière périssable et son double spirituel fait donc, d’essence ou d’énergie. Si cet être spirituel est fait d’énergie cela ne peut être pour moi, qu’une énergie Divine.
 
Comme il l’est souligné lors de l’initiation, au passage de la purification par l’air, le Vénérable Maitre rappelle : « Dépouillant successivement les enveloppes subtiles qui enrobent cette étincelle divine que nous dénommons l’âme. »…..
Aussi, le fait de « peser » l’âme donc de la « mesurer », de l’« estimer » m’interpelle…. D’autant que cette mesure est faite selon des valeurs humaines. Rappelons quelques passages de la confession négative :
« Je n'ai pas diminué la ration de l'offrande…. Je n'ai pas enlevé le lait à la bouche de l'enfant… Je ne me suis pas emparé du bétail sur les prairies…. Etc.… »
 
En même temps, si l’on reprend le rituel de cette pesée, c’est le cœur qui est posé sur la balance….
Alors, qu’est-ce que le cœur ? Outre, l’organe qui meut le sang, le cœur est également l’ensemble des facultés affectives et des sentiments moraux, la mémoire des sentiments, la conscience….
Pour ma part, je suis convaincue que notre âme, est notre partie divine, qu’elle est ce qu’il est de meilleur en nous. Qu’elle est notre guide intérieur que malheureusement nous n’écoutons pas toujours.
Je suis convaincue que notre Ame s’incarne volontairement en choisissant un corps, un lieu, une famille, un père et une mère qui seront les plus appropriés à notre éducation afin de vivre l’expérience de cette vie terrestre et afin de reconquérir l’unité.
 
Pour moi, ça ne pas être cette âme-là qui est jugée lors de cette cérémonie mais sans aucun doute notre cœur. La manière dont il s’est comporté à chaque instant de cette Vie.
En cherchant plus encore, j’ai trouvé ce qui pouvait expliquer cette confusion :
Selon les Egyptiens, Il existe 3 âmes. Lors de la mort, autour du défunt reste active une première âme, le double, ou Ka, servie par le corps pendant la vie terrestre, qui devient maintenant sa servante. La seconde âme, l'Oiseau divin ou le Ba, s'est envolée vers les régions des purs esprits. La troisième âme, la parlante, le lumineux, le Khou, s'en va faire la confession du mort et plaider sa cause devant le Tribunal d'Osiris……
Ainsi, je comprends mieux le rituel de la pesée de l’âme. L’âme pesée serait le Khou…..et l’âme dont je parle, cette partie Divine qui réside en nous, serait le BA, l’oiseau Divin qui s’envole au moment de la mort vers les régions des Purs Esprits.
Encore que… comme le déclare le Grand Expert au tout début de notre rituel d’initiation : « sans quelque occulte et mystérieuse Prédestination, il y a peu de chance pour que l’âme humaine, enténébrée, retrouve le chemin de sa liberté première. Tel est l’enseignement de la Gnose. »
 
J’ai dit.

C\ D\
 
Définitions supplémentaires :
Amenti : Dans la mythologie égyptienne, l'Amenti désigne l'occident, et comme c'est vers le couchant que l'on situait la demeure des morts, il
désigna aussi celle-ci.
Hermes : Dans la mythologie grecque, Hermès est une des divinités de l'Olympe. Il est le dieu du commerce, le gardien des routes et des carrefours, des voyageurs, des voleurs, qui guide les héros, de la chance, le conducteur des âmes aux Enfers, le messager des dieux.
Gnose : De façon très générale la Gnose désigne un concept philosophico-religieux dans lequel le Salut de l'âme (ou sa libération du monde matériel) passe par une connaissance (expérience ou révélation) directe de la divinité, et donc par une connaissance ...
 
Double confession négative

Salut, dieu grand, Seigneur de Vérité et de Justice,
Maître puissant ! Voici que j'arrive devant toi !
Laisse-moi donc contempler ta rayonnante beauté !
Je connais ton Nom magique et ceux de quarante-deux divinités
Qui dans la vaste Salle de Vérité-Justice t'entourent
Le jour où l'on fait le compte des péchés devant Osiris ;
Le sang des pécheurs leur sert de nourriture,
Ton Nom est : " Le-Seigneur-de-l'ordre-de-l'Univers
Dont-les-deux-Yeux-sont-les-deux-déesses-soeurs ".
Voici que j'apporte dans mon Coeur la Vérité et la Justice,
Car j'en ai arraché tout le Mal...
Je n'ai pas causé de souffrance aux hommes.
Je n'ai pas usé de violence contre ma parenté,
Je n'ai pas substitué l'Injustice à la Justice.
Je n'ai pas fréquenté les méchants.
Je n'ai pas commis de crimes.
Je n'ai pas fait travailler pour moi avec excès.
Je n'ai pas intrigué par ambition.
Je n'ai pas maltraité mes serviteurs.
Je n'ai pas blasphémé les dieux.
Je n'ai pas privé l'indigent de sa subsistance.
Je n'ai pas commis d'actes exécrés des dieux.
Je n'ai pas permis qu'un serviteur fût maltraité par son maître.
Je n'ai pas fait souffrir autrui.
Je n'ai pas provoqué de famine.
Je n'ai pas fait pleurer les hommes mes semblables.
Je n'ai pas tué ni ordonné de meurtre.
Je n'ai pas provoqué de maladies parmi les hommes.
Je n'ai pas dérobé les offrandes dans les temples,
Je n'ai pas volé les pains des dieux.
Je n'ai pas dérobé les offrandes destinées aux Esprits sanctifiés.
Je n'ai pas commis d'actions honteuses
Dans l'enceinte sacro-sainte des temples.
Je n'ai pas diminué la ration de l'offrande
Je n'ai pas essayé d'augmenter mes domaines
En usant des moyens illicites
Ni d'usurper les champs d'autrui.
Je n'ai pas manipulé les poids de la balance ni son fléau.
Je n'ai pas enlevé le lait à la bouche de l'enfant.
Je ne me suis pas emparé du bétail sur les prairies.
Je n'ai pas pris au piège de volaille destinée aux dieux.
Je n'ai pas pêché de poisson avec des cadavres de poissons.
Je n'ai pas obstrué les eaux au moment où elles devaient couler
Je n'ai pas coupé les barrages établis sur les eaux courantes.
Je n'ai pas éteint la flamme d'un feu
Au moment où il devait brûler.
Je n'ai pas violé les règles sur les offrandes de viande.
Je n'ai pas pris possession du bétail appartenant aux temples des dieux.
Je n'ai pas empêché un dieu de se manifester,
Je suis pur ! Je suis pur ! Je suis pur ! Je suis pur !
.J'ai été purifié comme l'a été le grand Phénix d'Héracléopolis.
Car je suis le Seigneur des Respirations
Qui donne la vie à tous les Initiés
Au jour solennel où l’Œil d'Horus,
En présence du Seigneur divin de cette terre,
Culmine à Héliopolis.
Puisque j'ai vu culminer à Héliopolis l’Œil d'Horus,
Puisse aucun mal ne m'arriver dans cette Région, ô dieux,
Ni dans votre vaste Salle de Vérité-Justice !
Car je connais les Noms de ces dieux.
Qui entourent Maat, la grande divinité de la Vérité-Justice.

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