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Pasquale Paoli, corse, démocrate et franc-maçon

V\M\ et vous tous mes FF\ (et mes SS\) en vos grades et qualités, pourquoi faire une Planche sur Pascal Paoli, certains me diront : « Parce que la similitude de prénom t’a séduit. » Sans doute, mais en y réfléchissant, j’ai d’autres raisons.
La première tient du lieu commun : j’aime la Corse et comme beaucoup je la trouve merveilleusement belle, elle mérite son surnom.
La seconde tient de la pensée unique : combien la Corse serait infiniment plus agréable s’il n’y avait pas les Corses !
La troisième c’est une question : mais qui est donc ce Paoli présent dans tous les villages corses avec ses rues et ses statues ? Vraisemblablement une petite gloire locale sans grande importance puisqu’il n’est que rarement cité dans nos livres d’histoire.

C’est sur la route, en écoutant une radio locale que j’ai entendu un journaliste qui évoquait Paoli et son appartenance à la maçonnerie ; le dit journaliste semblait très bien informé, tant sur Paoli que sur la maçonnerie. De retour sur le continent, vous allez rire…ou plutôt pleurer, j’étais à deux doigts de dire de retour en France. De retour sur le continent, disais-je, j’essayai d’en savoir un peu plus en cherchant de la littérature sur Paoli à la bibliothèque municipale : je fis chou –blanc ; nos zélées fonctionnaires de la bibliothèque municipale entamèrent aussitôt une recherche auprès des éditeurs : toujours rien. Je m’en étonnais, car il me semblait bien avoir vu en devanture des librairies corses des publications sur Paoli. Une année passa, et je retournai en Corse fortuitement, et sur les conseils d’un jeune libraire corse de Calvi au crâne rasé et à la mine fière, du genre faction dissidente de la Cuncolta révolutionnaire, je fis l’acquisition de deux ouvrages écrits en français, s’il vous plaît, et j’eus la chance qu’il acceptât le règlement en bon argent français, sans rechigner.

La lecture de ces documents et de quelques textes glanés sur internet m’ont amené à changer ma position vis-à-vis des Corses et carrément à défoncer des portes ouvertes : et commençons donc tout de suite par la conclusion :
-La République Française a repris à bien des égards, à son compte, les errements colonialistes de la royauté ;
- Il a existé d’honnêtes gens en Corse et Paoli en fit partie, ce qui peut nous conduire à penser qu’il en existe encore !
-Et enfin, le problème corse n’est pas si simple que le prétendent nos chantres jacobins de la République une et indivisible !
(Aux rares frères qui ici, me prennent encore au premier degré, je fais mes excuses !)

Les sources de ma pl.\ ne sont vraisemblablement pas très objectives : les écrivains qui ont travaillé sur Paoli sont des admirateurs, ses détracteurs semblent avoir préféré l’ignorer tout comme l’histoire de France l’a fait alors que les Insurgers l’ont reconnu comme un précurseur de la Guerre d’Indépendance au point que plusieurs villes des Etats Unis portent son nom.

Cette planche comportera trois parties :
Une évocation de la situation de la Corse qui a préparé l’avènement de Paoli ;
- La brève République corse jusqu'à la bataille de Ponte Nuovo en 1769 ;
- L’exil à Londres jusqu’en 1790 et le retour en Corse, la création de l’éphémère royaume anglo-corse, et le nouvel exil à Londres jusqu’à son décès en 1807.

1ère partie : le statut de la Corse avant l’avènement de Paoli.
Certains prétendent que lorsque les égyptologues font référence au « Peuple de la mer », ceux-ci évoquent des envahisseurs qui viendraient de Corse. Ceci n’est qu’une hypothèse qui va à l’encontre du tempérament corse ; les Corses, à part les cap-corsins sont plus tournés vers la montagne que vers la mer.

L’histoire romaine relate deux tentatives infructueuses de conquête de l’île, la république finit par prendre pied en Corse en liquidant les Carthaginois qui y avaient établi des comptoirs à la suite des Ibères, des Etrusques et des Phéniciens.

Jusqu’au XVIIIème siècle l’histoire n’est que révolte contre les puissances colonisatrices venues de la péninsule : Pise, puis Gènes et la France. A chaque fois, la Corse fait appel à une autre puissance pour lui venir en aide, à chaque fois la puissance amie ne vient que pour assumer ses desseins stratégiques et colonisateurs. Chaque épisode égrène son cortège de traîtres et de héros ; citons ici Mariano da Gaggio, Sampiero Corso et son fils Alphonse d’Ornano qui devînt maréchal de France et qui refusa à sa protectrice Catherine de Médicis d’exécuter le Duc de Guise!

Au début du XVIIIème siècle, la Sérénissime République de Gènes avait délégué l’administration de l’île à la Banque Saint-Georges. Le seul but d’une banque étant de faire fructifier son capital, la population avait bien sûr toutes les raisons de mal s’accommoder de l’administration génoise qui n’exerçait vraiment sont pouvoir que dans les ports : Bastia, Saint-Florent, Calvi, Bonifacio etc… La Sérénissime République avait pourtant bien promulgué un code de lois intitulé Statuts civils et criminels de l’île de Corse, mais celui-ci n’était appliqué qu’au profit de l’oppresseur.
Aucun sentiment national n’existait, le seul identifiant était l’appartenance à un clan ou une vallée et le plus important était de nuire au clan ennemi quitte à solliciter l’aide des génois qui savaient fort bien s’accommoder de la situation !

En 1729, à nouveau les Corses se soulevèrent mettant à leur tête Giafferi, Talasani, André Ceccaldi, et de Vescovato ; à cette occasion vingt théologiens réunis au couvent d’Orezza proclament à l’unanimité la légitimité de l’insurrection ; à cette occasion, remarquons que le clergé corse a toujours soutenu ses fidèles en s’opposant parfois à la papauté.
Les Génois en difficulté, confinés dans leurs possessions côtières firent appel à l’Empereur d’Allemagne qui envoya des troupes. Après diverses péripéties et des promesses non tenues, la résistance se réorganisa sous la conduite de Giafferi, de Ceccaldi et de Hyacinthe Paoli, le père de Pasquale. C’est alors qu’apparaît, en 1736, un aventurier qui lui aussi mériterait une pl.\, Théodore-Antoine, baron de Neuhoff, franc-maçon et rose-croix qui en échange de la promesse de fournir des armes et des vivres se fît tout simplement proclamer roi sous le nom de Théodore Ier… Et cela dura deux cent trente-cinq jours pendant lesquelles une première constitution fut ébauchée ! Giafferi, Hyacinthe Paoli, Gaffori et Luc d’Ornano assurèrent le conseil de régence. A la demande des Génois et moyennant indemnité, la France intervint en 1738 d’abord avec le général de Boissieux qui fut défait par l’insurrection, puis par le général Maillebois avec des forces beaucoup plus importantes. Les dirigeants corses partirent en exil, et parmi eux Hyacinthe Paoli emmenant son fils Pasquale à Naples. Après le retrait des français les combats reprirent. Nouvelle intervention des français avec à leur tête de Cursay qui se prit de sympathie pour les Corses et fut rappelé en France pour être incarcéré dans la forteresse d’Antibes après avoir en partie pacifié l’île.

2ème partie: la brève République corse jusqu'à la bataille de Ponte Nuovo en 1769.
En 1755,à la suite de l’assassinat de Gaffori, Chef Suprême des Corses, Clément Paoli, le fils aîné de Hyacinthe Paoli et ses amis font revenir Pasquale de Naples où il était officier dans l’artillerie, au régiment Royal Farnese après la dissolution du régiment Corsica en 1749. Il s’intéressait plus aux idées nouvelles qu’à la chose militaire, encore que l’artillerie était l’option la plus moderne des armées. Il s’était formé à la science économique et à la politique conjuguant à la fois le pragmatisme de Machiavel, et la vertu du savoir gouverner de Montesquieu, le théoricien de la séparation des pouvoirs. Il parle la langue corse, mais aussi l’italien et l’anglais. Il était profondément croyant, mais mettait une barrière entre la religion et le pouvoir politique.

Lorsqu’on vient lui annoncer son élection dans son village, il commence par refuser, alléguant la lourdeur de la tâche, et proposa qu’on lui associât une autre personnalité. Il finit par prêter serment d’exercer sa charge avec « zèle, affection et désintéressement ». Et là, je vous demanderai si cela ne vous rappèle rien ?

Sa première tâche fût de combattre Marius-Emmanuel Matra qui contestait son élection…et s’était aussitôt rapprocher des Génois. Il eut aussi dès le début à instituer et à organiser une Justice dans l’intérêt de tous. Il fit même condamner des proches pour tenter de juguler le système de la vendetta qui servait parfaitement les occupants génois. Il prouvait ainsi que l’idéal qu’il défendait se situait au-dessus de son propre clan. Et là je cite Paoli dans une circulaire aux podestats : « Savez-vous quel est le pays où l’action de la justice rencontre le moins d’obstacle ? C’est celui où l’homme disparaît pour ne laisser voir que l’organe de la loi. » Les magistrats étaient élus annuellement, sauf les membres de la cours suprême, la rota civile, des procédures d’appel étaient en place. Etait en place aussi une justice d’exception, les Juntes d’Observation et de Guerre chargée de rétablir au plus vite la paix civile en punissant les semeurs de troubles et les fautifs de manière exemplaire ; d’où l’expression : giustizia paolina (la justice paoline).

Mais revenons au cours de l’histoire, nous reviendrons plus tard sur les projets et les réalisations de Paoli, la Corse étaient toujours soumise à deux administrations, celle de Gênes sur ce qu’il convient d’appeler des comptoirs, et celle de Paoli, la plus démocratique des deux n’étant pas forcément celle qui se faisait appeler la Sérénissime République. Le siège de la Nation corse qui était un royaume depuis Théodore Ier, était à Corte, au cœur de la montagne. Gênes continuait à revendiquer sa légitimité sans avoir les moyens de l’imposer. Elle fit de nouveau appel à la France qui était en dette avec elle par le traité de Compiègne en 1756. Officiellement le Comte de Vaux, puis le Marquis de Castries venait prévenir les prétentions anglaises sur la Corse et ceci pour une durée de quatre ans. Cette période se passa sans heurts, mais dès le départ des français, les Génois attaquèrent Furiani, position fortifiée aux portes de Bastia. Repoussés, les Génois proposèrent de négocier, ce qui fut refuser, les Corses connaissant la valeur des promesses de leurs occupants. Une nouvelle guerre civile s’en suivi, fomentée par les occupants passés maîtres dans l’art de raviver les vieilles jalousies.
1764, la guerre de sept ans s’est terminée par le Traité de Paris l’année précédente ; la France a perdu ses possessions au Canada et aux Indes ; le pays s’est fortement endetté auprès des financiers dont la Sérénissime République. Choiseul a besoin de redorer son blason, il conclut un traité secret avec Gênes, à Compiègne et la Corse Paoliste en fera les frais.

Ce traité d’assistance venait en compensation de la dette française à l’égard de Gênes, pour protéger les présides du littoral des vues anglaises. Choiseul voyait à terme l’implantation française au cœur de la Méditerranée afin d’y établir son propre contrôle. Le sentiment national corse fut blessé par l’attitude française, car les Corses continuaient à voir en la France un pays bienveillant à leur égard, une sorte de protecteur. L’orgueil corse supportait mal le manque de franchise et le ton hautain de Choiseul. Paoli, fin politique s’assura de la neutralité du Comte de Vaux et du Général de Marbeuf et continua son combat contre Gênes avec sa toute récente marine et s’empara de l’île de Capraja, l’île aux Chèvres.

Le second traité de Compiègne avait été signé pour quatre ans, pendant lesquels il ne se passa rien entre les Corses et les Français, quatre ans pendant lesquels Paoli entretînt une correspondance secrète avec Choiseul qui est un modèle d’habilité et de dignité qu’il ne dévoila à la diète réunie à Corte que lorsque le nouveau traité où Gênes abandonnait ses droits sur la Corse à la France fût connu. La lutte armée devenait inévitable et malgré quelques faits d’armes héroïques et la victoire de Borgo, l’armée corse fut défaite à la bataille de Ponte Novo, le 9 mai 1769. Paoli était absent du champ de bataille, et certains historiens lui en firent le reproche. Paoli partit pour l’exil accompagné de trois cent corses dont Charles Buonaparte (le père) pour l’Italie. Il rejoignit l’Angleterre via l’Allemagne, lors de son voyage il fût reçu triomphalement et le jeune Goethe relate s’être déplacé pour apercevoir le grand homme.
Avant de poursuivre par la troisième partie, voyons ce qu’avait réalisé Paoli et qui lui valait une telle popularité chez les plus grands souverains qui lui avaient témoigné leur admiration sans jamais lui apporter le moindre soutien.

En quelques années, dans un pays à l’économie essentiellement pastorale, et sans grands moyens financiers il avait fait adopter la constitution la plus moderne de son époque inspirée par J.J.Rousseau où les femmes avaient le droit de vote, où les Juifs qu’il encourageait à venir s’installer pour développer le commerce, avaient la citoyenneté et la liberté de culte. Il organisa l’administration sous le contrôle de la démocratie. Il créa la ville et le port de l’Ile-Rousse afin de s’affranchir des installations portuaires génoises, une petite marine de commerce autorisée à pratiquer la course avec la marine génoise. Il tenta de pacifier son pays en réprimant sévèrement la vendetta, en pourchassant les brigands. Il fonda une imprimerie nationale et fit éditer un journal qu’il diffusa en Europe afin de faire connaître ce qui se passait en Corse. Enfin, il créa l’Université de Corte afin de constituer une élite instruite qui contribuerait à parachever son œuvre.

3ème partie : L’exil à Londres jusqu’en 1790 et le retour en Corse, la création de l’éphémère royaume anglo-corse, et le nouvel exil à Londres jusqu’à son décès en 1807.
Paoli fut reçu comme un chef d’état, le roi d’Angleterre lui versa une rente qui lui permit de vivre honorablement et d’entretenir les quelques proches qui l’avaient suivi. Il fréquenta les plus grands esprits en étant reçus à la Royal Society et au Literary Club. Sur les conseils de son plus grand admirateur Boswell, vice-grand-maître de la Grande Loge d’Ecosse il adhéra à la Loge des Neufs Muses de la Grande Loge Unie d’Angleterre. Boswell avait largement contribué à la popularité de Paoli par la réalisation de ce qui fut un best- seller pour l’époque, Account of Corsica vendu à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires. Paoli refusa de participer aux luttes politiques de son pays d’accueil, au point que ses anciens amis qui l’avaient soutenu et qui soutenaient les indépendantistes américains l’accusèrent a posteriori d’avoir trahi et bradé la Corse. Un ouvrage relate avec précision cette période c’est L’autre vie de Pascal Paoli de Paul-Michel Villa, cet ouvrage est documenté par la correspondance de Paoli avec le seul grand amour connu mais déçu de sa vie Maria Cosway, la femme d’un grand peintre très en vogue durant cette période. Paoli ne se maria jamais et on ne lui connaît pas de descendance directe, cependant on sait qu’il participa financièrement à l’éducation de ses neveux.

1789, Paoli accueille les nouvelles de France avec enthousiasme ; il écrit : « Il semble de toutes parts que le peuple veuille être libre, et peut-être le serons-nous, nous aussi, au moins comme des Français ». Les Etats Généraux rappellent Paoli après avoir déclarer la Corse partie intégrante de la France. Paoli est accueilli à Paris comme un héros, La Fayette lui sert de guide. Il est admis à l’Assemblée Nationale où il est acclamé, il y termine son discours ainsi : « Mon retour au sein de la patrie ne saurait vous faire douter de mes sentiments. Vous avez été généreux envers moi et je ne fus jamais esclave. Ma conduite passée que vous avez honorée de votre approbation est le meilleur garant de ma conduite à venir. Ma vie entière, j’ose le dire a été un serment non interrompu à la liberté. C’est tout comme si je l’eusse déjà prêté à la constitution que vous formez; mais il me reste à le prêter à la nation qui m’adopte et au monarque que je m’empresse de reconnaître. » Robespierre le reçoit aux Amis de la Constitution. Louis XVI l’accueille et lui confie le soin de conserver le calme dans l’île qui se plie avec grâce aux nouveaux principes et fait le commentaire suivant : « Mes derniers enfants sont donc les plus sages et les plus fidèles. »

Paoli rentre triomphalement en Corse accompagné de Joseph Bonaparte, député d’Ajaccio et du jeune Napoléon, l’assemblée nouvellement élue en fait son président et le général des gardes nationales et malgré son refus vote une pension et l’érection d’un monument à sa gloire.

Mais très vite la révolution s’amplifie et Paoli est débordé par sa gauche mais il recueille le soutien de Pozzo di Borgo qui deviendra l’ennemi acharné de Napoléon et l’ambassadeur du Tsar. Il lui est reproché l’échec d’une malheureuse tentative de conquête de la Sardaigne où le futur empereur ne se couvrit pas de gloire ; l’histoire ne retiendra que la prise de Toulon. Paoli devient suspect, et ses ennemis le font traduire devant la Convention Nationale malgré le soutien de l’assemblée corse.

Paoli adresse un mémoire pour sa défense à la Convention qui dans un esprit d’apaisement suspend le décret à l’encontre de celui-ci. Mais il était trop tard et Paoli, vieil homme malade commet l’erreur qui le raya de l’histoire de France: il engage le combat contre les représentants du pouvoir central et appelle les Anglais à lui venir en aide. Les soldats français sont repoussés à la mer. L’assemblée corse vote la séparation de la France et prête allégeance au roi d’Angleterre et à son représentant Sir Elliot qui devient vice-roi, ce qui fut probablement la faute qui empêchera les Anglais de se maintenir en Corse. Pozzo di Borgo devenu le second personnage de l’Ile obtient l’éloignement de Paoli à Londres. Un an plus tard la Corse redevient française, le royaume anglo-corse n’aura duré que deux ans.
En 1801 Napoléon refusa de le rayer de la liste des proscrits en disant « Les grands hommes n’émigrent jamais, ils appartiennent au monde ».

En 1802, le même Napoléon lui proposa le retour contre sa repentance, Paoli refusa par ces mots : « Notre patrie est maintenant libre, comme le reste de la France : pourquoi ne serais-je pas content ? Quelle que soit la main qui la donne, quelle soit bénie (la liberté) ! Les Corses sont libres. (…) Je fermerai les yeux pour le Grand Sommeil, content et sans remord pour mon action politique. Que Dieu me pardonne le reste ! »

Paoli mourut le 5 février 1807 et fut enterré à l’abbaye de Westminster à coté des rois. Ses cendres furent rapatriées en Corse sous la Troisième République en 1889.

Cette histoire m’a semblée digne de vous être contée. Elle m’a semblé belle bien qu’un peu provocatrice et mon évocation est peu critique, mais je vous laisse le soin de la critiquer en mon absence.

V\M\, j’ai dit.


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