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Euthanasie

Tout d’abord je vous définirais ce terme et en ferais un bref historique. Puis je parlerais de la législation actuelle en France, puis dans le reste du monde. Je verrais les points de vus des différentes religions avant de parler de mon expérience professionnelle qui a presque 40 ans. Enfin je vous parlerai de l’avenir vu par les loges du GODF d’Ile de France.

Qu’est-ce l’euthanasie ?

Etymologiquement le mot euthanasie est formé de deux éléments tirés du grec, « euthanos » le préfixe eu, « bien », et le mot thanatos, « mort » ; il signifie donc littéralement bonne mort, c'est-à-dire mort dans de bonnes conditions.

Le mot a été inventé par le philosophe anglais Francis Bacon, et apparaît dans un texte de 1605 : je cite :

« L'office du médecin n'est pas seulement de rétablir la santé, mais aussi d'adoucir les douleurs et souffrances attachées aux maladies ; et cela non pas seulement en tant que cet adoucissement de la douleur, considérée comme un symptôme périlleux, contribue et conduit à la convalescence, mais encore afin de procurer au malade, lorsqu'il n'y a plus d'espérance, une mort douce et paisible ; car ce n'est pas la moindre partie du bonheur que cette euthanasie [...]. Mais de notre temps les médecins [...], s'ils étaient jaloux de ne point manquer à leur devoir, ni par conséquent à l'humanité, et même d'apprendre leur art plus à fond, ils n'épargneraient aucun soin pour aider les agonisants à sortir de ce monde avec plus de douceur et de facilité [9] ».

Il est également défini comme « mort heureuse » dans le Dictionnaire de Trévoux (éd. 1771), ce qui atteste son emploi en français dès ce siècle.

Jusqu'à la fin du XIXème siècle, il a cet emploi d'« adoucissement de la mort » (« Euthanasie ou Traitement médical pour procurer une mort facile et sans douleur » ; William Munk 1888.

Au XIXème siècle le sens s'infléchit, d'abord, sous l'influence de l'eugénisme dans le sens d'une élimination « douce » de populations « non désirables », puis d'élimination de ces populations sans que le sens de « bonne mort » soit retenu. À ce titre elle intègre l'ensemble des moyens envisagés par les eugénismes scientifiques ou idéologiques pour empêcher ou limiter l'existence de ces populations : stérilisations et avortements forcés, enfermement, déportation, séparation des sexes, etc. Le point culminant de ces pratiques dites d'euthanasie, et leur première réalisation à grande échelle, est le programme Aktion T4 mis en place par le national-socialisme du Troisième Reichen 1939, et qui s'inscrit dans le programme plus large d'hygiène racialedes nazis, dont l'achèvement est la « solution finale », l'élimination planifiée des juifs au premier chef, mais aussi des tsiganes et autres populations considérées indésirables. Selon certains, ce dévoiement du terme (le programme ne visait pas à adoucir la mort ni à épargner des souffrances, et ses victimes n'avaient rien demandé) a parasité les débats sur l'euthanasie pendant toute la seconde moitié du XXème siècle [10].

Après la Seconde Guerre mondiale, le mot est principalement associé à son emploi euphémique et fallacieux de la première moitié du siècle, et à ce titre connoté négativement. Ce n'est que dans la décennie 1970, et dans le cadre de la lutte contre ce qu'on commence à nommer acharnement thérapeutique, que l'on revient à un emploi plus proche du sens initial, tout en lui ajoutant des acceptions nouvelles.

Dès lors que les progrès de la médecine dans la préservation et le prolongement de la vie ont connu des progrès décisifs, s'est posée la question des limites à poser aux pratiques de « maintien de la vie ». Le débat public sur ce sujet amena la profession médicale, les philosophes et les théologiens à débattre du sujet de la qualité de la vie, et des droits pour un être humain de déterminer le moment où cette qualité s’est dégradée tant qu'il devient acceptable et licite de mettre un terme à son agonie et sa souffrance, et in fine a amené les États à légiférer en ces matières, dans le cadre de l'arsenal législatif connu en France comme lois de bioéthique.

Un autre élément majeur qui a fait émerger le débat politique sur l'euthanasie est l'abandon graduel du paternalisme médical c’est-à-dire où le médecin savait ce qui était bon pour le patient, et donc prenait seul les décisions médicales, pour le respect de l'autonomie du citoyen, qui décide de son propre sort.
  • On distingue :
  • L'euthanasie active : Elle suppose le geste d'un tiers qui donne la mort.
  • L'euthanasie passive : C'est l'arrêt des traitements (sauf soins palliatifs) qui abrège la vie lorsque le cas est désespéré. Certains contestent cette distinction au motif que l'euthanasie passive serait un refus d'acharnement thérapeutique qui est légal.

Peut-on bénéficier légalement d'une euthanasie ?

  • vous ne pouvez pas disposer librement de votre corps : l'interdiction d'euthanasie constitue l'une des applications du principe d'indisponibilité du corps humain.
  • en outre, l’euthanasie active est pénalement réprimée. Elle peut constituer un meurtre, un homicide involontaire, un délit de non assistance à personne en péril, un empoisonnement, une provocation au suicide... De plus, la personne qui provoque l'euthanasie peut être condamnée à payer des dommages et intérêts et si elle a agit dans le cadre de sa profession, elle encourt des sanctions disciplinaires.
  • par contre, la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie autorise désormais le médecin à limiter ou arrêter un traitement concernant une personne « hors d’état d’exprimer une volonté » alors que « la limitation ou l’arrêt du traitement serait susceptible de mettre sa vie en danger ».
  • Le médecin peut également, lorsque le malade est en « fin de vie et hors d’état d’exprimer sa volonté », « limiter ou arrêter un traitement inutile, disproportionné ou n’ayant d’autre objet que la seule prolongation artificielle de la vie ».

Dans ces deux cas, le médecin doit respecter plusieurs conditions et une procédure collégiale.

  • Le décret du 6 février 2006 précise que la décision est prise par le médecin en charge du patient, après concertation avec « l’équipe de soins si elle existe et sur l’avis motivé d’au moins un médecin, appelé en qualité de consultant » et le cas échéant celui d’autres personnes (personne de confiance, membre de la famille, proche, titulaires de l’autorité parentale ou du tuteur si le patient est mineur).
  • dans la pratique judiciaire, la plupart des affaires ressortissant à ces questions donnent le plus souvent lieu, depuis le début de la décennie 2000, à des non-lieux ou à des peines symboliques. Dans le cas d'une personne n'étant pas gravement malade, la simple connaissance du projet suicidaire sans porter secours peut justifier des poursuites pour « abstention délictueuse de porter secours à personne en danger ». [13]

Selon un sondage de 2000, 70% du corps médical français se déclarent favorables ou très favorables à l'exception d'euthanasie (acte voulu par le patient ou son représentant, en accord avec l'équipe de soins) [14] . Au cours d'une autre enquête, réalisée par l'INSERM , 45% des médecins généralistes français sont favorables à une légalisation de l’euthanasie comparable à celle des Pays-Bas .

Législation sur l'euthanasie par pays.

La majorité des États ne reconnaît pas ou interdit l'euthanasie et les autres formes d'aide à la fin de vie, mais dans beaucoup d'entre eux, notamment en Europe et en Amérique du Nord, il existe une tolérance implicite ou explicite à l'encontre de ces pratiques, pour autant qu'elles se déroulent dans un cadre réglementé.

  • L'euthanasie est autorisée, sous conditions, dans certains pays européens, comme la Belgique.
  • Aux Pays-Bas, si l'euthanasie reste un crime, une loi du 1er avril 2002 dégage de toutes poursuites les médecins qui auraient (ou auront) pratiqué un suicide assisté sous des conditions extrêmement précises : le Ministère de la Santé déclare que cette pratique « autorise une personne à terminer sa vie dans la dignité après avoir reçu tous les soins palliatifs disponibles ».
  • Au Luxembourg, après une gestation sinueuse, le projet de loi sur l'euthanasie a été approuvé en voie définitive le 17 mars 2009. L'euthanasie et l'assistance au suicide sont désormais totalement légales.

En Suisse, si l'euthanasie reste interdite, l'assistance au suicide est autorisée, des associations se sont créées pour aider les personnes dont la vie est devenue un enfer de douleur. Les personnes sont suivies un certain temps par un accompagnateur avant d'accomplir l'acte fatal en absorbant une boisson anesthésiante.

  • Aux États-Unis, par le référendum du 4 novembre2008, le district de Columbia (Washington DC) a autorisé le recours à l’euthanasie pour les malades en phase terminale [15].
  • Au Canada, où l'euthanasie est un acte condamnable, le 12 décembre 2008, un jury d'Alma dans le Saguenay-Lac-Saint-Jean acquitta Stéphan Dufour, accusé d'avoir aidé son oncle malade à s'enlever la vie. [16]

Euthanasie et religion

La religion judaïque dit que « le respect de la vie humaine est absolu et inconditionnel ». C’est Dieu qui donne la vie. Le Talmud dit « celui qui détruit une vie même d’un instant, c’est comme s’il détruisait l’univers entier. Il est donc défendu de faire quoi que ce soit qui puisse hater la fin d’un agonisant » cite le rabbin Guggenheim.

Le rabbin Klug dit « on peur atténuer les souffrances par des calmants si ceux-ci ne hatent pas la mort à coup sur ».

Pour le catholicisme, dont la doctrine à ce sujet a été rappelée par la lettre encyclique Evangelium vitae (L'Évangile de la vie) du pape Jean-Paul II en 1995, l'euthanasie est en opposition directe avec le 5e commandement : « Tu ne tueras point » (Exode XX/13). En conséquence, toute forme d'euthanasie est prohibée.

« (...) l’euthanasie est donc un crime qu’aucune loi humaine ne peut prétendre légitimer. Des lois de cette nature, non seulement ne créent aucune obligation pour la conscience, mais elles entraînent une obligation grave et précise de s’y opposer par l’objection de conscience ». Evangelium vitae, n°73 [20].

Cette interdiction entre dans le cadre plus général de la dénonciation d'une « culture de mort » des sociétés occidentales pour lesquelles « une incapacité irréversible prive une vie de toute valeur ». Au contraire, pour les catholiques, la profondeur de la vocation surnaturelle de l'Homme révèle la grandeur et le prix de sa vie humaine, même dans sa phase temporelle [21].

Par ailleurs, les soins palliatifs sont acceptés, il est notamment « licite de supprimer la douleur au moyen de narcotiques, même avec pour effet d'amoindrir la conscience et d'abréger la vie » (affirmation de Pie XII rappelée dans Evangelium Vitae, 65). Le Vatican a réaffirmé en septembre 2007 que l'alimentation des patients dans un « état végétatif » était « obligatoire », à propos du cas de Terri Schiavo, une Américaine dans le coma pendant 15 ans et décédée en 2005 après que son alimentation eut été interrompue [22].

Dans la religion islamique, l’homme représente l’œuvre divine la plus importante et la plus complexe. Il est la créature qui porte l’empreinte divine et qui représente son pouvoir sur la terre.

L’euthanasie active est interdite juridiquement (shar’an), car elle correspond à un meurtre commis par le médecin, même lorsqu’il agit à la demande du patient, en ayant l’intention d’abréger sa souffrance. Le médecin ne peut pas être plus miséricordieux envers le patient que Dieu qui lui a donné la vie et qui la lui reprend dans les conditions qu’il veut. La seule chose permise est de laisser le patient mourir naturellement.

L’euthanasie passive ne peut pas être interdite, dans ces cas précis, du fait que la majorité des juristes musulmans n’impose pas les soins médicaux même dans des cas où l’on espère la guérison. Ils ont considéré que se soigner fait partie du permis (mubâh), et nullement de l’obligatoire.

Pour le bouddhisme, la mort n'est pas la fin du continuum de l'esprit d'une personne et, en conséquence, le suicide est déconseillé. D'une manière générale, le bouddhisme considère la suppression de la vie comme un acte négatif. Par contre, du point de vue du médecin, l'euthanasie peut être un acte de compassion, et son analyse devient délicate et complexe ; la condamnation d'une euthanasie n'est pas automatique. [23], [24]

De grands maîtres du bouddhisme tibétain comme Kalou Rinpoché ou Dilgo Khyentse Rinpoché ne sont pas défavorables à l’euthanasie passive. Par contre, le 14e Dalaï Lama met en garde contre l’euthanasie active, expliquant qu’en essayant d’échapper aux souffrances de cette vie, nous pourrions être confronté à ces mêmes souffrances dans une vie future dans des conditions plus difficiles. [25]

Le bouddhisme theravada a une position semblable : selon le code monastique (Vinaya), l'euthanasie active ou le suicide assisté sont des fautes graves, alors que l'euthanasie passive est une faute légère [26].

Actualité

  • Le 27 février 2006, le juge d’instruction du tribunal de grande instance de Boulogne sur mer a rendu une ordonnance de non-lieu (n°03012089) à l’encontre de la mère du jeune HUMBERT ainsi que du médecin, chef du service de réanimation, qui avaient été mis en cause à raison du décès de Vincent HUMBERT.
  • En septembre 2007, Maïa SIMON s'est rendue en Suisse pour bénéficier d'un « suicide médicalement assisté ».
  • Chantal SEBIRE est décédée le 19 mars 2008 d'une maladie incurable, douloureuse et invalidante après avoir demandé le droit de mourir dans la dignité, en vain.
  • La loi du 22 avril 2005 n’a pas modifié le fond du débat sur l’euthanasie puisque au préalable déjà l’acharnement thérapeutique était prohibé. Cette loi n’a d’autre objet que d’encadrer une forme d’euthanasie passive permettant de mettre un terme à des soins sans plus d’objet thérapeutique tout en maintenant des soins palliatifs.
  • Dans l’affaire HUMBERT, il ne s’agissait pas d’euthanasie passive mais bien d’euthanasie active puisque à la fois la mère et le médecin ne s’étaient pas contentés de mettre un terme à des soins thérapeutiques, mais ils avaient injecté des produits mortels. Du reste, la mère du jeune HUMBERT avait clairement clamé son insatisfaction des textes en vigueur qui permettaient de laisser mourir son fils de faim sans abréger signaler que sa vie.

Il faut une signaler PROPOSITION DE LOI visant à autoriser le fait de mourir dans la dignité Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 18 décembre 2008. Des députés UMP proposent de « Mettre un terme à l'hypocrisie qui existe en France et permettre à ce qui a lieu dans l'ombre d'être réglementé et contrôlé ».

« Le problème des soins palliatifs est qu'ils peuvent durer des semaines voire des mois, soit autant de temps de souffrance pour le malade », explique le premier signataire de la proposition de la loi, le député André Wojciechowski, « On ne peut pas indéfiniment fermer les yeux face à une tendance qui se propage si rapidement, répètent les cosignataires. Les mœurs évoluent et aujourd'hui, l'euthanasie (…) représente la seule issue possible des malades incurables qui souhaitent cette solution ». Le député André Wojciechowski espère donc relancer au Parlement le débat sur l'euthanasie. « Pourquoi celui qui souffre, celui qui a mal, et qui ne veut plus être un légume, ne peut-il pas demander à un médecin le droit de mourir dignement ? »
En mars 2008, un sondage Ifop pour Paris-Match révélait que 91% des Français se disaient « favorables à la possibilité pour les personnes atteintes de maladies incurables de demander l'euthanasie ».
Dans ma longue vie professionnelle j’ai été souvent confronté à cette situation, en tant qu’interne en chirurgie, puis attaché ORL des hôpitaux, mais surtout dans mes débuts de médecin généraliste où étant en plus médecin capitaine des pompiers à une époque où le samu et les smurs n’existaient pas.

Je commencerai par une anecdote humoristique : lorsque mes filles avaient environ 8 et 9 ans on a du euthanasier notre chienne, on leur a annoncé cela les larmes aux yeux, elles se sont mise à rire, n’ayant jamais vu leurs parents pleurer. Peu de temps après on a visité ma tante qui était mourante, elles nous ont demandé par la suite pourquoi on ne la piquait pas comme notre chienne pour l’éviter de souffrir. Pour elles quoi de plus naturel.

A l’hôpital, le service ORL s’occupait surtout de la cancérologie. Le cancer de la base de la langue se terminait toujours par l’atteinte des carotides, d’où hémorragie foudroyante. Une seringue de 2 ampoules de valium était toujours prête pour que le patient ne se voie pas mourir. Un jour un interne a comprimé la carotide, il a du être opéré et est mort par la suite dans une souffrance insoutenable.

Depuis mon installation en 1976, j’ai eu seul à assumer la fin de vie de mes patients. Cela m’a paru normal à notre époque de refuser la souffrance de mes patients, or augmenter progressivement les doses de morphine, conduit inévitablement à une défaillance cardiaque surtout sur un corps affaibli par la maladie.

Le refus de l’acharnement thérapeutique est un autre exemple, en refusant de donner des antibiotiques lors de surinfection.

Dernièrement, l’hôpital m’a demandé si je voulais qu’un de mes patients de 84 ans, en insuffisance rénale sévère, devait avoir recours au rein artificiel, j’ai refusé mon accord.

Le GODF a proposé comme question A : « que faire pour assurer la dignité de l’homme en fin de vie » Je vais vous résumer la synthèse des loges de l’Ile de France au sujet de l’euthanasie. Tout d’abord il faut savoir que la mort s’est médicalisée, 75% des personnes décèdent dans un établissement de santé. Cela fait courir au patient deux dangers : le 1er est l’abandon de l’accompagnement familial de la fin de vie, le 2e est le risque d’acharnement thérapeutique.

Actuellement, les malades demandent de plus en plus à être aidé à mourir. Cet aide peur se synthétiser par une gestion de la douleur, qu’elle soit physique ou mentale. Ils refusent la douleur et aussi la déchéance. Il existe un pourcentage non négligeable de patients qui demandent le droit à l’euthanasie ou à une aide au suicide.

Que faire pour assurer la dignité de l’homme en fin de vie ?

Il faut tout d’abord solliciter la famille et le personnel médical afin qu’ils puissent apporter tout le soutien moral nécessaire à l’accompagnement de la fin de vie. Il faut donc une présence accrue au chevet du malade, mais cela a une conséquence économique au niveau du personnel hospitalier.

La décision du recours à l’euthanasie ne pourra pas être d’un seul médecin, mais d’un comité d’éthique. Cette commission, crée au sein de l’hôpital peut être légalement encadré par les services préfectoraux un peu comme en Belgique. Cela éviterait à la fois les dérives des médias et les poursuites judiciaires.

Il ne faut oublier que l’homme reste seul face à la mort. S’il se pose les questions du devenir de son corps ou de son âme, il ne doit pas occulter la mort, mais se l’approprier, elle fait parti de lui, de son existence. Il faut donc renforcer les droits du malade plus particulièrement à définir les conditions de limitation ou d’arrêt du traitement.

Je pense personnellement que tous nos ateliers devraient encore plancher sur cette question, car malheureusement elle nous concernera tous, un jour ou l’autre.

J’ai dit mes F\

M\ C\


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