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Lumières de Femme, Femme de Lumière !


Bonjour, mon Frère, comment vas-tu ?
Allez ! pose tes outils, tu veux bien qu’on discute un peu ?

Cà va… mais je n’ai pas le temps, j’ai un chantier à finir, j’aurai pas fini avant au moins minuit, et après j’en ai un autre, alors très peu de temps pour la discut !

Je ne voulais pas te déranger… on n’a pas beaucoup l’occasion de parler tous les deux, toi sur tes chantiers, moi sur les miens…

Parler, discuter…et parler…et discuter… c’est affaire de femmes ; nous les hommes sommes plutôt dans l’action que dans la parole !

Affaires de femmes ou d’hommes…, nous les femmes, vous les hommes…et si on essayait d’y voir plus clair !
Tiens la communication par exemple soit disant affaires de femme. C’est un plus, une ouverture sur les autres. Il n’est pas question de se disperser comme tu pourrais le croire ;Simplement, à l’inverse de vous, nous ne nous centrons pas uniquement sur nous, c’est tout !

Peut-être, mais en vous ouvrant aux autres, ne perdez-vous pas le sens de l’action ? On dit souvent que vous réfléchissez longtemps avant d’agir, et qu’il vous faut souvent un homme pour mettre en place l’action adéquate !

On le dit ! C’est vrai que nous avons le sens de l’action après un temps plus ou moins long de maturation et d’intériorisation.

Votre pouvoir de maternité, je suppose : qui vous empêche d’innover, puisqu’il vous incombe de répéter sans cesse la tradition bien malgré vous !

Entends-tu par là que nous ne sommes pas assez réalistes, voire même trop idéalistes ?

Avouez que Vous nous avez donné des preuves que votre imagination vous submerge fréquemment!

Imagination ou cérébralité ? En tout cas, si imagination il y a, c’est plus dans le doute et le questionnement que dans la crédulité ou la naïveté !

Peut-être, vos réflexions associées à vos émotions vous font passer pour sensibles, voire hypersensibles !… et … reconnaissez que votre réflexion vous pousse souvent à vous angoisser !

A nous angoisser ou à être prévoyante ? A être apeurée devant le présent ou à envisager l’avenir ?

Prévoyantes…OK ! vous envisagez l’avenir, d’accord ! Vous développez quand même des peurs par vos réflexions profondes et vous avez toujours besoin d’être rassurées, d’être protégées !

Cà vous arrange  et ainsi vous présentez-vous en protecteurs attentionnés auprès des faibles femmes que nous paraissons être !

Vous en êtes bien satisfaites ; je me trompe ?

Contentes et satisfaites ? oui, bien sûr, nous avons besoin d’être protégées ;
et aussi et  surtout besoin de l’échange d’idées pour choisir ensemble les voies à suivre.

Parfois, plutôt que d’échanger, vous vous soumettez bien volontiers, il me semble !

Ah ! la femme soumise, sujet cher aux machos que vous êtes quelquefois et que çà arrange !

Notre force tant morale que physique ne vous intéresse-t-elle pas ?

Oh que si,  nous apprécions la force, mais une force réfléchie pour voir plus loin ensemble !

Pourquoi faut-il voir plus loin quand il s’agit de simplement regarder la réalité en face et de réagir en conséquence !

La réalité, nous en tenons toujours compte, et nous nous soucions aussi des conséquences de cette réalité ; nous élargissons naturellement nos actes et leurs effets à tout ce qui nous entoure et à tous ceux qui nous entourent.

Mais que croyez-vous que nous faisons : si nous sommes constamment dans l’action, c’est bien évidemment pour vous et pour les autres.

Sans doute, mais vous réagissez comme s’il y avait toujours urgence ou comme s’il vous incombait d’être hyper réactifs, sous peine de ne pas paraître à la hauteur !

Etre téméraire a pourtant des avantages : nous ne perdons pas de temps en vaines conjectures, nous !

Crois-tu que concevoir avant d’agir soit inutile ? ne serait-ce que pour tenir compte des autres !

Ah ! votre dépendance légendaire ! ne vous freine-t-elle pas plutôt qu’elle ne vous dynamise ?

Notre diplomatie, notre sens du consensus ne sont en aucun cas des freins, crois-moi, puisqu’ils nous portent à voir plus loin que nous mêmes !

Certes, votre vision de la vie est souvent œcuménique, mais n’est-ce pas là une peur du conflit qui vous guide plutôt que le désir d’efficacité ?

 Point du tout, nous recherchons uniquement l’harmonie pour le bien de tous !

Et n’est-ce pas ainsi que vous vous dispersez ? toujours prêtes à écouter à droite et à gauche ?

De la dispersion non ! de l’empathie plutôt ! notre émotivité tient compte de toutes réactions et situations existantes ; ainsi elle nous fait prendre conscience de la relativité des actes et de leurs conséquences.

Parfois pourtant votre sociabilité vous pousse à trop de tolérance, ne crois-tu pas ?

Dépendante, soumise, trop tolérante… ne vois-tu pas que ce qui nous importe avant tout c’est d’appréhender la vie dans sa complexité et non de façon caricaturale ?

Veux-tu dire par là qu’il ne faut pas agir dans le réel ? il me semble qu’on n’a pas le choix

Non bien sûr mais écoute donc ! toi comme moi, face à cette réalité, nous  l’appréhendons de manière complémentaire. Tu es le yang, je suis le yin ; alors que tu te lèves pour agir, moi, je reçois avant de réagir ;
 Ecoute donc un maître bouddhiste Swâmi PRAJNÄNPAD qui le dit mieux que moi.
Il dit ceci :
« Que dit la nature ? que, outre deux yeux, un nez et une bouche, deux mains et deux pieds, l’homme a des organes sexuels apparents et la femme des organes sexuels non apparents. Dans un cas ils sont patents, dans l’autre cas, ils sont latents, latents signifiant cachés, non visible de l’extérieur.
 C’est l’homme qui dépose dans le corps de la femme, …la nature elle-même le dit : l’homme donne, la femme reçoit.
Avant de chercher à savoir en quoi consiste un homme viril ou une femme féminine,  nous pouvons voir que la femme accueille, prend au dedans d’elle-même et l’homme émet au dehors   de lui-même. S’il existe une féminité et une masculinité, l’aspect féminin est un aspect de réception, d’accueil, d’intériorisation, de maturation cachée dans la profondeur ; l’aspect masculin est un aspect de projection vers l’extérieur. tout ce qui est accueil, réception, prendre au dedans et laisser mûrir est féminin ; ce qui est, au contraire projeter, promouvoir, procréer est masculin » ainsi dit PRAJNANPAD !

Ce qui explique la lenteur de votre réactivité, je suppose!

Certes mais cette réactivité provient d’une prise de conscience, du passé, du présent et de l’avenir de nous et aussi des autres. Si tu écoutes ta part féminine en toi, en plus d’être acteur, avec un peu d’intuition, tu peux être toi aussi créateur !

Vous l’avez belle, vous, puisque vous êtes créatrices de fait : vous donnez la vie !

Ne crois pas que cela soit si simple : ce devoir de transmission nous suit et parfois nous alourdit même quand nous voulons penser librement !
 Crois- moi, bien souvent j’aurais préféré que ce soit toi qui portes : ah ! cette culpabilité que je traîne depuis tant de temps pour t’avoir ralenti dans tes élans de voyages et de découvertes ;
Et en plus, bien souvent, j’aurais aimé partir à la recherche de nouvelles terres, de nouveaux horizons, de nouvelles peuplades  et d’autres coutumes…mais je devais me « poser », la nature en a décidé ainsi ; alors, pendant ce temps reconnu comme sacré, je me contentais de te regarder partir à la chasse et à la découverte de nouveaux trésors !

Alors, pendant  tout ce temps où nous les hommes nous croyions en votre supériorité grâce à la maternité, tu nous enviais de courir de par le monde ?…
Je viens de comprendre ce que tu veux me dire ! tu as bien fait de me demander de poser mes outils pour discuter !
J’en arrive à comprendre que ce que nous voyons de vous ne sont que des lueurs et non pas votre réelle lumière !

Oui, la femme vous paraît sensible, soumise, inconstante, idéaliste, émotive, angoissée alors qu’elle ne laisse transparaître d’elle-même que les effets de ce qu’elle absorbe, c’est ainsi !

Et nous les hommes, sommes-nous donc faits que pour donner, diriger, agir, construire, devoir aller toujours de l’avant sans nous poser ? Est ce que nous avons aussi nos lueurs visibles et notre lumière invisible ?

Tout pareil ! vous aussi vous ne laissez transparaître que les lueurs de vous-mêmes, mais si vous décidez d’utiliser votre part féminine, vous n’allez pas seulement agir, réagir, faire, construire, vous le ferez certes, mais au travers de vos émotions et de vos questionnements !

Il est vrai que nous agissons et réagissons souvent en détenteur de responsabilité, de sécurité, d’autorité ; et pourtant il nous faut souvent nous persuader du bien fondé de nos actions, nous doutons nous aussi !Je suis d’accord avec toi, ma Sœur, j’aimerais tant mettre plus en évidence ma Lumière : combien de peines, de souffrances n’ai-je pas exprimées lorsque j’agissais comme on attendait que je le fasse ; j’ai caché ma tristesse, mes joies, mes doutes et mes ressentis parce que, pour un homme « cela ne se fait pas » ; pouvoir dire « j’aime ou j’aime pas », pouvoir traduire mon désaccord avec un geste ou un mot, pouvoir toucher la main d’un ami, ou simplement pleurer avec quelqu’un quand je suis triste. J’y ai souvent pensé, mais je l’ai presque toujours caché !

Branchez-vous donc alors, de temps en temps sur vos émotions, vos sensations et vos sentiments. Etre  humbles, plus subtils, moins endurants, face à vous-mêmes, savoir exprimer la tristesse, la joie, la peine, ou la colère ….c’est aussi être en liaison avec votre part féminine !!
PRAJNÄNPAD dit encore :  «  en Nous tous, êtres humains, le principe féminin est un principe de profondeur. Tout ce qui est pour nous associé à la profondeur est de nature féminine. Tout ce qui est associé au passage de la profondeur à la surface est de nature masculine. On peut donc dire que l’effort de méditation est d’essence féminine puisqu’il s’agit de s’intérioriser, de rentrer dans sa profondeur et on peut dire que l’esprit d’entreprise, le désir de façonner le monde sont d’essence masculine. Mais il est bien certain que c’est de la profondeur que naît l’action chez tout être équilibré. C’est de l’océan qu ‘émergent les vagues et c’est des zones profondes de nous-mêmes qu’émerge l’action juste. »

Je te rejoins tout à fait et j’adhère à ce que tu dis, ma Sœur ! Notre personnalité extérieure, la tienne ou la mienne, n’est que le reflet de notre potentiel : nous nous fondons trop facilement dans cette personnalité d’homme ou de femme parce qu’elle est plus accessible aux autres et nous laissons de côté notre personnalité profonde, notre Lumière !

Cela va même plus loin, les hommes comme les femmes se présentent comme masculin ou féminin sans essayer de s’ouvrir à eux-mêmes en recherchant ce qu’ils ont à recevoir quand ils sont des hommes et ce qu’elles ont à donner quand elles sont des femmes.

Tu es la lune mais aussi un soleil à découvrir ; et moi, je suis le soleil mais je peux aussi devenir clair de lune ! Viens, ma Sœur, je t’apprends comment faire et tu m’apprends en retour le mystère lunaire !

C’est cela, la femme approche la vie à sa manière, en toute féminité ; et l’homme de même en toute masculinité ; mais si, non seulement ils s’écoutent et se respectent mutuellement et aussi se perçoivent intérieurement et individuellement, ils pourront alors se rapprocher plus encore jusqu’à vivre tous deux en masculin-féminin.

Nous aurons affaire ainsi  à des femmes et des hommes de lumière.

Oui, à quoi bon être une femme craintive ou un homme téméraire ? ne vaut-il pas mieux être les deux à la fois ? L’action diminuera alors la peur !

Et nous pourrons intensifier et densifier notre vie en allant jusqu’au plus profond de nous-mêmes et vivrons pleinement V\I\T\R\I\O\L\!

C’est cela, et les F\M\ que nous sommes ont ce désir et ce choix non seulement d’aller vers cette profondeur, d’en prendre conscience, de le développer mais aussi de ne pas juger les autres sur leurs lueurs et de s’attarder pour découvrir leur vraie lumière !
La F\M\ nous guide sur ce chemin. Elle nous donne les repères grâce aux outils : nous, les hommes, sommes bien dans cette action pour tailler la pierre, en faisant voler les éclats, et l’espace sacré, notre rituel, nos symboles nous amènent à plus de réflexion, d’intériorité, nous nous branchons sur nos émotions, nous nous donnons le droit d’analyser ce qui se passe à l’intérieur de notre être !

Quant à nous, les femmes, nous sculptons notre pierre avec lenteur peut-être, mais plus de rigueur ( en tous cas c’est vous qui le dîtes ) et plus de raisonnement aussi et c’est toute la symbolique qui nous amène à plus d’actions pour parfaire notre pierre.
Et, sans nous laisser nous submerger par nos émotions, elle nous permet de synthétiser et de nous recentrer sur l'essentiel et d'agir!

De notre côté, l'écoute, la tolérance s'affinent, nous suivons les symboles que nous découvrons, certains nous parlent davantage, d’autres raisonnent en nous au point quelquefois, de nous déranger et c’est là que nous nous attardons particulièrement : analyse, introspection, ressentis, émotions, acceptations des sentiments et après action et transformation ( tiens, çà me fait penser à un dessin animé célèbre !).

Ne crois-tu aussi que le rituel nous sert à garder en mémoire le sens de l’ordre, ce qui nous permet la liberté d’être !
Et, qu’avec lui, les émotions existent plus au niveau de la chaleur commune que dans la prise de conscience individuelle.

Evidemment, nos valeurs et principes capitaux nous unissent et nous renforcent en même temps. Les Lumières de chacun éclairent nos travaux ; et sur le chantier, si les lueurs existent, nous apprenons à les dépasser. Et ce sont nos Lumières que nous portons à l’extérieur avec l’œuvre commencée dans le temple !

Notre but est clair : la Gloire de l’Humanité : nous y fondons tous nos espoirs ; nous sommes convaincus que l’être humain peut se libérer des autres mais d’abord, en commençant par se libérer de lui-même.
Confuciu
Notre méthode est la même, nous sommes tous des ouvriers ; certes, les Hommes sont plus nombreux puisqu’ils ont commencé plus tôt, mais  nous travaillons ensemble à la même construction : celle d’un temple fait de pierres stables, ô combien différentes, mais équilibrées, et solides.
Chacune de ces pierres agit, ressent et pense différemment de l’autre mais c’est cela qui constitue toute la richesse de l’édifice.

Et c’est notre savoir et notre apprentissage qui améliorent notre savoir-faire ; et le travail sur notre capacité à savoir-faire augmente la qualité de notre savoir-être.
 
Comme nous sommes beaucoup dans l’action, car éduqués pour cela, nous pouvons dire que le savoir faire nous est plus facile ; la F..M.. nous aide, elle,  à parfaire nos connaissances pour un meilleur savoir-être.

Et nous, nous travaillons notre savoir, nos connaissances et avec le travail en loge, donc l’agir, nous parfaisons notre savoir-faire.

Les F\M\ parviennent alors à la connaissance suprême. Avec l’aide des uns et des autres, les FF\ se branchent sur leur essence féminine et les SS\ sur leur essence masculine. Ils et Elles deviennent des Etres Accomplis.

L’homme prend du recul sur l’action et se recentre sur ses pensées et ses sensations.

La femme, quant à Elle, prend du recul sur ses émotions et se verse plus dans l’action sans trop s’attarder dans sa cérébralité.

Ensemble, nous créons alors, la dynamique idéale menant à une œuvre magique : celle de l’épanouissement de chacun dans l’intérêt de tous.

Lune et Soleil à la fois : le F\M\ trouve alors l’équilibre parfait s’il écoute au plus profond de lui-même, s’il s’autorise à être pleinement, sans jugement, sans haine et sans crainte.

S’autoriser …! Pas facile, hein ! Il s’agit de se révéler à soi-même, de naître à soi-même !

Et oui, l’initiation est là pour çà ! : nous faire découvrir notre authenticité, la complète nature de notre pierre.

Et pour y parvenir, rien de tel que les oppositions enrichissantes et fécondes ! un équilibre entre la féminité et la masculinité de chacun pour ne faire qu’un Etre relié et prêt à l’action juste!

Ainsi, fini le masculin qui l’emporte sur le féminin comme disent encore les académiciens !
Chacun donne et reçoit, réfléchit et agit, ressent et exprime ses émotions dans un juste équilibre et ainsi chacun vit sans peur car je crois vraiment que c’est la peur qui nous fait cacher notre féminité comme vous, votre masculinité. Et s’il n’y a plus de peur, la place est libre pour l’amour des autres et de soi-même !

Ainsi, Cher Frère, nous avons donc tout intérêt à aller au-delà de nos lueurs, de nos petites lumières intérieures et de nous autoriser à révéler notre Lumière.

Et oui, Chère Sœur, j’assume ma part de féminité et tu assumes ta part de masculinité, et nous travaillons ainsi ensemble dans l’intérêt de nous mêmes et de  tous !

Nous sommes entièrement d’accord, nous avons ce merveilleux chantier en commun, ce serait bien de nous rencontrer de temps en temps comme nous venons de le faire ce midi, afin d’échanger, de réfléchir sur nos actions et nos  émotions.

Cà m’a fait du bien de poser mes outils, en même temps, je me rends compte que j’en ai pris d’autres !
Mais, attention ! je tiens à rester sur mon chantier avec mes frères, je ne suis pas prêt à faire une mixité complète dans notre Loge!

Rassure-toi, moi non plus ! je continuerai à confronter mes deux essences à celles de mes sœurs, tu continues à faire de même avec celles de tes frères et de temps en temps, il sera bon que nous échangions nos travaux et confrontions nos connaissances.

Bien dit, ma Sœur, je vais de ce pas en aviser mes Frères !
Donne-moi du courage : je vais en avoir besoin pour les persuader du bien fondé de ce sacré travail, voire même travail sacré !

Tu peux t’aider avec ce que dit encore PRAJNANPAD :
« Les impressions, les sensations qui nous viennent du dehors pénètrent en nous. Elles nous touchent au niveau féminin de nous-mêmes. C’est vrai pour les hommes comme pour les femmes.
Si l’humanité doit être heureuse, il importe que les femmes soient aisément et naturellement des femmes et les hommes soient aisément et naturellement des hommes. »

Il et Elle ont dit !

B\ C\

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