Obédience : NC Loge : NP 17/01/2009

Emotion
 
« Sarah OBAMA se déplace aux EU pour offrir à Barack, son petit-fils, un tabouret traditionnel à trois pieds, un bouclier, un chasse-mouche, afin qu’il travaille pour l’Amérique, le Kenya et le reste du monde ».

A l’audition de cette information sur les chaînes de télévision, mon émotion était considérable quant à la symbolique de ce geste, cependant, l’impact de l’écho qu’en ont fait les médias ne m’a pas échappé non plus.
A mon sens, S. O., est pleinement consciente de la charge de travail qui pèse sur les épaules de son petit-fils, charge qu’elle élargit à la planète en lui apportant son soutien spirituel.

Parmi les préoccupations du président élu rapportés par les médias, les EU constituent sa priorité : « AMERICA first » dit-il lui-même.

Bien sûr, il ne s’agit pas d’affecter au bien-être de la planète, une partie du budget des EU substantiellement amoindri par la crise. Il s’agit non moins d’une quantité de travail que d’une qualité de travail dont chacun de nous peut se prévaloir pour le bien-être de notre planète. La qualité réside dans la façon de penser, d’agir pour notre planète, et, ce travail est à la portée de chacun pour peu qu’il en prenne conscience.

C’est cette conscience-là que S. O. va vérifier et rectifier auprès de son petit-fils. C’est l’âme de l’Afrique profonde, berceau de l’humanité que S.O. va vivifier auprès de son petit-fils.

« AMERICA first » a-t-il dit ? C’est que sur notre planète, il n’y a pas d’abord les EU puis les autres ! Nous sommes tous dans le même bateau comme nous le rappellent les conséquences des événements politico-socio-économiques du monde.
Les observateurs internationaux et principalement les journalistes des médias relatent que l’Afrique attend de l’élection d’OBAMA, des subsides substantiels pour se relever de son sous-développement chronique. A quoi l’intéressé répond « AMERICA first » à juste titre.

Voyez-vous mes SS\, l’Afrique ne saurait se réduire à mendier et attendre d’un quelconque observateur, qu’il répercute sa détresse. L’Afrique est immensément riche non pas seulement des richesses de son sol et de son sous- sol, mais elle est riche de l’authenticité de sa tradition qui donne un sens à son esprit créateur.

En effet, le cadeau pour lequel S. O. traverse les océans et qu’elle offre à son petit-fils, est un symbole de cet esprit créateur, témoin de la richesse inépuisable de notre continent.
Afin qu’il travaille pour le bien de notre planète, S. O. offre à son petit-fils, un tabouret traditionnel à trois pieds, un bouclier, un chasse-mouche.

Ces objets n’ont aucune valeur marchande telle que l’entend l’Occident, et, celui à qui il n’est pas donné de voir plus loin, s’arrêtera à la modestie de ce cadeau pour, probablement mieux souligner la prétendue pauvreté de notre continent.  

Mais nous, mes SS\, nous avons cette chance-là d’être initiées à voir et à aller plus loin.
S. O. offre-t-elle un tabouret traditionnel à 3 pieds ou un véritable trône traditionnel à 3 piliers ? Offre-t-elle un vulgaire chasse-mouche ou un attribut du pouvoir, de souveraineté constitué de touffe de brindilles pour les uns, de touffe de crin, de fouet pour les autres comme dans les chefferies, les royaumes africains et dans l’Egypte ancienne ? Enfin offre-t-elle un bouclier pour orner les murs de la Maison Blanche ou une arme passive, défensive, protectrice ?
 
Voilà une grand’mère qui, du haut de ses 80 ans et plus, ne confie pas à un messager, le présent pour son petit-fils, mais se déplace elle-même, pour lui transmettre en personne, le flux des richesses immatérielles africaines, directement sans interruption.

Barack saura-t-il recevoir ce précieux cadeau inestimable qui dépasse les limites du visuel ?
De sa bonne réception dépendra la véracité de ses relations non seulement avec le continent noir mais aussi avec le reste du monde ! C’est cela l’initiation qu’est allée offrir S. O. à Barack, son petit-fils.
Si ce dernier saisit ce message, et applique le sens du message, alors il pourra faire entendre au monde entier qu’il est injuste et inutile de spolier les richesses naturelles d’un continent si cela ne profite durablement à personne mais, nourrit les spéculations boursières de tout genre, pour entraîner en fin de compte une crise financière mondiale qui n’a pas fini de faire parler d’elle.

Si le monde entier a admis les EU comme étant la première puissance mondiale, donc le pilier, l’axe et le centre autour duquel s’organise le monde, il n’est pas souhaitable que ce pilier là se brise car ce serait le retour au chaos. Dans ce cas là seulement nous pouvons comprendre et accepter « AMERICA first » du président OBAMA, comme le désir de consolidation de ce pilier pour assurer la stabilisation du monde. Cela étant, le trône traditionnel offert dispose bien de trois piliers car ils suffisent à eux seuls à assurer la stabilité du trône et demeurent interdépendants. Le pilier force vivifié par la volonté du président de s’attaquer d’abord aux difficultés américaines, ne se passera pas de l’apport du pilier sagesse ni du resplendissement du pilier beauté.  Dans ce cas, il va bien falloir prendre conscience des deux autres piliers et assurer leur consolidation pour qu’ils jouent leur rôle de stabilisation du trône.

Pour se protéger contre les risques de ce travail immense mais noble, le bouclier, arme passive et défensive, dissuade toute volonté contraire qui tenterait de s’interposer pour faire échouer le travail de consolidation et de dynamisation des piliers du trône.

Enfin le chasse-mouche ou fouet en forme de touffe de brindilles ou de crin est le symbole de la souveraineté, de la capacité de captation de l’énergie créatrice émanant de toute part pour inspirer et féconder le travail du président de la première puissance mondiale.

A travers S. O., c’est toute la sagesse africaine qui accompagne le travail attendu du président des EU.
Femmes africaines, je vous rends grâce pour votre perpétuel travail de transmission de la sagesse de notre continent.

J’ai dit.

S\ Pre\ Sur\ M\L\ B\

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