Obédience : NC Loge :  NC 01/2017
 
L'Esotérisme des grandes religions 

1 – ESSOTERISME : DEFINITION.
 
À l'origine, l'ésotérisme désigne un enseignement professé soit à l'intérieur d'une organisation initiatique (comme les Mystères d'Éleusis) soit auprès d'un maître spirituel (comme Pythagore) et sert à créer une hiérarchie sociale.
Communément, le terme « ésotérisme » est la connaissance occulte réservée à des initiés, et se comprend par rapport à son contraire, l'« exotérisme ».
 L'exotérisme correspond aux croyances, rites et enseignements (Dogmes) véhiculés par les religions et traditions qui s'adressent indifféremment à tous les membres d'une communauté. Jamblique dit ceci des disciples ésotériques ou exotériques de Pythagore : « S'ils paraissaient dignes d'avoir accès à ses enseignements, en en jugeant d'après leur mode de vie et l'ensemble de leur comportement, ils devenaient, après avoir observé le silence de cinq ans, des ésotériques , et ils écoutaient Pythagore du côté intérieur du rideau (définition de la Franc-Maçonnerie au Rite Emulation : « C’est un système particulier de Morale, enseigné sous le voile de l’allégorie au moyen de Symboles et de Signes »), en étant admis à le voir en personne.
Les ésotéristes sont des initiés, en tant que « sachant »; les exotériques sont des candidats à l'initiation, comme « auditeurs » ; les profanes sont gens du dehors Profane = Pro- Fanum (devant le Temple).
En résumé, tout enseignement comporte une partie exotérique (pour le profane) et une partie ésotérique (pour l'initié). Voir les Tables de la Loi révélées par Moïse. En principe, la partie de l'enseignement « cachée » au profane ne contredit pas l'enseignement donné au public. Il apporte en général un « deuxième sens » aux aspects de l'enseignement exotérique. Il l'ouvre sur des états de conscience supérieurs, sur des perspectives métaphysiques.
L'enseignement ésotérique s'assied avant tout sur :
 Une cosmologie, une anthropologie, une théosophie.
-       « cosmologie », la connaissance des phénomènes et causes du Monde : principes, lois, Éléments, etc.
-       « anthropologie », l'étude de l'Humain, de son origine, de son rôle et de sa destination dans le Monde.
-      « théosophie », la perception de la sagesse  du plan divin sacré  qui est derrière tout cela, le désir de participer à son achèvement.
 « Un ésotérisme est un enseignement qui prend la forme d'une doctrine secrète par une organisation initiatique, d'une pratique spirituelle ou d'un art occulte »
 
2 – L’ESOTERISME CHRETIEN 
 
L’ésotérisme Chrétien et surtout Catholique est représenté par le coq, on le retrouve comme ornement au sommet des clochers des églises, il chante le « levé du jour »,  « l'apparition de la lumière ». 
Un sujet complexe quand on connaît l’obscurité qui entoure les premiers temps du Christianisme et les diverses modifications qui ont été apportées à toutes les époques dans les Évangiles. Quel constat peut-on  faire ? Nous avons aujourd’hui une religion et une tradition exotérique, qu’en était-il, au commencement du Christianisme ?
La tradition Islamique nous met sur la voie en désignant le Christianisme primitif  comme une « Tarîqat» c’est à dire une Voie Initiatique donc ésotérique et non une « Charia » ou loi religieuse exotérique (s’adressant à tous, qui fait allusion au droit canonique lui-même adapté de l’ancien droit romain, donc un apport extérieur  qui constituera l’ossature du Christianisme d’aujourd’hui)
Une modification fut opérée dans les premiers siècles, d’un message ésotérique, dispensé par le Christ, nous retrouvons un peu plus tard, un message plus lissé pour permettre au plus grand nombre de s’identifier à cette nouvelle religion, en « christianisant » aussi les anciens cultes païens (exemple la Nativité le 24 décembre au soir, ancien culte de Mithra, et 12 jours après l’arrivée des Rois Mages).
L’Église Chrétienne dans ces premiers temps devait être une organisation fermée et réservée aux personnes qualifiées pour recevoir« l’Initiation Christique » avec ses Rites et Sacrements Initiatiques.
Mais par la suite, l’admission d’un grand nombre d’individus non qualifiés pour participer aux Rites et Sacrements de cette nouvelle Eglise, ne fut plus comprise  dans son essence primordiale.
Nous comprenons là, le caractère inéluctable et le passage nécessaire d’une Tradition ésotérique à une Tradition exotérique pour permettre à la religion Chrétienne originelle de s’implanter dans ces « Temps Nouveaux ».
L’ésotérisme est enseigné essentiellement par la voie du symbolisme et des paraboles.
 
Le Symbolisme numérologique Esotérique dans le Christianisme.
Il serait trop long d’aborder tous les nombres symboliques de la doctrine chrétienne, aussi nous allons étudier quelques-uns.
 
- 1 : Le G.A.D.L.U. =  Dieu, Jéhovah, Allah. Le UN primordial.
- 2 : Le binaire. Dieu/Homme, Mal/Bien, Jour/nuit, Masculin/Féminin….
- 3 : Le Ternaire ou Trinité : Père, fils, Saint-Esprit – Force, Sagesse, Beauté.
- 4 : Les Quatre Evangélistes. Symbolisme de la Croix. Le Trétramorphe.
- 5 : Le Pentateuque : désigne chez les chrétiens les cinq premiers livres de la Bible. Pour les juifs, ils constituent la Torah. La tradition en attribue la paternité à Moïse.
 La recherche moderne a pu établir qu'ils ont été composés à l'époque de l'exil à Babylone par de nombreux rédacteurs. Ils présentent une version théologique de l'histoire du peuple d'Israël depuis la création du monde jusqu'à la mort de Moïse.
- 7 : Temps de la Création du Monde (6+1).
- 8 : Nombre de la perfection, de l'infini. En mathématique le symbole de l'infini est représenté par un 8 couché. Symbole du Christ cosmique. Nombre figurant l'éternité immuable ou l'autodestruction. Il représente aussi le point d'arrêt de la manifestation.
-9 : Le nombre neuf représente la mesure des gestations, des recherches fructueuses. Il symbolise le couronnement des efforts, l’achèvement de la création.
Chaque monde est symbolisé par un triangle, un chiffre ternaire : le Ciel, la Terre, les Enfers. Neuf est la totalité des trois mondes.
– 12 : Le nombre douze : Symbole de nourriture matérielle et spirituelle, de par les 12 pains que le Christ-Jésus rompit à la dernière cène, Lui-même étant le pain de vie.
 – 40 : Le nombre quarante : Selon la Bible, c'est le nombre de l'attente, de la préparation, de l'épreuve ou du châtiment. La Bible recourt souvent aussi au nombre 40 lorsque commence un nouveau chapitre de l'histoire du salut. D'autre part, quarante indiquerait la durée d'une génération ou d'une période assez longue, dont on ignore la longueur exacte. Symbolise la mort à soi-même et la renaissance spirituelle.
 
- 8+9 = 17 X 3 = 51 X3 = 153 Nombre des pains et poissons restant après le Sermon sur la Montagne.
 
Le Tétra morphe (quatre formes).
Le symbolisme est le langage de la Révélation, en ce sens que Dieu peut se communiquer aux hommes par l’intermédiaire de symboles cosmiques. C’est dans cette perspective que nous devons aborder le Tétra morphe, car il s’agit d’un symbole révélé.
A chacun des Evangélistes est associée une représentation symbolique qu’il convient de remarquer.
·         A Matthieu est associé le visage d’un Homme ou d’un Ange, car son Évangile commence par la généalogie de Jésus.
·         A Marc est associé le Lion, animal du désert, car il commence son Évangile par la prédication de Jean le Baptiste dans le désert.
·         A Luc est associé le Taureau, animal des sacrifices, car son Évangile débute avec la présentation de Jésus au Temple.
·         A Jean l’évangéliste est associé l’Aigle, qui vole haut, car son Évangile commence par des considérations théologiques.
Ces symboles se réfèrent à l’action quadruple de la Bonne Nouvelle :
·         Le Lion exprime la force d’action royale, la résurrection ;
·         Le Taureau, le sacrifice, la passion ;
·         L’Homme l’incarnation, la naissance ;
·         L’Aigle le souffle divin, l’ascension.
Les quatre « Vivants » symbolisent l’universalité de la présence divine, les quatre colonnes du trône de Dieu, le message du Christ, puis le ciel.
De nombreux tétra morphes existent dans d’autres traditions, où ils semblent correspondre aux quatre points cardinaux et à l’ordonnance de l’Univers qui est souvent divisé en quatre provinces, plus un centre. Ils expriment aussi parfois, les quatre éléments.
 La pensée hermétique assimile :
- l’Aigle à l’Air et aux activités intellectuelles.
- Au Lion, le Feu, la force, le mouvement.
- Au Taureau, la Terre, le travail, le sacrifice.
- A l’Homme, l’Eau, l’intuition spirituelle.
La sagesse antique avait tiré de l’énigme du Sphinx les quatre règles fondamentales de la condition humaine :
·         le Savoir avec l’intelligence du cerveau de l‘Homme ;
·         le Vouloir avec la vigueur du Lion ;
·         Oser ou s’Élever avec la puissance audacieuse des ailes de l’Aigle ;
·         Se Taire avec la force massive et concentrée du Taureau.
D’une façon générale, le tétra morphe symbolise la croix.
Un système de relations à partir d’un centre.
 Leurs faces sont orientées :
-       Les quatre faces du Lion sont à droite, au midi, c’est-à-dire au Sud.
-        Les faces de Taureau sont à gauche, au septentrion, au Nord.
-        Les faces humaines sont tournées vers l’Ouest.
-       Les faces de l’Aigle, derrière, c’est-à-dire face à l’Est 
Des monuments primitifs du christianisme représentent fréquemment le Christ sur un monticule d’où s’échappent quatre cours d’eau. 
La quaternité est l’élément dominant des visions. Elle est déterminée par rapport au centre où se trouve le trône - feu - lumière. La quaternité est vivante ; elle est la vie. La croix est symbole de ce quaternaire.
La caractéristique de la croix c’est d’être une figure centrée. Elle est l’intermédiaire entre le carré et le cercle.
(Voir la croix pattée des Templiers, ainsi que la croix zodiacale avec les points cardinaux, les solstices et les équinoxes).
 Le tétra morphe est figuré sur les tympans romans en amande avec le Christ au centre (le Christ en Gloire). Cette figuration reçoit toute sa signification que par cette présence au centre. C’est en effet Lui qui les anime, depuis la vie animale jusqu’à la vie angélique.

Portail roman de l'ancienne cathédrale Saint-Trophime ( Arles) représentant les quatre évangiles.
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Tympan du Nartex de la Basilique de Vezelay
 
L’Enseignement de Jean
Jésus ne dispensait pas un enseignement uniforme. Aux foules, il annonçait la venue du Royaume et prêchait la conversion, alors qu’il avait un enseignement réservé à ses disciples, à ceux qui avaient choisi de s’engager et de le suivre, aux 12 qui seraient ensuite chargés de proclamer partout le kérygme : ( Annonce de l'Évangile faite au nom de Dieu, en vertu d'une mission légitime, aux non-croyants en vue de leur conversion).
Marc (4.34) nous dit : « Il leur parlait en paraboles. Mais à ses disciples, à part, il expliquait tout ».
Toute la méditation de Jean - le disciple bien-aimé - tourne autour de quelques mots chargés de sens qui reviennent souvent : le Berger, la Parole, la Vigne, la Manne, l’Eau Vive, le Consolateur, le Souffle, la Sagesse. Il redit sans se lasser des mots essentiels comme Vie, Amour, Lumière, Vérité, Gloire, Demeurer.  Le mot Amour notamment revient sans cesse, alors que, et c’est à souligner, il n’apparaît que deux fois dans tous les synoptiques.
(Un synoptique désigne une représentation, en général graphique, qui permet de saisir d'un seul coup d'œil un ensemble d'informations liées ou un système complexe)
Qu’en est-il de la mort initiatique ? Toutes les traditions initiatiques en parlent. Dans la tradition chrétienne, saint Jean nous en parle sans ambiguïté dans son évangile au chapitre 3 où Jésus s’entretient avec Nicodème ayant reconnu en Christ l’envoyé de Dieu.
 Jésus dit à celui-ci : «À moins de renaître à nouveau, nul ne peut voir le Royaume de Dieu». À la question de Nicodème, comment un adulte peut naître une deuxième fois ? Il répond : «Nul, s’il ne naît d’eau et d’Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu». Ces phrases sont assez énigmatiques.
Le Tarot et la kabbale hébraïque vont nous éclairer.
Changements d’état.

Dans le Tarot, la 13e lame figure la mort sous forme d’une faucheuse qui coupe des têtes couronnées, des mains et des pieds qui émergent de la terre, les restes des corps y étant enfouis. La lame suivante, où l’on voit un ange transvaser de l’eau d’une cruche en argent dans une cruche en or, précise la signification de la faucheuse : il faut couper, abandonner certaines parties de notre être – certaines aspérités de notre pierre brute – pour renaître à une nouvelle vie, pour passer à un niveau supérieur, pour devenir de l’or. Il y a plus : la 13e lettre de l’alphabet hébraïque est le «Mem» ou «Mayim» (םימ), qui signifie «les eaux». Sa valeur kabbalistique est 40, et cela devient passionnant car ce nombre signifie toujours, dans la Bible, un changement ontologique (passage d’un état à un autre), associé à une épreuve (souvent liée à l’alimentation). Lors du déluge les pluies sont tombées pendant 40 jours et 40 nuits (à travers le déluge, Noé est initié) ; Moïse passe 40 jours dans la montagne du Sinaï, avant de recevoir les Tables de la Loi (d’ailleurs, en descendant de la montagne la peau du visage de Moïse devenait rayonnante, de sorte que les fils d’Israël craignaient de s’approcher de lui [Exode fin du ch. 34]). Israël a traversé le désert pendant 40 ans pour passer de l’esclavage à la liberté ; le prophète Eli, se croyant abandonné par le Seigneur, va dans le désert et veut mourir. Mais un ange lui apporte à boire et à manger et le conduit pendant 40 jours vers une grotte où il rencontrera le Divin (1er livre des Rois, ch. 19) ; après son baptême Jésus passe 40 jours dans le désert puis, par la puissance du Saint-Esprit, il se met à enseigner (Luc ch. 4) : de simple charpentier, il devient le Messie, en harmonie parfaite avec le Créateur ; 40 jours après la résurrection Jésus est enlevé : déjà par sa mort et sa résurrection il a changé d’état (les disciples ne le reconnaissent pas, il traverse des murs…), puis 40 jours après il rejoint l’Un (Actes des Apôtres ch. 1). Donc, cette 13e lame du Tarot parle bien d’une mort nécessaire afin de pouvoir renaître dans un état supérieur. René Guénon dans son livre « Le symbolisme de la croix »nous en parle de manière magistrale.
La lettre «Mem» prononcée «Mayim» nous cache encore une surprise. Nous l’avons vu, «Mayim» signifie «les eaux», et le hiéroglyphe égyptien du «Mem» transmet l’idée de matrice. C’est bien au sein d’une matrice que peut naître une nouvelle vie. De «Mayim» vient aussi le nom de Myriam, qui en latin deviendra Maria. Or, la Vierge Marie est la matrice qui donne naissance au Fils de Dieu (pensons en particulier aux vierges noires, symbolisant la déesse Terre, déesse de la fécondité, matrice de toute vie revoir la Planche que j’ai présentée à propos des Vierges Noires). Ce Fils de Dieu n’est autre que le «Soi» qu’il faut laisser grandir au détriment du «moi», la pierre philosophale des alchimistes, celle du VITRIOL. La notion de Terre est d’ailleurs reprise avec notre Cabinet de Réflexion, dans lequel on enferme le profane avant son initiation. Dans notre rituel les premières paroles que l’Expert adresse au profane sont : «Ce Cabinet de Réflexion figure la Terre. Comme la graine qui doit mourir avant de germer, vous allez vous y dépouiller à votre tour, abandonner ici la dépouille du vieil homme que vous êtes avant de renaître à une vie nouvelle».
 
Symbolisme des Couleurs dans le Christianisme.
 
Sans faire franchement allusion à l’Alchimie (chimie d’Allah) les couleurs ont une importance symbolique remarquable.
Le Bleu (le ciel, le Divin ..)
Le rouge couleur de la vie et du cœur est principalement la marque de la Vierge Marie drapée de son manteau.
Le rouge est aussi la couleur cardinalice, la dernière phase de l’œuvre alchimique.
Le noir (couleur de la soutane des prêtres).
La nigredo, ou noirceur, représente le premier stade. Elle n'a pas de qualité unique et peut être, pour le "philosophe", l'état initial de la matière primordiale ou, pour celui qui travaille dans son laboratoire, le résultat de la phase de décomposition des éléments.
 
Le blanc (couleur de la soutane de l’évêque). :
l'albedo ou passage au blanc. L’âme (symbolique), ou devrait-on dire l’Esprit,  libérée par la mort est à nouveau unie au corps mort et détermine sa résurrection. 
Le rouge (couleur de la soutane du cardinal)
 La rubedo ou passage au rouge, se faisait par la citrinitas, ou passage au jaune, associée au soleil et à l'illumination. Après la suppression de cette étape le rouge suivit directement le blanc. A ce stade, le rouge et le blanc, le soleil masculin et la lune féminine (souvent symbolisés par le roi et la reine)  peuvent, au moment où le feu atteint son acmé, célébrer leurs « noces chimiques». Il y a union du Mercure et du Soufre. L'alchimiste obtiendrait « le cuivre alchimique, l'argent alchimique, l'or alchimique ».
 
Le vert est la couleur de l’espoir en une vie future auprès de Dieu. Couleur du printemps symbole de renaissance, de régénération.

3 – ESOTERISME JUDAIQUE.
 
QU'EST CE QUE LA CABALE ?
La qabalah est l'enseignement ésotérique de la Bible, et en même temps une théosophie qui met en œuvre les aspects à la fois transcendant et immanent du divin, et qui sollicite le Moi dans une introspection lui permettant de se connaître en cherchant à connaître Dieu (« connais-toi toi-même et… »). De ce fait la qabalah a des liens étroits avec le mysticisme, compris comme une adhésion spirituelle, mais, à l'opposé d'autres Traditions, la qabalah exclut l'annihilation du Moi et la totale adhésion à Dieu.

La Kabbale désigne donc l'aspect le plus élevé, le plus intérieur de la tradition hébraïque. Elle représente la partie ésotérique et initiatique, l'esprit d'une tradition anciennement orale comparativement à la partie exotérique, à la lettre de textes plus récents.
 
D’après des études récentes il semblerait que cet ésotérisme hébraïque provienne de l’enseignement du peuple Egyptien à l’époque de TOUTANKHAMON (fils de AKHENATON) concernant le DIEU Unique. En effet lors de la découverte de sa sépulture funéraire par Lord CARNAVON, le 4 novembre 1922, on a retrouvé sur le mur Est de la chambre funéraire huit colonnes d’inscriptions religieuses. Sur la dernière colonne un signe insolite est tracé représentant la lettre hébraïque « Hé ». Ce hiéroglyphe signifie, en égyptien « Grand Dieu » et c’est aussi la cinquième lettre de l’alphabet hébraïque dont la signification est : « souffle de Dieu ». (Coïncidence ou filiation ?).
 
Selon la Kabbale hébraïque, au commencement il n'y avait rien. Dans ce vide (Aïn) apparut l'Un, Dieu qui créa le Ciel et la Terre reliés par les trois grandes colonnes de l'Arbre Séfirotique.
 
La colonne de droite (masculine, lumineuse et active) et celle de gauche (féminine sombre et passive) furent unifiées au sein de la colonne du milieu. L'Arbre Séfirotique intègre en conséquence l'Unité et la dualité, l'Arbre de Vie et l'Arbre de la Science du bien et du mal de la tradition biblique.
Dieu se manifeste selon dix degrés, dix lumières, dix paroles ou dix aspects divins nommés sephirots et répartis entre ces trois colonnes de l'Arbre Séfirotique de la manière suivante:

Les trois colonnes de l'Arbre Séphirotique
 

Colonne de gaucheBinah
(Intellect)
Gevurah
(Rigueur)
Hod
(Gloire)

Colonne du milieuKeter
(Couronne)
Tiphereth
(Beauté)
Yezod
(Fondement)
Malkuth
(Royaume)

Colonne de droiteHochmah
(Sagesse)
Hesed
(Miséricorde)
Netzah

   
Une Sephora (au singulier) est un récipient destiné à recevoir les influences spirituelles et à les transmettre. Les sephirot sont autant de récipients qui reçoivent et déversent les eaux du “fleuve d'en haut”.
Les sephirot font aussi référence à un système d'équivalences numériques propres à établir une relation entre la manifestation divine et la source. Le choix du nombre 10 (= 1 + 9) symbolise le plein développement de l'Unité au cours d'un cycle dénaire, la réalisation complète de l'Un, de Dieu.
L'arbre peut bien entendu être parcouru dans les deux sens:
 
-   Dans le sens descendant du Ciel vers la Terre, les dix sephirot symbolisent les divers degrés de la manifestation divine, aussi bien au niveau de l'univers (macrocosme) que de l'être (microcosme). Selon la Kabbale hébraïque, l'univers et les êtres ont été formés à partir du morcellement de l'être primordial, l'état Adamique. Les degrés supérieurs des sephirot correspondent aux principes à la source de la manifestation et sont associés aux racines de l'arbre; les degrés inférieurs sont en relation avec la manifestation elle-même symbolisée par le feuillage de l'arbre. Il s'agit en conséquence d'un arbre inversé représentatif de la Volonté du Ciel sur la Terre;
-   Dans le sens ascendant de la Terre vers le Ciel, les dix sephirot symbolisent l'échelle des degrés du retour de la manifestation divine vers le Divin en soi. La réintégration peut aussi bien concerner le macrocosme que le microcosme. Or, comme tous les êtres sont des parcelles de l'être primordial, leur réintégration dans l'Unité originelle correspond en quelque sorte à une reconstitution de l'Adam primordial androgyne.
·  voir la séparation par Dieu pour créer Adam et de son côté Eve et non la cote)    
 
Les colonnes de droite et de gauche associent deux à deux les sephirot opposées et relèvent du monde de la dualité. La colonne du milieu regroupe les états unifiant les sephirot opposés et représente le monde de l'Unité. Il s'ensuit que:
 
- Lors de la descente le long de l'arbre décrivant la manifestation de l'Unité, la colonne du milieu apparaît bien évidemment avant les colonnes latérales reliées au monde la dualité;
 Au cours de la remontée depuis la manifestation divine jusqu'à l'Unité, les colonnes latérales doivent d'abord réintégrer par étapes la colonne du milieu avant que l'ascension de l'intégralité de l'axe reliant la Terre et le Ciel ne soit entreprise.

Notons que les deux ternaires des sephirot inférieures sont inversées par rapport au ternaire des sephirot supérieurs. En fait, les deux ternaires constituent le reflet dans le domaine cosmique et individuel du ternaire le plus élevé qui relève du domaine supra-cosmique et supra-individuel.
Les sephirot constituent un tout reflétant l'Un. Aucun aspect divin, aucune Sephora ne peut être pleinement comprise sans la connaissance de ses relations avec les autres aspects, les autres sephirot.
 
Après mille ans d'exil du peuple judéen et des écrits essentiellement liés à la stricte loi, 
voilà qu'apparaissent soudain dans le Roussillon et en Catalogne des écrits 
anonymes ou attribués à des maîtres décédés il y a plus de mille ans, 
des écrits résumant toute la Tradition orale et millénaire dont on a parlé. 
Pourquoi ont-ils jailli à un moment précis au Moyen Âge? 
L'hypothèse la plus vraisemblable est qu'ils sont apparus en réaction à la doctrine scientifique et trop rationnelle imposée par le courant créé par Maïmonide, un grand maître influent du 12ème siècle, pour affirmer une spécificité plus mythique, plus intuitive, plus féminine, plus onirique, plus poétique de l'Ecriture biblique. 

Depuis le début de l'ère courante, il y eut une profusion de textes apocalyptiques et mystiques, mais ceux qui ont fait autorité jusqu'à ce jour sont le Bahir, livre de la Clarté (12èmes) et le Zohar, livre de la Splendeur (13èmes). On a appelé ce courant particulier de la Tradition lié à ces textes,"Qabalah". C'est le sens du mot stricto sensu. Ce courant n'est pas une rupture par rapport à la voie tracée par les maîtres, 
mais une vision de l'Ecriture et du monde qui explicite et enrichit cette voie. 
Les idées et les notions qui se transmettaient sous le manteau ont ainsi fait surface grâce à Moïse de Leon, principal rédacteur du Zohar.
 

L'ascension mystique peut être innée, une révélation subite, inscrite dans les gènes selon certains. 
Mais elle est surtout le résultat d'un apprentissage ou d'une initiation. 
Dans ce cas, la prudence s'impose. En folâtrant en dehors du chemin tracé, 
l'étudiant en qabalah a l'avantage de pouvoir admirer de nouveaux paysages, 
de sentir d'autres parfums et même de trouver des raccourcis inattendus, mais il prend le risque de se perdre, s'il n'a pas un bon guide, ou s'il n'a pas de guide du tout. 

Le déchiffrement du sens secret est un des moyens de l'ascension extatique. 
La tradition donne l'exemple de quatre maîtres qui ont osé une telle ascension. 
L'un d'eux y a perdu la vie. Le deuxième y a perdu la raison, le troisième y a perdu la foi. 
Seul rabbi A'qiba, maître déjà cité, réussit à en sortir indemne et même renforcé, 
car il avait maîtrisé la Connaissance du divin. Ceci expliquerait la méfiance des tenants de la "voie tracée" vis à vis de l'accès à une connaissance qui dépasserait l'esprit humain. Maïmonide n'a-t-il pas dit "Personne n'est digne d'entrer dans le "paradis", s'il ne s'est auparavant rassasié de pain et de viande", c'est à dire de l'érudition rabbinique.


Dans son exégèse particulière, la « Cabale » s'inspire de doctrines gnostiques des siècles précédant les débuts de la chrétienté et elle donne ainsi une portée nouvelle au texte de la Bible. 
De simple loi régissant un peuple, ce texte devient la loi secrète de l'univers créé. 
La qabalah élève l'homme à une dimension spirituelle et lui confère un 
rôle fondamental dans l'évolution du monde. À travers ses symboles, la Bible contiendrait 
les mystères de la vie et de l'univers créé. Tout qabaliste doit rechercher 
les clés de ces symboles.

Les premiers écrits disponibles datent de l'époque des sectes de Qoumran et sont des apocryphes tels que le livre d'Hénokh, dont les auteurs ne sont pas connus. 
Depuis le troisième siècle avant l'ère courante, tous les écrits ont été influencés par les traditions environnantes. Il en est de même des écrits dits qabalistiques qui contiennent une grande part de cosmologie, d'angéologie et de démonologie, voire de magie. 
Et on retrouve ces considérations aussi bien dans le Talmud que dans toutes les exégèses rabbiniques.


3 – L’ESOTERISME MUSULMAN.
Définition du terme « ésotérique » : il s’agit de la traduction française du terme arabe bāṭin, « intérieur », opposé au ẓāhir, « extérieur, celui qui se trouve sur la surface ». Sur le plan individuel, la recherche de la signification « intérieure » de la « lettre » de la révélation, des sources scripturaires, du rituel canonique et de la loi religieuse implique souvent l’idée de l’expérience personnellement vécue du retour vers la source de la révélation, du contact vivant avec l’influx prophétique.
 
Les différentes versions de la théorie de métempsychose, les idées messianiques, l’antinomisme, le lien avec la tradition des « sciences occultes » (magie, astrologie, alchimie, science des lettres et des nombres) se retrouvent à des époques plus tardives dans d’autres courants, comme certaines branches des ismaéliens, des soufis, ou encore dans les doctrines des mouvements messianiques des xiiie-xvie siècles. Les fragments des doctrines des ghulāt qui nous sont parvenus laissent en outre supposer l’influence de sources non-islamiques – bouddhistes, juives, chrétiennes, zoroastriennes – ou des courants syncrétistes de l’Iran Sassanide, tels que le mazdakisme, le mandéisme, le manichéisme, etc. Les ghulāt ont ainsi probablement joué un certain rôle dans l’assimilation des données de la gnose antique dans la pensée musulmane.
Dans quelle mesure les doctrines des ghulāt expriment-elles les enseignements secrets des imāms historiques, guides de la communauté chiite primitive ?
 
L’écorce et le noyau.
 
Le soufisme, l’ésotérisme de l’islam, appelé al-taçawwuf, car ces adeptes revêtaient de la laine (çûf), ceux que l’on appelle mutaçawwuf, qui vivent le « secret » (al-sir) entre eux et Allah. Titus Burckhkardt définit le soufisme qui « est l’aspect ésotérique ou “intérieur” de l’islam, se distingue de l’islam exotérique au même titre que la contemplation directe des réalités spirituelles – ou divines – se distingue de l’observance des lois qui les traduisent dans l’ordre individuel en rapport avec les conditions d’un certain cycle humain » ». Il oppose l’ésotérisme islamique, l’intérieur (l’invisible, le caché) ou bâtin, à l’extérieur (le visible, l’apparent) ou zâhir, celle-ci qui consiste dans la simple observance des lois religieuses qui symbolisent les réalités spirituelles. 

C’est également sur la Loi religieuse, la sharia ou « grande route », qui doit s’appliquer à l’ensemble des croyants musulmans, et qui est considérée comme une écorce, dont la Vérité (haqqiqah) est le noyau ; noyau accessible seulement à un très petit nombre. 

Pour René Guénon, cette loi islamique (exotérisme) s’assimile à la circonférence qui entoure un point central qui est la Vérité et pour que de la loi on accède à la Vérité, il y a lieu d’emprunter un chemin ténu, « voie étroite », qui est comme le rayon de la circonférence au centre et qui est la tarîqah, voie initiatique. : 

« La circonférence ne saurait exister sans le centre, dont elle procède en réalité tout entière, et, si les êtres qui sont liés à la circonférence ne voient point le centre ni même les rayons, chacun d’eux ne s’en trouve pas moins inévitablement à l’extrémité d’un rayon dont l’autre extrémité est le centre même. Seulement, c’est ici que l’écorce s’interpose et cache tout ce qui se trouve à l’intérieur, tandis que celui qui l’aura percée, prenant par là même conscience du rayon correspondant à sa propre position sur la circonférence, sera affranchi de la rotation indéfinie de celle-ci et n’aura qu’à suivre ce rayon pour aller vers le centre. (...) Il faut d’ailleurs préciser que, dès que l’enveloppe a été pénétrée, on se trouve dans le domaine de l’ésotérisme. »

 
Doctrine, initiation, méthode spirituelle.
 
S’il existe de nombreuses voies initiatiques ou « tourouq », elles tendent toutes vers le même point central qui est « l’état primordial ». 
Dans le soufisme, on distingue trois éléments : une doctrine, une initiation et une méthode spirituelle. 

La doctrine est une « préfiguration symbolique de la connaissance qu’il s’agit d’atteindre ». Elle est enseignée de manière « personnelle » de maître à disciple, le maître qui est rattaché au Prophète par un lien, dite chaîne de transmission (silsilah)

Quant à l’initiation, elle consiste dans « la transmission d’une influence spirituelle » d’un maître à un disciple qui lui inculque une méthode spirituelle. Il existe de nombreuses méthodes, de nombreuses chaînes qui sont autant de voies différentes correspondant à des vocations spirituelles particulières. 

« Plusieurs chemins mènent à Dieu, j’ai celui de la danse et de la musique » : 

« Le samâ’ est la paix pour l’âme des vivants, 
Celui qui sait cela possède la paix de l’âme. 
Celui qui désire qu’on l’éveille, 
C’est celui qui dormait au sein du jardin. 
Mais pour celui qui dort dans la prison, 
Être éveillé n’est pour lui que dommage. 
Assiste au samâ’ là où se célèbre une noce, 
Non pas lors d’un deuil, en un lieu de lamentation. 
Celui qui ne connaît pas sa propre essence 
Celui aux yeux de qui est cachée cette beauté pareille à la lune, 
Une telle personne qu’a-t-elle à faire du samâ’ et du tambour de basque ? 
Le samâ’ est fait pour l’union avec le Bien-Aimé. 
Ceux qui ont le visage tourné vers la qibla, 
Pour eux, c’est le samâ’ de ce monde et de l’autre. 
Et plus encore ce cercle de danseurs dans le samâ’ 
Qui tournent et ont au milieu d’eux leur propre Ka’ba. ».

Il est établi que dans la tradition islamique, la recherche de la « connaissance » (Ilm) est un mot qui revient plus de 800 fois dans le Coran et les nombreuses traditions prophétiques affirment que « la recherche de la connaissance est une obligation religieuse », ou « cherchez la connaissance jusqu’en Chine »

C’est donc cette obligation pesant sur le croyant musulman qui est de se consacrer à la recherche de la connaissance qui vivifiera la religion musulmane. 

 
 
4 – L’ESOTERISME PHILOSOPHIQUE DU BOUDDHISME.
 
Vers le 2ème ou 3ème siècle, les grands intellectuels et « méditants » du bouddhisme se regroupèrent principalement autour du monastère de Nalanda.
Parmi ces religieux, un ancien brahmane, converti au bouddhisme joua le rôle fondateur. Nagarjuna, s’inspira de son ancienne religion, le brahmanisme pour incorporer au bouddhisme un fond magico-religieux. Dans l’Inde védique, la répétition de certains sons sacrés était une pratique courante pour obtenir des Dieux, prospérité, santé, puissance ou descendance nombreuse. Le bouddha Shakyamouni s’était opposé à ces pratiques qui relevaient plus de la magie et de la superstition que de la spiritualité.
Cependant quand le grand véhicule se développa, aspirant à sauver par compassion tous les êtres, le fond magique indien resurgit dans le développement du bouddhisme tantrique. Les moines assimilèrent un certain nombre des divinités de l’Inde, en les bouddhisant constituant un panthéon qui s’enrichit progressivement. L’usage de la puissance du verbe, devint le moyen privilégié pour connaître l’Absolu. Quand les grands méditants du bouddhisme atteignirent des degrés très profonds de Samadhi, d’absorption mentale, ils entendirent des sons intérieurs, qui correspondaient à l’énergie de ces plans de conscience. Ces syllabes germe n’avaient pas forcément un sens sur le plan matériel, mais elles exprimaient une vérité spirituelle profonde. Ce qui leur fit dire que c’était la voix du bouddha qui exprimait des vérités suprarationelles.
Ils forgèrent alors des formules fondées sur la puissance du verbe pour retrouver par résonance ces mêmes états spirituels et les transmettre à d’autres. Ils appelèrent cette voix le véhicule de diamant, Vajrayana, car il donnait directement l’illumination des bouddhas. Leur enseignement, les Tantra, révélait des vérités de plus en plus subtiles sur la nature ultime de l’esprit de l’homme et de l’univers, l’un étant le reflet de l’autre et s’influençant mutuellement.
En dernière analyse les Tantras affirmaient que le tout retentit sur l’un et l’un sur le tout, interconnectés d’une manière subtile. C’est sans doute cette idée qui est à l’origine du mot Tantra qui possède plusieurs sens. Il signifie "le lien ou la trame d’un tissu", sans doute parce qu’il décrit la trame de l’univers, la nature de l’énergie qui est derrière chaque phénomène mais aussi parce que dans cette voie, le lien initiatique de maître à disciple est essentiel pour recevoir l’influence spirituelle.
Il y avait en Inde a cette époque, de nombreuses écoles bouddhistes, mais elles se réduisaient finalement a deux principales, l’école du milieu "Madhyamika" et le Yoga. Parmi cette dernière l’école de la méditation des trois mystères "Traiguya Yoga" enseignait comment s’unir à l’univers tout entier, et ainsi manifester rapidement l’éveil, autrement dit l’état de Bouddha.
 
CONCLUSION :
 
Y-A-T-IL  UNE UNIVERSALITE DE L’ESOTERISME ?
 
Quel enseignement peut-on tirer de cet universalisme des différents Esotérismes des principales Religions monothéistes ? Y-a-t-il une trame commune reliant ces différentes Religions (sont-elles vraiment différentes ?) ? Pourquoi ces Religions veulent-elles imposer aux autres, si besoin par la force, ses propres conceptions exotériques, alors que  les « Sages » de chacune d’elles reconnaissent une trame ésotérique et initiatique commune symbole de Paix et de Tolérante Fraternité ?
 
·         Pour chacune il y a un enseignement « ésotérique » réservé aux seuls membres dignes d’être initiés, aux plus cherchant pris « en main » par des Maîtres et un enseignement « exotérique » spécifique pour les autres qui se sentent plus rassurés à l’intérieur d’un cadre dogmatique manichéen : Commandements, interdictions…récompense, punition…le ciel, l’enfer… Surtout ne pas réfléchir par soi-même, ce serait offenser Dieu…obéir ou périr dans les affres des souffrances éternelles de l’enfer. Pour ceux-là la religion serait-elle un « Opium » anesthésiant ou bien un moyen pour une certaine caste temporo-spirituelle de contrôler la masse ?
 
·         La numérologie est également un point commun entre ces ésotérismes monothéistes. Il faut dire que le mérite en revient essentiellement au Judaïsme.
 
·         L’usage symbolique des couleurs est aussi commun à toutes (sauf peut-être à quelques nuances pour les religions asiatiques).
Le noir : La nuit, la mort, le mal, les ténèbres de l’ignorance…
Le blanc : La lumière, le chemin de la connaissance…
Le rouge (rubification) : La vie, la régénération, la renaissance…
Le vert : l’espoir, la nature…
Le bleu : Le ciel, le Divin…
·         Le recherche de l’Androgynat de base, la quête Adamique. 
 
On pourrait pousser la recherche encore plus loin, mais cela nous entrainerait à « plus d’heure ».
 
J’ai dit.
 
J\P\ C\

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