Obédience : NC Loge : NC 17/12/2009


Les Devoirs du Maçon

Devoir est un des tous premiers mots à marquer durablement l'esprit et la conscience de l'humain. Au moment où il commence à réaliser qu'il est indépendant, qu'il n'y a plus de cordon, celui-ci à bien été coupé pour toujours, que de surcroit il jouit d'un espace de liberté qui ne fera que grandir avec les ans, le petit homme découvre en lui cette énorme faculté, ce trésor qui était caché dans le grand labyrinthe de sa petite tête : le pouvoir de dire non. Non je ne mangerai pas, non je ne sortirai pas, non je ne dormirai pas, non, non et non. Alors même qu'il commence à abuser avec délice de son nouveau pouvoir, un nouveau mot vient troubler, ébranler, déranger son juvénile enthousiasme. C'est bien évidemment le mot devoir, devoir à faire, devoir à rendre, devoir à remplir. Telle le temps qui marque profondément de son empreinte les traits de nos aïeux, la conscience du devoir à accomplir s'inscrit très tôt et définitivement au plus profond de son être. Certains même pensent qu'il s'agit en réalité d'une reprise de conscience, à l'occasion d'une renaissance, d'un concept appartenant à l'inconscient collectif. En fait, nul n'ignore qu'il a des devoirs et qu'il a la capacité de s'y soustraire mais, qu'il ne peut le faire sans risquer de troubler sa tranquillité physique ou morale. Je me propose donc de vous livrer une étude succincte tant sur le plan étymologique, littéraire et philosophique avant d'aborder plus spécifiquement les devoirs maçonniques et d'évoquer succinctement un moyen de les remplir.

Origines du mot devoir

Puisqu'il faut bien commencer par une définition je vous proposerai celle-ci qui nous viens de Zénon de Citium fondateur du stoïcisme : « la formulation de l'idée de devoir, nous viendrait du terme Grec Kathêkon, traduit en latin par officium » qui deviendra dans la langue française « devoir » mais aussi « fonction ». Le Grand Robert définit le devoir « comme étant l'obligation morale considérée en elle-même et indépendamment de son application particulière ». Le devoir est constitué de ce qu'il nous faut faire, c'est une obligation morale particulière définie par le système moral que l'on accepte, par la loi, les convenances ou les circonstances. Parce que la déclaration de Châteaubriant se rapporte à un des piliers de notre ordre, je me dois de vous la communiquer : « en 1792, la fidélité au serment passait encore pour un devoir, aujourd'hui, elle est devenue si rare qu'elle est regardée comme une vertu ». Dans son acception première devoir est à rapprocher de dette. Combien dois-je ? Toujours suivant cette acception, devoir en espagnol se dit « deber », en Italien « devere ». Ces deux formes sont plus proches de leur sœur latine debere, contraction de de avec habere. Habere, signifie tenir, se tenir où posséder, occuper et finalement avoir. La contraction « de habere » qui devient debere, indiquant, toujours selon le Robert étymologique, « tenir quelque chose de quelqu'un », ce qui implique rendre quelque chose à quelqu'un. Ces différentes acceptions sont en fait très proches : postes à remplir, obligation morale à tenir, dette financière à honorer, ont en commun le fait que le caractère obligatoire émane d'un acte librement consenti. Devoir n'a de sens que dans un espace de liberté. En conséquence il ne peut s'agir de devoir lorsque cela concerne une obligation à laquelle il n'est pas possible de se soustraire. Il ne peut être question de devoir s'il y a contrainte.

Devoir sujets de réflexions littéraires et philosophiques

Les littéraires et les philosophes ont abondamment utilisé et développé nombre d'idées et de concepts émanant du devoir. Certains peuvent même paraître cocasses. Le devoir commande le respect entre des êtres libres et égaux. Tous les êtres étant libres et égaux en droits et en devoirs, nous n'avons de devoirs qu'envers notre prochain. Pouvons-nous parler de respect envers la nature ou les morts ? Fleurs et morts appartiennent-ils à ce que nous appelons notre prochain ? Quelle dette avons-nous envers la fleur de demain ? Etc.

Ce sont là de beaux sujets littéraires ou philosophiques. Continuons un peu, désobéir peut-il être un devoir ? La loi constitue-t-elle, pour notre liberté un obstacle ou une condition ? Faut-il parfois désobéir aux lois ? Mentir peut-il être un devoir ? Pensez : le devoir de désobéir, le devoir de ne pas s'acquitter de ses dettes. Que dire du devoir de mensonge ou de vérité ? N'est-ce pas pervers d'annoncer au malade qu'il n'a aucune chance de survivre alors que l'on connait sa fragilité mentale ? Remarquez qu'après tout, précipiter la succession, peut être un moyen habile de se refaire une santé financière et d'assurer ainsi son devoir de débiteur. Ah les métaux que ne font-ils pas imaginer !

Pour être plus sérieux disons que le devoir suppose un espace de liberté, mais aussi une obligation imposée. L'homme se doit d'accomplir impérativement ce qui est prescrit par la norme, celle-ci étant généralement d'origine religieuse, éthique ou sociale. Le devoir est donc un impératif ce qui signifie qu'il y a un ordre, qu'il existe une relation de commandement et d'obéissance. Le devoir est ce qui commande et s'impose à celui qui obéit sans toutefois se confondre avec lui. Selon « Nietzche, la psychologie du commandement » il nous faut différencier le devoir en tant que norme de l'action, des simples tendances et désirs. Les deux parties, celle qui commande et celle qui obéit, appartiennent au même sujet. L'origine des normes est assez simple à identifier. Ce qui l'est moins c'est de déterminer au nom de quoi il y a-t-il nécessité de devoir. Pour résoudre ce problème il nous faut introduire l'idée du Bien. Pour Platon « le bien » est la source de l'existence, l'essence de tous les êtres intelligibles. Aristote affirme que le Bien est la fin (finalité) de tout ce qui advient dans le monde. En fait le bien se rapproche du plaisir, il est ce qui rend l'homme heureux. Les stoïciens précisent : « seul le sage est heureux ». Les devoirs fondamentaux peuvent dans ce cas se résumer en une obligation : « faire le bien ». Dans ce cas encore il ne faut pas oublier de différencier l'obligation de la contrainte. Si le devoir était une contrainte il ne serait pas possible de ne pas l'accomplir, ni de lui résister. Dire je dois reviendrai à dire « contraint, je fais ». Ce ne peut en aucune façon être considéré comme un devoir.

Les philosophes et le devoir

Sur un plan plus philosophique, selon les stoïciens, le devoir est ce qui convient, ce qui est conforme à la nature. Le premier devoir de l'homme étant de vivre conformément à la nature et à sa nature. Cela passe par la recherche de ce qui est « bon pour soi » tout en fuyant ce qui est mauvais. Le but est la conservation de soi-même dans des conditions optimums. Pour Thomas d'Aquin, la création du monde par Dieu a institué un ordre normatif, assignant à l'homme des fins naturelles. Accomplir son devoir est donc poursuivre ces fins naturelles, cela tout simplement en faisant le bien. Le siège du devoir c'est la conscience. Celle-ci doit s'appuyer sur la raison naturelle. Cette dernière ne peut être arbitraire. C'est évidemment celle de Dieu, seul être à posséder la perfection.

En Allemagne, Pufendorf, définit le devoir comme étant une action humaine, exactement conforme aux lois qui nous en imposent l'obligation. Le devoir est intimement lié à la loi mais il trouve son origine dans le désir de conservation d'individus naturellement faibles (un enfant mourra s'il n'est pas nourri, ce qui n'est pas forcément le cas pour un animal). En conséquence l'homme dépend de l'homme et son devoir naturel est de ne pas faire de mal aux autres.

Selon Wolff nous avons des devoirs envers nous-mêmes, notre âme et notre corps, envers les autres et envers Dieu. Nos actions raisonnables sont celles qui sont conformes à la loi et, l'homme raisonnable, n'a pas besoin d'autres lois que celles qu'il se donne à lui-même. Crusius considère le devoir comme étant une action ou une omission à laquelle est liée une nécessité morale. La finalité en est « le désir de bonheur ». Le devoir a une matière, « les penchants de l'homme » et une forme « la liberté ». Enfin, Rousseau prétend que l'homme à l'état de nature ne connait pas le devoir moral. Le bon sauvage, suivant sa nature, est guidé infailliblement vers le bien. C'est la société naissante qui va le pervertir car elle sera l'essence du mal. Il faudra donc trouver des remèdes. Le devoir en est un.

Les devoirs en maçonnerie

Dans une société structurée la loi définie les droits et les devoirs de chacun. Elle délimite le champ de liberté. Elle précise les obligations de ses membres. Droits et devoirs se trouvent ainsi intimement liés. Pour éviter à ce que les lois soient violées, chaque sociétaire se doit de les observer scrupuleusement. Respectueux et attentif à l'autre nous nous obligeons à agir pour le plus grand bien de notre prochain, de notre frère. Dans une telle société l'harmonie est reine. On ne peut savoir si c'est le devoir qui à fait le droit ou si c'est le droit qui a imposé le devoir. La Franc-maçonnerie proclame comme principe « un homme libre dans une loge libre », elle peut être ainsi considérée comme le modèle de ce type de société, société où règne l'harmonie. C'est en homme libre que nous avons rejoint ses rangs, c'est librement que nous avons prêté serment sur le Volume de la Loi Sacrée et que nous avons ainsi contracté de nouveaux devoirs. Société Initiatique, la franc-maçonnerie puise ses règles, les Landmark, dans la tradition. Les « anciens devoirs » sont contenus dans les textes de la maçonnerie opérative que sont les « Old Charges ». Rappelons-nous l'article 2 de la règle en 12 points : « la F\ M\ se réfère aux Anciens devoirs et aux « Landmark » de la Fraternité, notamment quant à l'absolu respect des traditions spécifiques de la régularité de sa juridiction ». Nos devoirs découlent du serment que nous avons pris lors de notre initiation. Ces devoirs nous sont indiqués tout au long de la cérémonie. Il ne peut subsister de doute dans notre esprit quant au sérieux de notre engagement. Tout est clairement exposé et sans ambigüité. Rappelons-nous des paroles du V\ M\ qui nous a initié :

« Néophyte, adhérez vous entièrement aux obligations que vous venez de contracter ? Confirmez-vous sincèrement et sans restriction le serment solennel que vous avez prêté, il y a quelques instants, sous le bandeau ? Dites : je le jure. C'est librement que nous avons franchi la porte du temple et que nous nous sommes imposés de nouvelles obligations morales, c'est ainsi que nous avons caractérisé le Devoir ».

Préalablement au rappel des différents devoirs maçonniques, remarquons que ceux-ci nous sont exposés pour la plus part d'entre eux à l'occasion de notre première prestation de serment et que celle-ci, dans nos rituels, est titrée OBLIGATION, au singulier. Cela tendrait à démontrer que nous n'avons en fait qu'un Devoir, celui de nous comporter en F\ M\. C'est l'accomplissement de ce ou de ces devoirs énumérés dans les rituels des différents grades qui fait de nous un véritable F\ M\, « un homme libre de bonne mœurs, ami du riche et du pauvre s'ils sont vertueux ».

L'initiation est certes une cérémonie symbolique mais il s'y rajoute l'obligation de secret assortie de celle d'adhérer pleinement aux règles ou lois rédigées par un organe législatif. Le nouveau frère prend ses obligations devant et envers le G\ A\ D\ L\ U\ et l'ordre. Il prend envers ses frères l'obligation de solidarité et envers l'humanité celle de tolérance. Il s'engage à travailler sans relâche à son perfectionnement, au dégrossissement et au façonnage de sa pierre brute. Lorsqu'il deviendra compagnon il lui sera donné de nouveaux outils et demandé de voyager. Ces voyages ne sont pas seulement des visites aux loges sœurs mais des explorations dans le monde des sciences, des lettres et des arts libéraux. Le travail est glorifié, le maçon ne peut s'y soustraire, le travail, celui qui ne s'arrête jamais, constitue désormais un élément essentiel de son être. C'est en travaillant sur lui sans relâche qu'il pourra vaincre ses passions, surmonter ses préjugés, soumettre sa volonté, qu'il accumulera ses connaissances du monde environnant et se préparera à de nouvelles initiations, à de nouvelles morts, à de nouvelles vies. Les progrès réalisés le rapprocheront de « l'être suprême », de la Vérité. On ne peut pas hiérarchiser les devoirs, tous sont d'égale importance. C'est l'accomplissement de cet ensemble qui fait le maçon. Les énumérations de charges nouvelles présentées à chaque grade constituent des pistes, des indications qui doivent permettre de cheminer, encore mieux armé, sur la voie de la vérité. Elles sont communiquées au moment opportun, au moment ou le Frère en a été jugé digne. Ainsi continuera-t-il à tailler sa pierre, à édifier son temple. Il fera tout cela sans omettre de remplir son devoir de transmission et son devoir de souvenir, son devoir de mémoire des anciens qui, passés à l'Orient Eternel, ont été resterons à jamais les piliers de la loge. En fait, il nous est demandé de nous comporter comme devraient le faire tous les membres d'une société harmonieuse, parfaite, idéalisée. L'énorme privilège dont nous disposons est que nous ne pouvons nous égarer de bonne foi. Le maçon dispose de points de repère, de jalons et surtout des conseils de ses frères. Il marche seul mais reste relié au monde des cherchants par cette chaine de sécurité que constitue la fraternité. Il a librement choisi ses liens et s'il arrive à ces derniers de l'entraver ou de le gêner quelque peu, il n'en reste pas moins vrai qu'ils l'assurent et lui garantissent au terme de son voyage, l'arrivée à bon port.

En Conclusion : Comment remplir notre Devoir ? Une suggestion.

La clé du succès de notre démarche réside bien dans l'accomplissement scrupuleux, méthodique, de nos devoirs, donc de notre « Devoir » et ce en respectant impérativement les obligations contractées. En progressant nous acquerrons de nouvelles connaissances qui nous ferons changer d'objectif, viser des cibles plus élevées. Ces changements seront aussi la conséquence de la découverte de nouvelles facettes à notre Devoir à chaque stade de notre progression. L'aboutissement recherché restera le même : l'approche de la vérité. La tâche parait énorme. Identifier chacun de nos devoirs et ne jamais y manquer requièrent une attention de chaque instant, difficilement conciliable avec la vie moderne. Présenté de la sorte, il parait inconfortable de cheminer sur le chemin du devoir vers ce lointain pays qu'est la vérité.

Pourtant l'objet de nos recherches n'est pas à des années lumières de notre entendement. Il est en nous, caché au plus profond de notre être. La présence de la lumière peut être ressentie, vécue, sans efforts démesurés. Imaginez un exposé théorique sur l'art et la manière de se tenir en équilibre sur une bicyclette. Qui aurait envie d'essayer. Pourtant c'est bien en ignorant les lois reliant équilibre à vitesse, qu'un jour vous vous êtes subitement élancés sur deux roues, à la découverte de nouveaux mondes. Dans notre démarche il nous faut savoir ce qui est essentiel. Est-ce de veiller en permanence à bien faire notre devoir, avoir en permanence à l'esprit les lois de l'équilibre et du mouvement, ou de nous maintenir sur le chemin de la Vérité, nous maintenir en selle ? Si nous restons proches de notre source, nous n'aurons aucun mal à faire notre devoir, à rester en équilibre, nous serons sur le chemin de la Vérité. Plutôt que de penser fais-je bien mon devoir de maçon, pensez suis-je toujours sur le chemin de la vérité ? Si c'est le cas, vous êtes assuré que vous avez rempli vos devoirs car il ne peut en être autrement.

Les portes qui nous permettent de rester en contact avec notre source, le G\ A\ D\ L\ U\, sont nombreuses. Il en est une qui me parait proche, c'est le moment présent. Apprenons à vivre l'instant. Ainsi que le propose Eckart Tolle, apprenons à porter notre attention sur le silence plutôt qu'aux bruits qui nous environnent. Nous avons tendance à nous identifier à notre activité mentale. Or, le mental est traversé en permanence par un flot de pensées incessantes et compulsives. C'est un bruit que nous ne pouvons pas stopper, tout du moins apparemment. Personne ne met en doute que nous ne puissions pas nous arrêter de penser. Certaines de nos pensées sont justes et nous élèvent, mais beaucoup ne sont que l'expression du bruit mental qui nous préoccupe et qui nous emprisonne. C'est l'expression du moi. L'image de qui on pense être. Moi et mes problèmes. Nous avons d'ailleurs trop tendance à nous identifier à nos problèmes. Moi et mon histoire, moi et mon avenir. Déjà Descartes en affirmant « je pense donc je suis », a assimilé celui que l'on est à l'activité mentale. Il nous faut rechercher s'il y a en nous quelque chose de plus profond que la pensée et les émotions. La première chose que l'enfant apprend est son nom. Ce sera là le réceptacle, le panier qui va servir de contenant à davantage de contenu. Je fais allusion à la quête incessante des métaux que l'on met dans le panier mais qui ne sont jamais suffisants : honneurs, biens, reconnaissances, récompenses, titres etc. Cette quête rend inaccessible l'accomplissement de notre devoir maçonnique. Elle nous projette sans cesse dans le futur comme dans le passé : ce que j'ai fait, ce que je veux. Certains trouvent leur spécificité à travers l'échec, pauvre de moi, ma maladie, mes renoncements, je n'ai pas eu de chance, le monde est vraiment injuste etc. Ce sens du soi malheureux parvient à créer une identité, il en est de même de celui qui pense y être arrivé. Mais la plupart d'entre nous fluctuent entre ces deux extrêmes. Quelques jours lumineux sont suivis de périodes noires.

Il reste impossible de découvrir qui nous sommes en utilisant le futur pour ajouter du contenu au moi. Il n'y aura jamais assez de contenu. Il faut enrichir le moi mais il faut principalement se chercher à l'intérieur de soi-même, là ou siège la vérité. L'accomplissement du devoir est dans le vécu du moment présent. D'ailleurs l'histoire qui ne requière pas d'achèvement ne rend-t-elle pas plus heureux ? Il faut éviter à tout prix de pécher, c'est-à-dire de manquer le but de l'existence humaine. Le pur amour est l'essence de ce que nous sommes, c'est une expression de la vérité, sa source est en nous, c'est le G\ A\ D\ L\U\. Notre Devoir est de faire ce qu'il faut, ce qui est bien, quand il le faut et quand c'est bien. Soyons attentif à notre petite voix intérieure, la vraie, celle qui nous dit le bien, accueillons le silence et acceptons la vie comme elle se présente. Notre temple est l'état de présence que nous expérimentons dans cette dimension intemporelle. Soyons donc chez nous de plus en plus souvent c'est-à-dire, dans le moment présent, proche de la source.

C'est dans notre demeure intérieure que s'effectue l'accomplissement de notre Devoir, en restant proche et à la recherche du grand « je suis ». A l'inverse, et si cette démarche peut nous apparaître parfois compliquée, accomplissons fidèlement notre Devoir en respectant impérativement nos obligations, soyons un maçon présent, un homme de Devoir, ainsi nous resterons sur la voie de la vérité.

J'ai dit V\ M\

A\ J\ J\

  • Christian August Crusius : professeur de philosophie à Leipzig. (1715 - 1775)
  • Eckart Tolle : Ecrivain et conférencier Canadien né en 1948.

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