Obédience : NC Site :  http://elohim.pegasus-paradise.com 29/08/2005

 

Elohim une autre lecture de la Bible

Qui est Elohim ? Est-il Dieu, ce personnage très mystérieux dont on dit qu’il aurait créé rien de moins que l’univers, pas seulement la vie et l’être humain sur la Terre, mais aussi toutes les étoiles, toutes les galaxies, toute matière, bref tout ce qui existe ? Comment une personne pourrait-elle avoir tout créé ?
Si Dieu a créé toute matière, il ne l’a pas fait avec de la matière, mais avec son esprit immatériel.
Mais qu’est-ce que cet esprit immatériel qui peut produire de la matière avec de « l’immatière »?
Qu’est-ce que de « l’immatière »?
Si cette substance peut tout créer à partir d’elle-même, elle est forcément une énergie, la plus puissante de toute.
Mais si cette énergie est suprêmement organisée, si elle est régie par des lois fondamentales et parfaites qu’aucune volonté ne peut changer ou détruire, les lois de la substance de Dieu déterminent sa volonté.

Donc Dieu ne peut pas échapper aux lois de sa propre substance. Autrement dit, si l’objectivité de Dieu existe, sa subjectivité n’est pas toute-puissante puisqu’elle ne peut pas supprimer ses propres lois.
Dieu est une personne toute-puissante qui n’est même pas capable de se suicider !
La volonté de Dieu ne pouvant pas échapper aux lois qui déterminent sa substance, il est, comme tout être matériel, soumis à des lois naturelles supérieures. Si Dieu sait tout, il ne peut pas s’interroger ni se tromper.
Or le dieu de la Bible s’interroge, réalise qu’il s’est trompé, et, comme un artiste, décide de détruire sa première création pour recommencer !
Comment ne pas voir que Dieu n’est rien d’autre qu’un être mythologique inventé par le désir infantile et égocentrique d’humaniser l’univers infini, de croire que toute existence provient de l’Homme, que rien n’est plus grand et plus fort que l’Homme ?

Elohim, qui détruit et recommence la création, peut-il être le nom hébreu de Dieu qui sait tout et ne peut jamais se tromper ?

iahvé


Voici comment il démontre qu’Elohim n’est pas Dieu :
« Quatorze principales traductions de la Bible en français sont en concurrence, actuellement, sur ce qu'il faut bien appeler le « marché de la révélation ». Quatre sont d'obédience catholique: Crampon, Osty, Maredsous, Jérusalem. Six émanent du prostestantisme ou de la réforme: Ostervald, Segond, Darby, Synodale, Scofield, Monde nouveau. Deux sont juives: Kahn, Chouraqui. Une est universitaire: Dhorme. Une autre est oecuménique: T.O.B.

kabbale

La plupart de ces traductions, notamment les plus anciennes, ont été plusieurs fois révisées et corrigées. Elles étaient donc imparfaites.
Chacune de ces traductions se singularise par rapport aux autres et tire la couverture à soi en prétendant être la meilleure.
Chacune des quatorze versions présente, avec les autres, même au sein d'une confession religieuse commune, des différences souvent considérables, non pas sur des détails ou des nuances (par l'emploi des synonymes), mais sur des points importants qui entraînent des divergences théologiques. (...)

« Dès le départ, on est confronté à ce problème-là, précisément à propos du « Dieu créateur ».
La Bible entre directement dans le vif de son sujet. Son troisième mot est le nom de l'entité centrale et capitale dont elle va abondamment relater les manifestations. Douze versions françaises sont d'accord pour dire que ce nom primordial est : DIEU.

Mais la vraie Bible est écrite en hébreu, et c'est en hébreu qu'elle délivre son véritable message.
À commencer par le nom autour duquel tout son message gravite et s'articule. Ce nom n'est pas DIEU.
C'est ELOHIM

Examinons le premier verset de la Bible.

Pour l'intégrer, sans l'altérer, dans nos structures mentales, qui ne correspondent pas à celles de la culture hébraïque, il faut lui faire subir deux opérations simultanées : transcrire, en lettres latines, sa lecture phonétique, et inverser le sens de lecture droite-gauche en gauche-droite. Voilà ce que cela donne : « Bereshit bara Elohim et ha shamaïm vé et ha éretz ». C'est encore de l'hébreu, mais il est occidentalisé dans la forme.
En voici la traduction, par Dhorme : « Au commencement Elohim créa les cieux et la terre », et par
Chouraqui : « Entête Elohîm créait les ciels et la terre ».

« Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le mot DIEU, que l'on trouve ici dans les autres versions, n'est pas la traduction du mot ELOHIM.
Un nom propre ne se traduit d'ailleurs jamais. Enlever ELOHIM et le remplacer par DIEU n'est pas innocent. C'est un acte de désinformation ! « En Droit, le nom est une appellation propre, un attribut incessible, imprescriptible et protégé, de la personnalité qu'il désigne et identifie. Dans douze versions françaises sur quatorze, l'entité agissante de la Bible est privée du droit, élémentaire et fondamental, d'être identifiée sous son véritable nom. Ce n'est pas correct. Mais ce qui l'est encore moins, c'est que le lecteur de l'une ou l'autre de ces douze versions est privé du droit, lui aussi élémentaire et fondamental, de connaître le véritable nom de l'entité à laquelle il s'intéresse. Il y a tromperie ! »

Est-ce vraiment si important et si grave ? Après tout, l'entité nommée ELOHIM par les rédacteurs hébreux de la Bible ne peut-elle être valablement appelée DIEU par la grosse majorité des traducteurs français de cette même Bible? Cela ne revient-il pas au même? Sûrement pas! Car les composants des noms hébreux sont toujours savamment dosés, d'une manière précise.

Ils ont même des valeurs numériques. Ils constituent un code d'accès à la banque centrale de données qu'est la Bible. Sans la bonne clef, la bonne serrure ne s'ouvre pas. Et l'on n'y comprend plus que ce que l'on préfère imaginer. « On observe, là-dessus, avec étonnement, que le nom ELOHIM, qui est le plus important de la Bible, est le seul à être radicalement éjecté de la majorité des traductions françaises, alors que la multitude des autres personnages y gardent chacun son nom propre, à peine occidentalisé, dans certains cas, pour en faciliter la prononciation.(…)

« Le mot DIEU s'est glissé dans la langue française, au IXème siècle, après avoir fait ses classes en latin. Il était issu d'une famille nombreuse dont le lointain ancêtre, DEI, remontait à une souche indo-européenne. De tout temps, l'ancêtre DEI a exprimé la lumière du soleil et les phénomènes naturels qui s'observent dans et sous le ciel." « L’aîné de cette famille très ancienne est notre mot JOUR. Il s’est modelé pour un usage courant en partant du latin DIURNUS, par l’érosion phonétique de ce mot : DI-OURNOUS, I-OURNOUS, I-OUR, JOUR. L’usage distingué a gardé la forme DIURNE. Dans le même temps, la contraction du mot DIURNUS à sa première syllabe DI, engendrait le latin DIES, qui se traduit aussi par JOUR, et que l’on retrouve dans LUN-DI (jour de la Lune), MAR-DI (jour de Mars), et ainsi de suite pour toute la semaine, comme dans MI-DI, QUOTI-DI-EN, MERI-DI-ONAL. « Le second fils de la famille DEI a bénéficié d’une belle promotion. C’est JUPITER, formé de I-OUR et de PATER, le JOUR PÈRE, autrement dit le JOUR qui, par la lumière du soleil, engendre tout ce qui existe. Plus tard, par une interversion de sens et une extrapolation, le JOUR PÈRE deviendra le PÈRE DU JOUR…
« Les Romains ont adopté, sous le nom de Jupiter, le ZEUS des Grecs.

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Dans la foulée, le ZEUS grec, qui se prononçait ZE-OUS, a glissé jusqu’au DEUS latin, prononcé DE-OUS. Et c’est ainsi que, recentré en français sur la racine DI, déjà relevée dans DI-URNUS et DI-ES, le vocable DIEU a pris naissance du latin DEUS. La racine DI subsiste encore dans le latin DIVUS, qui a donné deux branches françaises : d’une part DEVIN, DEVINER, et d’autre part DIVIN, DIVINITÉ, avec un retour en boucle sur DIVINATION.
« Le DEUS latin est cousin du THEOS grec qui s’est conservé, en français, dans ENTHOUSIASME, PANTHEON, ATHEE, POLYTHEISME, MONOTHEISME, PANTHEISME, APOTHEOSE, THEOLOGIE, THEOCRATIE, THEOSOPHIE… Or, le THEOS grec, qui se veut plus savant que le banal DEUS latin, mais qui a le même sens, se rapporte lui aussi à ZEUS, avec un rappel de la racine grecque THAW, qui signifie CONTEMPLER. Cette racine THAW prolifère dans des mots tels que THEORIE, THEATRE, etc.

On peut aisément vérifier tout cela par l’étymologie, une science précieuse qui permet de connaître le sens premier des mots, au moment de leur naissance. En employant le mot THEOS, à l’époque d’Archimède, puis le mot DEUS, à l’époque de Jules César, le Grec et le Romain ne parlaient pas du même sujet que nous, lorsque nous utilisons le mot DIEU. Ils évoquaient la figure allégorique ZEUS-JUPITER qui, par la mythologie, synthétisait les données de l’astronomie de leur temps (tournées plutôt vers l’astrologie), celles des forces de la nature, des saisons et des climats, celles des phénomènes atmosphériques, météorologiques dirions-nous aujourd’hui, le tout localisé globalement dans le CIEL, c’est-à-dire, très prosaïquement, au-dessus de la terre et des hommes.

« Mais les anciens ne s’en tenaient pas au niveau des pâquerettes. Leur ZEUS-JUPITER-THEOS-DEUS les amenait à des spéculations intellectuelles et philosophiques. Au IVè siècle avant Jésus-Christ, Aristote, pour ne citer que lui, en a tiré un concept qui a fait fortune. On sait qu’un concept est une abstraction qui n’a pas, en soi, de réalité objective. C’est le pur produit d’un raisonnement. Aristote a pu, ainsi, élaborer la théorie de l’univers, et d’un « moteur », lui aussi unique, de ce grand tout. Mais le brave Aristote a balancé entre la transcendance et l’immanence. Dans le cas de figure de la transcendance, il plaçait son ZEUS-moteur hors de toute compréhension et de toute atteinte, dans l’immuable perfection de l’astronomie et de la géométrie combinées. Dans le cas de l’immanence, il insérait son ZEUS-moteur dans la nature, intrinsèquement, en le confondant avec les lois physiques qui la régissent d’une manière rigoureuse et invariable. Dans les deux cas, le ZEUS idéal d’Aristote restait le grand inconnu.

« L’imagination, s’étant mise de la partie sur le vieux fonds Zeus-Jupiter amélioré par le concept d’Aristote puis remodelé par une assimilation mythologique du judaïsme puis du christianisme, a bientôt fait, de l’ancienne figure gréco-latine, le DIEU syncrétique dont nous avons hérité. Un Dieu fourre-tout issu du mélange de plusieurs systèmes idéologiques ou religieux. Un héritage de bric et de broc. Ce Dieu-là est devenu un auguste vieillard à barbe blanche, assis, non plus sur l’Olympe, mais sur quelque strato-cumulus, pour l’éternité, un Père Noël, omniprésent, omniscient, omnipotent, paré de toutes les qualités et de toutes les vertus, incomparable (et par conséquent unique), immatériel et insaisissable (et donc pur esprit), père, créateur et maître d’un monde qu’il administre par les lois physiques naturelles et les lois morales, bref, l’Être suprême par excellence.

« Cette image s’est infiltrée dans les théologies et les philosophies. Elle s’est même implantée dans la Bible ! Elle s’y est introduite par le biais des traductions. Le vocabulaire gréco-latin, qui a supplanté l’hébreu, portait ce Dieu-là dans ses structures intimes, ses gènes qui (on l’a vu) proviennent d’expressions liées aux éléments… élémentaires. La Bible en est défigurée ! Ou, plus exactement, on lui a donné une figure qui n’est pas la sienne. « Les ornières du langage sont si profondes, que nous ne pouvons, aujourd’hui, évoquer le mystère des causes premières et des fins dernières, sans employer notamment en français, ce vocabulaire d’origine gréco-latine si chargé de significations particulières. Pour échapper à cette imprégnation culturelle, souvent doublée d’un asservissement cultuel, il faudrait renoncer à ce vocabulaire, ou, à défaut, en vérifier systématiquement l’étymologie.

Et c’est toute la difficulté des traductions, la Bible tenant, en hébreu, un langage radicalement différent de celui des Grecs et des Romains, et, maintenant, du nôtre. Un langage différent pour raconter une histoire et délivrer un message totalement étrangers à la culture gréco-latine.
« Deux siècles avant Jésus-Christ, quand les Septante ont traduit l’Ancien Testament en grec, puis, quatre siècles après Jésus-Christ, quand Jérôme a traduit la Bible en latin, après que le Nouveau Testament fût passé de l’hébreu au grec, le contenu de la Bible a été transvasé dans des langues qui ne correspondaient à son génie propre.
« Le premier verset de la Bible se lit ainsi dans la Vulgate (traduction latine de Jérôme qui, au XVIè siècle, a été réaffirmée texte canonique de l’Église catholique) : « In principio creavit Deus caelum et terram ». Nous nous éloignons du « Bereshit bara Elohim… » hébreu. « Le latin s’est répandu en Gaule par le moyen de la Vulgate, celle-ci prenant une part déterminante à la formation de la langue française. Ainsi donc nos ancêtres les Gaulois ont-ils appris, du latin de la Vulgate, que Dieu est le créateur. Avec leur nouvelle langue (le français naissant) c’est entré dans leurs structures mentales. Et c’est encore profondément enraciné dans les nôtres. « Dès le départ, Elohim, l'entité essentielle de la vraie Bible, a été, si l'on ose dire, défroquée.
On l'a déguisée avec les oripeaux de Zeus-Jupiter-Dieu. C'était la rendre méconnaissable! « Le mot hébreu qui nomme l'entité première de la Bible est composé de cinq lettres : aleph, lamed, hé, yod, mem. Après interversion du sens de lecture et transcription en caractères latins, cela donne: ALHIM.

« Du Vème au Xème siècle après Jésus-Christ, les Massorètes (des rabbins dépositaires de la tradition ancestrale) ont ajouté, au texte hébreu de la Bible, qui est dépourvu de voyelles, les ponctuations qui en permettent, depuis lors, la vocalisation standard. C'est ainsi que, dans le système massorétique, ALHIM se prononce ELOHIM.
Cette prononciation-là est retenue par la langue française tant écrite que parlée. Elle colle parfaitement à l'hébreu.

« Le mot ALHIM est formé du radical ALH et du suffixe IM. Le radical ALH se prononce ELOHA, et se contracte dans la forme EL. En hébreu, le suffixe IM marque toujours le pluriel. Le mot ELOHIM est très précisément le pluriel du mot ELOHA, simplifié dans le mot EL. Structurellement ELOHIM signifie donc « les ELOHA » ou « les EL ».
Mais, en hébreu, on ne dit ni « les ELOHA » ni « les EL », on dit tout simplement ELOHIM. C'est si vrai que si l'on dit, en français, « les ELOHIM », on s'offre un pléonasme...qui a au moins le mérite de souligner le sens que le mot possède en lui-même. « Nous voici donc en présence d'un pluriel qui est incontournable. (...)
Ce pluriel est connu, depuis toujours, par tous ceux qui ont bien voulu prendre l'hébreu en considération.

Mais ce pluriel n'est pas accepté. Il dérange. Il entraîne trop loin au goût de certains. Il est écarté, dans la grosse majorité des traductions, parce qu'il est incompatible avec le concept de monothéisme que l'on prétend tirer de la Bible.

ELOHA, EL et ELOHIM sont évacués ensemble au profit de DIEU. On se débarrasse du problème en feignant de l'ignorer, et on conduit les lecteurs des traductions ainsi édulcorées dans l'ignorance. (...)

« ELOHIM est un système complexe. Ce système est un groupe d'individualités. Chacune de ces individualités, prise séparément, se nomme ELOHA ou EL. L'ensemble nommé ELOHIM constitue, lui-même, une unité caractérisée (une personne morale) dont les actes se conjuguent au singulier, comme on le voit souvent dans la Bible, à commencer par le «...Elohim créa... » du début de la Genèse. Chaque individualité (ELOHA ou EL) est étroitement solidaire de chacune des autres en particulier, et de toutes les autres ensemble (ELOHIM). Il y a connivence totale, à tous les niveaux. Au sein d'ELOHIM, chaque ELOHA-EL a une origine, une nature, des moyens, des buts, une destinée identiques à ceux de l'ensemble. Il exprime, représente et engage l'ensemble, au point d'être souvent identifié à lui. C'est l'unité dans la multiplicité, et la démultiplication de l'unité. Toutes proportions gardées, c'est la France et les Français. À cette différence que, dans le système ELOHA-EL-ELOHIM, la cohésion semble sans failles...

« Un ELOHA, un EL, dit le choeur des idées reçues, c'est un « dieu » (avec une minuscule), et ELOHIM,
c'est « Dieu » (avec une majuscule). Dans son assimilation hâtive du contenu de la Bible abaissé au niveau de la mythologie, le choeur des idées reçues veut se tirer d'embarras. Mais il omet de préciser ce qui distingue un (petit) dieu du (grand) Dieu. Il ne dit pas davantage comment il passe, des (petits) dieux pris dans leur ensemble, au (grand) Dieu unique... Allons ! Il faut chercher ailleurs.

« Les étymologistes ont observé que, dans le creuset indo-européen des langues, où l'hébreu a puisé une part de sa substance, une voyelle suivie de la lettre « L » indiquait l'objet éloigné ou l'être situé à l'écart, voire à distance. Sur cette base, bien plus tard, le latin ILLE devint notre pronom de la troisième personne IL, et dévia, par le latin ALTER vers AUTRE, et par ULTRA vers OUTRE. Cette troisième personne - qui est l'AUTRE - se confronte au MOI, qui s'affirme par le JE, et au TOI que l'on aborde par le TU. « Le MOI et le TOI ont des relations directes.

Ils distinguent, et excluent presque, l'AUTRE, qui ne se situe pas d'emblée dans le cercle de ces relations, parce qu'il est lointain ou/et différent. Si l'on remonte cette piste, ELOHA-EL, c'est l'AUTRE, et par conséquent, intrinsèquement, ELOHIM, c'est LES AUTRES. Autrement dit, à une époque extrêmement reculée, les hommes ont constaté la présence, sur la Terre, d'une espèce d'êtres qui, pour eux, étaient LES AUTRES. Et c'est alors que les Hébreux ont commencé d'élaborer la Bible, récit de l'expérience privilégiée qu'ils ont eue avec LES AUTRES. Avec ELOHIM...
C'est une première réponse à la question : d'où vient la Bible ? » L'amour de l'Autre respecte sa parole. Faute de pouvoir la supprimer, la haine de l'Autre déforme sa parole.

Pour tenter de décrypter l'histoire des Elohim, il me semble que les travaux d'Israel Finkelstein et Neil Asher Silberman ( La Bible dévoilée ) peuvent apporter des éléments de réponse tout à fait intéressant. D'après leurs recherches archéologiques, Yahvé et Elohim étaient des dieux totémiques différents et en compétition il y a environ 3000 ans sur le territoire de Canaan (entre les tribus du nord et celles du Sud).

Elohim est donc le nom, d’abord générique, par lequel les premiers Hébreux désignent l’entité complexe qui les prend à parti, et dont ils vont noter les manifestations, pour en transmettre la mémoire. Un jour - et c’est précisément l’une de ces manifestations -cette entité leur fait connaître leur nom spécifique. C’est une mise au point: - Vous m’appelez Elohim. Soit. Mais sachez que, moi, je me nomme IHVH (Yahvé), et que ce nom indique mieux ma nature. La révélation du nom IHVH intervient assez tard dans la chronologie biblique. douze à treize siècles avant Jésus-Christ, croit-on. Elle est relatée (au chapitre III du Livre de l’Exode) dans l’épisode célèbre du buisson ardent, au cours duquel Moïse reçoit la mission de retourner en Egypte, pour délivrer le peuple hébreu, et le mettre en marche vers la terre qui lui est promise. La scène se passe en plein désert. Lisons-là dans la version Chouraqui, qui serre le texte original hébreu au plus près. Moïse garde un troupeau “au mont de l’Elohîm, au Horeb “. Notons que cet endroit où, d’après la Bible, rien n’y s’est encore produit, est déjà connu, 0n ne sait pourquoi, comme étant” le mont de l’Elohîm “... Tout à coup, Moïse voit un “roncier“ qui brûle sans se consumer. De nos jours, personne ne s’étonnerait d’un dispositif publicitaire au néon, fût-il isolé en rase campagne. Mais peut-être le bosquet du mont de l’Elohim était-il illuminé par autre chose qu’une puissante batterie de lampes électriques... Moïse ne connaît pas d’autre éclairage que celui du feu, et pas d’autre feu que celui qui brûle. Intrigué par le “prodige “, il s’approche. Et, du sein de la lumière aveuglante, il entend une voix qui l’interpelle, qui lui interdit d’approcher davantage, et qui se présente : “Moi-même, l’Elohîm de ton père, l’Elohîm d’Abraham, l’Elohîm d’ls’hac, l’Elohîm de Ia’acob! “, avant de l’envoyer affronter la redoutable puissance de Pharaon. Moïse est perplexe. Voyons cet Elohim dont les Hébreux ont gardé le souvenir ne leur a plus donné signe de vie depuis quatre cents ans, depuis les événements relatés, pour nous, à la fin du Livre de la Genèse. Comment savoir si la voix qui sort du roncier est bien celle de l’ancien Elohim? Moïse demande, à son mystérieux interlocuteur, de s’identifier d’une façon plus précise, afin que les Hébreux, qu’il devra convaincre de le suivre, reconnaissent celui qui l’envoie. Et c’est là (Exode III - 14, 15) que s’inscrit la révélation déterminante:
“Elohîm dit à Moshè : Ehiè asher èhiè ! - Je serai qui je serai. Il dit: “Ainsi diras-tu aux Bénéi Israël: ‘Je serai, Ehiè, m ‘a envoyé vers vous ‘. “Elohîm dit encore à Moshè: “Tu diras ainsi aux Bénéi Israël: ‘IHVH (surchargé Adonaï), l’Elohîm de vos pères, l’Elohîm d’Abrahâm, l’Elohîm d’ls‘hac et l’Elohîm de Ia‘acob, m ‘a envoyé vers vous ‘. Voilà mon nom en pérennité, voilà ma mémoration de cycle en cycle. “.
Treize versions françaises se livrent, sur le nom révélé, à un festival de lapalissades surréalistes ou existentielles: “Je suis celui qui suis “(Crampon, Jérusalem, Scofield), la même chose, mais en capitales (Ostervald, Darby, Maredsous), “Je suis qui je suis! (Osty, Dhorme), “Je suis celui qui dit : JE SUIS “(Synodale), “Je suis celui qui est “(Segond), “Je me révélerai être ce que je me révélerai être “(Monde nouveau - En capitales), “Je suis qui je serai “(T.O.B.), “Je suis l’Etre invariable “(Kalin).
On doute que Moïse, et les Hébreux après lui, se soient contentés d’une réponse désinvolte, et on doute que l’entité Elohim s’y soit abaissée. En réalité, le nom que se donne Elohim est notre verbe ETRE, en hébreu HAYAH, conjugué au futur : EHIE, je serai, puis IHVH, il sera. Cette forme de projection dans le futur peut surprendre. Mais il faut savoir que la pensée hébraïque ne fonctionne pas comme la nôtre. Pour décomposer le temps, nous avons hérité, des grecs et des latins, la formule linéaire passé-présent-avenir. La pensée hébraïque ne distingue que ce qui est terminé, achevé, et ce qui reste à faire ou à finir, le tout étant simultanément PRESENT. Ainsi, lorsque Elohim dit “Je serai “signifie-t-il à Moïse que, tel il était pour Abraham, Isaac et Jacob des centaines d’années auparavant, tel il est resté maintenant, et tel il demeurera dans l’avenir. C’est l’affirmation d’une reprise dans la continuité l’aventure déjà ancienne des Hébreux avec Elohim va se poursuivre.
La version Kalin dit, fort pertinemment, que le nom que se donne Elohim sera son “attribut dans tous les âges “. L’attribut complète le nom. Le tétragramme IHVH (yod, hé, vav, hé) ne peut être dissocié du nom Elohim, même s’il est cité seul. C’est son principal qualificatif. Il en découle, incidemment, que tout ce qui concerne et caractérise Elohim, notamment la pluralité, appartient à IHVH” continuité d’Elohim
Le tétragramme IHVH situe donc Elohim dans l’invariabilité, la permanence et, dit-on, l’éternité. Le mot ETERNITE est entré dans la langue française au xiie siècle, et l’adjectif ETERNEL au XVIe siècle seulement (c’est une invention très tardive), par le latin AEVUS, durée, AETAS, durée de la vie, AETERNUS et AETERNITAS, qui dure toute la vie. Leur sens s’est étendu, par la suite, à un concept absolu ce qui n’a ni commencement ni fin. Un défi à la pensée Moyennant quoi, depuis le mouvement de la Réforme, certains traducteurs ont fait, de l’adjectif ETERNEL, un substantif qui, se substituant à IHVH, désigne, dans leur esprit, DIEU. La Bible, pour sa part, ignore, dans son texte original, les mots ETERNITE et ETERNEL. Elle a des formulations, AD OLAM, la durée qui vient, et AHAR, ce qui vient après, que Kalin traduit par “tous les âges “, et Chouraqui par “pérennité “. Or, PERENNITE vient du latin ANNUS, aimée, et de PERENNIS, qui dure toute l’aimée. Le sens de ce mot s’est plus tard étendu à” qui dure longtemps, ou toujours “, TOUJOURS, c’est-à-dire tous les jours. La discussion sur une différence entre PERENNITE et ETERNITE est-elle une vaine finasserie ? Voire... Et l’adjectif ETERNEL, devenu substantif, peut-il valablement prendre la place de IHVH ? Là-dessus les traducteurs sont partagés. Il y a ceux, en majorité d’inspiration protestante, qui font de 1 ‘ETERNITE et de 1 ‘ETERNEL une forteresse linguistique, conceptuelle et religieuse dans laquelle se barricadent la pensée, la raison et la foi, et il y a les autres, aussi nombreux, qui restent ouverts à l’aventure de l’esprit que leur propose la vraie Bible.

Interférences et confusions :

Dans le Livre de l'Exode (VI- 2,3), où l'on voit, en Egypte, commencer la libération des Hébreux, on découvre que IHVH, le nom-attribut d'Elohim, a bien été révélé à Moïse, mais qu'il a été précédé par un autre nom-attribut: EL SHADDAI. Lisons la version Dhorme: “Elohim parla à Moïse et lui dit: “Je suis Iahvé ! Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob comme El Shaddaï et par mon nom de Iahvé je n ‘ai pas été connu d'eux “. Lisons aussi Chouraqui: “Elohîm parle (...) Moi, IHVH (surchargé Adonaï) je me suis fait voir (. ..) en El Shaddaï. Mais sous mon nom de IHVH (surchargé Adonaï) je ne me suis pas fait connaître d'eux “. Les versions Osty et de Jérusalem font parler Dieu à la place d'Elohim, mais comme les précédentes, elles respectent le nom “El Shaddaï “qui figure bien dans le texte hébreu.

Ce nom est constitué du radical EL, qui forme par ailleurs ELOHIM, et de l'épithète SHADDAI qui signifie “ montagnes “(au pluriel). Que viennent faire, ici, ces montagnes associées à Elohim? N'est-ce pas une métaphore pour dire qu'Elohim-Montagnes est difficile d'accès, parce qu'il se tient de préférence dans les lieux abrupts et élevés, au propre comme au figuré ? Dans la réalité du texte hébreu non déformé par les traductions, le nom ELOHIM est connoté par la notion de “ lieux élevés “ apportée par l'attribut SHADDAI. Il prend alors un sens élargi : “les Autres, ceux des lieux élevés “. Dix versions françaises ignorent cela en traduisant El Shaddaï par “Dieu tout-puissant “(Maredsous, Darby, Crampon, Synodale, Monde nouveau, Segond, Scofield), “Dieu fort, tout puissant “ (Ostervald), “Dieu puissant “ (T.O.B.), “Divinité souveraine “(Kahn). La version de Jérusalem (une des quatre qui restituent El Shaddaï sans s'autoriser à le traduire) écrit, en note, que “la traduction commune Dieu tout-puissant est inexacte “.
Dans le texte hébreu, la première mention de El Shaddaï figure au Livre de la Genèse (XVII- 1):”... Iahvé apparut à Abram et lui dit: “Je suis El Shaddaï” (version Dhorme). Là-dessus, il transforme le nom d'Abram en Abraham et il établit avec lui et sa future descendance “une alliance perpétuelle “, un des actes fondateurs majeurs parmi les événements que raconte la Bible.

Là, on ne comprend plus ! Normalement, pour ne pas semer la confusion dans le cours du récit, le Bible devrait dire que c'est Elohim qui s'adresse à Abram pour lui déclarer “Je suis El Shaddaï “, comme elle le fait d'ailleurs en Genèse XXXV - 11 où c'est bien Elohim qui dit à Jacob: “Je suis El Shaddaï “. C'est simple : il y a, d'abord, Elohim. Puis, à l'usage d'Abraham Isaac et Jacob, il y a Elohim - El Shaddaï. Enfin, pour Moïse et la suite, il y a Elohim -IHVH. C'est un étalement chronologique progressif de la révélation. Mais la Bible défie notre logique. Elle mélange allègrement les trois noms de son entité centrale. Veut-on une démonstration formelle de ce genre de manipulation ? Elle est dans le Livre de la Genèse (IV - 26) : Adam et Eve viennent d'être expulsés de l'Eden, et ils procréent. Abel étant mort, Seth prend sa place, et il a un fils, Enosh. “Alors on commença d'invoquer le nom de Iahvé “(version Dhorme). La version de Jérusalem précise que cet Enosh “fut le premier à invoquer le nom de Iahvé “ et la version Chouraqui : "Alors, le nom de IHVH-Adonaï commençait à être crié."
De deux choses l'une : ou bien le nom IHVH était invoqué (et donc connu) dès l'époque adamique, puis au temps d'Abraham, ou bien il n'était pas connu avant d'être révélé, bien des siècles plus tard, à Moïse. La Bible se met ici en contradiction avec ses propres affirmations ("Je me suis fait voir à Abrahâm, à Is'hac et à Ia'acob, en Él Shadaï. Mais sous mon nom, IHVH (surchargé Adonaï), je ne me suis pas fait connaître d'eux."Exode VI - 3 et on peut voir 'Dieu" qui parle à abrahâm dans Genèse XVIII - 14 :"Une parole est-elle singulière pour IHVH (surchargé Adonaï)?"). On ne risque pas de s'en apercevoir si l'on se fie aux traductions, dans lesquelles Elohim, El Shaddaï et IHVH, sont nivelés sous les vocables DIEU, TOUT-PUISSANT, ETERNEL, SEIGNEUR. Enjouant sur ce clavier, les traducteurs portent la confusion à son comble. Ils gomment les interférences très complexes de la Bible. C'est une manière, assez banale, d'éviter les questions embarrassantes.

IHVH est cité (par Dhorme) 149 fois dans l'Ancien Testament AVANT que ce nom soit révélé à Moïse. Il y a manifestement utilisation rétroactive de ce nom dans la rédaction ultime du canon hébreu. On le devrait à une lutte d'influence entre factions Elohiste, Iaviste, Sacerdotale, les trois sources mises en évidence, en 1753, par Jean Astruc, médecin de Louis XV, dans son ouvrage: “Conjectures sur les mémoires originaux dont il paraît que Moïse s'est servi pour composer le livre de la Genèse “. Les rédacteurs de la Bible auraient donc, eux aussi, tenté d'infléchir le message qu'ils entendaient transmettre. Cela ne simplifie rien.

ADONAI : un autre pluriel
“Tu ne prononceras pas en vain le nom de Iahvé “spécifie l’un des commandements édictés au Sinaï (Exode XX - 7, selon Dhorme). Par excès de scrupule et de prudence, les Hébreux, et maintenant les Juifs, ont décidé de ne jamais prononcer ce nom-là. N’étant jamais prononcé, il est devenu imprononçable, et les diverses calligraphies des traductions (YHWH, Iahvé, Yahwé, Jehovah, etc) ainsi que leurs vocalisations, sont arbitraires. Quand leurs yeux voient, dans le texte hébreu, le tétragramme IHVH, les Juifs d’aujourd’hui, comme les Hébreux d’autrefois, lisent, pensent et disent ADONAI. Aussi bien, se pliant à cette coutume, Chouraqui surcharge-t-il, dans sa version, IHVH par le nom ADONAI, astuce typographique qui n’existe pas dans le texte hébreu.

Pourquoi Adonaï ? C’est le pluriel du mot hébreu ADON, qui signifie MAITRE. Par conséquent, avec son pluriel inclus qui ne nécessite pas d’article, Adonaï, c’est LES MAITRES. Rappelons-nous qu’Adonaï n’est, en aucune façon, la traduction du nom IHVH, même en hébreu, mais qu’il est, pour celui-ci, un vocable de substitution. Par ce vocable (“ les maîtres “), se confirme le pluriel inclus d’Elohim (“ les autres “) appliqué à IHVH, ce qui est normal, puisqu’aussi bien IHVH et Elohim désignent la même entité.

Mais alors, pourquoi donc les traductions françaises ne transcrivent-elles pas IHVH, voire Elohim, par MAITRES ? Le mot MAIIRE provient de la racine MAG, qui a donné MEGA en grec, et MAGNUS en latin, soit “ plus grand, plus fort que les autres “, d’où sont nés MAGNIFIQUE, MAJESTE, MAXIMUM, MAJEUR, etc. Le latin ecclésiastique (celui de la Vulgate) a préféré traduire ADON par DOMINUS, un mot issu de la vieille racine DOM, qui signifie MAISON, racine qui adonné, par ailleurs, DOMICILE, DOMAINE, DOMESTIQUE et surtout DOMINATEUR. Ainsi le DOMINUSDOMINATEUR était-il le maître de la maison et, en particulier, des esclaves. Il assumait et imposait la PRE-DOM-INANCE de ce qui est en haut sur ce qui est en bas, de ce qui couvre sur ce qui est couvert, de ce qui est fort sur ce qui est faible. Ce faisant, le latin éliminait le pluriel d’Adonaï et, du même coup, évacuait le problème posé à nouveau par ce pluriel.

Le mot DOMINUS est tombé en désuétude dans le langage courant. Il a été remplacé, au temps de la féodalité, par SOUVERAIN et SUZERAIN, qui indiquaient la supériorité d’un individu, et son autorité, sur les autres. Par fusion avec la racine latine SENIOR (survivante par ailleurs dans le mot SENILITE), racine qui ajoutait, au fait de l’autorité, une référence à l’ancienneté dynastique du pouvoir, SOUVERAIN est devenu SIRE, pour dégénérer en MESSIRE puis MONSIEUR. Mais, de son côté, SENIOR a gardé ses lettres de noblesse en devenant SEIGNEUR, le vassal nommant ainsi son suzerain, ou son souverain, et il s’est appliqué, dans la même foulée, au suzerain-souverain absolu, le DOMINUS désignant DIEU dans la traduction latine de la Bible, avec le sens primitif très net de prédominance du maître ancien de la maison, sur tout ce que cette maison contient.
On en est resté là. Le SEIGNEUR de certains traducteurs actuels assure, dans notre vocabulaire, une survivance de réalités sociologiques qui n’ont plus cours depuis que la démocratie s’est imposée. Personne n’a cependant osé rajeunir les textes en plaçant un PRESIDENT au plus haut niveau de la chose biblique... Le langage conventionnel de la religion et de la foi s’est bloqué. Il est resté mythologique et féodal.

Si DIEU, le TOUT-PUISSANT, 1’ETERNEL, le SEIGNEUR ne sont que des mots sans autre portée que celle qu’on veut bien leur accorder, ils n’en trahissent pas moins ELOHIM, EL SHADDAI, IHVH, et même ADONAI. Ils le font d’autant plus sûrement qu’ils véhiculent des réalités qui ne concordent pas avec celles de la vraie Bible. Et cela, qu’on le veuille ou non.

D’un côté, nous avons un concept hérité, par la mythologie, des temps anciens où les hommes subissaient les lois du CIEL, qu’elles soient naturelles et immédiates (climatiques, par exemple), ou qu’elles soient à longue portée (astrologiques, par appropriation de l’astronomie).

De l’autre, se présente l’extraordinaire message de la Bible : il y a les hommes, et il y a “les autres “ (Elohim), il y a ceux d’en-bas, et il y a” ceux d’en-haut” (El Shaddaï), il y a des hommes qui passent, et il y a” ceux qui ne changent pas, qui sont présentement tels qu’ils étaient autrefois, et qui resteront les mêmes dans l’avenir” (IHVH), il y a les sujets et il y a “les maîtres “ (Adonaï).

D’un côté, nous avons une vision du monde, propre à l’homme situé au centre de sa sphère, vision qui se perfectionne au fil du temps, jusqu’à un certain point, et qui produit ses archétypes.

Je vous recommande le livre de Roger Vigneron, intitulé "Elohim, une autre lecture de la Bible", publié en 1993 aux éditions La vague à l'âme.
Vigneron est un journaliste de la presse écrite qui a décidé d’enquêter sur la Bible avec une méthode rigoureuse. Il n'as aucun rapport avec le mouvement raelien.

Études qui ont été réalisé sur ELOHIM


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