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Améliorer l’homme et la société
Fourier, le phalanstère pour une société utopique

J’ai voulu m’intéresser au monde des utopistes notoires ou pour le moins, qui ont laissé une trace dans l’histoire. D’une manière arbitraire mes recherches m’ont amenés à m’intéresser, à :

François Marie Charles Fourier

Né le 7 avril 1772 à Besançon (Doubs) et mort le 10 octobre 1837 à Paris, est un philosophe français, fondateur de l’École sociétaire, considéré par Karl Marx et Friedrich Engels comme une figure du « socialisme critico-utopique » dont un autre représentant fut Robert Owen. Plusieurs communautés utopiques, indirectement inspirées de ses écrits, ont été créées depuis les années 1830.

La création intellectuelle qui l’a immortalisée Le Phalanstère.

Tire son nom de la contraction du mot « phalange » (regroupement) et du mot « stère » (solide). C'est un ensemble de bâtiments à usage communautaire qui se forme par la libre association et par l'accord affectueux de leurs membres. Pour l'auteur, les phalanstères formeront le socle d'un nouvel État.

L’utopie ou la concrétisation d’une idée

Les phalanstères ont fait l'objet de nombreuses tentatives d'application en France et aux États-Unis au XIXe siècle, mais à l'exception notable du familistère de Guise et de celui de Bruxelles, toutes ont échoué plus ou moins rapidement. Mais après 1968, l'idée a stimulé certaines initiatives, notamment la communauté de Longo Mai en Provence.

Dans la foulée de Mai 68, des jeunes issus des groupes étudiants autrichiens Spartakus, réfugiés en Suisse suite à des affrontements avec les groupes néonazis, se lient aux étudiants suisses du groupe Hydra (2), (3), (4) ou Hydra 7.

Dotée à l'origine d'un statut de SCOP (Société coopérative de production), elle passe ensuite à un statut mixte mêlant Groupement foncier agricole, coopérative et EARL (Exploitation agricole à responsabilité limitée).

Selon Humanisme pur, Charles Fourier, considère ainsi que l’attirance naturelle des humains pour l’activité et la vertu est totalement entravée et pervertie par le travail, un état où l’homme s’impose à regret un supplice, et par la morale, cette mortelle ennemie de l’attraction passionnée.

À Guise (Aisne), Jean-Baptiste Godin a conduit dans la seconde partie du XIXe siècle une expérience de familistère partiellement inspirée du phalanstère. J’y reviens plus loin.

Dans le cadre de cette P\ Sur « l’amélioration de l’homme et la société, » il m’a semblé intéressant de faire revivre un grand mouvement de pensée dont il nous reste de larges témoignages.

Les St Simoniens

J’ai du mal à m’expliquer l’origine d’une curiosité à l’endroit de ce regroupement d’ingénieurs et d’entrepreneur né au XIXème siècle. Peut être le fatras de mes lectures adolescentes !

Le saint-simonisme est une doctrine socio-économique et politique, dont l’influence fut déterminante au XIXe siècle. Elle tient son nom de Claude Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon (1760-1825, lointain descendant du mémorialiste de l’époque Louis XIV).

Saint-Simon propose un changement de société. Il préconise une société fraternelle dont les membres les plus compétents (industriels, scientifiques, artistes, intellectuels, ingénieurs…) auraient pour tâche d’administrer la France le plus économiquement possible, afin d’en faire un pays prospère, où règneraient l’esprit d’entreprise, l’intérêt général et le bien commun, la liberté, l’égalité et la paix.

Donc là, tout est dit, au-delà des grands mouvements de pensée, qu’ils soient Marxiste ou autres !

Ma réflexion personnelle allant vers une société qui permettrait à tout individu de se réaliser, d’être soi même, de mener à bien les forces de son potentiel, explique on ne peut mieux, cette attirance !

A la veille de la révolution de 1830, le saint-simonisme était devenu une véritable école de pensée réunissant plusieurs centaines d'adeptes dans l'attente d'un ordre reposant sur la hiérarchie des capacités et sur l'organisation du travail productif . Une nouvelle religion fondée sur l'amour de l'humanité devait cimenter cet ordre dont l'instauration marquerait la fin d'un âge d'incertitude et de violence. Résumées dans les deux volumes de la Doctrine de Saint-Simon pratiquement terminée en 1835, l'aventure saint-simonienne allait laisser des traces durables dans la réflexion politique, sociale et économique des élites françaises. Au fil des engagements ultérieurs de ses anciens adeptes et sympathisants, certaines de ses idées influenceraient le socialisme naissant, tandis que d'autres marqueraient le capitalisme autoritaire du Second Empire, en d’autres termes : améliorer le sort des ouvriers ou d'inventer la religion de l'avenir, les Polytechniciens saint-simoniens n'en négligent pas pour autant l'éducation ouvrière dans l'enseignement.

Saint-Simon et ses premiers disciples avaient rêvé d'une société sans classes dont le caractère solidaire contrasterait avec les divisions de la France postrévolutionnaire, peut on les traiter, pour autant d’anarchiste ? ...

Sur le plan social, la société proposée par Saint-Simon est fondée sur le principe de l'égalité parfaite et sur l'association entre les Hommes. Pour lui, les industriels doivent s'associer avec leurs ouvriers. Cette association doit être basée sur les sentiments, afin de transcender les intérêts particuliers au nom de l'intérêt général et du bien public.

Vers 1835, la dynamique saint-simonienne se trouve définitivement brisée. Dans un passé récent, le St Simonisme se verra largement battu en brèche :

Friedrich Hayek né à Vienne sous l'empire austro-hongrois dans une famille d'intellectuels : En 1944 paraît son ouvrage le plus lu, La Route de la servitude. Il s'agit d'une analyse du totalitarisme qui se positionne à contre-courant des grandes idéologies qui dominent l'époque, nazisme et communisme.

Hayek nous ramène au problème dont nous étions partis, celui des liens entre un hypothétique esprit polytechnicien et le mélange d'autoritarisme et d'industrialisme qui caractérise tout un pan la réflexion saint-simonienne.

Ainsi s'explique la mise en parallèle des propagandes saint-simonienne et nazie que l'on trouve sous la plume d'Hannah Arendt.

La dite Hannah Arendt qui a commis un certain nombre d’énormités à l’occasion du procès Eichmann à Jérusalem !

Le message saint-simonien a encore quelque chose à nous apprendre au moment où la « faillite des idéologies », la crise du lien social et la remontée des corporatismes reviennent comme des leitmotive dans la presse comme dans les conversations.

Saint-Simon rêve d'un âge industriel faisant suite à l'âge féodal, et d'une fédération groupant tous les gouvernements d'Europe.

Des exemples des réalisations st simoniennes :

Ils sont les initiateurs du creusement du canal de Suez. Ayant à leur tête De Lesseps.

Ferdinand, comte (réf. nécessaire) de Lesseps, né à Versailles le 19 novembre 1805 et mort à La Chesnay près de Guilly (Indre) le 7 décembre 1894, est un diplomate et entrepreneur français…

D’autres saint-simoniens, plus pragmatiques, sont à l’origine de grands travaux pendant la Révolution industrielle :

Développement des voies ferrées (étoile de Legrand). Rôle grandissant des banques pour financer le développement industriel et commercial (Crédit lyonnais). Création de l’École centrale de Lyon (François Barthélemy Arles-Dufour), création de l’École centrale Paris dès 1829 par MM. Alphonse Lavallée, Jean-Baptiste Dumas, Eugène Péclet et Théodore Olivier. Par ailleurs, on ne sera pas étonné de rencontrer des St Simoniens sur le combat féministe :

C’est grâce aux appuis des saint-simoniens, notamment François Barthélemy Arlès-Dufour que Julie-Victoire Daubié, journaliste économique, est la première femme à se présenter avec succès au baccalauréat à Lyon en 1861 et que son diplôme lui est remis signé par le ministre. Mademoiselle Chopinet était elle une descendante intellectuelle de cette lointaine bachelière ?

A présent une grande interrogation surgit au détour de l’Histoire, quid du positionnement politique de « Badinguet ».

Les idées saint-simoniennes dans l’économie, dans leur version libérale, sont adoptées par Napoléon III, à travers son proche conseiller Michel Chevalier.

Les historiens s’entendent pour qualifier de sociale, la troisième partie du second empire.

Débarquent dans ce panorama, deux figures :

Émile et Isaac Péreires, ils étaient les petits-fils de Jacob Rodrigues Pereira (1715-1780), juif portugais (séfarade), né à Peniche, (Portugal), qui s'installe en France en 1741, francisant dès lors son nom en Pereire et devenant l'interprète de Louis XV. Ce personnage, mathématicien de son état, avait inventé une langue par signes destinée aux sourds et muets.

Émile Pereire appartenait à un courant de pensée le saint-simonisme jusqu'en 1831.

La devise des frères Pereire : une illustration du terme : « méritocratie » ?

« À chacun selon ses capacités, à chaque capacité selon ses œuvres », montre bien qu'ils ne sont pas pour une société égalitaire, même si par ailleurs, ils continuent à s'opposer à la propriété des moyens de production. Pour eux, pour que les « capacités » s'épanouissent véritablement, il faut que l'économie soit très organisée, notamment par un réseau bancaire très ramifié et contrôlé. Partis de la formule du « Maître » « Tout pour et par l'Industrie ! », ils sont arrivés logiquement à celle de Guizot « Enrichissez-vous ! »

Ils ont construit le chemin de fer de Bordeaux à Bayonne, la ligne de l'ouest de Paris (terminus St-Germain) en 1837, financé un réseau des routes agricoles voulu par la loi de 1857.

Ils sont à l'origine de la création de la Ville d'Hiver d'Arcachon Pratiquement construite d’un seul jet, selon un plan d’urbanisme soigneusement préétabli.

En 1861, les frères Pereire deviennent les véritables promoteurs du quartier la plaine Monceau avec son fameux Parc. Emile Pereire fait compléter les grandes percées haussmanniennes.

Cette plaine Monceau, si bien décrite par Philippe Hériat dans « Les Boussardel ».

Ils furent les propriétaires du Château Palmer à Margaux et replantèrent le vignoble de ce grand cru bordelais.

La personnalité d'Isaac Pereire influença la personnalité de sa femme pour financer le premier vol de l'Éole de Clément Ader. Celui-ci s'élève du sol pour la première fois avec l'appareil baptisé Éole, avec lequel il décolle le 9 octobre 1890, dans les jardins du Domaine Pereire du château de Gretz-Armainvilliers, à l'est de Paris, puis rase le sol sur 50 mètres à 20 cm au-dessus de la piste. Cet événement ne sera toutefois pas homologué comme étant le premier vol. : la hauteur atteinte était insuffisante.

Les St Simoniens et la révolte des canuts

En novembre 1831, les ouvriers de la soie à Lyon, les canuts, demandent la fixation d'un tarif pour leur travail. En fait ils veulent que les fabricants qui leur fournissent la matière première et qui ont le monopole de la commercialisation ne changent pas de prix d'achat ou de salaire. Une remarque au passage : le statut des canuts doit attirer notre attention sur sa « modernité ». Ils n'étaient pas directement les employés des « soyeux lyonnais », mais appartenaient à une sorte de société prestataire de service à durée déterminée, qui n'avait pas de contrat permanent avec les « soyeux ». Ce modèle est repris aujourd'hui dans de nombreux secteur de l'économie mondiale. Volkswagen s'est implanté au Brésil par des entreprises prestataires de service de ce genre...

Aujourd’hui, nous voyons les grands groupes industriel, inciter des équipes à se former en T.P.E., prestataire de service externalisé.

Mais revenons aux saint-simoniens.

Au moment de la révolte des canuts, la presse saint-simonienne considère que le mouvement est vraiment à l'avant garde du mouvement socialiste.

Mot de ralliement de l'émeute « Vivre en travaillant ou mourir en combattant ».

Dans la foulée de cette révolte, les saint-simoniens sont décidés, eux, à poursuivre plus que jamais leur propagande en faveur exclusivement de « la classe la plus nombreuse et la plus pauvre ».

Alors que la société industrielle donne naissance à grande vitesse à la classe ouvrière, les saint-simoniens se retrouvent comme dépassés par cette pression sociale et ils apparaissent vite désuets, voire réactionnaires. Blanqui les condamne, comme il condamne, au nom de son opposition à l'utopie, le fouriérisme et le positivisme, ces « nouvelles religions ». Les saint-simoniens, écrit Blanqui, veulent « greffer le germe d'une nouvelle société sur un trône vermoulu tombé en poussière ». Pire, ils sont « les piliers de l'Empire » et du Capital. En outre, Blanqui regrette que Saint Simon, comme Fourier d'ailleurs, s'éloigne des idées des philosophes du XVIIIe siècle en accordant plus d'importance à l'économique qu'au politique.

« L’emmuré » du mt st Michel avait pris la dent dure !

Marx et Engels sont eux aussi inspirés par l'école des socialistes dits utopistes. Dans ses Manuscrits de 1844, Marx se réfère à Saint Simon, Fourier, Pecqueur, Proudhon et Cabet.

Mais Marx se dégage assez vite de nombre d'idées fausses de Saint Simon, et le présente notamment comme un doctrinaire et non un scientifique. C'est toute l'ambiguïté d'une période dans laquelle pourtant on prétend toujours avoir une démarche scientifique. Saint Simon croyait même être le fondateur d'une nouvelle science de la société industrielle.

Les communistes du début du XXIème siècle y font encore allusion :

Rappoport, fait remonter les connaissances de base des militants à Platon, et fait référence à Comte et Saint Simon, « qui fut le précurseur de Marx, le cofondateur du positivisme d'Auguste Comte ». Les saint-simoniens, affirme-t-il, étaient « des marxistes empiriques avant la lettre, des marxistes pratiquants, des marxistes organisateurs de la production ».

J’en arrive à celui qui a repris et concrétisé les idées de Fourier et des St Simoniens :

Jean Baptiste André Godin

Né à Esquéhéries le 26 janvier 1817 et mort à Guise le 29 janvier 1888, est un industriel et philanthrope français, inspiré par le socialisme utopique et acteur du mouvement associationniste, créateur de la société des poêles en fonte Godin (les cheminées Godin) et du familistère de Guise.

Vers le milieu du XIXe siècle cet industriel, serrurier d’origine, nourri des pensées de Fourier et de Saint-Simon, met en pratique la première expérience d’utopie sociale à grande échelle en associant à un lieu de travail - l’usine Godin, toujours en fonctionnement - un Palais sociétaire pour former une société harmonieuse : habitation collective, piscine, économats, jardin, nurserie, écoles et le théâtre, temple de la communauté familistérienne. Cette expérience durera, sous une forme coopérative, jusqu’en 1968.

Sensible à l’idée de la redistribution des richesses industrielles aux ouvriers, il souhaite créer une alternative à la société industrielle en plein développement à son époque, et offrir aux ouvriers le confort dont seuls les bourgeois pouvaient alors bénéficier. À partir de 1859, il entreprend de créer un univers autour de son usine de Guise, le familistère, dont le mode de fonctionnement peut être considéré comme précurseur des coopératives de production d’aujourd’hui.

J’éprouve une réelle fascination pour cet auto didacte, qui a réalisé la plus grande parie du progrès social et humain rêvé de nos jours.

Cette réflexion contemporaine, aurait pu être la sienne :

Le salaire

Du mot sel, les légionnaires romains étaient payés avec du sel, sel, sal, salaire sale aire ?

Rétribution souvent peu en rapport avec les efforts déployés, faut il institutionnaliser le bénévolat ?

Cette provocation en forme de boutade, et pourtant, un rappel en passant : 1% de la population du globe détient 30% des richesses totales, il semble que la dimension de la richesse totale n’a jamais été aussi importante qu’aujourd’hui.

Des thèses nous informe qu’il serait possible à ce jour de supprimer le travail tel que nous le connaissons.

Nous retrouvons chez lui, la notion des valeurs qui nous sont cher :

Egalité homme et femme,
Mixité dans les différents conseils représentatifs.
Emancipation par l’éducation,
Emergence de l’homme nouveau.
Démocratie dans l’entreprise.

Mutualité, en effet les soins médicaux et les médicaments sont gratuits, ils ont été financés en partie par les bénéfices des économats. Il faut bien dire que dans ce village au sein de la ville de Guise, on vit en autarcie.

Il va se conduire en précurseur des lois sociales les plus en pointe :

Le salarié quittant l’entreprise en fin de carrière reçoit une pension jusqu’à sa mort.

Présence de trois délégués salariés au conseil d’administration.

Attention, par ailleurs, l’entreprise, est bien une entreprise faisant du profit, c’est tellement peu vrai qu’il sort en permanence de nouveaux modèles et que les établissements Godin sont présent sur les différentes foires et expositions.

Encore aujourd’hui, il est possible de feuilleter les catalogues de l’époque.

J’aurais tendance en parlant de Godin, d’évoquer un patron de bonne foi, célébrant le travail, l’effort et la créativité !

Ce n’est pas pour rien qu’il a créé une fête du travail le1er Dimanche de Mai, afin d’avoir trois jours de festivité, disait il ! Les différents ateliers y présentaient leur dernière réalisation, « gloire au travail » …cela nous rappelle quelque chose !

Il me semble que l’on peut porter au crédit de cet entrepreneur la qualité d’homme libre, en effet il n’a pas hésité à venir habiter au milieu de ses employés, cela, au grand dam des idées de son temps, en compagnie de sa secrétaire, donc en concubinage. Au delà le seul élément, inconnu au paysage du village « Godin », l’église…

En guise de conclusion provisoire, il faut savoir, qu’à bien des égards, l’action de Godin, soulevait la hire et le mépris du patronat local, traitant entre autre le Familistère de « tas de briques ».

Si vous le souhaitez nous pourrons prolonger le débat à la suite.

J’ai dit…

Suite et non fin : que sont devenus « les Godins » ?
Rapprochement avec De Wendel, Michelin, les Denis de Fontaine Daniel.
Assoc. « Capital travail ».
La machine à mouler.
Usine humaine (où l’homme est respecté).
Les « neuvaines des familistériens ».
Le théâtre comme réalisation de soi même.
Le talent comme moteur de promotion sociale.
Le travail comme moyen d’élévation et de réalisation.
Allusion à la fusillade de Fourmies.
La fusillade de Fourmies s'est déroulée le 1er mai 1891. La troupe tire sur des grévistes tuant neuf personnes et faisant au moins 35 blessés (1).
Dans le Nord de la France, les socialistes guesdistes, très implantés dans la région, tentaient d’y organiser les ouvriers. L'un des fondateurs du Parti ouvrier français, créé en 1893, Paul Lafargue (gendre de Karl Marx) alors l’un des dirigeants nationaux des socialistes guesdistes, incita à la grève générale du 1er mai consacré à la revendication de la journée des 8h et à la hausse des salaires.
Le maire de la ville demanda l’envoi de deux compagnies d’infanteries du 145e régiment de ligne au sous-préfet d’Avesnes.

H\ C\


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