Obédience : NC Loge : NC 10/11/2009


Que l’amour règne parmi les hommes


Conseil, réalité ou utopie ?

Cette phrase est prononcée à la clôture des travaux, c’est la dernière phrase du rituel.

En éteignant le pilier : Beauté et Amour, notre sœur 2ème Sur\ fait résonner dans le temple ses mots afin d’éveiller en nous l’amour que nous devons faire rayonner à l’extérieur.

Le conseil est aisé mais la réalité est tout autre !!!
 - Qui aimer ?
  - Pourquoi aimer ?

La formule pourrait être magique.
Claquer des doigts et tout est amour et beauté. 
Utopie. !!!

Notre vie moderne nous positionne bien trop souvent en rivalité avec l’autre.
Nous devons être des conquérantes, quitte à marcher sur l’autre pour arriver au but.
Ce chemin ne doit pas être celui de la M\.

La formule n’est pas magique, les ingrédients qui la composent ce cueille au plus profond de notre cabinet de réflexion dans les coins les plus sombres.

Pour aimer avec un grand A.
Il faut d’abord apprendre à s’aimer.
Tous les ingrédients sont là :
Symboles, outils fournis vont nous permettent de façonner notre amour.

Apprendre à s’aimer pour aimer l’autre.

Apprendre a s’aimer c’est tailler sa pierre non pas pour être la plus belle physiquement mais pour être en accord avec les actes que nous faisons.
Unir nos différences, les comprendre, équilibrer la balance, réguler nos émotions, nos réactions maîtriser le verbe.
Je parle du verbe car les postures physiques montrant des signes d’agressivités, de colères etc… etc…   ne devraient pas ce voir chez l’humain.

Chez les animaux tout passe dans la posture.
De la tête à la queue nous pouvons décrypter leurs langages. (Joyeux, agressif, fait attention ne m’approche pas etc…etc…)

L’homme lui a le verbe donc la parole qu’il n’emploi pas toujours a bon escient.

Aimer c’est pratiquer l’altérité : 
L’altérité est la reconnaissance de l’autre dans sa différence.
C est aussi reconnaître nos différences entrer en territoire inconnu, chasser nos démons, explorer traverser les frontières de notre ego, déconstruire le moi pour édifier notre nouveau monde.

L’amour ainsi reconstruit prend tout sont sens de contribution à l’épanouissement de la fraternité humaine.
Encore faut il  le mettre en mouvement cet amour fraternelle.  Il ne peut-être résigné.
Il doit être créateur, éclairé et fondateur.
C est à dire à la fois philosophe, architecte et magicien.

Le pont est jeté pour aller vers l’autre.

Moi et l’autre :
Avec toutes nos différences (couleurs de peau, langages, diplômes ,religions, politique et j’en oublie…)
S’ouvrir à l’autre, s’obliger, se faire violence pour tenter de communiquer avec humilité, dans le respect de l’autre et de soi même, le comprendre, se comprendre et concrétiser.
Cet Amour envers l’autre c’est aussi un pacte contre l’égoïsme, l’incompréhension  l’indifférence, c’est reconnaître l’autre dans sa dignité, son intégralité, son égalité, sa liberté.
C’est en fait un engagement de disponibilité permanent envers l’autre.

L Amour en F\ M\ c’est vivre avec l’autre et par l’autre, ma sœur mon frère,
De construire sa vie en fonction du chemin des autres de chercher sa vérité à travers l’autre.

Nous nous dirigeons vers la même étoile.
Notre esprit doit faire preuve de vigilance toujours critique sur nous même, ce demander :
Derrière ce que j’entends, ce que je ressens, ce que je voie ce cache sûrement autre chose.
D’autres raisons, d’autres motivations, une autre vision. Je dois m’attacher à décortiquer ses pensées mes pensées, ses réactions mes réactions pour n’en garder que le coté constructif.
(Les  architectes que nous somme, n’édifirrons pas notre  temple de la même façon.
Mais nous travaillons sur les mêmes bases, les mêmes traditions et devons continuer à éclairer le chemin tracé par nos anciens)

Le travail sur soi dur labeur !!!

Mais aller vers l’autre, faire le premier pas, tendre la main, dire un mot gentil, un sourire, un petit clin d’œil plein de lumière.
Ne pas toujours être comprise car l’autre à ce moment n’est pas disponible,pas réceptif.

Ce demander : 
Non rien à ce demander.

Redescendre et recommencer avec d’autres approches, d’autres mots être humble car l’image que je projette  vers l’autre doit l’éclairer tel un miroir me renvoyant ma propre image.

Si l’amour est partagé le miroir est double.
Je me projette en l’autre qui me renvoi mon reflet,mais je reçois aussi le reflet de l’autre et lui renvois.
Ses deux rayonnements  forment un cercle de lumière (l’universalité),corde  ou  sont unis les un aux autres  des noeuds représenté par le 8 deux cercles ce faisant face ou ce reflétant ,chaîne d’union humaine, un seul élan ,un seul cœur, un seul soleil.

Ne dit on pas dans le rituel d’initiation au 1er degré et au 3em voyage : 
<<Puisse le feu matériel qui vous à environné,allumer dans votre cœur ,l’amour de vos semblables,qui doit inspirer désormais vos paroles et vos actes.>>

Cette phrase est aussi la dernière phrase prononcée du rituel avant le serment.
Cela prouve bien que le conseil est donné, ce ne doit pas être un sacrifice mais un acte de partage, renaître croire en l’autre et enfin rayonner ensemble.
Cette lumière ne nous appartient pas ;nous n’en somme que les dépositaires, mais les <<gardiennes>> dont le but existentiel se résume a transmettre sans autres procéder.

Tout ce bavardage sur l’amour universel, sur les conseils et la réalité qui est tout autre.
M’interpelle sur ce mot AMOUR bien trop galvaudé : 
  - J’aime les frites,
  - J’aime ma voiture,
  - J’aime les cerises,
   Enfin ;
  - J’aime, j’aime, j’aime, 
  - J aime tout en bloc j’appellerais cette amour (l’amour utilitaire) employer par tout le monde dans un langage compris de  tout le monde.

Cet AMOUR celui que nous essayons de mettre en œuvre,celui qui viens du cœur, qui vibre, résonne, explose en nous doit être sacré.
Nous devons le sacralisé il édifie notre temple, le glorifié par nos actes.

Juste un exemple :
Mere Térésa avec son franc parlé et son œil vif rayonnait dans ses bidons villes.

Pour conclure :
<< Que l’amour règne parmi les hommes >>.

Belle phrase, bien  prononcée belle résonance.
Mais quand même dans le monde actuel un peu utopique.

Alors mes sœurs travaillons avec sagesse force et beauté dans l’aboutissement de cet amour universel. 

J’ai dit

C\ D\

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