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Acrostiches sur les Légende
de Lina CHELLI
Ces poémes sont des Acrostiches :
            Acrostiche : Poème ou strophe où les initiales de chaque vers, lues dans le sens vertical, composent un nom ou un mot-clé.

L’arbre des Sephiroth

 
Le champ de la conscience est une interaction
 
Amplifiant du divin la Force en expansion,
Réalité perçue, c’est l’Éclair fulgurant,
Beauté de l’étincelle exprimée du Big Bang.
Reflet de l’Énergie primordiale incréée,
Elle est la voie d’accès du Principe incarné.
 
D’un système complexe aux traits complémentaires,
Équilibre inversé du ciel avec la terre,
S’exalte l’unité de l’Être de Lumière.
 
Sphère où l’émanation du Verbe originel
Exprime en sa substance un Amour éternel,
Pouvoir manifesté que la Sagesse éclaire,
Humaine progression vers l’absolu mystère,
Infinie du fini, c’est l’Ombre en la Lumière
Recelant de la vie l’élévation suprême,
Où la lettre sacrée, dans sa forme première,
Tout en se contenant, s’inclut en elle-même,
Harmonise l’esprit de l’âme en la matière.

L’Arche Royale

 
Lorsque nous serons trois, unis, affectueux,
Alors le mot sacré, celui de notre Dieu,
 
Résonnera en toi, car ce précieux trésor
Comblera tout ton cœur et par ses lettres d’or
Honorera Celui, qui est ce qu’il était,
En étant ce qu’il est, qui fut, et qui sera,
 
Redescends en toi-même, en ton havre de paix,
Ouvre le caveau saint, là, tu y trouveras,
Y puisera l’objet, le divin parchemin
Aux ténèbres repris, au fond du souterrain,
Là, tu reconnaîtras la Lumière initiale
Exaltant de ton âme, en toi, l’Arche Royale.
 

La Croix

La rédemption de l’Homme est un cercle infini,
Allégorie d’un cœur où règne l’Harmonie,
 
C’est la totalité de l’espace et du temps
Réunie en un point parfait du croisement,
Où d’une rose éclose émane une autre voie
Insufflée par un Dieu et le rayonnement
X de l’Esprit Saint au centre de La Croix.


La légende d’Hiram

 
Quand le roi Salomon un jour voulut bâtir,
Élever dans la ville un temple à l’Éternel,
Il demanda son aide à Hiram, roi de Tyr,
Qui envoya le bois et tout le matériel,
Et les pierres taillées, en terre d’Israël.
Mais jaloux du projet, et voulant s’investir
Encor bien davantage à ce Temple glorieux,
De tous ses ouvriers, il prit le plus fameux,
Fils de la veuve d’Usl, venu de Nephtali,
Et le recommanda pour ériger l’ouvrage.
Cet homme si habile, à l’œuvre se rallie, 
Et fut par Salomon, Sage parmi les sages,
Nommé grand architecte, inspecteur général
De tous les ouvriers rompus à ce travail.
Ils étaient des milliers, de mérite inégal,
Mais pour Hiram Abif, ce n’était qu’un détail,
Qu’il résolut bien vite en donnant à chacun
Le grade d’apprenti, de compagnon, de maître,
Et afin de pouvoir aussi les reconnaître,
Et d’être sûr ainsi de n’en spolier aucun,
Il fit pour chaque classe un signe différent,
Un mot très mystérieux et un attouchement.
Au bout de six journées d’un travail endurant,
Ils percevaient leur dû chacun séparément,
Á l’extérieur du temple, apprentis, compagnons,
Chacun sur sa colonne et selon son mérite,
Était rétribué conformément au rite,
Par les deux surveillants adjoints par Salomon,
Alors qu’inversement, les maîtres quant à eux
Recevaient leur salaire en chambre du milieu.
Tous ces arrangements qui furent apportés
Limitèrent la triche, évitèrent l’erreur
Il ne fut plus possible aux trois usurpateurs
D’avoir un revenu qu’ils n’eussent mérité. 
Mais ces trois scélérats, jaloux et mécontents,
Ourdirent le dessein, infâme et monstrueux,
De surprendre le Maître en chambre du milieu,
Et de lui demander, mot, signe, attouchement,
Du grade immérité qu’ils voulaient posséder.
La semaine finie, dès que furent partis,
Ouvriers compagnons, maîtres et apprentis,
Ils vinrent lâchement aux portes se poster,
Le premier à l’orient, le second au midi,
Et le troisième enfin, porte de l’occident.
Ils savaient que le Maître avait pris pour usage
De vérifier tout seul l’avancée de l’ouvrage,
Et qu’ils pourraient ainsi lui tendre un guet-apens.
Quand ce grand homme enfin, finissant sa tournée,
En porte du midi voulut se retirer,
Sterkin était debout, devant, qui l’attendait.

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Hiram, la suite

 
Après la mort d’Hiram, n’ayant pu découvrir
Les trois traîtres félons qui l’avaient fait mourir,
Salomon convoqua en chambre du milieu
Des Maîtres reconnus, pour parler avec eux,
Avoir leurs sentiments, leurs avis éclairés,
Et trouver les moyens qu’il fallait employer
Afin de les punir et surtout de venger
L’essence de l’Esprit qu’ils ont assassiné.
Tandis qu’ils étaient tous en pleine discussion,
Ils furent dérangés dans leur conversation.
Un capitaine entra et à tous annonça
Qu’un étranger nommé Pérignan était là
Et qu’il voulait parler seul à seul à son roi.
Salomon acquiesça et c’est dans un endroit
Secret et retiré que l’homme l’informa
Qu’il avait rencontré du Maître l’assassin,
Et que près d’un buisson, alors qu’il travaillait
Au pied d’une caverne, il entendit son chien
Qui, en aboyant fort, avait dû réveiller
Un homme effarouché, hirsute et affamé.
Cet homme, en se voyant découvert et perdu,
Se jeta à ses pieds, puis, lui a avoué
Le crime qu’il commit par le sang répandu
De l’architecte Hiram, par l’acte monstrueux,
La folie meurtrière, inique et destructrice
Qu’il avait accompli avec ses deux complices.
Puis, il le supplia, malgré son crime affreux,
De l’aider à survivre et apaiser la faim
Qui dévorait son ventre. Il lui baisa les mains
Pour éprouver son cœur, pour pouvoir l’attendrir,
Tout en lui demandant de ne pas le trahir
Et de tous ses aveux en garder le secret.

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Après Hiram

 
Salomon, rassemblant en chambre du milieu
Les Maîtres écossais pour parler avec eux 
Du dessein qu’il avait de préserver au mieux
Dans un endroit caché, un lieu impénétrable,
La Parole sacrée, le Verbe innominable,
Leur fit prêter serment d’en garder le secret.
Dès lors il se créa une union véritable,
Une osmose parfaite en la fraternité,
Que les Maîtres maçons engagèrent entre eux.
La Parole gravée au cœur d’un Piédestal
De la Voûte Sacrée du souterrain royal
Fut le sceau qui scella ce pacte vertueux,
Elle fut le fondement, des pierres la première
Qui ouvrit au maçon son chemin de Lumière.
 
Ainsi, pendant longtemps, l’endroit fut préservé
De toute hégémonie dans le temple achevé,
Protégé par le zèle et l’ardeur des maçons,
Il fut mis à l’abri de la profanation.
 
C’est quatre cent seize ans plus tard, qu’un drame affreux
Mit en péril la paix et l’ordre de ce lieu.
 
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La Matéria Prima

 
L’entité minérale est, de sa quintessence,
Appelée à renaître en putréfiant l’essence
 
Murie du cœur d’un germe, et sa granulation
Alchimique intérieure est la transmutation
Totale du Maçon par sa maturation
En une voie royale, où le soufre et le sel
Réunis au mercure en seront purifiés,
Incarneront du moi, le soi de l’initié
Apte à la construction du Temple universel.
 
Par la terre et le feu, il va rendre son eau,
Régénérer en lui un embryon nouveau,
Il va croître et grandir, pour être un des noyaux
Matrice de la vie que la mort sublima,
Afin d’en exalter sa Matéria Prima.

La Géométrie Sacrée

 
La science inexpliquée de toute création
A de nombreuses lois qui sont en connexion,
 
Genèse d’un langage, où la réalité
Est du Verbe l’essence en son infinité,
Où tout dans l’Univers, à tout est relié,
Matrice primordiale, elle est la fluidité,
Elle est du point zéro la parfaite entité
Transcendant de la croix l’Esprit de Vérité,
Rythmant de l’harmonie toutes les vibrations,
Imprégnant de la vie sa force en expansion
Elle est son unité, sa continuation,
 
Son éternel secret, et c’est le mouvement
Alimentant la fin par le commencement,
C’est l’énergie divine animant la matière,
Réceptacle du cœur d’où jaillit la Lumière,
Et c’est peut-être enfin de l’Univers la clé,
Exprimée par ces mots Géométrie Sacrée

L’Évangile selon Saint-Jean

 
Le Verbe primordial, la Parole de Dieu,
 
Est le commencement de toute création
Voulue par l’Éternel et son émanation
A créé toute chose et tout être et tout lieu
Nécessaire au début de toute conception,
Genèse de la vie, elle était la Lumière
Illuminant les cieux pour éclairer le monde,
Luire en l’obscurité, car son éclat inonde
Et glorifie du Fils la Vérité première,
 
Si un homme est venu en rendre témoignage,
Est allé vers les siens pour le divin partage,
Les siens ne l’ont pas cru, ne l’ont pas reconnu,
Ont ignoré de lui le plus glorieux message,
Non du sang de la chair, mais du Verbe reçu,
 
Sur lui viendra l’Esprit, descendre et demeurer,
Après moi il viendra, car il m’a précédé,
Il était avant moi, il vient pour nous sauver,
Nous transmettre du Père, Amour et Vérité.
Toi donc, qui donc es-tu ? Est-ce toi le Messie ?
 
Je suis dans le désert celui dont la voix crie
Et je baptise d’eau, mais Lui, du Saint-Esprit.
Allez boire à sa source allez car le voici,
Notre seigneur Jésus, l’Agneau de Dieu, le Christ.

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