André-Michel de RAMSAY annexe

Antoinette BOURIGNON : Française, mystique que la réforme protestante a poussée en HOLLANDE.

Jeanne-Marie BOUVIER de la MOTTE, veuve GUYON, défraie la chronique versaillaise à la fin du 17ème siècle par une conception de la foi se résumant à dire que n'importe quelle personne possède la faculté de se mettre en contact direct avec DIEU, sans ascèse ni intermédiaire clérical, pourvu qu'elle soit en paix avec elle-même et respecte la liberté d'autrui. Tel est le principe du quiétisme dont l'une des conséquences est d'admettre la possibilité de se passer des liturgies et autres apparats des églises, y compris les sacrements.

FENELON : Archevêque de CAMBRAI et précepteur du jeune duc de BOURGOGNE, petit-fils de Louis XIV, qui après avoir apporté son soutien à Jeanne GUYON est malmenés par des biens-pensants. Suite à un écrit d'un traité pédagogique à l'intention de son jeune élève, Les Aventures de Télémaque, sortes d'allégories empruntées à la littérature grecque, dans lesquelles il dénonce les travers de la société de son temps, et avant tout de la cour royale où la courtisanerie incite à des des hypocrisies peu morale, il est mis à l'index et en 1700 banni de VERSAILLES.

Quiétisme : Doctrine de quelques théologiens mystiques dont le principe est qu'il faut s'anéantir soi-même pour s'unir à Dieu, se tenir dans un état de contemplation passive, et regarder comme indifférent tout ce qui peut nous arriver dans cet état (condamné par le saint siège en 1687.

En 1688, le roi Jacques II d'Angleterre et d'Irlande et VII d’Écosse (1633-1701) qui régnait depuis 1685 fut détrôné par un coup d’État, appelé par les historiens Glorieuse Révolution, mené par l'armée hollandaise et plus de 3 000 huguenots français.

Son prénom en latin est Jacobus ; les royalistes britanniques qui lui étaient restés fidèles, de même qu'à ses successeurs, sont connus sous le nom de jacobites. Les historiens évaluent à 40 000 le nombre de réfugiés jacobites en France, qui ont émigré après la Glorieuse Révolution, dont environ 60 % étaient irlandais, 34 % anglais et 6 % écossais. Parmi eux, 40 % étaient de familles aristocratiques.

Le « jacobitisme » historique était un mouvement politique proche des Tories entre 1688 et 1807 composé de ceux qui soutenaient la dynastie détrônée des Stuarts et considéraient comme usurpateurs tous les rois et les reines britanniques ayant régné pendant cette période. ll était particulièrement bien implanté en Irlande et dans les Highlands d'Écosse qui furent le théâtre de plusieurs révoltes et disposait également d'un certain nombre de partisans dans le nord de l'Angleterre et au Pays de Galles.

Le « jacobitisme » moderne est un très petit mouvement composé de ceux qui considèrent comme illégitimes tous les rois et les reines régnant sur les pays de l'Empire britannique et du Commonwealth depuis 1688 jusqu'à aujourd'hui. Les jacobites modernes considèrent que la reine Elisabeth II (née en 1926, reine depuis 1952) n'est que « la princesse Philippe de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg ».

Bibliographie :

Le Chevalier de RAMSAY, une fierté écossaise André KERVELLA aux éditions VEGA.
La Franc-Maçonnerie sous les lys Roger PRIOURET aux éditions GRASSET.
Réglements Généraux du Suprême Conseil de France.
Les origines de l'Ordre maçonnique Jean-Pierre Bayard.
Textes divers sur internet.

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