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Tubalcaïn


En visitant le Centre Maç. de Sydney, plus grande ville d'Australie, j'ai pu admirer une très belle statue de plusieurs mètres de haut, représentant le Maître Forgeron Tubalcain, la masse levée au-dessus de sa tête, prête à s'abattre sur le maillon d'une chaîne posée sur l'enclume. Je vous en ai apporté une petite photo, vous en jugerez. Les qualités esthétiques de cette superbe sculpture en bronze sont dues à un F. danois, sculpteur et forgeron ; il la réalisa pendant sa retraite en Australie. Au passage, la F. M. australienne compte environ 100.000 frères pour une population de 18 millions d'habitants, dispersés sur un territoire plus vaste que l'Europe entière. Revenons à TUBALCAIN.

Qui était ce personnage biblique, pourquoi est-il le premier à avoir acquis la maîtrise des métaux, enfin pourquoi son nom a-t-il été choisi comme mot sacré pour le jeune App. qui vient de s'engager sur la Voie initiatique de la F. M. ?

J'ai articulé mon propos en trois points
  1. Du forgeron mythique à l'artisan.
  2. Origine biblique de Tubalcain, sa filiation.
  3. Tubalcain signifie POSSESSION DU MONDE, traduction symbolique et regard maç.
1 - Du FORGERON MYTHIQUE A L'ARTISAN

Les premiers hommes étaient confrontés à l'hostilité des éléments naturels, à l'agressivité des animaux prédateurs pendant qu'ils allaient chercher leur nourriture et celle de leurs enfants.
Pour la pêche et la chasse, qui représentaient leurs principales ressources, ils utilisaient des branches dures, à l'extrémité desquelles ils fixaient des pierres choisies pour leur dureté, qu'ils affûtaient par des heures d'un travail patient.
Lorsque la proie blessée s'enfuyait avec la flèche plantée dans son corps, il fallait des journées de labeur pour disposer à nouveau d'une arme efficace.
Imaginez ce que fut pour la survie de l'homme la découverte des métaux, leur transformation et leur utilisation. La maîtrise du fer, puis des autres métaux, lui donna une supériorité sur le monde animal, qui ainsi devenait une proie plus facile.

L'histoire des civilisations en témoigne: le forgeron était un homme respecté, parce qu'il dispensait le progrès à travers les instruments qu'il fabriquait.

Mais on le craignait aussi car il avait percé des secrets : il savait extraire le minerai des profondeurs de la terre, le transformer, et le travailler en le soumettant à l'action du feu, le marteler pendant sa presque fusion avant de le plonger dans l'eau, pour le solidifier dans sa
forme définitive.

Le métal, enfoui dans les entrailles de la terre comme dans une matrice, a connu une lente maturation géologique, dont la durée échappe au temps humain.


Le forgeron viole la terre, il transforme le minerai grâce au feu, signe de la puissance divine puisque Zeus, souverain des dieux de l'Olympe, a comme afont-size: 10ptttribut l'usage de la foudre et de l'éclair.


TUBALCAIN est affilié aux forgerons mythiques, dans la caverne où, sa forge crée les premiers instruments d'agriculture qui faciliteront la germination et la récolte.


Il devient ainsi maître du feu et fondateur d'une civilisation génératrice de progrès. Mais voyons, en deuxième' partie, les origines bibliques de ce nom.


2 - LE NOM BIBLIQUE

 
Dans la Genèse, chapitre 4, versets 1 et 2, il est dit : (trad. Controversée) : " Or l'homme s'était uni à Eve, sa femme. Elle conçut et enfanta Caïn et dit : "j'ai fait naître un homme, conjointement avec l'Eternel ". Elle enfanta ensuite Abel. Caïn cultiva la terre et Abel devint pasteur de menu bétail.


Caïn donne en offrande au Seigneur des produits de la terre. Abel offre les premiers nés de son bétail. Dieu semble apprécier beaucoup plus l'offrande d'Abel, ce qui excite la jalousie de Caïn.

Caïn, enfant né après la Chute qui a séparé l'homme de Dieu, ne comprend pas pourquoi l'offrande qu'il fait à Dieu parait dédaignée de Lui. Il se révolte parce que Dieu préfère l'offrande de son frère Abel, plus humble et donc plus digne de sa miséricorde. Il se sent mal-aimé, le feu de la jalousie l'embrase, et il tue celui pour qui il ne devrait avoir qu'amour, son frère, son autre lui-même.
Toujours selon la Bible, le premier crime de sang de l'humanité a pour cause la jalousie religieuse ; le premier sang versé par l'homme l'est à cause de l'interprétation du comportement divin.
De Caïn, maudit et condamné à l'errance après le meurtre de son frère, sont issues cinq générations d'hommes jusqu'à Lémekh, père de Tubalcaïn, cité au verset 22, chapitre IV de la Genèse. ( ou Lamech selon certaines traductions Lémekh le Bigame a deux épouses, Adah et Tsillah, et il eut, de chacune d'elles, deux enfants. De la première Aah, il eut deux fils: Yabal, le pasteur nomade et Youbal qui devint le premier musicien. De sa deuxième épouse, Tsillah (ou Stella, selon les traductions) il eut Tubalcaïn et une fille Nahamah.

Nahama dont le nom signifie " la beauté et la joie ", synonyme de Tipheret, la sephira de la beauté et de l'harmonie (dans l'arbre des Sephirot).

Caïn et Abel sont représentatifs de l'humanité toute entière, mais dans son état de chute. Ils sont les deux premiers hommes nés après la Chute ; ils figurent les engendrements de la nature humaine, (dont la descendance est rapportée dans les versets 17 à 22 du chapitre IV de la Genèse), jusqu'à l'enfantement de Tubalcain et de sa sœur Nahama. A la sixième génération, le nom de Caïn revient, associé au nom de Tubal. Tubalcaïn est le fruit des transformations que sont ses frères aînés Yabal, et Youbal.

Cette racine " BAL " se trouvait déjà dans le nom d'ABEL. En Tubal-Caïn, on assiste à une réconciliation des deux frères, Abel et Caïn, sous le signe de la lettre hébraïque Tav, dont Dieu avait marqué Caïn après son meurtre.


Nous reparlerons, si vous le voulez, de ce Tav, que l'on retrouve dans le Tô sacré du Tao Tö King, dans le tau grec, minuscule puis majuscule, pour devenir la croix latine et nourrir tous les symbolismes des nombreuses croix, du carré au cercle créateur du feu.


Après les enfants de Lémekh, A / C de Tubalcaïn, la Genèse ne parle plus de la descendance de Caïn, qui amorce donc un changement dans l'humanité souffrante qui a subi la malédiction de Caïn. Tubal-Caïn marque un premier pas vers la réconciliation. Il annonce une évolution essentielle de l'humanité, meurtrie dès son origine par la mort d'ABEL. Il est le forgeron, maître du feu, celui qui connaît le secret de l'alliance avec Dieu, celui qui peut faire que le monde se transforme, et que des ténèbres jaillisse la Lumière.


Tubal-Caïn est fondeur de métaux, qu'il transforme de la manière la plus radicale, par l'épreuve du feu ; il travaille l'alchimie de l'être jusqu'à son accomplissement. Dans le verset 23 de la Genèse, le père de Tubal-Caïn annonce la régénérescence de l'homme, qui doit venir du travail du forgeron.


3- TUBALCAIN SIGNIFIE : POSSESSION DU MONDE.


Tubal-Caïn est décrit comme l'ancêtre des forgerons, "marteleur de tout, artisan du bronze et du fer". Il porte en lui le sens de la responsabilité et de la liberté. Il doit posséder la maîtrise du Feu qui peut être soit céleste ou démiurge, soit souterrain ou démoniaque. Il existe un feu qui brûle et qui consume, qui détruit celui qui s'y trouve condamné. C'est un feu qui enflamme, c'est le feu de la colère ou de la jalousie qui conduit Caïn au meurtre.


Le feu de la forge est tout autre : ce feu-là participe de la Lumière et de la Vie, parce qu'il contribue à la transformation et à la régénérescence.

C'est l'éveil de l'intellect, c'est le feu de l'énergie, pulsion de vie comme feu de l'amour, à condition d'en conquérir toute la maîtrise. Car la maîtrise des quatre éléments est nécessaire à l'art de Tubal-Caïn : Terre, Air, Feu, Eau.

Il faut tout d'abord descendre dans les profondeurs de la TERRE, pour y chercher et en extraire la matière première, le minerai. Par le soufflet de la forge, dont la respiration préside à la création du forgeron, l'Air attise le Feu qui purifie le minerai et le rend malléable. L'Eau enfin, symbole de la Connaissance ( Déluge), fixe l’œuvre par la trempe. Signalons au passage que l'Air, le Feu et l'Eau sont considérées comme les 3 mères de la Kabbale.


L'épreuve de la Terre peut nous rappeler le symbolisme du cabinet de réflexion dans la descente de la profondeur de soi, et d'une confrontation avec son obscurité intérieure, avant les épreuves de l'Air, de l'Eau, et du Feu, vécues par le profane lors de son initiation, avant de recevoir la Lumière.

Le forgeron est cet initié qui réunit deux éléments antagonistes, l'eau et le feu ; il est celui qui réconcilie ces deux éléments contradictoires pour réaliser son oeuvre, celui qui sépare le pur de l'impur par le feu.

Devant sa forge, Tubalcaïn a le choix : il invente des outils, et il fabrique des armes. Il devient ainsi la liberté de l'homme avec les outils ; il devient sa responsabilité avec les armes. Car l'usage que l'homme fera des oeuvres du forgeron dépendra de son degré de conscience. Avec les armes qui peuvent changer la vie en mort, certains hommes sont partis à la conquête du monde; ils en ont pris possession dans les larmes et le sang, par l'asservissement et la violence, dans des combats fratricides. Avec les mêmes armes et les mêmes outils, d'autres hommes ont développé la chasse et l'agriculture, en investissant leurs efforts dans le travail, pour façonner une société plus heureuse. Ils ont cherché à se construire eux-mêmes, pour conquérir leur liberté intérieure. C'est le sens de l'initiation, de 1'Épée dans nos rituels, du ciseau, du levier, de la truelle, et plus généralement des outils progressivement confiés aux Initiés.


L'apprentissage des outils s'effectue avec les conseils et sous la responsabilité des MM. qui doivent, par leur exemple et par leur fraternelle sollicitude, prévenir des dangers. Ils doivent mettre en garde les App. contre les excès, faire en sorte que les passions ne puissent entrer dans le Temple, ni entraîner le futur maître vers la volonté de puissance opérative, ou de domination.


L'App. travaille sous la protection mythique de Tubalcaïn dans la perspective de son Éveil, éveil à soi-même et aux autres dans l'expansion de sa conscience. Le travail de la forge symbolise la formation de l'être à partir d'un minerai brut: à savoir, fondre le métal pour en éliminer les scories, avant de lui redonner forme. C'est également le travail créateur par lequel l'App., mais aussi le Comp. et le M. se recréent sur le chemin initiatique, dans le creuset de la Loge. Le FM se fixe pour objectif de forger l'homme qu'il veut devenir.


Grâce à l'introspection, il extrait les dogmes des profondeurs de son inconscient, pour se libérer des tabous, des excès, des aliénations de la vie profane.


Le travail maç. dans le cadre du rituel, l'étude des symboles et des mythes, permettent à l'App. de mieux comprendre ses pulsions, et de mieux dominer ses inhibitions ou ses passions, dans sa volonté de se construire homme plus rationnel, plus sensible, plus responsable, en un mot plus humain. Selon le degré de Connaissance qu'il aura atteint dans son cheminement, et dans la maîtrise des outils, le F.M. qu'il deviendra essaiera de posséder : soit le monde de l'Avoir et du paraître, soit le monde de l'Etre. La liberté de ce choix lui appartient.


"DEVIENS CE QUE TU ES" : c'est ainsi que le forgeron agit sur le métal ; c'est ainsi également que le F. M. intervient sur lui-même, après son changement d'état, de profane à la vie d'initié. Pour être capable de se transformer, quel feu intérieur doit-il brûler en nous pour tenter de réaliser l'alchimie de cette transformation ?


Certainement pas le feu de la colère ou de la jalousie qui ont consumé Caïn, ni le feu de l'orgueil et de l'ambition que l'on rencontre si souvent dans la vie profane. Le feu extérieur est le symbole du feu intérieur que nous portons en nous, dans notre forge intérieure, dans notre caverne symbolique, l'énergie et la Lumière étant présentes dans le feu de notre volonté d'accomplissement, dans l'intensité de notre recherche spirituelle.


Le forgeron TUBALCAIN nous aide à rompre les chaînes qui ligaturent notre esprit, à ouvrir les maillons qui bloquent nos réflexions, qui paralysent notre sensibilité.


Pour avancer sur le chemin de la Connaissance, l'initié doit posséder l'Espérance qui le fortifie et qui dissoud la peur, et surtout la volonté de travail pour transcender les épreuves et accomplir les efforts nécessaires.


C'est le message que nous transmet le mot sacré "TUBALCAIN - POSSESSION DU MONDE", c'est à dire parvenir à créer un homme nouveau, qui se forge lui-même, après avoir pris conscience des potentialités de sa véritable nature, du besoin de réalisation que tout homme porte en germe en lui. Car bien sûr ce MONDE qu'il est ici question de posséder, c'est l'homme lui-même, qui réunit en lui tous les possibles, le meilleur comme le pire.

S'il parvient à connaître les clés de son monde intérieur, dans une pleine conscience de ce MOI souterrain qui nous échappe si souvent, alors " l'Homme connaîtra l'Univers et les Dieux ".

On rejoint ici le " lâcher-prise" du Tao ou du Yoga, ce travail de dépouillement de tout ce qui nous alourdit et nous entrave, toutes nos tensions, nos crispations, nos peurs et nos préjugés, avant d'approcher une certaine vérité au plus profond de notre Etre véritable.

Cet homme nouveau que nous essayons de réaliser est prométhéen : c'est à dire qu'il a à cœur de construire une société plus fraternelle, où le rayonnement par la connaissance se substitue au dogme et à la hiérarchie des valeurs profanes ; une société où le souci constant de l'autre, le souci du respect de la dignité et de la souffrance de tous les hommes a la priorité sur le pouvoir ou l'ambition. Il doit pour cela pratiquer et répandre le feu divin : c'est à dire la compassion. Car le FM. s'identifie à l'universalité des hommes, dont il se sent solidaire. Son sens moral lui fait obligation de porter aide et secours aux autres, à ceux qui souffrent.

Alors ce FM., debout et maître de lui-même, conscient et vigilant, peut avoir les pieds sur terre, le coeur avec les hommes, et la tête dans les étoiles. Le F. M. s'assimile souvent à une pierre qu'il essaie patiemment de dégrossir, de tailler et polir, pour l'intégrer à une construction d'ensemble. Il se défie des métaux qu'on lui a demandé de laisser à la porte du Temple. Mais la parole est d'argent, et le silence est d'or. Mais le métal n'est ni bon ni mauvais, à charge pour celui qui le travaille d'en faire un anneau de pur métal qui s'intégrera harmonieusement dans la solide chaîne de notre fraternité. Devant la richesse symbolique d'un tel nom, nous pouvons comprendre que certains rites aient choisi Tubalcain comme mot spécifique d'un degré plus élevé.


Mais Varuna (divinité védique de l'Inde, organisateur du monde), Tyr (dieu nordique de la guerre), Odin (dieu germanique de la guerre), Alfâdo, sont boiteux, manchots, borgnes, ou estropiés, comme si la perte de leur intégrité physique était le prix de leur science, comme si la colère des dieux suprêmes, jaloux de leurs privilèges les avait marqués du signe de leur vengeance. C'est dans la logique de la relation dominants / dominés.

2 - L'homologue Chinois de Tubalcaïn est Houang-TIi, l'empereur jaune, le patron des forgerons, des alchimistes et des Taoïstes. Par l'union de l'Eau et du Feu, c'est-à-dire du YIN et du YANG, il reconstitue l'unité primordiale dans la perfection, vers l'obtention de l'immortalité.


3 - Les Irlandais ont leur dieu forgeron Goibniu, les Hindous l'appellent Brahmanaspati, les Egyptiens antiques respectaient Ptah qui forgeait les armes d' Horus (le Dieu solaire de l'Ancienne Egypte), etc.


BAHREIN. Si vous passez un jour à Bahrein, allez visiter le carré des Forgerons, près du port de pêche. Vous y verrez des hommes enfouis jusqu'à mi-corps dans des minuscules cavernes, activant du pied un énorme soufflet pour attiser leur forge. A partir de vieux ressorts de camions, ils fabriquent des pièces nécessaires à la construction de bateaux de pêche artisanaux.


NOTE de Christian GUIGUE : Le fait qu'un rite, comme le REAA, ait retenu Tubalcain comme mot d'un grade plus élevé ne lui donne pas plus d'importance.


Un rite "Moderne", comme le rite Français, ou l'Ecossais Rectifié, sera toujours infiniment plus "avancé" qu'un rite dit Ancien, son "corpus" s'avérant radicalement différent ; c'est pourquoi Tubalcain se trouve pris en compte dès le premier grade puisque cet état "est à dépasser" pour pouvoir avancer véritablement sur la Voie.


Voici quelques différences fondamentales : les trois Grandes Lumières des rites "anciens" sont la Bible, l'Equerre et le Compas ; dans un rite "moderne", ces trois Grandes Lumières sont le VM, le Soleil et la Lune. Dans un rite "ancien, le VM est un avatar salomonien ; dans un rite "moderne", il personnifie Saint-Jean le Baptiste à l'entrée en L. (voilà pourquoi il entre en L. précédé du chandelier à trois branches, annonçant ainsi la Lumière qui doit venir), et Saint-Jean l'Evangéliste à la fin des travaux ; le fait que les non spécialistes ne connaissent pas ces significations ne change rien à leur réalité. Un rite "ancien" doit ouvrir la Bible à l'Ancien testament, un rite moderne au Nouveau Testament. Lorsque certains VM, au REAA, ouvrent la Bible au prologue de Jean, parce qu'ils travaillent à titre personnel au 18ème degré ou que ceci relève d'une préférence personnelle, ceci constitue un "barbarisme" dans un rite "ancien" et fait intervenir dans la pratique rituelle un élément de "perturbation grave" n'ayant pas lieu d'être. Personne ne peut faire ce qu'il veut avec un rituel ou un rite ; on doit le prendre tel qu'il est ou travailler à un autre rite dont certains points de détails conviennent mieux à sa propre sensibilité mais en aucun cas on ne peut changer quoi ce soit.


BIBLIOGRAPHIE

Les Planches de l'Apprenti (la Planche sur Tubalcaïn). Christian GUIGUE.
La Lettre, Chemin de vie - Le Symbolisme du corps humain. A. de Souzenelle
La Bible de Jérusalem. de Desclèe de Brouwer.
Le Gai-Savoir des Bâtisseurs - Rites & Symboles. Daniel Beresniak.
Dictionnaire de la Bible. André-Marie Gérard.
L'Encyclopédie Universalis.

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