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L'Acacia m'est connu

Le mot « ACACIA » est à rapprocher du terme sanskrit «  AKASHA » qui signifie chez les occidentaux «  ETHER », cinquième élément de notre univers à coté des 4 autres : TERRE, AIR, EAU, FEU.

Cet ETHER qui est en fait, non pas le cinquième élément de notre univers mais l’élément primordial. Le principe des quatre autres éléments. Il serait en réalité  le principe divin qui occupe, virtuellement tout au moins, le centre de tout être.

Ce centre, cette partie éthérée serait le siège de l’âme dite immortelle l’âme qui constitue un des 3 conmposants de l’homme, avec le corps et l’esprit. Dans le rituel d’élévation à la maîtrise la branche d’acacia est le signe frappant pour localiser la sépulture de Maître HIRAM porteur de la connaissance.
Il semble qu’une relation doit être faite à LA BIBLE. L’ACACIA est un symbole maçonnique d’origine biblique.


Dans l’EXODE  il est dit que Moise reçut de Yahvé des prescriptions relatives à la construction du Sanctuaire : «  ils m’élèverons un sanctuaire et j’habiterai au milieu d’eux » ( Exode chapitre 25, verset 8 )

Pour cette construction  de l’arche d’alliance, devait etre utilisé du bois d’acacia,nu et recouvert d’or  pur. De même la table d’oblations et les autels du rituel devaient être réalisés dans ce même matériau.

Un autre référence biblique localise l’aire géographique de cet arbre. Le prophète Isaïe  rapporte ces parole de Yahvé  «  je planterai dans le désert, cèdres et acacias, myrte et oliviers » (chapitre 41, versets 19 et 20 )

Enfin il semblerait que la croix du Christ était faite de bois d’acacia et sa couronnes tressée d’épines d’ acacia.

Les égyptiens et les Arabes consacraient cette plante au Dieux. Osiris était appelé « le Maître de l’Acacia »

L’acacia est une plante aux feuilles persistantes et aux épines redoutables. Ses feuilles sont divisées en folioles fines. Elles se redressent au soleil levant et se ferment au soleil couchant. Ses  fleurs sont couvertes de duvets rappellent le disque  radié du soleil : ce sont des petites sphères  jaunes très odorantes et rassemblées en grappes.
 
Dans le rituel d’élévation au grade de maitresse maçonne une branche d’acacia apparaît, précisément quand la récipiendaire prend la place du cadavre.
La récipiendaire, devenue à son tour Hiram est recouverte d’un drap mortuaire sur lequel figure une croix blanche au centre de laquelle est posé une branche d’acacia. La croix a une fonction de lien entre le ciel et la terre   Elle est  intermédiaire, voie de communication. L’acacia, élément vivant s’y trouve, rameau verdoyant il représente la survivance des énergies que la mort ne saurait détruire.
 


Après trois voyages autour de la loge, les MM
\ en quête du lieu sacré ou les meurtriers ont déposé le corps d’Hiram sont frappées par un signe : la présence de l’acacia fraîchement planté et qui localise la sépulture d’Hiram. La présence de l’acacia attire l’attention des MM\ à la recherche du maître, car il est dit :

« la Connaissance repose à l’ombre de l’acacia »

L’acacia qui ombre la tombe d’Hiram est accompagné de l’équerre et du compas deux outils qui ne laissent aucun doute sur la présence du Maitre Hiram, car ces outils sont indispensables à l’approche de la connaissance.

Il apparaît dans le rituel que le rameau d’acacia, support végétal   à rapprocher du rameau d’or des mystères antiques, représente l’Arbre sacré de la maîtrise.

A la question de  la 1° Surveillante «  êtes-vous Maitresse maçonne ? »
La réponse de la Maîtresse maçonne est  «  l’acacia m’est connu »
 
Comme le bois d’acacia aux nombreuses vertus, elle doit se vêtir d’incorruptibilité, elle doit être fidèle à ses engagements de droiture, de rectitude et de pureté, aidée en cela de l’équerre et du compas. La maîtresse maçonne doit déployer tout son zèle pour que règne la justice et la vérité dans les sociétés humaines. Elle doit agir avec fermeté et rigueur pour que la charpente de son temple intérieur soit aussi solide et dure que le bois d’acacia. Elle ne doit pas se laisser abattre par les piqûres d’épines qui sont autant d’épreuves dans une vie.
L’affirmation «  l’acacia m’est connu » pose comme certitude la connaissance des choses secrètes que confère l’initiation. Connaître l’acacia c’est posséder les notions initiatiques conduisant à la découverte du secret de la Maîtresse maçonne. Pour assimiler ce secret, l’adepte doit faire revivre le maitre.

Arbre funéraire l’acacia annonce une sépulture mais en même temps il annonce la vie par son feuillage vert.

La couleur verte, dans le sacré,est attribuée a l’élément eau comme emblème de la régénération.
La végétation ne peut se produire que par l’action combinée de deux éléments l’eau et la terre, la couleur verte indique leur union féconde. Le vert est associé au renouveau.

La symbolique veut, encore aujourd’hui, que le vert soit la couleur de l’espérance. Le vert est aussi la couleur des prophètes et de Saint Jean l’Evangéliste annonciateur de l’esprit.
 
La descente aux enfers, la mort,  précède toute idée de vie et renaissance. Il faut que le grain pourrisse et meure en terre pour que,        de cette putréfaction jaillisse la plante. C’est une mort partielle au bout de laquelle il y a la  vie et la renaissance. La branche d’acacia est donc en fait le symbole de vie en forme de petites sphères jaunes d’or emblème de lumière éclatante de vie et d’espoir.
L’acacia est ici gage d’immortalité, de renaissance. La vie ne disparaît jamais mais se transforme et réapparaît sous une autre forme. C’est le symbole du renouvellement perpétuel de la vie tirant son élément de la mort.
Le rituel maçonnique du 3° degré, retrace la revivification du cadavre. Le Maître Hiram est relevé par les trois officières sur qui repose les fondements de la loge,  et grâce à la parole, à la puissance du mot substitué MOAH-BON, il réapparaît dans la nouvelle Maîtresse maçonne. 

Connaître l’acacia c’est posséder les notions initiatiques conduisant à la découverte du secret de la Maîtresse maçonne. Pour assimiler ce secret, l’adepte doit faire revivre en lui la sagesse. La néophyte passe sur un autre plan de conscience, la tombe d’Hiram est le creuset dans lequel s’accomplit la métamorphose. La formule rituelle « l’acacia m’est connu » revient à proclamer l’immortalité. C’est le symbole du monde supérieur de l’âme, de son accomplissement. Comme l’acacia fait le pont entre l’homme et le divin, la matière et l’esprit, possesseur de l’acacia la Maîtresse maçonne est ainsi reliée à l’univers.


J’ai dit.

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