GLDF Orient de Corbeil Date : NC


L’histoire des nombres ou le parcours initiatique de l’apprenti au compagnon

Le nombre

L'humanité a mis des millénaires pour passer de la quantité aux nombres. L'idée de nombre est l'aboutissement d'un long travail.

Les marques numériques

Les plus anciennes dates des premières civilisations du Paléolithique, environ 30000 ans av. J\-C\. Les hommes ont appris à conserver les nombres. Ils découvrirent deux supports, les os et le bois (des os de près de 30000 ans ont été retrouvés).

C'est en Mésopotamie et au Moyen Orient vers - 8000 qu'apparurent les calculi, se sont des cailloux. Dans la pratique, chaque caillou vaut « un » et pour des raisons de facilité, les hommes ont eu l'idée de remplacer un tas de cailloux par un seul caillou de nature différente, par sa couleur ou par sa forme. On retrouve d'ailleurs en Mésopotamie, chez les sumériens, des objets fabriqués en argile, ils sont appelés les calculi (calculus, « caillou » en latin), dès la moitié du 4ème millénaire av J\-C\.

La première numérotation écrite est sumérienne. Dans les premières tablettes d'argile apparaissent des nombres. Numération écrite et écriture semblent avoir été crées en même temps.

Les chiffres sont le plus souvent représentés par des symboles particuliers, la fleur de lotus pour l’Égypte, l'alpha 1, le bêta 2 pour les grecs. Pour les Mayas, le moyen le plus simple de représenter les nombres était un système utilisant le point et la barre, la valeur du point était de 1 et celle de la barre était de 5.

Les Égyptiens, les Chinois, les Grecs, les Mayas, les Indiens, les Aztèques, les Éthiopiens, les Hébreux et les Romains ont eu différents types de numération.

Propagation de cette numération

En 773, arriva à Bagdad un ambassadeur indien avec un présent pour le calife MANSOUR et pour les savants arabes qui l'entouraient : le calcul et les chiffres. Ils en tirèrent le premier livre en langue arabe présentant la numération indienne. Au 9ème siècle, le livre de l'addition et de la soustraction a été écrit d'après le calcul des Indiens. C'est par cet ouvrage que le calcul indien arriva en Occident. Plusieurs fois traduit en latin à partir du 12ème siècle, sa célébrité fût telle que ce calcul fut nommé algorisme. Au 5ème siècle, le moine français Gerbert d'AURILLAC apprit la nouvelle numération chez les Maures d'Espagne et, grâce aux chaires qu'il occupa dans les établissements religieux d'Europe, il put introduire le nouveau système en Occident.

L’histoire des nombres ou le parcours initiatique de l’apprenti au compagnon

D’un point de vue ésotérique

Le UN n'est pas un nombre à part entière, mais la base des nombres : c'est l'essence de la limite des nombres. Il surgit du néant pour donner naissance à tous les autres. Il représente l’unité, le début et la fin, tout est un. Il est le point d’équilibre, il est le créateur, dieux, le grand architecte selon ces convictions. Il vient et ne va nulle part. Il n’a ni passé ni avenir contrairement aux autres nombres. Il est statique, il est l’essence de tout. Quand l’homme peut comprendre la notion de la cause première et l’idée d’un dieu unique alors il atteint un degré d’élévation supérieur dans son évolution spirituelle et sa démarche philosophique. Sa valeur est de un et elle ne peut s’additionner. Il est difficile pour un non initié de comprendre 1+1=1.

Le DEUX est né de la loi de la dualité. Le deux symbolise le féminin et est la première paire. Le deux ne se révèle que sous l'influence du UN. Le DEUX est le symbole de l'audace. Il est l’opposé du UN qui est statique alors que le DEUX est le mouvement, le défini et l’infini. Il est le conflit permanent. Il représente la femme, la lune, l’argent. Pythagore disait « du moment que dieu se manifeste, il est double essence indivisible et substance divisible, les deux principes actif et passif ». Pythagore enseignait de la même façon, pourtant son enseignement avait deux sens selon que l’on soit simple auditeur ou initié. Jésus parlait en parabole dont le sens pour les non initiés était complètement différent de celui qu’il initiait. Exemple dans Jean (1) « en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit ». Selon notre niveau de savoir, cette phrase na pas la même signification. Il peut signifier qu’il faut une graine sèche ou morte pour semer où que l’homme doit faire une introspection et se connaître pour renaître et se donner une autre voie. Le Inn et le Yang (2) sont opposés mais sont complémentaires vue qu’ils ont la même surface dans un cercle ; mais leur dualité ne s’arrête pas là car dans chaque partie il y a un point de l’autre qui pourrait symboliser le germe, une racine qui prouve la complémentarité et l’indissociabilité.

Le corps humain a de nombreux organes qui vont par paire : les yeux, les jambes, les bras, les oreilles, les lobes du cerveau, le cœur est divisé en deux parties, etc. Cela prouve que la nature a aussi le sens de la dualité qui est indispensable car si une de ces parties vient à nous manquer, nous ne pouvons fonctionner correctement et par définition nous devenons statiques. Le bien et le mal coexistent sans délimitation réelle. Pour ce qui est de la spiritualité, entre le terrestre et l’esprit sont symbolisé par le Nadir et le Zénith. Les outils en F\ M\ vont aussi par deux : le maillet et le ciseau, le ciseau passif ne peut rien faire sans le maillet actif ; l’équerre et le compas, l’équerre passive représente les lois morales de l’homme et de la matière, le compas est le représentant de l’esprit car il est mobile par l’ouverture de ses deux branches comme notre esprit. Nous trouvons le binaire à l’orient de notre loge avec la présence de la lune et du soleil.

Le trois est le véritable premier nombre. Il est le ternaire, les trois points d’appui. Il symbolise le premier mâle. Il signifie pluralité et multitude. Il symbolise le monde de la matière car il suffit de trois points pour définir un plan. Premier nombre triangle, il est la somme de deux nombres consécutifs (1 + 2 = 3).

Le trois symbolise le perfectionnement car le mariage du un et du deux donne l’équilibre. La somme du deux et du trois donne le cinq. Nous le retrouvons à l’orient de notre loge : la lune, le delta et le soleil. Dans notre loge, les trois officiers qui l’éclairent sont le vénérable, le premier et second surveillant. Je porterai une attention plus particulière sur les trois colonnes : force, sagesse et beauté qui entourent le pavé mosaïque. Elles vont du Nadir au Zénith donc de la terre au ciel. Elles sont donc notre lien direct avec l’esprit supérieur, le grand architecte. On peut dire que le deux n’est pas loin et que l’équilibre est toujours précaire. Nous retrouvons le triangle dans la religion catholique par le signe que les officiants exécutent le père, le fils et le saint esprit. Ce dernier unit le père spirituel et le fils est le représentant terrestre du père. Le ternaire se retrouve dans les devises de nombreux pays (ex : France Liberté-Egalité-Fraternité, Espagne Une-Grande-Libre, Libye Liberté-Socialisme-Unité, etc. Nous le retrouvons en mathématique pour contrôler les divisions par la preuve de trois.

Le quatre peut avoir plusieurs approches par le 1 + 3 = 4, le mariage de l’unité et de la perfection ce qui pourrait symboliser, dans les trois religions du livre, le lien entre leur prophète majeur et dieu. Il y a aussi l’approche du 2 + 2 = 4, la double dualité qui s’annule et qui donne la première racine carrée. Nous pouvons aussi faire un carré forme géométrique sur laquelle on trouve la double équerre. Nous retrouvons les quatre triangles 1 : la terre, l’air, l’eau, le feu. Ces quatre éléments produisent la vie mais ils sont capables de l’anéantir de la même façon. Nous voyons la double face que peuvent avoir les éléments. Lors de notre initiation ce sont les quatre voyages que nous effectuons. Dans la tétrakyts 1, en reliant les points du sommet à celui de la base gauche et de la base gauche au deuxième point droit en partant du bas et ensuite à son opposé qui rejoint la base droite qui retourne vers le point haut cela donne la naissance d’un pentagramme embryonnaire. Cet embryon me fait penser à la naissance du papillon qui est au stade du chrysalide avant de remplir ces ailes de sang et de devenir un être parfait et magnifique. Dans l’apocalypse « révélation 6 », Saint-Jean nous décrit les quatre chevaliers : le blanc qui part pour vaincre, le roux qui sème la terreur et la désolation, le noir qui pèse les âmes et le quatrième qui représente la mort. Je pense que ces quatre cavaliers pourraient être les reflets de la destinée humaine ou des observateurs placés aux quatre points cardinaux. Nous retrouvons le nombre quatre dans le chapitre suivant avec les quatre anges, les quatre vents et les quatre points cardinaux. Les quatre lettres hébraïques Iod Hé Vau Hé désignaient dieux pour les anciens.

Le cinq est la somme de 2 (féminin) + 3 (masculin). Il symbolise le mariage.

Le cinq est le symbole de l’équilibre et de la perfection. Il est le nombre des doigts de la main, du pied, des sens. Le nombre cinq, manifeste l'énergie créatrice, celle du labeur (cinq doigts, cinq sens) et de l'activité humaine. Il est représenté par l'étoile à cinq branches ou le pentagramme dont la forme rappelle le corps humain. Si l’on regarde la représentation des proportions idéales de l’homme qu’a dessiné Vitruve (3), nous pouvons dessiner un pentagramme. La tête, les bras et les jambes matérialisent les pointes du pentagramme. Le tronc représente le centre, symbolisé par le G\, la partie où rayonne l’énergie. Il est le siège des sentiments et de la vie. Le pentagramme est le symbole de nombreuses confréries, en autre celle dite pythagoricienne. On le trouve sur de nombreux drapeaux représentant des nations. La pointe en l’air représente l’homme dans sa perfection mais il peut être aussi représenté à l’envers. Alors ce symbole représente le mal. Les deux branches en l’air représentent les cornes de Satan et le cinq bénéfique se transforme en maléfique car c’est le binaire par ses deux branches en haut qui prennent le pas sur le ternaire. Or le binaire, comme tout le monde le sait, est double donc sa fonction. Il conduit à la dualité. Qui dit dualité dit cahot car il n’y a plus d’ordre établi. Cette représentation du pentagramme renversée est utilisée en sorcellerie.

Mais revenons en arrière. Le nombre UN représente le principe créateur. Il peut être le grain de blé qui tombe en terre et meurt. Le DEUX est la matrice qui permet à ce grain de blé de renaître. Le TROIS est l’âme qui dirige notre graine pour qu’il s’élève bien droit et qu’il évite de prendre un mauvais chemin. Cette étape est très importante pour notre jeune plante. Il est le cordon ombilical entre le grain et le QUATRE. Le quatre apporte tous les éléments indispensables à sa croissance, l’eau élément indispensable à la vie, le soleil contribue à le réchauffer, l’air car tout organisme sur terre a besoin de cet élément et la terre qui est le terreau pour que la graine évolue dans le bon sens. Souvenez-vous, dans le chapitre quatre, je vous ai dit que dans la tétrakyts je vois la naissance du pentagramme. Cette idée se réalise en joignant les cinq éléments à ce moment précis. Le pentagramme peut prendre forme et rayonner mais il pourrait être comparé à l’homme car, comme lui, il a été embryon avec la rencontre du 1 et du 2. Il a reçu une âme avec le trois, il a grandi accompagné du 4 pour devenir une étoile dans sa rencontre avec le 5 et recevoir la lumière. Il symbolise pour l’homme son esprit car la vie il l’a reçue avec la combinaison des 1, 2, 3 et 4. C’est à moment que les phrases qui sont écrites dans la genèse portent toute leur signification.

1.26 (4) Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.

1.27 Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.

1.28 Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et l'assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se meut sur la terre.

La représentation de Vitruve pourrait symboliser le moment de la création de l’homme par Dieu. Ce qui signifierait que nous sommes les liens directs avec l’esprit supérieur et que chaque homme et femme sur terre devrait se faire un devoir de mener à bien cette mission qui leur a été confiée. Il y a une multitude de façons pour tracer un pentagramme, elles sont toutes plus ou moins compliquées, mais pour moi la plus belle façon est celle de Vitruve. Elle est la plus accomplie et symbolise la création, le cinquième jour de l’arrivée de l’esprit sur terre. La lettre M 1, mystique par excellence, on la retrouve chez les Hindou sous la forme écrite « Materia prima » désignant l’eau, l’élément vital à la création de la vie et également dans Marie, mère du fils de Dieu, Moïse et Maya la mère de Bouddha. Revenons à la définition hindoue « Materia prima ». Cette eau sans laquelle nous ne pouvons venir au monde, nous la trouvons dans la matrice où est le fœtus. Elle protège celui-ci des choques et intrusions du monde extérieur et tout cela est relié à la mère par le cordon ombilical. Cela pourrait être la première chaîne d’union. Pour préserver le récipiendaire qui va renaître, nous le plaçons au milieu de la chaîne d’union, nous le protégeons comme la matrice et le cordon qui entourent le temple, pouvant représenter le ventre de la mère. Cet espace qui par convention est un lieu sacré.

Mais pour nous, compagnons, qui sommes à l’aube de nos premiers en F\ M\, notre liberté n’est-elle pas représentée dans nos pas ? Les trois pas d’apprentis représentent la rigueur que l’on doit apporter à chaque instant. Les deux pas suivants, un à droite et le second vers la gauche en se recentrant entre les deux colonnes, nous indiquent que nous sommes en âge d’aller voir ce qui se passe à l’extérieur tout en gardant notre rigueur. Ce qui fait trois plus deux mais peut-être l’audace que nous devons avoir comme l’a souligné Pythagore 3 dans la description des nombres, sans perdre de vue que notre action doit être harmonieuse. En regardant le tableau de compagnon, un escalier commence à l’entrée du temple. Il est représenté ainsi : trois marches droites, une autre décalée sur la droite et la cinquième qui se recentre entre les colonnes. Cela représente le pas de compagnon et si nous observons bien cet escalier, il y a deux autres marches en direction du septentrion et qui sont représentées sommairement. On peut imaginer que cet escalier est en spirale et nous incite à aller voir plus loin en nous indiquant le chemin à suivre pour accéder aux degrés supérieurs. Rien ne doit arrêter le F\ M\ dans son perfectionnement. Ces cinq marches en spirale ont un point commun avec le livre des morts tibétains (5). Après notre mort, lors de notre initiation il y a renaissance. Les bouddhistes ont eux aussi une renaissance après leur mort qui peut s’avérer difficile car les étapes peuvent être longues et douloureuses. A la fin de ces épreuves, l’esprit en ressort grandi car il n’est plus attaché aux valeurs terrestres. A chaque étape, il doit affronter le bien et le mal. Il a le choix entre deux voies qui lui sont proposées mais ces déités sages ou irritées proviennent de son esprit. Cela peut paraître similaire à l’effort que l’on doit fournir pour la recherche de notre perfectionnement.

(J’ai été troublé par cette lecture car j’ai trouvé énormément de points communs avec ce que j’ai pu apprendre sur le catholicisme, les rituels égyptiens pour l’accompagnement après la mort. Il y a beaucoup de similitudes). Mais cela ressemble en tout point à l’idée que je me fais du travail que l’on doit fournir pour se perfectionner et je reprendrai une citation de Isidore de Séville (6) : « Etudiez comme si vous deviez vivre toujours ; vivez comme si vous deviez mourir demain » qui résume très bien l’idée de la recherche du perfectionnement.

Dans le rituel de passage de compagnons, nous avons fait 5 voyages :

Le premier : la vue, l’ouie, le toucher, l’odorat et le goût. Ce sont les 5 sens qui régissent notre vie. C’est la partie Epicurien du symbolisme. Comme le préconisait Epicure, il faut profiter de la vie avec tous ces sens. Je pense qu’il n’y a pas de hiérarchie dans les sens. Ils ont tous la même importance mais suivant notre évolution et nos sensibilités ils se sont développés différemment. Quoi de plus normal pour un œnologue de développer ses sens olfactif et gustatif, un mélomane son oreille, un artiste peintre sa vue et un sculpteur développera les proportions ainsi que son toucher. Mais il ne faut pas être absolument un artiste pour pouvoir développer ces cinq sens. Epicure n’était pas un pervers dépravé comme certains philosophes et religieux ont essayé de nous faire croire. Son concept était de profiter raisonnablement des choses de la vie en toute harmonie avec son entourage sans le contraindre car s’il y a contrainte alors tous plaisir disparaît. Quant aux autres voyages, ils sont plus symboliques et spirituels.

Le second : les cinq ordres d’architectures : Dorique, Ionique, Corinthien, Toscan et Composite. C’est une approche des arts de ce qu’ils peuvent représenter : la perfection dans ce que peut réaliser l’homme avec ses mains et des outils.

Le troisième : Grammaire, Rhétorique, Logique, Arithmétique, Géométrie, Musique, Astronomie. Les cinq principaux sont la Grammaire, Arithmétique, Géométrie, Musique, Astronomie. Se sont les arts libéraux, ce qui a permis à l’homme de sortir de sa condition animale. Ils ont tous un lien avec les nombres, il est dit que les espaces 3 entre les notes de musique ou les planètes sont identiques rendant l’harmonie universelle. Chaque lettre a une valeur et on retrouve les nombres en Arithmétique et en Géométrie.

Le quatrième : les cinq grands initiés : Moïse, Socrate, Confucius, Pythagore et Jésus ; de grands érudits mais surtout des rassembleurs d’hommes et d’idées. On aurait pu en citer d’autres car toute l’histoire de l’humanité a été jalonnée par des grands érudits qui ont essayé, à travers leurs savoirs, de faire progresser l’humanité et de la conduire vers un idéal en formant des disciples. Ils nous ont indiqué la voix des nombres car dans leur enseignement tout est relié aux nombres. Tous ces grands philosophes ont inspiré les bases du christianisme.

Le cinquième : gloire au travail ; celui-ci nous donne toute l’étendue de la tâche qu’il me faut accomplir aussi bien dans les cinq sens que dans la philosophie car toute personne qui veut s’élever doit constamment se remettre en question. Un acquis d’aujourd’hui ne sera peut-être plus aussi évident demain ou dans un avenir plus ou moins proche. La vie évolue ainsi que nos connaissances aussi bien spirituelles que techniques. La vie n’est qu’un éternel recommencement, on peut en juger en étudiant des écrits de l’antiquité ou des temps plus proches. Je constate que nos grands problèmes sont toujours les mêmes, et, là, j’avoue que cela m’a laissé une très forte impression et une sensation d’être au milieu d’une cathédrale. J’ai été fortement impressionné de l’immensité de la grandeur et de la résonance de la tâche à accomplir.

Nous aussi avons l’étoile flamboyante ou le pentagramme qui représente, comme tout le monde le sait, le nombre cinq. Le cinq est représenté par les branches de l’étoile flamboyante et la lettre G en son milieu qui est la cinquième consonne de l’alphabet.

Nous retrouvons le nombre cinq dans la composition de la loge : trois personnes la dirigent, cinq l’éclairent et sept la rendent juste et parfaite. Ces cinq officiers qui éclairent la loge pourraient représenter les cinq branches de l’étoile et le G pourrait symboliser le grand architecte.

Nous avons aussi les cinq bougies qui éclairent la loge, les batteries qui sont aussi aux nombres de cinq.

Notre tenue de compagnon nous relie au nombre cinq.

Jakin qui est représenté par un J sur la colonne du midi est composé de cinq lettres.

Dans d’autres domaines le cinq est présent :

  • Le nombre d’océans sur notre planète.
  • Le nombre de branches de l’étoile de mers (en général).
  • Les cinq sens : l’ouïe, l’odorat, la vue, le toucher et le goût.
  • Le nombre de branches dans le pentagramme.
  • Les cinq niveaux de la douleur pendant le décès sont peut être : le choc, la dénégation, la colère, le désespoir et l’acceptation. On les retrouve décrits dans « le livre des morts tibétains ».
  • Les cinq anneaux olympiques représentant les cinq continents sont entrelacés. Ils peuvent représenter l’idée de la fraternité qui doit en découler.

Le six

Le six est le mariage de deux triangles inversés : terre - air ou eau - feu. Ces éléments qui sont opposés l’un à l’autre ne se combattent pas mais se neutralisent. Ils peuvent symboliser l’esprit et la matière qui sont entrelacés. Ces deux triangles pourraient symboliser Adam et Eve. Le triangle pointant vers le bas, c’est Adam qui chute de l’esprit et le triangle pointant vers le haut, c’est Eve qui s’élève vers le désir. Le point au centre des triangles symbolise le résultat de cette union. Le péché originel a permis de créer un autre être. On revient au nombre un car un + un = un en principe. Parfois la nature nous joue des tours et ce mariage peut donner deux ou voir plus. Le résultat de cette union aura toujours le choix entre deux voies, soit s’élever ou descendre en comparaison au bien ou au mal.

Le six 3+3, les deux triangles, la première pointe en l’air qui représente dieu et la deuxième pointe en bas représente l’homme. Quand nous les assemblons, ils représentent l’étoile de Salomon mais ils symbolisent le combat qu’il y a entre le créateur et sa création, le créateur essayant de s’élever vers une spiritualité et la création aspirant qu’à descendre vers ses contingences terrestres. C’est un combat de tous les instants entre le bien et le mal ou l’esprit et l’instinct animal. Pour les égyptiens, la réincarnation idéale est représentée par la pierre car ils pensaient être éternels et pouvoir observer le monde sans craindre aucune altération possible. Mais pour tailler cette pierre idéale, il faut quatre faces parfaitement planes et d’équerre ; ainsi ils pouvaient se placer dans l’édifice ou le temple céleste et être au contact avec les autres âmes. Les deux faces restantes sont les faces où l’on peut graver son testament philosophique et faire passer un message, vu qu’elles sont en contact avec le monde. On peut reporter ce concept sur nos cathédrales ou tout autre édifice dans lequel les constructeurs ont voulu lui donner une âme, une spiritualité ou un sens sacré. Nous sommes comme les pierres de nos cathédrales. Nous devons aplanir toutes aspérités de notre pierre avant de l‘insérer dans notre temple. Les quatre faces en contact avec les autres sont notre chaîne d’union qui nous permet de ne faire qu’un avec l’ensemble tout en restant unique. La cinquième face dirigée vers l’intérieur nous permet de puiser notre sagesse et de nous ressourcer. Quant à la sixième qui donne vers l’extérieur elle nous permet de rayonner et d’essayer d’améliorer le monde profane. Voici pourquoi selon moi nos pierres ont six faces et que le nombre six est le dernier du compagnon.

Les nombres dans ma vie

Mon épouse à 35 ans 3+5=8 j’ai 43 ans 4+3=7 et nous avons 9ans de différence ce qui donne 7.8.9, les trois prochain nombres que je dois étudier.

Je suis né le 18/9/1962 ce qui donne 1+8+9+1+9+6+2=36, 6+3=9. Ma première fille née le 26/11/1983 ce qui donne 2+6+1+1+1+9+8+3=31, 3+1=4, nombre qui se rapporte à la sagesse c’est peut être pour sa quelle suit des études pour être sage-femme. Mes jumeaux 1+9+5+2+0+0+3=20 ce qui donne 2, la dualité et il est vrais qu’ils sont comme Janus un qui rie un qui pleure nous avons remarqué qu’il change de comportement en même temps pour les grande étapes 2+2=4 ce qui donne la complémentarité.

Michel un prénom qui croise deux fois ma vie à des moments capital dans mon évolution, la première fois j’avais 14 ans 1+4=5, l’age du compagnon, une jeune femme prénommé Michel, ma initié au grand secret de la vie elle avait 21 an 2+1=3 le ternaire la base sur la quelle ont peux ce référer notre différence 14-21=7, l’age de passer maître quoi que dans ce domaine ont en apprend à tout le temps.

La deuxième fois que je rencontre ce prénom c’est dans notre loge avec notre frère Michel D\. Au moment ou je cherchais mes marques et la il ma indiquer les voix que je cherchais sens la trouver, il m’a initié au petits secrets de la maçonnerie mais grâce à lui et les voix qu’il ma indiquer j’ai commencé à apercevoir le halot de ma lumière. Ce qui ma permit de ressentir le fluide qui ce dégage entres les colonnes car cela me parait être l’ascenseur ou l’accès vers l’esprit à l’état pur et pour moi ce n’est plus pareil mais je me garderais bien de me positionner entre ces trois colonnes pour deux raison premièrement cela voudrais dire que je franchi le pas vers l’orient éternels et je ne suis pas presser.

Deuxièmement je ne voudrais pas faire la même erreur qu’Icare. A choisir je préfère être le grain de blé qui tombe et meurs, que celui qui tombe par excès de vanité. Peu être que je commence à comprendre le précepte de SOCRATE connaît toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux. Pour finir sur la lumière j’espère que mon étoile commence à s’allumer et maintenant il me reste plus cas la rendre encore plus rayonnante.

Conclusion

Voyez-vous mes frères ce que j’ai découvert. C’est que les nombre sont partout et qu’ils sont relier entre eux est que riens n’est laisser au hasard que ce sois dans nos décisions c’est peut être pour ça qu’il faut ce forcer à passer sous l’équerre à chaque fois que l’ont prend une décision que ce soi pour soit ou autrui. Car nous sommes doubles. Les nombres sont partout dans les musique l’espace les penser la matière tout est nombre. C’est peu être sa le grand architecte de l’univers ? Me voici devant vous mes frères avec mes 4+3 mon age vous qui avez touts 7 ans j’espère être digne du résulta de l’addition. Pour finir je reprendrais les paroles d’une chanson de Jean GABIN.

Vers 25 ans, je savais tout : l'amour, les roses, la vie, les sous, Tiens oui l'amour !

J'en avais fait tout le tour !

Il y a 60 coups qui ont sonné à l'horloge. Je suis encore à ma fenêtre, je regarde, et je m'interroge ?

Maintenant JE SAIS, JE SAIS QU'ON NE SAIT JAMAIS !

J’ai dit vénérable maître.

A\ K\

Note :

(1) Bible Jean 43.12.24.
(2) Pythagore et les mystères.
(3) Vitruve, architecte romain du 1er siècle av J\ C\.
(4) Genèse.
(5) Le livre des morts tibétains.
(6) Isidore de Séville, v.530-636.
1 La face cachée des nombres.
3 Pythagore et les mystères.
3 Pythagore et les mystères p148.


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