Obédience : NC Loge : NC 05/07/2009


L’Arbre de Vie serait-il un Acacia ?

Une petite introduction un peu longue mais nécessaire.

En choisissant le thème de cette planche, je pensai qu'il me suffirait de mettre en moi un peu d’ordre mais que l’essentiel de ce travail était déjà écrit. Et cependant cet Arbre de Vie qui ne cesse de me travailler depuis plusieurs années, voila qu'il m’échappe à nouveau et que je me frotte encore et encore aux mots pour dire ce que je pressens des vérités toutes personnelles qu'il me murmure.

L’idée initiale de ce travail était de mettre en relation l’Arbre de Vie avec le mythe d’Hiram et plus particulièrement l’Acacia, à la fois Signe et Symbole qui permet de localiser le corps du Maître.

Mais je ne pouvais visiter l’Arbre de Vie de la Genèse sans le rattacher à l’Arbre séfirotique des kabbalistes ni encore sans me demander ce qui oppose ou rapproche cet Arbre de Vie d’un autre Arbre, oh combien énigmatique, j'ai nommé « l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal ».

Je voulais interroger aussi l’Acacia à la lueur de l’Arche puisque celle ci était faite de bois d’acacia recouvert d’or pur à l’intérieur et à l’extérieur. Et bien sûr, la phrase « éprouvez-moi, l’acacia m’est connu » me parlait du mot de Maître qui lui, est perdu et…pourtant connu.

La prétention était grande, et il me faut revenir à bien plus de modestie parce qu’il est impossible de visiter tous ces lieux symboliques de manière concordante et profonde dans le cadre de ce travail.

Voici donc ma planchette, Très Vénérable et mes MTCS Bien Aimées.

Un Arbre de Vie

L’Arbre de Vie est au milieu de l’Eden, au Centre…et les commentaires de nous dire que par lui, l’Harmonie régnait de toutes parts et tous côtés, le Haut et le Bas, la Droite et la gauche. En quelque sorte, cet Arbre est l’Axe parfait, sans doute l’Arbre du Monde bien connu des Traditions orientales.

Souvenez-vous ! Avant « la chute » Adam était en mesure de nommer les créatures. Qu'est donc la force du Nom si ce n est celle de la connaissance de l’essentialité qui habite et traverse chaque créature ? Adam était Maître de la Connaissance la plus profonde qui soit, celle du Nom.

Il n’était pas encore mortel puisqu’il n avait pas encore goûté le fruit qui est en « relation » avec la connaissance du Bien et du Mal.

Pouvait-il seulement avoir péché alors qu'il ne connaissait pas encore la nature du bien et du mal, qu'il ne connaitra qu'après avoir porté à sa bouche, un fruit quand il l’aura séparé de l’arbre ?

L’Arbre de la Connaissance, du Bien et du Mal

Mais alors quelle est la nature réelle de cet arbre de la Connaissance ?

Un fruit qu’il a séparé de l’Arbre ? Se peut-il que cette séparation soit elle-même la perte de la Connaissance intérieure qui était la sienne lorsqu’il était Maître du Nom ?

Je ne rentre pas dans les exégèses du Texte et je vous donne sans plus tarder l’un des commentaires les plus répandus de la Tradition Orale, à partir de laquelle je pourrai avec vous, lier cet ensemble à la symbolique maçonnique.

La désobéissance d’Adam est indépendante de la conscience du mal qu'il découvrira après avoir désobéi.

Car pour transgresser un ordre, il suffit d’être libre et d’avoir un choix qui s’offre comme possible.

Mais connaître le Bien et le Mal, c’est être en mesure de JUGER et donc de prendre conscience de son propre être par rapport au monde.

Ce qui caractérise Adam après sa chute, c’est cette prise de conscience de soi-même comme une créature, c’est à dire : un être crée et donc fatalement un être en exil par rapport à une Source de Vie ou encore une Origine (le Ayin du mot Arbre), mais aussi d’une certaine façon un exil par rapport au Monde, que je nommerai volontiers une « étrangeté au Monde ».

Connaître le Bien et le Mal, c’est être en mesure de Juger ce qui est bien et ce qui est mal, savoir ce qui relève de chacune de ces catégories puisque tout Jugement nécessite une distance qui permet d analyser en ayant une vision globale extérieure.

L’aptitude à juger des 3 Compagnons

Ils étaient 3 Compagnons, mécontents de leurs payes qui se mirent en embuscade aux 3 portes du Temple. Par la force ouverte et le détournement de l’usage d’une Règle, d’un Levier et d’un Maillet, ils entendaient obtenir celle de Maître, et en dépit des appels d’ Hiram à leurs consciences, obscurcis qu'ils étaient par l’orgueil, l’envie et l’avarice, ils se servirent de leurs outils non pour construire mais pour détruire, non pour la vie, mais pour la mort.

Qui décide de ce qui est bien ou mal ? Les hommes peuvent-ils le décider de façon arbitraire ?

En d’autres termes, nos Compagnons pouvaient-ils décider qu'ils étaient en droit de devenir des Maîtres ? Peut-on accommoder ces valeurs selon nos désirs ? Peut-on en décider ? Ou bien plus haut que nos erreurs et nos préjugés, y a t-il un Bien et un Mal qui nous transcendent et que nous reconnaissons comme les nôtres ?

Ceci m’interpelle d’autant plus que ce qui nécessairement a fait défaut pour nos 3 Compagnons, c’est justement cette capacité de Jugement qui aurait dû mettre en balance leurs désirs personnels relevant d’un Ego grossier, face à la question du mérite et du juste salaire. Mais il semblerait que les Compagnons aient confondu un Ordre initiatique avec une société civile profane où les droits ne se mesurent nullement au travail intérieur mais en termes de temps et de jouissance.

N’y a t-il pas eu ici également confusion entre morale profane et Ethique ? Cette question pourrait être traitée dans le cadre d’une autre réflexion.

L’Arbre de la confusion des valeurs du Bien et du Mal

Vous le savez, les anomalies grammaticales dans la Bible hébraïque sont toujours la source de précieuses découvertes. Or dans l’expression « Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal », le mot Connaissance est à l’état construit et cependant porte l’article défini.

S’il faut donc interpréter le Nom de l’Arbre à la lumière de ce détail, voici que selon certains exégètes, cette expression peut se lire « l’Arbre de la Connaissance, du Bien et du Mal ».

La virgule introduite montre qu'il s’agit d’un arbre dont la vertu est la connaissance certes, mais aussi le Bien et le Mal, soit une Science d’une part mais d’autre part aussi le Bien et le Mal.

J’insiste : ce et les attache ensemble, les lie sans que l’esprit puisse concevoir aisément ce qui les sépare.

Tant que le fruit était attaché à l’arbre, le danger de la confusion entre les deux valeurs n’était pas ingurgité par l’homme. Cette confusion ne s était pas installée dans son intériorité. Mais Hava a vu que le fruit paraissait bon à manger, et le Visible a pris le pas sur la Connaissance intérieure que symbolise le pouvoir de nomination.

Le désordre en soi et la confusion des valeurs mangées pas Adam nous a placé dans l’ordre de la dualité, je dirai même dans l’Axe de la dualité, chaque chose ne pouvant plus être appréhendée que par son contraire. (Ainsi, je ne suis que Compagnon, pourquoi lui est-il Maître, etc. ?)

L’Arbre de Vie était l’axe du Centre. La voie qu'il offrait était liée à une connaissance fondée sur une structure unitaire du monde où les opposés ne sont pas des contraires mais des complémentaires qui permettent de vivre dans le Troisième Terme.

Les deux Arbres dans l’Eden symboliseraient pour moi, deux façons d’être.

Adam a éprouvé le besoin ontologique de connaître les choses par lui-même ; Mais est-ce condamnable en soi ? En quelque sorte, l’Arbre de la Connaissance est celui de l’investigation et de l’expérimentation personnelle alors que l’Arbre de Vie est celui de la confiance et de la Foi.

Et c’est ici que le concept de Temps me semble devoir entrer en ligne.

Nos Compagnons n’ont pas seulement manqué de jugeote initiatique, ils étaient singulièrement pressés « Tout, tout de suite et vite », comme si les Droits primaient la notion de Devoirs.

La patience est l’une des vertus les plus difficiles qui soient à acquérir. Et c’est ici qu'à nouveau les analogies me parlent entre le mythe d’Hiram et Adam. Les Sages de la Tradition orale ont proposé de considérer que l’empressement était la clé de voute de la « chute ». Adam aurait d’attendre encore quelques heures pour que le Shabbat entre dans la sphère de l’Eden, et qu'il puisse sans danger goûter de l’Arbre de la Connaissance (de l’Arbre et non du fruit).

Le shabbat est le Septième Jour, temps sacré lié au nombre 7 qui permet sans dommage de recevoir ce que nous appelons « l’âme Supplémentaire » ; en quelque sorte une ouverture de notre âme pour être emplie d’une connaissance bien plus ésotérique.

En refusant d’attendre, les Compagnons ont soumis le temps intérieur qui fait battre leur âme au temps profane. Ils ont refusé de devenir Maîtres du temps et en sont devenus les objets.

Comment cela se rattache t-il à la confiance et à la foi de notre Arbre de Vie ?

Les Compagnons n’ont pas su faire confiance dans la Tradition et se sont détachés de leurs Maîtres Or, selon moi, la Foi qui vit dans le cœur de chaque Maçon consiste entre autres à se laisser guider en toute confiance par ces Maîtres qui nous ont accueilli sur le Chemin Initiatique.

Aussi, il ne s’agit jamais d’opposer la foi à l’investigation, soit l’Arbre de Vie à l’Arbre de la Connaissance, mais de comprendre que ces deux Arbres proposent deux voies complémentaires qui s’inscrivent dans un temps Sacré, celui du Nombre 7. Un temps où l’homme est en mesure de concilier harmonieusement dans sa vie, la foi et la raison. Je dirai presque en souriant de toutes ces associations qui fusent dans mon esprit, que la foi et l’investigation expérimentale devraient baliser chaque pas des Maîtres qui ont 7 ans et plus.

Un Arbre d’Acacia

Et c’est une branche d’acacia posée sur le lieu où Hiram est mis en terre, afin de servir d’indice pour reconnaître l’endroit qui permettra de retrouver le corps d’Hiram assassiné.

L’acacia comme un indice qui parle et montre un chemin, celui qui permet de Trouver, de localiser le Maître, étape obligatoire à son relèvement ultérieur, ou tout au moins au relèvement du maître qui sommeille en chacun de nous.

L’acacia est un arbre qui traverse le temps. C’est un arbre qui pousse dans les déserts, et je ne manque jamais une occasion de caresser celui, bien connu qui se trouve dans le désert sur la route d’Eilat, à chacun de mes voyages.

Le désert est ce lieu sans vie apparente, ce lieu qui n’est pas sans rappeler la mort et la désolation. Il est ce lieu que les Traditions attachent à l’Ouest, là où disparaît le soleil…de notre vue.
Or l’Ouest se dit Maharav et s’écrit avec les lettres racines du mot Passage (Maavar) mais aussi du mot Mélange.

L’Ouest, le Désert, le Passage : Lieu où les formes se confondent du fait de l’obscurité, n’est ce pas aussi le lieu par excellence de la Vie au delà de la sécheresse, de la vie au delà d’un temps qui passe ? L’Acacia, cet arbre du désert ne vient-il pas nous symboliser ce passage vers une vie autre, toute spirituelle ?

Le désert, Midabar peut se lire aussi (Medabaer) « Qui parle », ou sous la forme d’une question « Qui a parlé ? » (MI DIBER) ?

Encore et toujours la Parole qui émerge du désert et se love dans la sève de lumière de cet Arbre de Vie. Oui, une Parole secrète et protégée au Cœur de cet arbre, telle l’Arche qui enferme, protège et garde dans son écrin d’acacia recouvert d’or, la Parole qui se déploie en 10 Commandements.

Comment ne pas relever que cette Arche est protégé par deux Figures angéliques à Droite et à Gauche et que c’est au Lieu précis de la rencontre de leurs visages, à mi-chemin, au Centre et au dessus que se faisait entendre la Voix divine ?

Comment ne pas relever que cet Arbre kabbalistique se déploie en 10 Sefirots, de la même façon que les Tables de la Loi, à l’intérieur de l’Arche faite du bois d’Acacia se déploient en 10 paroles ?

L’Acacia symboliserait alors la Parole secrète, chemin de l Altérité qui ne peut être Audible que par le Nombre 10, celui des Commandements et des 10 Sefirots, dont on peut dire qu'elles sont des entités « mesurables » qui vont permettre à l’Infini divin de pénétrer dans le monde fini humain (Séfira a comme origine étymologique SFOR, qui signifie compter et délimiter).

Cette Parole secrète que garde l’Acacia est d’autant plus secrète que lorsque le corps d’Hiram est retrouvé, la Parole reste perdue et qu’il faut un mot de substitution pour devenir le mot de reconnaissance des Maîtres.

Et là encore, je pourrai ajouter que de trouver le corps d’Hiram est la première étape qui permettra à ce corps décomposé de devenir un corps de Lumière et aux disciples de devenir les « fils de la Lumière ».

L’Acacia encore qui est le bois de la Table des offrandes du Mishkan dans le désert et l’Acacia toujours qui est le bois dans lequel Moise a été sauvé des eaux, lui qui « était lourd de bouche » et dont le nom en hébreu dans un autre ordre peut se lire « Shem He » c'est-à-dire « Le Nom de Dieu » puisque la lettre Hé qui est la lettre du souffle est celle que nous écrivons à la place du nom Ineffable.

J’ajouterai encore que je lis volontiers aussi dans le nom Moshé, les mots « Mi PE », c’est-à-dire « De la bouche »…mais tout cela est sans fin et il me faut avancer.

J’hésite encore à ajouter un nouveau chapitre parce que je sais bien que tant de développements épuisent l’attention, mais pardon il le faut encore un petit peu, parce que le prochain exercice est une acrobatie symbolique avec l’ésotérisme hébraïque et ce serait dommage de s’en priver.

Comme vous le savez, en hébreu, le Mot s’offre comme une boîte de Pandore où chaque lettre hébraïque nous dévoile une symbolique de sens infini. Je vais donc m’efforcer avec vous de désapprendre à lire les mots clefs de ce travail, pour épeler ce que les lettres me disent.

ﬠץ Arbre

ETS, le mot Arbre s’écrit avec deux lettres qui sont l'Ayin et le Tsade et il n’est pas possible de faire l’économie de ces deux lettres si nous souhaitons travailler le symbole de l’Arbre à la lueur de quelques notions kabbalistiques.

Ayin veut dire Source mais aussi Œil. Permettez-moi avec Virya de reprendre l’expression « Vision de la Source ».

Cet Ayin nous invite en quelque sorte à remonter notre arbre intérieur au plus près d’une Source qui ne s’entend pas seulement, mais se voit avec le troisième Œil, notre œil spirituel. Cet œil spirituel qu’il soit humain (ou « le bas étant à l image du haut »), qu’il soit l’Œil qui trône au Centre et en haut derrière la Vénérable de la Loge, m’assure d’une Conscience supérieure, d’une Lumière bienveillante pour l’humanité, au delà du Visible, tout près d’un Commencement de l’Histoire qui s’entend comme un engendrement du nom de l’Homme et d’un paradis en quelque sorte perdu.

Je ne sais pourquoi je pense là encore à la Parole sacrée, emportée par Hiram au delà de cette vie terrestre.

Mais la lettre Ayin porte aussi le Nombre 70 et plutôt que de m’attacher seulement aux 70 familles de la terre qui elles nous parlent de l’Universel, ce qui serait aussi un nécessaire chemin de réflexion et puisqu’il me faut choisir, je voudrai m’attacher au mot SOD qui veut dire Secret et qui porte aussi le Nombre 70. L’arbre s’offre comme un secret qu’il nous faut caresser pour que les mots s’ouvrent et évoquent au-delà de leurs sens premiers.

L’enclos est là, enfermé dans le symbole de cet Œil, de cette Source, comme une Origine inscrite dans la mémoire de l’humanité mais perdue par nous, peut-être cependant inscrite dans un inconscient collectif que réveillent les mythes et les Symboles.

Je pourrai encore travailler ce Nombre à la lueur du Nom ineffable puisque la valeur pleine de la lettre Ayin est égale à 130 soit 26 dans les 5 degrés de l’Âme. Mais notre Rituel étant le R.F.R, je m’abstiendrai de ces développements, ici.

Et j’en viens à la deuxième lettre du mot « Arbre » qui est Tsadé צ . Cette lettre a une forme d’une grande stabilité, une base large et épaisse, alors que la forme de l’Ayinest presque un envol, comme une larme de création ou une arme d’ailleurs puisque nous pouvons analyser le Ayin comme un Yod géant sur lequel se pose un Zain . Or le Zayin ressemble a une épée et veut dire Arme mais il renvoi aussi à la nourriture. Je vous laisse imaginer les développements symboliques de cette épée de vie spirituelle sur le Yod créateur.

Revenons à Tsadé :

Cette lettre est très proche du mot Tsadik qui veut dire Juste et la Tradition présente les Justes comme des personnalités qui ont réussi à transcender leurs egos pour s’élever à un niveau de conscience supérieure, permettant d’être comme le socle ou Fondement par lequel les autres existences plus faiblement humaines peuvent s’appuyer.

Vous connaissez sans doute cette agada selon laquelle, si je ne me trompe pas, 10 Justes dans le monde suffisent à soutenir l’existence de ce monde qui sans eux, reviendrait au chaos. Dix Justes à chaque génération pour supporter les égarements du monde entier et lui permettre de se perpétuer !

La Vision (AYIN = OEIL) intérieure de la Source (AYIN= SOURCE) qui alimente (ZAN = NOURRIT) la Vie (LE YOD QUI GERME), celle qui échappe au regard (AYIN= OEIL) du Visible et s’attache au cœur de l’Etre (le centre de l’éden).

La Source (AYIN) qui nourrit (ZAN) cet arbre ressemble à une épée (ZAIN) de Justice (Tsadik = Juste) qui sert de fondement au Monde et lui permet de se renouveler (ZAN) parce qu'il a traversé les plans de conscience pour s’élever en socle de lumière.

Or le Tsadé qui achève le voyage du mot Arbre (dernière lettre du mot), est en quelque sorte, son accomplissement puisque la dernière lettre du mot Arbre, renvoie, nous l’avons vu, au Juste capable de transcender les mondes et de s’élever au-delà de la matérialité.

Ainsi l’apothéose que nous propose les lettres racines du mot Arbre pourrait être cet Arbre de la Connaissance dont on a vu qu'il était relié à la faculté de Jugement mais dont on sait aussi que le Juste (Tsadik) est celui dont le chemin consiste à s’attacher à la Source de Vie que l’Œil (Ayin) de la conscience sait concevoir.

Très Vénérable et mes Très Chères Sœurs, je continuerai ce travail que j’ai commencé avec vous et je voyagerai dans les mots Acacia en hébreu, mais aussi les Os (car la chair quitte les os), l’Indépendance, l’essentiel, et la Colonne vertébrale.

J’ai dit,

R\ F\

L’Arbre de Vie serait-il un Acacia ?

Un Arbre de Vie

L’Arbre de la Connaissance, du Bien et du Mal. L’aptitude à juger des 3 Compagnons. L’Arbre de la confusion des valeurs du Bien et du Mal. Un Arbre d’Acacia.

ﬠץ Arbre

ARBRE = ETS = AYIN + TSADE = ﬠץ

AYIN = = Œil, Source = 70

70 = AYIN = SOD = SECRET

Valeur pleine de AYIN (AYIN + YOUD + NOUN) = 130 soit = 26 (Nom ineffable) X 5 (5 degrés de l’Âme)

AYIN = YOD sur lequel se pose un ZAYIN : זּיִ

YOD (Germe créateur) et ZAYIN (épée + nourriture)

Arbre de Vie : Vision intérieure (Œil + Secret = Ayin + Sod) de la Source (Ayin) qui alimente (Zan) la Vie (Youd créateur)

TSADE = Associé à Tsadik = Juste

צ au début ou au cœur du mot.

ץ en fin de mot

La Source (Ayin) qui nourrit (Zan) cet Arbre de Vie ressemble à une épée (Zayin) de justice (Tsadik) qui sert de fondement au Monde et lui permet de se renouveler (Zan + Yod créateur).


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