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Les 7 Arts Libéraux

a. Définition du Nombre 7

En ésotérisme, le chiffre 7 est le symbole de virginité, de perfection, de transcendance. Il est à remarquer que l'heptagone, polygone régulier à 7 cotés, est le premier à ne pas être constructible avec la règle et le compas (j'y reviendrai sûrement quand j'aurai un peu vieilli). Pour Hippocrate, le nombre 7 dispense vie et mouvement. Et voilà que pour 7 j'emploie indifféremment chiffre et nombre. Essayons ici de redéfinir un peu cela.

Dans le Petit Robert, nous voyons qu'au XVe siècle, un chiffre est une écriture secrète qui vient du latin médiéval « cifra » qui veut dire zéro et de l'arabe « sifr » qui signifie vide. Mais un chiffre, c'est la représentation d'un nombre en mathématique.

Toujours dans le Petit Robert, le nombre c'est le concept de base des Mathématiques, une des notions fondamentales de l'entendement que l'on peut rapporter à d'autres idées (de pluralité, d'ensemble, de correspondance), mais qu'on ne peut définir. En linguistique au XVIe siècle, c'est la catégorie grammaticale, fondée sur la considération du compte, suivant que le mot est employé pour désigner un objet ou concept unique ou pluralité. Par exemple, s'accorder en genre et en nombre. En didactique, c'est la répartition rythmique et harmonique des éléments d'un vers, d'une phrase.

Nous voyons ainsi qu'au cours des siècles les mots évoluent et leurs significations ne sont plus les mêmes. Il me paraît donc opportun d'essayer de se replonger dans la signification de la pensée médiévale. C'est ce que nous essaierons de faire tout au long de cette planche.

b. L'Art

En effet, avant d'aller plus loin j'ai essayé de lire le précis « d'Art et beauté dans l'esthétique médiévale » d'Umberto Eco. Je ne sais pas si j'ai tout compris, mais une chose est claire, c'est que pour l'érudit de l'époque le Beau est une manière d'arriver à Dieu. Le beau transcende le mal. A cette époque ou la culture n'était pas dans la rue, elle devait être dans les Cathédrales car l'Art, et la, nous parlons de peinture, servait à 3 choses : (encore le ternaire) :
  1. Avant tout, embellir la demeure du Seigneur.
  1.  Remettre en mémoire la vie des Saints.
  1. Procurer de l'agrément aux ignares.

En effet, la peinture est la littérature des laïcs : pictura est laïcorum litteratura. Et pour la littérature la directive courante est celle, archi-connue, du juvare delectando, « procurer un plaisir utile », de la intelligentiae dignitas et eloquii venustas (dignité du sujet et beauté de l'expression).

Veuillez me pardonner mes F\ F\ de l'emploi du Latin, mais c'était la langue de l'époque. Au Xe siècle, l'Art, c'est d'abord la science, le savoir. Puis, jusqu'au XVIIe, c'est un moyen, une méthode. Exemple :
     a. L'art de faire quelque chose.
     b. Avoir l'art et la manière.

Nous voyons donc ici que du temps des maçons opératifs au temps des maçons spéculatifs, l'Art n'a plus la même signification. L'art peut désigner soit la technique et ses applications, et s'opposer en ce sens à la science considérée comme une connaissance théorique, soit le talent, le génie humain, et s'opposer en ce sens à la nature et à ses créations : c'est ainsi que Bacon définissait l'art « c'est l'homme ajouté à la nature ».

Esthétique : toute production de beauté réalisée par une œuvre humaine. Ensemble d'ouvre exprimant un idéal de beauté, dans un pays déterminé ou à une époque précise. Ouvrage ou précis exprimant un idéal esthétique et les règles à pratiquer pour y atteindre.

a. Libéraux

Au pluriel : on distingua très tôt les arts libéraux, ainsi nommé parce qu'ils étaient, dans l'antiquité, pratiqués par les hommes libres, des arts mécaniques réservés aux esclaves ; dans les premiers, le travail de l'esprit l'emporte sur le travail manuel ou sur le travail mécanique, prédominants dans les seconds. Au moyen âge, 7 arts libéraux étaient enseignés dans les facultés : la grammaire, la dialectique, la rhétorique formant le trivium.

A la renaissance, les beaux-arts, pratiqués par les artisans on désignait ainsi les arts soucieux uniquement de réaliser des œuvres d'une beauté plastique : peinture, sculpture, gravure, architecture, musique et danse ; on y rattache parfois l'éloquence et la poésie. Et l'on réunit sous le nom d'art d'agrément la danse, la musique, le dessin, s'ils sont pratiqués comme distractions.

Il y a bien une rupture avec le Moyen Age. Fixés par Rome au Premier siècle, il y avait 7 disciplines dans les arts libéraux :

Intelligence (trivium) :

  • Grammaire.
  • Rhétorique.
  • Dialectique.

Connaissance (quadrivium)

  • Arithmétique
  • Géométrie
  • Astronomie
  • Musique

Essayons maintenant d'avoir une vue plus synthétique. Les 7 Arts libéraux. Revenons au Petit Robert pour comprendre le sens des mots.

Grammaire : Art de lire et d'écrire.

Rhétorique : Art de bien parler, technique de la mise en ouvre des moyens d'expressions (par la composition, les figures). On parle de la rhétorique d'Aristote. Arrêtons-nous un moment sur Aristote, disciple de Platon. Les idées du philosophe.

- Si Aristote accepte certaines idées platoniciennes, comme l'immortalité de l'âme et la nature divine des corps célestes, il remet en cause certaines théories du maître : pour lui le plus haut degré de réalité n'est pas ce qui apparaît par le raisonnement, mais ce qui est perçu par les sens. Il affirme que la raison est vide avant que les sens n'entrent en action.

- Il pose les lois du raisonnement et fonde la logique comme instrument de précision du discours philosophique.

- Il partage le savoir en trois domaines correspondant à des champs de l'activité humaine : la création ou art, la pratique ou morale, la théorie ou science.

- Il introduit une conception des phénomènes de causalité dans la nature, qu'il divise en quatre : la cause matérielle, la cause efficiente, la cause formelle et enfin la cause finale. C'est cette dernière qui fonde le principe d'Aristote sur la finalité des choses ; selon lui, tout obéit à un « dessein » qui nous dépasse ; cette idée aura une grande influence sur les théologiens chrétiens du Moyen Âge.

- Il lie politique et éthique ; pour lui, la plus haute forme de société ne peut être que la démocratie.

Les idées de l'homme de science :

- Il construit une somme de connaissances dans toutes les disciplines (biologie, astronomie, physique), basée sur l'observation et l'expérimentation.

- Il établit une classification des êtres vivants, en partant du principe que tous les êtres vivants ont une âme, mais une âme de nature différente (âme nutritive, âme sensitive, âme appétitive et locomotrice). Seul l'homme a une âme rationnelle. Il édifie une « échelle de la Nature », qui est une échelle de complexité croissante de « l'âme », partant de la matière inanimée et s'élevant vers les plantes, puis les éponges, les méduses, les mollusques et ainsi de suite jusqu'au sommet où figurent les mammifères et l'homme.

Postérité

- C'est par l'intermédiaire des traductions et des commentaires des philosophes arabes comme Avicenne et Averroès que l'ouvre d'Aristote est parvenue en Occident et a nourri la pensée médiévale. Ainsi au XIIIe siècle, Saint Thomas d' Acquaint tente de concilier la philosophie aristotélicienne et la foi révélée des Écritures.

- Reconnu par la postérité comme le « premier Maître », Aristote sera durant des siècles la référence dans tous les domaines, faisant l'objet de discussions, commentaires, controverses, interdictions, réfutations. C'est à partir de lui que les penseurs et scientifiques arabes et occidentaux du Moyen Âge jusqu'au XVIIe siècle se déterminent.

- Père de la logique et de la métaphysique, Aristote est aussi le père de la biologie (du moins le père de la zoologie, si l'on considère Théophraste comme celui de la botanique).

- Sa classification des êtres vivants servira de prototype aux classifications du XVIIIe siècle, plus de vingt et un siècles après lui.

Dialectique : Ensemble des moyens mis en ouvre dans la discussion en vue de démontrer, réfuter, emporter la conviction. Pour Platon, c'est l'art de discuter par demandes et réponses. D'après Hegel, c'est une démarche de la pensée reconnaissant l'inséparabilité des contradictoires (Thèse et antithèse) que l'on peut réunir dans une entité supérieure (synthèse).

Et voilà le Ternaire qui revient. On pourrait développer ici le Ternaire. Pour ce qui nous concerne, la dialectique serait-elle la synthèse de la grammaire et de la rhétorique ? Il semblerait que oui. Ils forment un tout dans le trivium.

Arithmétique : Art de calculer, fondé sur la science des nombres rationnels. C'est la partie des Mathématiques qui étudie les propriétés et les relations élémentaires sur les ensembles des entiers et des nombres rationnels.
          
Géométrie : Science de l'espace. Pour Kant, la géométrie est science de tous les espaces. Pour Russel, c'est la science des ensembles ordonnés à plusieurs dimensions.

Au XVIIe c'est l'équivalent des Mathématiques. Ensemble des sciences qui ont pour objet la quantité et l'ordre. Les Mathématiques concrètes étudient les grandeurs mesurables et particulièrement l'espace et le mouvement.
          
Astronomie : C'est la science des astres et des corps célestes. Mais au XIIe c'était l'observation des astres et la divination.
         
Musique : Toujours au XIIe c'est l'art des Muses, c'est à dire l'esprit d'ordre et d'agrément. C'est l'art de combiner les sons d'après des règles, d'organiser une durée avec des éléments sonores.
          
b. Et voilà, maintenant que nous avons tout défini, qu'en faisons-nous ?

Pour ma part, je pense que je dois, sinon faire, du moins appréhender le cheminement de la philosophie des Maçons opératifs du Moyen Age vers la Maçonnerie spéculative du XVIIIe. Ce faisant, je peux déjà voir que les mots n'ont pas la même signification. L'étude du Trivium va donc me permettre de maîtriser le langage et les mots. Le Quadrivium doit me permettre quant à lui d'appréhender l'universalité du monde. En effet loin des sciences et des découvertes d'aujourd'hui la connaissance médiévale, fondée sur l'observation et le raisonnement ont permis au philosophe de transcender la connaissance et au mystique d'apercevoir Dieu. En effet au XIIe, tout été lié et le « Beau » transcendait l'art et permettait une approche du Divin. « L'Univers apparaît comme une inépuisable irradiation de beautés, comme une capacité diffusante de la beauté originelle, un déversement éblouissant de splendeur ». (U. ECO au sujet de De divinis nominibus du Pseudo-Denys l'Aéropagite).

Ainsi, appréhendant l'Universalité, maîtrisant le langage et ayant les fondements communs de la connaissance maçonnique, m'est il permit d'espérer, de marcher dans les traces de mes prédécesseurs. Dépasser la connaissance, chercher la lumière, aller au-delà des dogmes et des apparences, tel est aujourd'hui mon chemin.

Il n'est en effet pas facile de quitter les préjugés du XXe, reconnaître le Moyen Age comme porteur de vérités et de lumières. Il faut faire preuve d'humilité, refaire le chemin et retrouver une certaine parole perdue. Cette parole n'est peut être pas maçonnique, du moins pour l'instant, mais l'héritage du passé doit se découvrir avec le langage du passé. Les sens ont changé mais la symbolique reste. Le travail est immense, mais je suis prêt. J'ai conscience que cette planche me pose plus de questions que de réponses, mais les Arts libéraux sont probablement le chemin à parcourir pour changer de dimension et appréhender l'Espace après le plan.

Avant de terminer, je veux vous faire-part d'un extrait du Régius découvert sur le Net qui reprend tout cela. Bien des années plus tard, le bon clerc Euclide enseigna le métier de géométrie partout autour, et il fit en ce temps lui aussi, divers métiers en grand nombre. Par la haute grâce du Christ au ciel, il fonda les sept sciences :
  • Grammaire est la première, je le sais.
  • Dialectique la seconde, je m'en félicite.
  • Rhétorique la troisième sans conteste.
  • Musique la quatrième, je vous le dis.
  • Astronomie est la cinquième, par ma barbe.
  • Arithmétique la sixième, sans aucun doute.
  • Géométrie la septième, clôt la liste car elle est humble et courtoise.
En vérité, la grammaire est la racine. Chacun l'apprend par le livre mais l'art dépasse ce niveau.

Comme le fruit de l'arbre vaut plus que la racine ? La Rhétorique mesure un langage soigné et la Musique est un chant suave. L'Astronomie dénombre, mon cher frère, l’arithmétique montre qu'une chose est égale à une autre, la Géométrie est la septième science qui distingue le vrai du faux. Je sais que ce sont les sept sciences, celui qui s'en sert bien peut gagner le ciel.

Vénérable Maître je n'ai rien dit. En effet, à cet instant où je croyais ma planche achevée, je me rends compte de mon ignorance. Je n'ai pas évolué depuis déjà quelques mois et mon initiation au grade de compagnon ne m'a rien donné ou plutôt, j'étais dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont point saisie. Alors, comme à chaque fois, je me tourne vers mes F\ M\.

L'un me dit ton travail n'est pas génial, un autre, c'est quoi le pas du compagnon ? Un autre encore explore d'autres voies, mais rien n'y fait, aucune clarté ne semble poindre. Parallèlement à tout cela, un maître quittant la loge nous fait découvrir un chemin initiatique des jardins de Versailles. Je crois saisir le sens de ce chemin mais, ce qui me surprend, c'est qu'il faut être compagnon. Sur le moment je ne saisis pas. Je lui fais part de mes doutes et la, il me dit 2 choses :

  1. Ne crois-tu pas que tant de beautés ne soient pas le fruit du Divin ? Tu crois être maître de ton destin mais en fait, tu réagis aux évènements.
  2. Si tu cherches sincèrement et avec ardeur tu trouveras et, ce dans toutes choses. Moi, ce sont les arbres qui me parlent.

Un autre M\ me dit : quoique tu cherches, tu ne rencontreras pas Dieu, il n'y a que le vide.

Cherche ailleurs. Mais ou ? Dans la Kabbale, L'Alchimie, La Magie.

Qu'importe, cherches et tu trouveras. Oui, mais j'ai peur des ténèbres, je suis la, sur un chemin bien balisé, le long du fil à plomb, et il faut que je m'écarte. Enfin, j'ai dit le mot magique. Je fais 3 pas puis, je m'écarte. Qu'est ce que je voie ?

Non pas les ténèbres, mais une étoile à 5 branches avec un G au milieu, une lueur sur le chemin. L'étoile du compagnon, telle celle des Rois Mages va désormais me guider dans ma quête. Je comprends que pour chercher la lumière, il me faut désormais m'écarter du chemin, faire des détours. Je comprends la nécessité des voyages et tels les Compagnons opératifs, il me faut faire mon tour de France.

Faisons maintenant un rapide tour de ce que nous a amené l'initiation au grade de Compagnon. D'abord, les 5 voyages :

  1. Les « Sens ».
  1. L'Architecture.
  1. La Science.
  1. Les Philosophes ou Initiés ?
  1. Le Travail.        

Vue, Ouïe, Toucher, Goût, Odorat, Dorique, Ionique, Corinthien, Toscan et Composite.

Grammaire, Rhétorique, Logique, Arithmétique, Géométrie, Musique, Astronomie (Tiens, voilà les 7 Arts libéraux).

Moïse, Pythagore, Socrate, Jésus, Confucius. Gloire au Travail.
        
Dans la littérature maçonnique, ces voyages sont très controversés. En effet, si on se rapproche trop littéralement des choses, cela ne nous apporte rien. De nos jours les personnes sont plus instruites qu'au Moyen Age, voire. Nous ne sommes plus capables de lire les témoignages des Cathédrales. Les jardins de Versailles sont un livre ouvert que peux d'Initiés savent lire, etc.

Pour l'instant, n'allons pas trop loin, les 5 voyages se rapportent à la connaissance qu’au compagnon de lui, de sa loge, de son univers. Il faut qu'il prenne conscience de cela. On lui adjoint en outre le maillet et le ciseau avec les 5 sens, la règle et le levier avec les principaux ordres d'architecture, la perpendiculaire et le niveau avec les 7 arts libéraux, l'équerre avec les grands philosophes et les mains libres pour le travail. On lui montre son étoile avec la lettre G au milieu. Et cela suffit. Le Compagnon, (Je), est (suis) prêt au voyage.

Dans cette planche, G c'est peut être la Grammaire. En effet, il faut savoir lire avant de savoir parler. Il faut acquérir un minimum de "science" ou connaissance avant de voyager. Il faut savoir écouter, voir, sentir, goûter pour apprécier et apprendre des voyages qui seront faits.

J'ai 5 ans, je dois me perfectionner et apprendre mon métier. L'orateur a insisté sur le rôle de l'étoile flamboyante et de la lettre G. Mais G et Guy ne sont-ils pas la même lettre ? Bien sur on peut y voir le G\ A\ D\ L\U\ , la Géométrie, le Jardin (Garden en Anglais), la maGie, etc.

En tout cas tout ce que j'y verrai sera bon pour me perfectionner et de cette connaissance je construirai mon chef d'ouvre.

Les 7 arts libéraux, avec le fil à plomb me montrent que la connaissance doit servir à s'élever. Du Cabinet de réflexion à la voûte étoilée le chemin est long, mais c'est le chemin de l'apprenti. Cela veut donc dire que lors de mes voyages, je ne dois oublier ni d'ou je viens ni ou je veux aller. Mon pas de côté n'a qu'un seul dessin, celui de mon libre arbitre. Je dois être curieux du monde mais je dois aussi revenir sur le droit chemin. C'est pourquoi de nouveaux outils me sont donnés, la règle et le levier.

Cela veut dire aussi que maintenant je dois découvrir le monde avec mes 5 sens mais ceux-ci doivent être passés par le tamis de l'initiation.

Je ne suis plus un homme comme les autres. Le Compagnon est un initié qui poursuit sa quête à l'extérieur de sa loge et, comme l'a dit mon F\ dans les jardins de Versailles : Regarde autour de toi avec l'oïl de l'initié. Apprend le langage des oiseaux.

Sans la rectitude et si je n'amplifie pas mes connaissances avec le levier, ma quête restera stérile. La connaissance doit servir au bienfait de l'Humanité. Cette connaissance, que je cherche, je ne doit pas la chercher que pour moi mais aussi pour les autres. Ma quête restera vaine si je ne m'aide pas du levier pour amplifier sa valeur.

Aussi, pour ma quête cette maxime je suivrai : Compagnon, L'Etoile flamboyante sur le chemin te Guidera. Le G tu chercheras. Le travail Glorifiera Et, l'ouvre, Grandement, accomplira.

J'ai dit,

V\ M\


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