Nos mains vous unissent à nous et à l’autel des serments

Ce travail s'incrit dans le fil rouge de l'année, dont le thème est : Les mystères de l’homme et de dieu.

La lecture du sujet qui m’est imparti ce soir comporte plusieurs symboles dans la suite rituellique du premier degré du rite écossais ancien et accepte.

En effet, cette phrase est prononcée par le vénérable maître lorsque le néophyte est dans la chaine d’union après la symbolique du miroir. Nous sommes en présence, donc des symboles :

Mains - Fraternité - Autel des Serments.

Nous allons, en conséquence, examines ces trois éléments. Dans l’Ordre Main - Autel des Serments et enfin Fraternité.

Mains :

Cet organe préhensible permet à l’homme de manifeste un nombre incalculable de manifeste un nombre incalculable de faits est gestes, en ce qui nous concerne elle nous unies but de cette intervention, mais c’est avec elle que nous nous engageons dans la voie maçonnique lors de nos serments, elle nous permet aussi de nous reconnaitre en loge avec la mise à l’ordre, et au dehors par nos signes, de renouveler nos engagements par nos acclamations.

La chaine d’union comme son nom l’indique nous unis ou plutôt nous réunis au vénérable maitre dans sa chaire du roi Salomon dans cet instant ou les frères ne font plus qu’un, dans un égrégore qui grâce à nos mains nous plongent dans une alchimie de dissolution de notre être, pour nous réunir à nouveau au pied de l’hôtel des serments, en vérité instant magique d’une réelle harmonie, on pourrait rajouter communion.

Autel des serments

Ce symbole, a fonde l’esprit sacramentel de notre union. C’est devant lui et sur lui, qu’à toutes étapes de notre progression nous renouvelons solennellement nos obligations vis-à-vis de l’ordre en général et de notre respectable loge en particulier.

Toujours oriente vers l’orient, dans la direction ou la lune et le soleil se lèvent, il fait référence a la lumière éternelle, celle que les égyptiens qualifiait d’ombre de dieu, et que nous symbolisons des avant l’ouverture des travaux, par la flamme d’une bougie allumée, placée sur le plateau du vénérable maître point d’encrage de toutes les étoiles de la loge.

Cette lumière est appelée a éclairer nos travaux élever notre esprit vers un idéal commun, le rituel nous demande-t-il pas d’achever au dehors l’œuvre commencée dans le temple. Sur cet autel sont poses les trois lumières de la F\ M\ le volume de la loi sacrée, l’équerre et le compas.

Le volume de la loi sacrée est pour nous la bible, ouverte au prologue de Saint-Jean, c’est sur elle que nous prononçons notre engagement. Elle symbolise l’alliance entre le monde de la matérialité et celui de la spiritualité. Dessus sont poses l’équerre et le compas.

L’équerre, avec son angle droit symbolise la terre, mais c’est avec elle que l’apprenti va tailler sa pierre à l’aide du ciseau de la morale et du maillet symbole de la pensée arrêtée. Elle représente donc la matière animée par l’esprit, elle est le symbole de rectitude et de perfectionnement. Elle est éclairée par le compas sous lequel elle repose.

En effet, le compas symbolise la manifestation du G\ A\ D\ L\ U\, les pointes dirigées vers l’occident, ouvert à 60°, représentant la force spirituelle qui descend sur la matière. Si dans le monde profane cet outil est utilisé comme instrument de mesure pour le F\ M\ il est l’outil qui va libérer notre conscience a partir du point pose sur notre cœur.

Fraternité

J’ai gardé pour la fin le mot fraternité. Pourquoi, tout simplement car la phrase complémentaire au sujet de ce soir est je cite :

- leur étreinte (mains) vous annonce que nous ne vous abandonnerons pas, aussi longtemps que la vérité, la justice, la discrétion et l’amour fraternel vous resteront sacré.

Le vénérable maître pose donc comme condition a cette fraternité le respect des engagements pris devant tous les frères de la loge. Mais en quoi la fraternité maçonnique est différente du monde profane ?

Ce mot et sa conséquence est d’essence chrétienne, aime ton prochain comme toi-même, et son origine latine fraternitas signifie entre chrétien. Ce terme fut repris bien plus tard par les révolutionnaires de 1848 et sur proposition de Lamartine intègre à la devise de la république. Nous sommes donc en présence d’une fraternité profane qui souhaite à la société civile de vivre en harmonie, surtout grâce a la morale.

Pour le Franc-maçon le sens de ce mot est différent et la règle en douze points, dans ses articles 1-2-6 et 12, en définie les conditions de cette réalisation, je prendrai pour seul exemple l’article 1je cite :

- la F\ M\ est une fraternité initiatique qui a pour fondement la foi en dieu grand architecte de l’univers.

J’ai dit

H\C\ G\