Obédience : NC Loge : NC 03/2010


Le Compagnonnage
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Nota : Vers 1865, on voit apparaître sur les cadrans de Zarbula, le compas et l'équerre entrelacés.
S'agit-il de l'emblème de la Franc-Maçonnerie ou de celui des Compagnons tailleurs de pierre ?
S'il s'agit des "outils francs-maçons", comment expliquer que ceux-ci figurent sur la Chapelle Saint-Sébastien à Villard-de-Vallouise ?


Au préalable je tiens à vous rappeler que n'étant ni philosophe, ni scientifique, ni littéraire et encore moins conférencier rodé et aguerri  je  puis vous affirmer que cette planche a été faite avec le cœur et j'espère qu'elle retiendra toute votre attention, je présentes aussi mes excuses auprès de nos F
F\ compagnons du devoir ou du tour de France  en titre si ma planche comporte quelques erreurs et souhaite qu'ils puissent nous apporter les rectificatifs nécessaires, qu'il nous apporte la lumière. 

Il est fort probable, que la naissance du Compagnonnage ait eu lieu en Egypte, et que cette région en fut son berceau.

Mais je pense personnellement, que s'en fut l'esprit au travers des traditions et je dirai plutôt la naissance de la ou des traditions dans l'acte de bâtir et de construire en règle générale.

Dans ce bassin méditerranéen, différentes civilisations et sociétés en constituent l'environnement, tels que Egyptienne, Assyrienne, Minoenne, Essenniennes, Héllénique, ainsi que Romaine, Byzantines, Grecques, Phéniciennes etc.….

Dans ces civilisations, les actes de la vie, se confondaient avec les religions, et le travail en particulier revêtait un caractère sacré.    
Des prêtres très puissant formaient des castres séparées  ou dominaient l'enseignement des sciences humaines et d'architecture.
L'acquis de leurs connaissances étaient très important. Car même eux étaient forgés sur le terrain, avant d'accéder à a prêtrise.
Ces prêtres régissaient un grand nombre de sociétés, qui elles mêmes étaient divisées en diverses communautés, tel que collèges, synodes, chapitres, ect….
Ces communautés étaient dirigés par un Maître et de plusieurs assesseurs. Chaque année, un banquet réunissaient les plus habiles de ces ouvriers et au cours duquel on leurs décernait des marques de satisfactions qui leur permettait de changer de communautés et d'améliorer leurs revenus ( ces communautés étaient parfois fort aisées et devaient secours, assistances aux malades et indigents).

On voit dés lors, se dessiner, dans ces sociétés un caractère religieux et initiatique, et ce, dans une véritable organisation professionnelle.

Nous pourrions développer et analyser toutes ces organisations et tous les biens précieux que l'époque Egyptienne notamment nous a légués ( mais ce n'est pas le propos de ce soir ).

On nous rapporte qu'a cette époque, les premières vrais sociétés de métiers connues , furent les douze Tribus d'Israël, chacune d'elle avaient une spécialités unique dans l'art de Bâtir et de construire et depuis, dans les temps les plus reculés; et ce n'est pas par hasard, que les Dynasties Pharaonique, les convièrent à réaliser leurs Temples, leurs Tombaux, Sépultures, et autres lieux de cultes ( quand j'évoque " convièrent" le terme est impropre) car, avant de retrouver leur liberté, ces sociétés ont payées un lourd tribut, à cette grande page d'histoire.         

Dés cette époque, il a fallu " rationaliser" ( terme impropre ) les techniques et moyens, pour pouvoir satisfaire ces prêtres, comme ces dieux etc… qui exigeaient toujours plus.

Je pense que l'on peut affirmer, que la tradition et les rites prirent naissance au travers des divers Symboles, qui virent le jour, au début comme moyen de communication universelle, car beaucoup d'ouvriers travaillaient sur ces chantiers et venaient de différentes régions et avaient des langages divers et différents.

Les symboles et signes leurs permirent de pouvoir réaliser, de construire et bâtir des ouvrages toujours plus beaux et toujours plus grands sous la direction de quelques êtres de génies.

Dès cette époque, comme au cours des époques suivantes , les cultes et les religions, asservissaient déjà ces êtres humains, qui comme nous le verrons plus après, ne pouvaient espérer leurs affranchissement, que par la qualité de leurs travail.

Comme nous l'avons évoqué, nous sommes hier et je vais tenter de vous remémorer succinctement la légende, pour tenter d'atteindre l'émotion et la découverte       

Les racines du compagnonnage, remontent selon la tradition à la construction du temple de Salomon, construit par le  Maître Hiram , Architecte maître d'œuvre , assisté de son chef des travaux Adoniram, la également il y a une ambiguïté sur Hiram ou Hiram de Tyr *  cette légende se rattache à la bible.

Autour de cette certitude, se sont créer, les légendes dont l'une des plus spétaculaire, est celle des tailleurs de pierre, qui se targue de tenir le DEVOIR de Salomon lui même et qui revendiquent pour eux seuls le titre d'Enfants de Salomon.

Après le retour, dans les contrées d'origines, et vers ce que nous appelons de nos jours l'Europe, et aux travers de nombreuses vicissitudes et quelques conflits de personnes, la légende d'autres sociétés se sont créer et on vu le jour et se rattachent à Maître Jacques et au père Soubise . Leurs origines sont basés sur un foisonnement  de récits contradictoires.

Je  pense, qu'il n'est pas souhaitable d'appesantir cette planche, mais il semble que nous ne trouverons pas objectivement, dans cette période, les racines du Compagnonnage, mais par contre qu'il s'en soit inspiré est for probable.

*Nb Hiram 1er roi de Tyr ( 569 -932  av JC ) il fourni à Salomon des matériaux et des artistes pour la construction du Temple de Jérusalem ainsi que des marins pour la flotte commerciale d'Israél, Hiram ou ( Hirom ) le bronzier phénicien ou  le Maître Maçon

DANS CETTE GAULLE QUI DEVIENDRA France
·        Comment est on parvenu à une harmonie des ces constructions
·        Comment ont été transmises certaines lois mathématiques, Pythagore lui même ( 600 A.V.J.C.) étudiait ces lois en Egypte et semble bien avoir trouvé la  un certains nombre de ses connaissances mathématiques, dont la plus connue reste son fameux théorème sur le triangle ( comme vous le savez ) .
·        Y a t'il eu transmission de la connaissance, par l'intermédiaire du peuple d'Israël lorsque 1.500 ans plus tard fut entrepris la construction du temple de Jérusalem.
·        Et la loi scellée dans l'arche ( d'alliance ) * n'a t'elle pas été la source de toutes connaissances des civilisations qui se sont succédés sur les rives de la Méditerranée.

* Nb quand Moïse  à fait les lois
      

·        d'autre part, les Esséniens, aux règles très strictes et pures restèrent les seuls dépositaires de la loi sauvées, par eux, des ruines du Temple de Salomon, n'eurent ils pas accès à certains secrets ou tout au moins à certaines connaissances ?. Pourquoi  sont ils restés aussi longtemps des défenseurs de la règle initiatique et religieuse ?
·        n'est ce point à cette source, que plus tard, les templiers investis de leur mission sacrée, purent avoir accès à leur tour à cette connaissance. Mais il est étrange que le retour des premières croisades coïncide avec l'éclosion de l'Art de bâtir, dans l'équilibre, la mesure et la beauté. 
·        On peut d'autre part constater que deux civilisations de bâtisseurs et de constructeurs, ont connu le même développement rapide de l'Architecture, à partir de la prise de Jérusalem, l'une Arabe et l'autre Occidentale.
·        Cette éclosion soudaine DE L' ART DE BÂTIR EN France et en Europe, correspond au déclin de la civilisation arabe,* coupée par les croisés, et qui dés lors, reste statique sur le sol qu'elle occupe, avant  de disparaître. Il en sera de même en Europe , la foi des bâtisseurs déteindra lorsque Jérusalem retournera, à la barbarie, après la destruction de l' ordre des Templiers vers 1314.
·        Beaucoup d'hypothèse, de questions, mais que d'étrange coïncidence
·        Nb les Arabes dans la construction on allégé les piliers porteurs, mais avec plus grand nombre, ont c'est inspirés de leurs technique. 

DES LE DEBUT DU 1ER SIECLE

·        Les envahisseurs romains qui n'ont pu imposé et inculqué leur culte, la naissance du Christianisme.
·        Les Druides et les Celtes, eux même constructeur, Maître en grandes parties de cette France Agraire, avec ses veilles croyances bien enracinées ( qui existent encore de nos jours dans certaines  contrées).
·        Ces moines qui deviennent défricheurs, constructeur pour porter la christianisation etc…
·        Chaque régions, surtout le sud, avait on peut le dire des croyances qui leurs étaient propres, et bien enracinées.
 
Et tout cela, au cours de quelques siècles, vont totalement bouleverser et modifier le paysage français, sans parler des guerres et les nombreuses famines de cette époque.

Nous pourrions si vous le souhaitez, faire une planche  plus complète et plus historique, sur le compagnonnage, de toute la période moyenâgeuse et avec les influences notoires des moines de Clairveaux, de Citeaux et de Cluny et ce en respectant les dates  de 560 jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondial.

Mais il est vrai, en 1985 avec les évolutions que nous connaissons actuellement, le coté désuet aujourd'hui; pourrais porter à sourire sur certains plans, mais n'oublions pas qu'il fut pour beaucoup une merveilleuse école humaine et humanitaire, porteuse de connaissance professionnel.

Donc, dans une période, qui se situe d'après les historiens, vers l'an 560, les sociétés et associations de métiers, vont petit à petit resurgir, s'organiser, se protéger, se défendre pour faire revivre leurs traditions,  faire connaître leur savoir faire et apporter aux seigneurs, aux rois, je dirais l'intendance qui permettra à ceux ci de guerroyer.

Dans les différents métiers qui les caractérisent; les compagnons vont forger des épées, construire des chariots, des bateaux, des ponts, des routes, des villes fortifiées, et plus tard des commanderies, des chapelles, des églises, des abbatiales, des prieurés et les cathédrales.

Qui sont ces compagnons de l'époque, à part quelques spécialistes dans beaucoup de corps de métiers et relatif à l'art de construire et de bâtir; Les paysans de nos campagnes, qui après labours et semailles, et en attente  des récoltes, venaient réaliser sous la direction des gens de métiers des constructions, une partie de ceux-ci en paiement de l'impôts entretenaient les routes, les chemins, d'autres travaillaient en forêt ou en carrières pour extraire les matériaux  nécessaires aux ouvrages, ou parfois conducteurs des chariots de transport. L'hiver la plupart des chantiers étaient désertés par grands nombres d'ouvriers, seuls les charpentiers, et les tailleurs de pierres pouvaient continuer leurs préparatifs pour de début des beaux jours, ramenant des surplus de main d' œuvre.            

Le plus ancien manuel et rituel, posséder date de 1903 et donne le premières explications, pour la création d'une carrière, doublé d'une école de coupe d pierres, de sculptures. Ce documents à été retrouvé à Strasbourg et on a retrouvé depuis peu, également un document similaire sur la fondation et la création du Mont Saint Michel; sous l' œil vigilant des moines de Cluny et la protection de Guillaume le conquérant ou l'on trouvais la même méthode de formation des appareilleurs et imagiers, ainsi que les méthodes d'ouverture et de travail en carrière et cela dés 1078.

Tous les grands, de diverses périodes, ne voyaient pas toujours d'un bon œil toutes des associations ou confréries de métiers, les moines entre autres surveillaient de près toute réunions ou rassemblement.

QUE REPRESENTE LE MOT DEVOIR chez les COMPAGNONS
·        La volonté de faire quelques choses, ou de réaliser quelques choses.
·        Le devoir est également, l'ensemble de croyances propres à tels ou tel métiers.
·        Sur le plan initiatique le devoir est la règle de secret, de respect des rituels, dans la tradition orale et la loi du silence.

LE COMPAGNONNAGE

C'est une association d'individus pratiquant un même métier. A l'origine dans l'acte de bâtir en règle générale.
·        C'est une association ou fédérations corporative, à caractères initiatiques et religieux.
·        C'est également une organisation professionnelle qui par ses règles et devoirs est le garant de la tradition avec un grand T.
·        Les activités de ces associations ont pour but, une Fraternité indivisible, pour pratiquer par l'exemple det la transmission orale, l'activité d'un métier.             
·        Ces compagnons reçoivent au cours de leur formation, les secrets de fabrication rattachés au métier, un savoir faire éminent, ils garderont jalousement ces connaissances, avant de les transmettre à ceux qui seront aptes à les recevoir. " notre tradition nous oblige, nous devons transmette l'héritage de nos pères ".
·        Ces transmissions sont effectuées dans des lieux que l'on nomme CHAMBRE, CAYENNE ou parfois LOGE  ( comme à la cathédrale de  Strasbourg ) . C'est  également le lieu de restauration, de détente ou d' accueil, celui ci étant effectué par DAME HOTESSE ou LA       MERE.         
·        Les compagnons abandonnent leur nom de naissance pendant la période de formation, qui est remplacé par un sobriquet précédé d'un lieu ou d'une région ou à l'inverse dans d'autres devoirs. ( je vous citerais comme exemple notre F\ Raoul VERGEZ Béarnais, l'ami du tour de France dit: Serment fidèle Compagnons Charpentier des Devoirs de la liberté.  
·        Les compagnons s'appellent entre eux " PAYS ou COTERI"  ( LES COTERIS sont ceux qui on besoin d'échafaudage pour exercer leur métier ) ( LES PAYS sont ceux qui travaillent au sol, en échoppe, en atelier ).

Les compagnons prennent toujours plaisir à utiliser les reconnaissances, mots, signes et attouchements, qui sont relativement proches des nôtres.

Les compagnons portent haut les couleurs, en d'autres termes en fonction leurs grades
 ( exemple celles des travailleurs de pierre des Devoirs de Liberté sont les suivantes ):

LE BLANC : à la Candeur.
LE VERT : à l' Espoir ( de vaincre la misère et de pouvoir faire toujours ce qu'exige le devoir ).
LE ROUGE : à l'Amour Ardent de nos foyers, notre patrie des êtres aimés ( ées) et de notre liberté chérie.

Il y a des suites à ces couleurs, celles ci sont portées à droite ou à gauche dans le même devoir, mais pas le même métiers.

Il n'y a pas de compagnons, sans la Mère ou Dame Hôtesse, comme il est dit précédemment, celle ci comme les compagnons est une initiée et elle à toujours la place d'honneur dans presque toutes les cérémonies.

LE BUT DU COMPAGNONNAGE 

C'est la formation de l'homme avec un grand H

Formation et mutation de l'homme au travers et par le travail, sous le signe du sacré, par la sacralisation du travail, pour parvenir à la liberté (  tout comme dans les anciennes sociétés )

Une inconditionnelle Fraternité avec un grand F

Transmission orale du savoir, pérennité de la connaissance du Maître aux discipline, qui ne sera communiqué et transmis qu'à ceux qui seront aptes et dignes à recevoir l'enseignement.

Trait d'union avec les générations futures, dans l'avenir du futur ( dans l'espoir de réaliser le grand œuvre au travers des secrets initiatiques et professionnels.      

Les différents changements de grades ou de degrés, c'est à dire de l'adoption du compagnons finis, s'effectuent au cours de cérémonies particulières ( il existe également des grades, dignités, et dignitaires ).


LES RITES COMPAGNONNIQUES ( sont au nombre de trois )
Le rite du père SOUBISE
Continuateur avec les Tailleurs de pierre du Saint Devoir de Dieu et des honnêtes Compagnons se composait ;
Des charpentier du Devoir, bons drilles * du Tour de France.
Des couvreurs du devoir, bons drilles * du tour de France
Des plâtriers, stucateur * ( et de nos jours les staffeurs ) bons drilles du Tour de France
Des  charpentiers de haute futaie, compagnons passants bons drilles, on a vu leurs naissance vers l'an 560, les couvreurs et plâtriers entre 1703 et 1759 .

Nb. Les bons drilles ( les bons ) on appelait ainsi les soldats licenciés qui maniait l'épée au coté d'une façon agressive dans les rues et les maisons, également nommés Narquois ou gens de la petite flamme.
Soldats vagabons.   

 Chez les compagnons les drilles signifient jeune chênes, dans une forêt, par extension : bon drilles: compagnons Charpentiers du devoir du Père Soubise, au troisième état: joyeux drille, joyeux compagnons.

Nb stucateur venant de stuc : mélange de plâtre et de chaux vive éteinte avec divers colorant ( notamment pour imiter le faux marbre ) mais la chaux a également le pouvoir d'écarter toutes les bestioles ou insectes.


Le Rite de Maître Jacques : compagnons du devoir ( dévoirant par déformation de Dévorant ).
·        Tailleurs de pierres, compagnons passant ou loups ( 558 av J.C.)
·        Menuisiers, compagnons dévorants ou chien ( 570 après J.C.)
·        Serruriers compagnons dévorants ou chiens ( 570 après J.C.)
·        Tanneurs? Teinturiers, cordiers, vanniers, charpentiers, blanchisseurs, chamoiseurs.
·        Fondeurs, épingliers, forgerons, tourneurs, vitriers, selliers, poêlier, dôleurs.
·        Coutelier, ferblantiers, bourreliers, charrons, cloutiers, toiliers, maréchaux ferrants, cordonniers, bottiers, boulanger.

Ces divers compagnies on été crées entre 1330 et 1865 ) et les maçons en 1949.

Le rite des enfants de Salomon, compagnons du devoir de liberté:

1.     
Tailleurs de pierres, compagnons LIBERTINS ou ESTRANGERS devenus ETRANGER environs 558 av J.C.
L'aspirant s'appelle " jeune homme "
L'apprenti, le compagnons finis s'appellent: "louveteau" , "louptot" ," loup "
Le loup c'est l'initié, celui qui a reçu la lumière; de même qu'a l'approche du loup, les troupeaux fuient et disparaissent, de même les ténèbres fuient et disparaissent devant le soleil: Les compagnons Etranger du Devoir de Liberté sont des loups:
Des hurlements "étaient poussés lors des obsèques de compagnons de certains rites.
Ensuite viennent les initiés, les dignités sont élus par l'ordre des initiés, pour tous les autres ordres, des similitudes sont marquante:

2 Charpentiers, compagnons Indiens ou Renard de la liberté ( 560 après J.C.).

3 Menuisiers, Compagnons Gavots de la liberté ( 570 )

4 Serruriers, Compagnos gavots de liberté ( 570 )

5 Boulanger ( 1811 )

6   Tonneliers- foudriers ( 1830 )

7  Cordonniers, bottiers ( 1845 )

8  Ainsi que les tenturiers et teinturiers du Devoir de la Liberté ( date de création très imprécise 1850 . 1880 )

Les dates estimées ci- avant de la créations de ces corporations ne reflètent qu'une relative VERITE, car si l'on sen tient aux textes, la présence des tailleurs de pierres est fort contestable, en effet on retrouve dans les textes les plus anciens de L'INDE que le Grand Architecte était charpentier, on peut noter que le père du fils de Dieux " Jésus" est fils de charpentier, de plus il va sans dire que le plus anciens matériaux utilisé par l'homme est le bois, et , comme répété récemment un de nos architecte contemporain ( PERRET )  " LA CHARPENTE EST TOUTE L'ARCHITECTURE ( au sens large du terme) "

La recherche et la finalité étant la quête du beau et du vrai, mais cette quête de vérité passe par une immense fidélité dans son métier.      

Ce n'est pas le verbe et la parole nouvelle  mais par l'exemple, par la sacralisation du travail, la méditation, le silence, dans la joie, dans une chaleureuse fraternité, dans l'amour de son ouvrage qu'ils réalises pierre par pierre, et avec le plus grand soin; en fonction des connaissance acquises.

J'emprunterait la conclusion à Franck ELGAR, qui évoquait le compagnonnage " la culture n'est pas affaire d'enseignement, en tout cas , elle ne peut se développer que dans un milieu favorable. L'Amour du métier, la noblesse de l'effort, une incommensurable curiosité, une simplicité innocente caractérisent ce milieu d'ou sont sortis nos plus grands hommes".

LES ORIGINES DE LA FRANCS MAÇONNERIE ( celle pratiquée aujourd'hui à pris naissance en Angleterre entre 1707 et 1717 ) 

L'examen des rituels de l'ancien compagnonnage opèratifs ( tailleurs de pierres , charpentiers, forgerons etc. ) montre que ses cérémonies et son symbolisme étaient fort différents de ceux de la frans - maçonnerie classique, qui est cependant issue sans contestation possible, de ces même compagnonnage.

La raison est fort simple :


En 1507, Henri Cornélius Agrippa, chevalier de la milice d'or, médecin de l'empereur Charles- Quint, auteur de la célébre DE OCCULTA PHILOSOPHIA, constitue sur les conseils de son maître et ami Jehan Trithéne, abbé de Spanheim et de Wurtzbourg , une organisation groupant les Hermétistes européens et désignés sous le nom d'association de la communauté des Mages.

Les membres possèdent des mots et des signes de reconnaissance.     

En 1646, Elie Ashmole est reçu par les maçons opératifs ( compagnonnage Anglais ) comme maçon accepté, il n'est pas le premier intellectuel admis au sein  de la Francs - Maçonnerie opéèratives , d'autres l'y ont déjà précédé.

Toutes ces organisations diverses: tailleurs de pierre, charpentier, forgerons surtout étaient primitivement issue de celles que l'on retrouve déjà constituées en MADAIN, quinze siècles avant notre ère. En effet les forgerons et les mineurs madianites s'étaient groupé sen SINAЇ  avec les autres tribus de Madian venues d'ailleurs. Dans les flancs du mont, les forgerons et artisans du cuivre y cotoient les tailleurs de pierre, et les mineurs des mines de turquoise et de cuivre. Et toujours dans les flancs du mont au sommet duquel MOЇSE, rassembleur d'ISRAЁL  et son libérateur, évoquera METRATON, déjà à cette époque il existe un temple, et ce temple est consacré à HATHOR *    

C'est encore une réminiscence * à laquelle la maçonnerie symbolique ne saurait ce soustraire, que l'étoile pentagrammatique, dite encore étoile flamboyante, évoquant aussi bien l' ISHTAR ASSURIENNE que l' ASTARTE PHENICIENNE ( deux mots dont la racine "étoile " rayonnant à l'Occident du Temple dans le dernier voyage du Compagnon. 

Si le tablier est le  1 "décor" maçonnique conféré à l'initié après son passage dans le cabinet de réflexion, il est également son premier outil. Mais cet un outil passif, une simple protection pratiquement destinée à protéger le tailleur de pierres, des éclats de celle-ci au cours de la taille ( ils travaillaient  jadis torse nu et dans le monde antique à peu prés nu, un simple linge autour des reins ). Il rappel la matérialité terrestre, il est symbole de l'élément Terre.

Symbole inaliénable de la qualité maçonnique, nécessairement porté aussi bien par l'apprenti, le compagnons et le maître, il est l'image d'un travail permanent, sa signification est donc " constance dans le labeur "

Nb * ATHOR déesse Egyptienne de la joie et de l'amour identifié par les Grecs à Aphrodite.   

Pour nous détendre 
Le Rappel d'une anecdote que peut être vous connaissez : Un de nos Roi de France, se promenant sur le chantier d'une cathédrale, s'adressa à trois ouvrier tailleurs de pierre et leur demanda " mais que faites vous la mes braves "  
·        Le premier répondit : "moi mon seigneur je gagne ma vie".
·        Le second répondit " moi mon seigneur, je taille la pierre".
·        Le troisième répondit : " moi mon seigneur, je construit la cathédrale"  ce dernier était le compagnons.

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