GODF Loge : NC 2005


La Règle et le Levier

La Règle, La Jauge de 24 Pouces / Outil de tracé et de contrôle.

La Règle est un outil plus complexe qu’il n’y paraît. Le mot « règle » vient du latin régula.

Pour les Romains, la régula n’a rien à voir avec la règle tel que nous pouvons la connaître. La régula est une borne au milieu des bois ou d’un champ qui marque la limite de la propriété ou une frontière.

Au temps des cathédrales, le Maître qui est le conducteur de travaux est souvent représenté armé d’un très grand compas dit compas d’appareilleur.

A une époque où les mesures variaient d'une province à l'autre et même d'une ville à l'autre, la virga était la mesure propre à chaque maître d'œuvre et l'insigne de son commandement.

La virga, ou latte à mesurer du Maître, était un instrument de mesure simplificateur par définition. Etalon de longueur sur le chantier, il répondait à la fois à une économie de matière, à une commodité de manipulation, à un moindre encombrement à l'atelier et sur le chantier ainsi qu'à une facilité d'accession qui ne nécessitait pas obligatoirement de savoir lire.

La Règle des architectes est à la dimension d’une coudée. Pour les Comp\ et les maîtres - d’œuvre, la règle était un élément de mesure dont la dimension était gardée secrète, réservée à un certain nombre d’initiés. Elle se dissimulait généralement dans le compas. Ces compas avaient des longueurs de branches appropriées et ne pouvaient s’ouvrir qu’à 90. A l’ouverture maximale, la longueur déterminée entre les deux pointes donnait la longueur de la règle du Maître.

De plus, il était possible d’établir un rapport entre l’écart des pointes et l’angle au sommet. Les cannes des architectes portaient des repères correspondant à différents angles : par exemple, 30, 45, 60, jusqu’à la valeur limite d’ouverture du compas 90. Les historiens affirment que c’est avec ce compas et cette jauge graduée - règle divisée en 24 parties égales - que les opératifs exécutaient leurs tracés. A ne pas confondre avec la jauge qui sur le chantier est un autre élément, plus simple, permettant de contrôler rapidement et avec précision, la dimension d’une pierre, d’une ouverture ou d’une épaisseur.

Il ne faut pas confondre la Règle du Maître avec sa canne. La canne du Maître d’œuvre avait comme dimension les valeurs mis bout à bout de la paume, la palme, l’empan, le pied et la coudée royale soit 124,875 cm (ou 555 lignes) et forme le quine ou pige de Maître. C’est une suite récurrente et arithmétique = suite de Fibonacci chaque nombre étant la somme des précédents 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21… La suite de fibonacci conduit aussi au nombre d’Or. (Notez que ce résultat est aussi la somme de deux coudées plus un empan).

Pour plus de commodité, cette pige pouvait être formée de cinq segments articulés, matérialisant la double progression arithmétique et géométrique.

Selon les Architectes mais aussi selon les régions et au cours du temps, ces mesures ont pu varier sensiblement. Ainsi, la coudée n’est pas d’égale valeur en Périgord, en Bourgogne ou en Corse.

Par exemple : Le grain d’orge, unité de mesure minimal, peut être plus gros dans les régions dont la terre est très riche. Le pied vaut par exemple 28,5 cm à Strasbourg et 32,48 à Brie-Comte-Robert.

La ligne équivalente au diamètre d’un grain d’orge soit équivalent à 2,25 mm (Cela aurait pu être un grain de Blé, car là aussi nombreux sont les épis de blé).

Le pouce = 12 lignes = 2,7 cm
La paume = 34 lignes = 7,65 cm
La palme = 55 lignes = 12,38 cm
L’empan = 89 lignes = paume + palme = 20,025 cm
Le pied = 144 lignes = 12 pouces = palme + empan =32,4 cm
La coudée (Règle de Maître) = 233 lignes = empan + pied = 52,425 cm
La toise = 886 lignes = 199,35 cm

Sur un aspect Maç\

La Règle est attribuée à l’App\ sous la forme d’une jauge et au Comp\ sous la forme d’une Règle de 24 pouces.

La Règle est un instrument de mesure et de trait, dans tous les sens qu’il est possible de donner à ces deux termes.

Instrument de mesure, car graduée elle mesure à la fois le temps et l’espace. Règle de 24 pouces au R\ E\ A\ A\ ou graduée au RF, elle sert à mesurer l’ouvrage, à mesurer les heures, et à servir. Mesure du temps avec ses 24 divisions qui symbolise les 24 heures dans une journée et mesure de l’espace, car elle permet de vérifier la justesse des proportions. « 6 heures pour travailler, 6 heures pour servir le G\ A\ D\ L\ U\, 6 heures pour se reposer, 6 heures pour servir un ami ou un F\ pour autant que ce soit en notre pouvoir et sans que cela ne soit préjudiciable à nous même ou à notre famille ».

La Règle à 24 divisions symbolise la journée du F\ M\ dont toutes les heures doivent être utilement employées. C’est aussi un instrument de contrôle. Sa fonction dans ce cas est une fonction de rapports entre deux éléments dans un espace : C’est à dire une mesure, une référence, un étalon ou un module, elle permet de dénombrer cette unité dans le deuxième élément à comparer.

Instrument de trait, de rectitude parce qu’elle est droite elle même. La Règle doit être rectiligne pour assurer sa fonction de support du crayon dans les opérations de tracés. Cet instrument de trait complète les constructions au compas. Elle trace des traits, donc des directives et par expansion « des Règles » au sens ou peut l’entendre un moraliste. La Règle nous donne une conduite à tenir.

La Règle ou les règles sont connues lors de toutes nos tenues, mais plus par les contraintes qu’elles peuvent sembler engendrer ; comme par exemple les règles de secret d’appartenance, d’assiduité, de déplacement, de prise de parole, par le silence demandé aux App\ et les nombreuses règles de la Constitution du règlement du G\O\D\F\.

Les Règles sont décrites dans les écrits historiques (Landmarks, constitutions d’Anderson) ainsi que dans la constitution et le règlement général du GODF, et le règlement intérieur de la loge quand il existe. Rappelons au passage que les Landmarks représentent des marques et tracés géométriques sur le sol de la cathédrale permettant de fixer le centre et les angles du futur édifice et d’en régler l’harmonie de la construction.

Les principales règles sont : l’assiduité, les règles de déplacement, de prise de parole.

Notons que chez les Compagnons du Devoir, la Règle est l’autre nom du Règlement intérieur qui régit la vie communautaire. La Règle, qu’elle serve à l’édification d’un temple (art du trait), aux conventions (règle du jeu, règle de vie) ou aux statuts (constitutions, règle religieuse), la Règle propose une des directions qui toutes visent à une construction, qu’elle soit d’ordre morale, physique ou spirituelle.

La règle dit Ragon symbolise le perfectionnement. « Sans règle, les Arts seraient défectueux, l’Industrie serait aventureuse, les Sciences n’offriraient que des systèmes incohérents, la Logique serait capricieuse et vagabonde, la législation serait arbitraire et oppressive, la musique serait discordante, la Philosophie ne serait qu’une obscure métaphysique et les Sciences perdraient leur lucidité ».

La Règle n’est pas une finalité mais c’est un moyen.

Y souscrire sans conscience, l’édifier en finalité c’est tomber dans l’excès des dogmes érigés en état totalitaire des sectes ou la pensée est privée d’autonomie.

Une règle est une norme sans que rien ne soit jamais donné ou imposé aux F\ M\ excepté les symboles dont ils doivent déchiffrer le sens. Une Règle est une norme non un dogme.

Il n’y a pas de Règle sans exception à la Règle. La transgression d’une Règle n’est pas une trahison, mais une assimilation.

« Vivre non pas selon la lettre de la loi mais dans l’esprit de la loi » Disait Montesquieu.

Le Levier - Outil de pose

La pince est une longue barre d’acier dont une extrémité est plus ou moins aplatie ou pointue, afin d’être plus facilement glissée sous le matériau à soulever. La Pince devient Levier quand on a trouvé un point d’appui.

C’est un outil que l’on rencontre dans les carrières et sur les chantiers de construction.

Le Levier est utilisé pour déplacer, sur une courte distance, des charges trop lourdes pour être portées, comme dans le cas de la pince du carrier.

Remontant à l’aube de la technologie, le levier est pourtant aujourd’hui toujours en usage : de la pince monseigneur du malfrat aux ciseaux de la couturière, en passant par les leviers d’une espèce plus subtile, agissant sur les ressorts de l’âme humaine et servant des buts aussi divers que la psychanalyse et la manipulation pour n’en citer que deux.

Rien n’est pourtant plus rudimentaire qu’un levier mais rien n’est plus efficace ; long, rigide et basculant, le levier peut à partir de son point d’appui, soulever des montagnes.

C’est un instrument déséquilibré ; le levier doit être utilisé avec dextérité, prudence car les forces qu’il actionne, sur le plan terrestre comme spirituel nous dépassent infiniment et peuvent nous écraser.

« Donnez-moi un point fixe et un Levier et je soulèverai la Terre ». Au 3ème siècle av. J.-C., Archimède aurait affirmé être capable de soulever le monde à l'aide d'un levier, pourvu qu'on lui fournît le point d'appui adéquat. Cette image, particulièrement frappante, était destinée à démontrer la toute-puissance de l'un des plus anciens outils utilisés par l'homme pour déplacer de lourdes charges.

Le Levier figure aux cotés du plan incliné, du treuil et de la poulie dans la liste des machines simples, dressée par l’architecte romain Vitruve au premier siècle avant J.C.

La mécanique différentie trois types de Leviers selon la situation du point d’appui vis à vis de la force exercée et de la force obtenue.

1er type : le point d’appui est situé entre les deux forces. Exemple les deux moitiés d’une pince.

2ème type : la force obtenue est entre le point d’appui et la force exercée. Exemple, une brouette ou chaque moitié d’un casse noix.

Enfin les leviers du 3ème type, La force exercée est située entre le point d’appui et la force obtenue : c’est le cas de la pince à épiler.

Les leviers naturels ne manquent pas : mâchoires, bras coude muscles etc.

Quelle que soit le type de levier, il existe une relation simple entre les forces et leurs distances au point d’appui. Le produit de la force par la distance au point d’appui est le même des deux cotés. Un homme peut ainsi déplacer, sur le chantier, une pierre de plus de trois tonnes.

Ces trois types de leviers caractérisent les leviers mécaniques.

Il m’a parut important de vous parler d’un autre type de Levier bien plus dangereux : Un Levier de plus en plus usité à partir du XXème Siècle.

De nos jours, nous voyons de plus en plus de situations malheureuses qui sont de nombreux exemples d’effets de leviers psychologiques (les psychologues Français Beauvois et Joule parlent eux de manipulation), illustrée par l’expérience de Milgram : L’effet de levier lié à  l’autorité.

Stanley Milgram, grand ponte de la psychologie sociale a effectué, au sein de l’Université de Yale au USA, dans les années cinquante et soixante des expériences en laboratoire sur le comportement humain de soumission.

Ces expériences qui ont d'ailleurs été reprises dans le film d'Henri Verneuil « I comme Icare », sans entrer dans le détail de leurs multiples variantes et des conclusions qu'elles amènent sont redoutables. La publication des résultats de cette expérience à fait l’effet d’une bombe.

Réalisée peu de temps après la fin de la deuxième guerre mondiale et après le procès de Nurenberg qui ont assimilé le peuple Allemand en entier à des monstres ; cette expérience démontre sur une ensemble de « bons Américains » que plus de 67% des sujets ont virtuellement exécuté d’autres hommes (rôle joué par des acteurs) par la distribution de punitions électriques mortelles seulement sous l’effet de levier psychologique lié à l’autorité. Les 23% restant ont quand à eux abandonnés l’expérience suite au coma simulé après une décharge de 300 Volts. A la différence des Nazis, les sujets ont suivis des psychothérapies.

Sur un aspect Maç\

« Le levier est l’emblème de la Volonté, qui devient irrésistible quant elle découle de l’intelligence droite et de la justice démontrée. La volonté n’est invincible, en effet, que si elle est mise au service du Droit » Instruction pour le deuxième grade symbolique.

JP Bayard [« Symbolisme maçonnique traditionnel » - Editions Maçonniques de France] précise qu'il faut « savoir discerner le point d'appui, avoir la fermeté d'ébranler ce qui paraît au-dessus de nos forces. A la volonté il faut joindre l'habileté de trouver le point qui fera basculer ce qui est inerte ».

« Le levier permet de vaincre l'obstacle, la résistance matérielle ou morale, ainsi que de surmonter peurs et faiblesses, à condition d'être capable de trouver son point d'appui, appelé aussi point de foi. Pour certains, ce point d'appui sera la connaissance, pour d'autres, la foi ou l'amour ».

Le point de foi est aussi appelé point d'orgueil, car ayant « trouvé » ce point d'appui, on peut facilement déraper par excès de confiance et/ou par manque d'humilité. Décupler sa force en cherchant le bon point d'appui demande du discernement.

Le levier tire son nom du verbe « lever » dont une des significations est : apparaître, naître, débuter, émerger. Cela peut sous-entendre l’idée de progression, de passage d’un plan à un autre allant du matériel au spirituel. La phase de la taille de la pierre étant achevée, le levier va permettre de hisser en hauteur les pierres les unes après les autres. Cet outil fait passer à un stade supérieur, il permet au maçon un travail d’intégration dans la collectivité, d’assemblage des pierres qui, les une unies avec les autres, dressent les murs du Temple.

Il permet de vaincre l’obstacle, la résistance matérielle ou morale ainsi que de surmonter peurs et faiblesses. Comme le ciseau, c'est un outil intermédiaire sur lequel nous agissons. Le Levier déploie une force considérable. Il faut donc savoir le maîtriser et le guider. Sinon gare aux dégâts. C'est un outil qu'il faut contrôler avec soin.

Son emploi demande de l'intelligence et de la volonté. Mais il faut être « désintéressé », savoir partager, travailler en équipe pour que son emploi soit efficace.

La Règle associée au levier

La Règle ou Jauge de 24 pouces appartient comme la Perpendiculaire, le Niveau, l’Equerre, le Compas et la Corde à 13 nœuds aux outils de contrôle et de tracé.

Le Levier au même titre que la Truelle sont des outils de pose.

La Hache, le Maillet et le Ciseau forment la troisième catégorie des outils de façonnage.

Lors de la cérémonie de passage au deuxième degré, au cours des deux premiers voyages, le récipiendaire s’est vu remettre le Ciseau et le Maillet (amélioration de soi-même, étude des sens), puis l’Equerre et le Compas (recherche de la justice et de la Vérité, étude des Arts). Ces outils, déjà connus du grade d’App\ rappellent que le travail sur soi-même n’est pas terminé et qu’il s’agit de poursuivre au grade de Comp\ le dégrossissage de sa pierre brute et la recherche de la Vérité.

Lors du troisième voyage, la Règle et le Levier, sont remis au futur Comp\. En confiant le Levier et la Règle (emblèmes de la puissance au travail et du jugement droit, étude de la Nature à laquelle se rattachent les différentes sciences), les MM\ de l’Atel\ signifient au Comp\ qu’il à acquis suffisamment de connaissance pour pouvoir passer à l’action dans l’œuvre collective de construction du Temple, par l’usage du Levier exercé sous le contrôle de la Règle. Les MM\ confient au Comp\ la conduite des pierres taillées. Ils le considèrent capable de juger par leur forme de la place à laquelle les pierres sont destinées. Le Levier lui permet de décupler la force pour déplacer les lourds matériaux.

Les voyages se terminent par un Quatrième voyage avec le Niveau (efforts à faire pour réaliser progressivement l’égalité sociale) puis un Cinquième voyage avec la truelle (achèvement du labeur, glorification du Travail).

Le mémento du deuxième degré nous confirme que le Levier ne doit jamais être manié sans la Règle qui représente la loi morale inscrite dans la conscience et trace la direction de notre conduite dont nous n’avons jamais à dévier, je cite : « La règle nous rappelle que la Loi Morale qu’elle représente doit toujours être le point d’appui de cette volonté ». Le Levier est l’emblème de la volonté qui devient irrésistible lorsqu’elle découle de la droiture symbolisée par la Règle.

C’est donc de vous mes SS\ et FF\ que me viendra l’impulsion extérieure qui me permettra de trouver ma place dans l’édifice.

Je suis aussi un point d’appui sur lequel doit pouvoir basculer le Levier de chaque F\ pour lui permettre d’intégrer sa propre pierre à la construction. Et tous aussi simultanément, par l’action, j’exerce à chaque instant sur vos Leviers, je pousse, je tire et je hisse chacune de vos pierres.

C’est donc de moi mes SS\ et FF\ que vous viendra l’impulsion extérieure qui vous permettra de trouver votre place dans l’édifice.

Le Levier qui permet de vaincre la Gravitation, par la puissance démultipliée qu’il met en œuvre a le pouvoir soit de souder la loge en consolidant l’édifice soit de la désintégrer en envoyant voler les pierres.

Le Levier doit être d'une solidité à toute épreuve et son point d'appui inébranlable. Le levier et ses points d’appui nous aident donc à nous élever sans cesse vers notre idéal et à construire sans relâche l'édifice de nos propres idées. Le levier à un pouvoir de mobilisation et de destruction, c’est aussi un instrument qui peut fracturer, diviser et détruire.

C’est pour éviter que la force dégénère en force destructrice que le Levier est combiné avec la Règle.

Même si l’Homme à cherché à rendre incontestable la valeur du mètre étalon d’aujourd’hui à l’équivalence de la dimension d’un atome d’Hydrogène près, il n’existe pas de mesure sans incertitude dans la mesure. Comme la mesure, la Vérité ne peut se concevoir sans incertitude, sans doute.

Avec les précisions des mesures qui atteignent l’ordre du nanomètre, l’Homme recherche la perfection, voir l’exactitude. Mais l’Homme s’éloigne par là même des références Humaines et des autres Hommes. Aussi minime soit elle, l’incertitude de la mesure existe toujours.

Comme les 24 heures qui se succèdent sans relâche, le travail du Comp\ n’a pas de fin, jamais semblable et toujours recommencé. Le voyage n’as de but que la recherche de la Vérité ou de Vérités et n’aurait de terme qu’avec l’atteinte de la perfection. Les voyages permettent de relativiser certaines « règles » et de comprendre que le sens de la morale ne sert qu’à orienter les comportements sociaux vers plus de rectitude sans imposer une vérité profonde. Pour moi, la règle permet de dimensionner sa pierre pour qu’elle s’adapte avec harmonie aux autres pierres de l’édifice. Le levier permet d’extraire la pierre brute puis de la déplacer et de l’ajuster à l’édifice.

Les règles sont propres à une histoire, aux Hommes, aux lieux. Les règles et rites diffèrent selon les civilisations et les cultures, mais la pensée qui les unit présente un indiscutable caractère d’unité.

Le levier est présent tout au long de la vie de la pierre. De l’extraction de la pierre brute à la carrière à la mise en place de la pierre dans l’édifice.

Le levier des rituels associé à la Règle permet peut être aussi de comprendre que le Comp\ puis le M\ aura de plus en plus d’adresse et de force. Il devra afin d’éviter toute erreur maîtriser cette force, l’utiliser avec rectitude et mesure. Le levier. L’apprentissage du Levier est le plus difficile car mécaniquement simple et d’une force gigantesque. Le levier mal appliqué devient l’instrument qui brise et non plus celui qui transporte les charges. En multipliant la force il prolonge l’intention et l’action de l’esprit de celui qui l’utilise à bon escient. Mal maîtrisé, il fracture.

Un App\ rectifie « VITRIOL ». Un Comp\ reconsidère ses rapports avec son environnement avec les autres. (V.I.TR.I.O.L.) « Connais-toi toi-même ! » la maxime du célèbre philosophe Grec Platon.

Explorer notre corps et notre esprit, c’est pouvoir mieux s’apprécier et mieux apprécier les autres, c’est rechercher inlassablement une vérité insaisissable, car elle est, selon les termes de Jacques Brel « une inaccessible étoile ».

Comp\ je suis un App\ qui voyage.
Que peux me réserver les voyages du M\ ?
Un apprentissage de plus de Liberté, plus de Mesure et plus de Vérité ?

J’ai dit. Vénérable Maître

P\ J\


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