GLDF Sincérité et Vérité - Orient de Saint Cyr - La Cadière 05/04/2013


La musique

Depuis que ma vie a croisé le chemin d'une musicienne, j'ai entrevu une nouvelle façon de vivre la musique, si chère à tous les F\ M\ du monde entier. Tout d'abord j'ai compris que la musique ne peut s'apprécier que si celui qui en joue y met tout son coeur et sa sensibilité, c'est sans doute l'interprétation qui est la qualité primordiale de la musique. Je vais donc essayer d’aborder le sujet sans nous étendre pour nous initier tous ensemble au mécanisme de la musique, sans fausse note et ton discordant.

Le Maître de Musique dans la Loge se trouve à la colonne d’harmonie et règle les entrées et sorties dans le temple par des morceaux musicaux, comme pour les moments forts et les silences qui règnent dans l’Atelier lors des Tenues.

La colonne d'harmonie était composée à l'origine de la F\ M\ par des F\ F\ musiciens ou chanteurs dirigés par un officier qui portait le titre d'Architecte d'harmonie. Cette colonne d'harmonie a pris de plus en plus d'ampleur, au point que, dans beaucoup de loges importantes du 18ème siècle, elle s'était constituée en véritables orchestres qui animaient les travaux des loges, et qui donnaient des concerts sur les parvis en recevant des profanes. Ces manifestations musicales, très souvent de grande classe, étaient destinées à recueillir des fonds pour l'activité philanthropique des loges. Vu le montant de nos capitations cette tradition pourrait bien reprendre du service afin de remplir nos grosses caisses toujours trop vides.

De nos jours, le Maître de musique porte un cordon dont le bijou est une lyre, la harpe du Barde en quelque sorte. L'invention de la lyre fait partie du mythe de la naissance du dieu Hermès dont elle était l'attribut, elle était la muse de la poésie lyrique et par extension du poète lyrique.

Cet instrument mélodieux sait rendre avec justesse toutes les modulations de la gamme, elle a une structure similaire à celle de la harpe, et elle était populaire dans les civilisations antiques, cependant ses nombreuses représentations médiévales sont beaucoup plus des allégories que le témoignage d'une réelle utilisation.

Le Barde, dans l'Antiquité, était fonctionnaire d'un système bardique, spécialisé dans l'administration, l'éducation, les lois, les arts et les lettres, dans tout ce qui touche en fait à la mémoire, à la culture, à la justice, à la science et à la poésie. Le Barde est synonyme de poète ou de chanteur d'expression bretonne, galloise ou gaélique.

En Russie, le Barde est un auteur-compositeur-interprète, et dans les jeux de rôle il est généralement un « support », c'est-à-dire un personnage conçu comme aide de groupe. Vivacité d'esprit, débrouillardise, charme et persuasion font du barde un personnage qui peut faire la différence dans un groupe.

Alors mes T\T\C\C\F\F\, n'en doutons pas notre Barde sait manier la lyre et il connaît la musique, car c’est un homme empreint de connaissances musicales. Sans en avoir l’air, il joue sa partition en réglant nos cérémonies avec des notes et du papier à musique toujours fort à propos. Le rituel du REAA, prévoit ce poste aussi important qu’indispensable. En effet la F\ M\ et la musique sont intimement liés et jouent ensemble une harmonie des mots et des sons.

Notre mémento délivré par la GLDF prévoit ainsi des morceaux de musique solennelle, méditative, d’ambiance, classique, réflexive, mystique et grandiose. Tout un programme, qui mélange des notes avec des sons réglés sur le V\ M\ qui donne le « La » lorsqu’il s’agit des batteries célébrées en Loge et que l'on peut assimiler à des morceaux de musique. Le ternaire est ainsi le maître mot des mouvements qui rythment les coups de maillets et les batteries célébrées par des temps particuliers. Ainsi le V\ M\ devient en quelque sorte le chef d'orchestre d'une partition en plusieurs temps.

La batterie d’allégresse se déroule sur un rythme plus rapide que la batterie de deuil, ou la batterie écossaise qui prépare tous les F\ F\ à quitter le monde profane et à le retrouver, en encadrant le temps sacré qui règne durant le déroulement du rituel.

La musique vient du latin « musica », issu du grec ancien « moûsikê », qui concerne les muses, il s’agit de la capacité intuitive de l’homme à combiner les sons de façon mélodique, rythmique et harmonieuse afin d’exprimer des sentiments.

L'homme a commencé à produire des sons et de la musique avec sa voix, puis en frappant vraisemblablement sur des objets creux comme certains troncs d'arbres, ces percussions sont les plus spontanées et les plus faciles à utiliser.

On peut ainsi considérer que la musique eut 2 fonctions, une festive pour manifester l’humeur joyeuse et une autre plus rituelle destinée à approcher le sacré.

La musique autorise la communication avec l'immatériel, et elle peut devenir magique et envoûtante.

La musique est un ensemble de sons dont le rythme et la mélodie forment une harmonie. La combinaison des différentes notes qui se propagent dans l’espace créée une acoustique qui provoque une vibration intense, en fonction des différentes combinaisons de notes, selon des accords et des vitesses différentes.

Mais quelle est l’origine de la musique ? Elle existe depuis les temps les plus reculés et chaque civilisation a développé son propre système musical. On aurait retrouvé les premières traces de théorie musicale en Chine, eh oui déjà, environ 10 siècles avant notre ère.

Les Grecs voient dans la musique un lien entre l'homme et les dieux, elle est incorporée à la vie religieuse et politique de la cité. Les philosophes et les théoriciens ont cherché à en expliquer le sens, mais si la musique par son côté magique donne à l'homme un pouvoir universel, c'est donc que les lois de la musique sont universelles.

Or quel est l'objet de la philosophie sinon la connaissance des lois du monde. La musique est vue comme un moyen de produire certains états d'âme et de sentiments. Elle est perçue comme un outil de la vertu. Celui qui joue de la musique ne peut pas être mauvais. Platon, dans la République Livre III, nous dit :

« Si la musique est la partie principale de l'éducation, n'est-ce pas parce que le rythme et l'harmonie ont au suprême degré la puissance de pénétrer dans l'âme, de s'en emparer, d'y introduire le beau et de la soumettre à son empire ».

Par la suite la musique classique occidentale trouva son origine dans le chant chrétien des premiers siècles de l’ère moderne, dont les rites la firent évoluer vers le chant grégorien d’où apparaîtra le premier système d’écriture musicale en Occident, bien après la création de l’écriture. La musique sacrée, qui se différencia de la musique populaire de transmission orale, se propagea sous forme polyphonique puis harmonique.

Pour diffuser la musique, l’imprimerie musicale vit le jour au 16ème siècle et transforma complètement son développement. Ainsi on parle de période baroque avec Bach et Vivaldi, de Mozart et Haydn pour la période classique, avec l’avènement de la musique romantique de Beethoven, Liszt ou Chopin.

Du 19ème au 20ème siècle on parlera de musique moderne, riche en innovations harmoniques et rythmiques, dont les plus grands représentants sont Stravinsky, Bartók ou Ravel.

Dans la deuxième partie du 20ème siècle, l’émergence de la musique contemporaine bouleversera la musique par de nombreuses expérimentations et de remises en causes qui aboutissent aux nombreuses innovations dues à l’électronique. On parle ici de musique répétitive, d’école spectrale ou encore de courant postmoderne.

Parallèlement à la musique savante, les musiques traditionnelles ont été associées à un folklore ou à une culture liée à une zone géographique, comme les traditions musicales qui ont vu le jour suivant les civilisations qui les véhiculaient. On peut jouer sur du bambou comme sur une peau de chèvre, ou encore faire vibrer des cordes tendues à l’extrême afin de composer des sons en fonction du lieu et de la biodiversité, mais aussi des pratiques religieuses.

Le sentiment et l’émotion se détachent petit à petit des rythmes de plus en plus complexes des différentes musiques du monde. L’ensemble de production sonore se propage ainsi à partir d’instruments divers de plus en plus sophistiqués qui produisent des sons de plus en plus parfaits. On parle ici des instruments à vent, à corde et à percussion.

La musique accompagne les différents moments de la vie, avec poésie et amour, elle exprime un équilibre entre le ciel et la terre. Elle se compose suivant des notes qui ont valeur de symboles, et peuvent être mises en action par des instruments, mais aussi par la voix ou les sons provoqués par le corps.

La musique, oui la musique, ne serait-elle pas la clé de l’amour et de l’amitié ? Ne soyons plus triste, le rêve existe, regardons le soleil briller, écoutons les oiseaux chanter, pour trouver la vérité et croire en notre destin. Ces quelques mots se retrouvent dans une chanson qui peut interpeler par la force de son message.

L’hymne à la musique est le symbole de l’homme pensant qui rêve en écoutant sa petite musique qui vient de l’intérieur, qui adoucit ses moeurs et qui célèbre l’amour avec romantisme.

N’est-ce pas l’hymne à la joie écrit par Schiller et joué par Beethoven qui est devenu l’hymne officiel de l’Union Européenne, et qui est aussi un poème à la liberté. Ecoutons ces quelques mots : « nous entrons l’âme enivrée dans ton temple glorieux, tous les hommes deviennent Frères, tous les êtres boivent la joie, courez F\, sur votre voie, qu’ils s’enlacent tous les êtres, pressens-tu le créateur, cherche-le au-dessus des cieux d’étoiles, soyez unis êtres par millions, et qu’un seul baiser enlace l’univers ».

  • L'hymne à la joie de Beethoven

http://www.youtube.com/watch?v=qWX5f0HTx8U

L’ésotérisme est sans doute le vecteur d’expansion de la musique qui s’appuie aussi sur la numérologie et l’arithmétique. En écrivant la musique on lui attribue une pratique qui se perpétue à l’infini et qui peut se jouer de différentes façons, avec ferveur ou avec tristesse.

L’acoustique étudie les sons, les ondes et les vibrations sonores par une perceptio qui crée un perfectionnement dans les outils d’exécution. Le son se perçoit à l’oreille par des vibrations de 20 à 20.000 hertz par seconde, en dessous nous n’entendons pas les infrasons mais nous pouvons les ressentir, et au-delà nous ne percevons plus les ultrasons. La sensibilité au son varie suivant les individus et aussi peut-être pour ceux qui ne veulent pas entendre ! On voit d'ailleurs des F\ F\ parler en Loge sans s'écouter et des F\ F\ écouter sans entendre, tout dépend en fait du seuil de tolérance, de là à dire que l'on parle quelques fois aux murs me semble un peu galvaudé en fonction du seuil d'audibilité de chacun, mais la parole est aussi un son émis par les cordes vocales, comme tous les instruments à cordes, elles vibrent et émettent une tonalité qui doit être déchiffrée.

Si en réalité le cerveau traduit les impulsions électriques transmises par l’oreille qui capte les vibrations, il construit le monde sensible et crée un univers sonore. Si le sourd n’entend rien, son cerveau peut sans doute interpréter les ondes et créer un univers préexistant qui lui permet de lire la musique, voire même de la recréer.

La propagation et la réception des ondes sonores et ultrasonores comme en hydrologie, nous permet de capter la sensibilité d’un air qui se propage par onde courte ou longue, tout dépend de sa vibration, comme il en est de même lorsque le verbe se propage avec des tons vibratoires différents.

Pour en revenir à la musique, il existe 7 notes dans la gamme, mais en fait le « Do » encadre l’entrée et la sortie de la gamme, puisqu’on dit : do, ré, mi, fa, sol, la, si do, un peu comme les 2 Saints Jean qui démarrent un cycle pour le terminer.

Ces 7 notes nous ramènent aux 7 couleurs du spectre qui composent la lumière visible, comme les 7 jours de la semaine ou encore les 7 chakras du corps humain, les 7 degrés de la Maîtrise, les 7 vertus, voire même les 7 merveilles du monde.

Le 7 est le symbole du parfait, le nombre de l’accomplissement et du temps ainsi que de la réflexion après un cycle accompli, il est parfois considéré comme un chiffre magique ; il est le septième ciel de la tradition et le nombre des âges de l’homme dans lesquels William Shakespeare divisa la vie humaine. La liste est tellement longue que nous pourrions passer la soirée à la relater, voire même à voir 7 nains autour de Blanche Neige lorsque le vin coule à flot aux agapes, mais laissons cette interprétation à notre Frère Orateur qui semble très bien maîtriser les arcanes de la numérologie.

Les 7 tonalités de la gamme diatonique correspondent donc aux 7 modes principaux. Lorsque la septième note d’une gamme est ajoutée à un accord parfait celui-ci est appelé accord de septième.

Chaque son a une hauteur de vibration particulière : le « la » du diapason vibre à 440 hertz, tandis que le « la » de l'octave supérieur vibre au double soit à 880 hertz. Entre les deux se trouvent 12 demi-tons.

Les sept notes se partagent en deux groupes de trois et de quatre, suivant cinq demi-tons, ou notes altérées appelées dièse et bémol, ce qui fait bien 12 demi-tons.

La succession de notes jouées, séparément ou en accord, à des vitesses variables et avec des durées variables ont des rapports arithmétiques entre elles qui laisse à penser que la musique a été composée par des mathématiciens, tout autant que numérologues, romantiques et rêveurs, voire même orateurs.

Les mélomanes que vous êtes savent reconnaître les grandes familles de sentiments que véhiculent les différents modes musicaux, mais comment les interpréter ? Comment différencier une musique maçonnique d’une musique profane, ou d’une musique sacrée ?

La F\ M\ est un ordre à caractère initiatique, symbolique et sacré par l’expression de son rituel, et la musique a toujours rythmé ses cérémonies puisqu’elle signifie essentiellement la mesure et la tempérance qui doivent régir le comportement de l’initié.

Bon nombre de compositeurs du 17ème et du 18ème siècle ont été F\ M\ et certains ont créé et développé une musique destinée à illustrer et à soutenir le rituel en Loge, ils ont été marqués comme initiés au point que leurs oeuvres se sont imprégnées du sentiment maçonnique. On peut se demander si la F\ M\ a réellement influencé nos F\ F\ Compositeurs ou si c'est eux qui ont influencé la F\ M\ ?

Si la musique enregistrée a supplanté cette tradition vivante, elle a sans doute perdue la considération qu’elle mérite puisqu’elle n’existe plus dans certains rituels.

Même si nous ne devons pas tout ramener à la F\ M\, il faut reconnaître que la musique peut suggérer l’inexprimable, rendre intelligible le symbolisme et enrichir la perception du sacré, voire même le renforcer. Lorsque nous l’écoutons en Loge, avec toute la concentration nécessaire due à l’espace temps que nous occupons, elle provoque un état second qui peut nous émouvoir et nous transcender.

Les loges ont ainsi été accompagnées par divers instruments à vent, comme la trompette et la clarinette puis la flûte à caractère plus symbolique. D'autres ont adopté l'harmonium et l'orgue, ainsi que le piano.

Comme dans beaucoup d'oeuvres maçonniques, chez Haydn et Mozart plus particulièrement, cette oeuvre donne l'idée du chaos suivi de la nuit puis de la marche vers la lumière.

Je vous ferai grâce de l’histoire relative aux grands compositeurs et à l’évolution de leur musique, que l’on trouve assez facilement sur Internet, pour nous concentrer sur l’un d’entre eux.

Mozart est considéré comme le musicien par excellence de la maçonnerie. Son importance est telle qu'il mérite une étude approfondie et détaillée qui dépasse largement le cadre de la planche de ce soir.

Mozart qui fut initié dans la loge « La Bienfaisance » à l'Orient de Vienne en retira une impression profonde. Son fameux quatuor K 465 composé un mois plus tard constituait sans doute ses impressions d'initiation (pour ceux qui veulent l'écouter, cliquer sur ce lien :

http://www.youtube.com/watch?v=1pDyKI-AXPw). Mozart, comme d'autres grands compositeurs, avait compris l'esprit de l'Ordre Maçonnique en débutant par la symbolique mort léthargique du profane pour finir sur la révélation et la contemplation de la lumière.

  • Mozart : Requiem K626 – Lacrimosa

http://www.youtube.com/watch?v=9cPBnc0LcW4&list=PLRCqhlQ68-84uDFaMJ27OMf0LNwBgq7pw&index=16

Les productions de Mozart s'inspirèrent d'une haute réflexion sur la déchéance de la vie, qui laisse entrevoir un changement d'état et une renaissance philosophique. Cette sensibilité se retrouve apparemment chez tous les compositeurs Francs Maçons, qui ont donné une dimension spectaculaire au triolet, au ternaire qui annonce le passage vers un ailleurs, vers l'au-delà.

Les divers mouvements expriment le bonheur total que l'on ne peut atteindre que dans le monde sacré, il représente la sérénité que l'on obtient après mûre réflexion et le dépouillement de ses convictions. Mozart exprime la résolution de la vie qui ne peut rien contre l'usure du temps qui l'amène au seuil de cet ailleurs, comme une feuille qui tombe à l'automne. Chopin utilisera beaucoup plus tard dans ses sonates et dans ses balades cette fatalité qui conduit à la destruction de l'homme en tant que substance raisonnée. Il s'agit de l'expression du romantisme de cette époque, bercée par la pluie, l'humidité et les maladies pulmonaires qui ont impressionné l'AUTRICHE du 18ème siècle, et plus précisément VIENNE et SALZBOURG.

La Flûte enchantée de Mozart est certainement l'oeuvre la plus accomplie et la plus maçonnique de toutes autant dans son esprit que dans son symbolisme profond. Tout son rythme général est fondé sur la batterie maçonnique et sur les trois âges maçonniques. La batterie ternaire se retrouve déjà tout au début de l’oeuvre et dans l'ouverture, et elle en crée l'atmosphère, mais n'en disons pas plus car notre Maître de Musique nous en donnera un détail plus accompli lors de son prochain travail.

Le Musée de Mozart, que j'ai eu la chance de visiter, retrace sa vie dans son univers de compositeur, au sein d'une habitation bourgeoise de VIENNE qu'il imprégna de sa présence. Sa vie y est ainsi retracée, sa vie de débauche d'abord, puis maçonnique ensuite dont ses décors et les documents qui ont jalonné son parcours de F\ M\. Mozart ne se priva de rien et profita de tous les plaisirs, mais tout au long de sa vie, il eut des problèmes de santé, et lorsque son état s'aggrava, il entama la composition du Requiem qui reste sa dernière oeuvre inachevée. Il sera enterré dans une fosse commune, conformément à la coutume de l'époque à Vienne, au cimetière Saint-Marx par un temps calme enrobé d'une douce chaleur, et non sous une tempête de neige accompagné d'un seul chien comme le dit la légende. Ses funérailles furent grandioses et organisées par un ami, le Baron Gottfried van Swieten et tous les Frères de sa loge étaient présents.

  • Maurerische Trauermusik K477 [Musique funèbre maçonnique] de MOZART

http://www.youtube.com/watch?v=--sDBQuz6DY

Un musicien vit et vibre avec son instrument, et il n’a pas toujours une vie normale, les plus expérimentés composent et s’épanouissent dans une autre sphère, laissant leurs proches à la limite de leur monde. J’ai eu l’occasion de vivre l’apprentissage pianistique de ma fille puis de partager la vie musicale de ma compagne, et j'ai ressenti cette musique comme un trou noir qui absorbe tout.

Le piano est certainement l’instrument le plus abouti et celui du romantisme par excellence, polyphonique à clavier et à cordes frappées, il possède des nuances inégalées. Issu du clavicorde, du clavecin et du tympanon, le piano forté a été inventé en 1709 par Bartoloméo CRISTOFORI et utilisé principalement en Autriche, il deviendra un piano au 19ème siècle par le besoin permanent des compositeurs et des pianistes d’obtenir un son plus puissant et plus expressif, passant de 5 octaves à 8 octaves. Le Français Pleyel, qui fit construire la célèbre salle de concert portant son nom, en développa de façon importante la sonorité. Les innovations constantes permirent aux virtuoses d’utiliser des compositions plus difficiles et plus rapides. Le clavier du piano moderne se compose de 88 touches, dont 52 blanches correspondant aux 7 notes de la gamme diatonique et 36 touches noires correspondant aux 5 notes de la gamme chromatique, augmenté des 3 à 4 pédales douces qui permettent des résonances et des vibrations plus étoffées offrant une gamme très étendue de notes en allant des aigües au graves. Cependant la qualité du « son » pianistique varie du piano droit de travail ou d'étude au piano à queue de concert qui devient un véritable instrument de haut niveau.

Pour conclure, comme l'heure avance, je dirais que la musique reste une énigme pour le profane et une révélation pour l'initié. Tous les compositeurs F\ M\ ont utilisé des tonalités, des rythmes et des sensibilités telles qui nous vont droit au coeur.

On ne peut jamais avoir une analyse totale de la musique car elle reste inachevée avec un questionnement qui nous pousse à réfléchir, elle reste une porte ouverte vers l'inconnu en nous laissant insatisfait.

Cette musique nous emporte dans un tourbillon exaltant qui ne peut aboutir qu'à une réflexion profonde que vous n'hésiterez pas à exprimer.

J'ai dit.

C\ D\

pour finir et attendre les commentaires :

  • Sonate Au Clair de Lune de Beethoven

http://www.youtube.com/watch?v=Bmwkx0tSvKc

Autre musique :

Mozart - Requiem

http://www.youtube.com/watch?v=Zi8vJ_lMxQI

Synthèse pour le PV de la Tenue

Notre F\ conférencier loue tout d'abord l'interprétation comme qualité primordiale de la musique. Le Maître de Musique qui se trouve à la colonne d’harmonie arbore une Lyre comme bijou que l'on assimile à la harpe du Barde, elle était la muse de la poésie lyrique. le Barde est un personnage essentiel dans la propagation de la connaissance et de la poésie. La musique résulte de la capacité intuitive de l’homme à combiner les sons de façon mélodique, rythmique et harmonieuse afin d’exprimer des sentiments. En Loge les batteries et les coups de maillet sont musique. l'histoire de la musique se perd dans la nuit des temps et eut 2 fonctions, une festive pour manifester l'humeur joyeuse et une autre plus rituelle destinée à approcher le sacré.

La musique se propage par vibrations et par son côté magique donne à l'homme un pouvoir universel permettant d'interpréter des états d'âme. Elle est un outil de la vertu et son écriture transforma complètement son développement. Les notes sont symboles et sont au nombre de 7, le nombre parfait de l'accomplissement.

Les compositeurs Maçons du 17ème et du 18ème siècle ont accompagné le rituel et ont influencé la F\ M\. Ainsi le plus célèbre d'entre eux, Mozart, a développé le sentiment de mort philosophique pour renaître à la lumière en s'aidant de la batterie ternaire. Le musicien vit et vibre avec son instrument, dont le piano est considéré comme le plus abouti et le plus romantique. Pour conclure, notre F\ Conférencier précise que la
musique reste une énigme pour le profane et une révélation pour l'initié.


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