Obédience : NC | Loge : NC | 1726 |
Manuscrit de Graham Toutes
les institutions de
la Franc-Maçonnerie
révélées et prouvées par la
meilleure tradition ainsi que
par quelques références à l'Ecriture. En
premier lieu remarquez que
tous nos signes proviennent de l'équerre quelle que soit la
matière traitée.
Ceci est prouvé par le Chapitre 6, Verset 9, du Premier
Livre des Rois. La
salutation se fait comme suit : -D'où
venez-vous ? -
Je viens d'une juste et
respectable loge de Mditres et de Compagnons appartenant à
Dieu et à Saint
Jean, qui saluent tous les véritables et parfaits
frères de nos saints secrets.
Ainsi ferai-je avec vous si je vous trouve tels. -
Je vous salue bien mon frère
et je vous demande votre nom. La
réponse est J. et l'autre
doit dire que son nom est B. Le
tuilage se fait comme
suit -
Comment saurai-je que vous
êtes maçon -Par
les véritables mots, signes
et attouchements (1) de mon entrée. -Où
avez-vous été reçu
Franc-Maçon ? -Dans
une loge juste et
parfaite. -Qu'est-ce
qu'une loge parfaite
? -Le
centre d'un cœur sincère
(2). -Mais
combien de Maçons sont-ils
appelés ainsi ? -N'importe
quel nombre impair de
3 à 13. -Pourquoi
faire tant d'embarras
et pourquoi toujours des nombres impairs ? -Par
référence à la Sainte
Trinité, à l'avènement du Christ et
à ses douze apôtres. -Quel
fut le premier pas de
votre entrée ? -Un
fort désir de connaître les
secrets de la Franc-Maçonnerie. -
Pourquoi fut-elle appelée
Franc-Maçonnerie (3) ? -Premièrement
parce que c'est un
franc (libre) don de Dieu aux fils des hommes, deuxièmement
parce qu'elle est
franche de l'intrusion des esprits infernaux, troisièmement
parce qu'elle est
une franche union des frères de ce saint secret qui doit
durer à jamais. -
Comment êtes-vous entré dans
la loge? -
Pauvre et sans le sou, aveugle
et ignorant de nos secrets. -
Pour quelle raison ? -
En considération du fait que
notre Sauveur devint pauvre pour notre Rédemption, de
même je devins pauvre
dans cette circonstance pour [accéder à] la
science (4) de Dieu résumée dans
l'équerre. -
Qu'avez-vous vu dans la loge
quand vous avez regardé? -
J'ai vu la vérité, le monde et
la justice et l'amour fraternel. -
Où ? -
Devant moi. -
Qu'y avait-il derrière vous ? -Le
parjure et la haine de la
Fraternité pour toujours, si je découvrais nos
secrets sans les avoir obtenus d'une
triple voix (5) en étant entré, passé
puis élevé et confirmé par trois loges
différentes, et sans avoir . pris mon obligation
d'être fidèle à nos articles. -
Comment se tenait votre loge à
votre entrée ? -
A l'est, à l'ouest et au sud
(6). -
Pourquoi pas au nord également
? -Eu
égard au fait que nous
habitons la partie nord du monde, nous n'enterrons pas les morts du
côté nord
de nos églises, de même nous ménageons
un espace libre du côté nord de nos
loges. -
Pourquoi d'est en ouest? -
Parce que les églises se
dressent d'est en ouest avec porches au sud. -
Pourquoi les églises se
dressent-elles d'est en ouest ? -
Pour quatre raisons. -
Quelles sont-elles ? -
Premièrement parce que nos
premiers parents furent installés à l'est en
Eden, deuxièmement parce que le
vent d'est assécha la mer devant les enfants
d'Israël ; ainsi le Temple du
Seigneur dut-il être construit. Troisièmement
parce que le soleil se lève à
l'est et se couche à l'ouest sur ceux qui habitent
près de l'équateur (7).
Quatrièmement parce que l'étoile apparut
à l'est qui avertit à la fois les
bergers et les rois mages que notre Sauveur s'était fait
chair. -
Qui vous a guidé dans la loge
? -
Le surveillant et le plus
ancien compagnon. -Pourquoi
pas le plus jeune
compagnon ? -
Par référence au fait que
notre Sauveur exhorta les grands à servir à
table; ceci étant un exemple
d'humilité que nous devons toujours suivre. -
Dans quelle disposition
avez-vous prêté votre serment ? -
Je n'étais ni assis, ni
debout, ni marchant, ni courant, ni à cheval, ni suspendu,
ni volant, ni nu, ni
vêtu, ni chaussé, ni pied-nu. -
Pour quelle raison étiez-vous
dans un tel état -
En considération de ce qu'un
Dieu et un homme composent le vrai Christ, de même un
être sans ornements,
mi-nu, mi-vêtu, mi-chaussé, mi pied-nu,
mi-agenouillé, mi- debout, étant tout
à
demi, n'était rien complètement, ce qui indiquait
un coeur humble et soumis
pour être un fidèle disciples de ce Juste
Jésus. -
Qu'avez-vous juré ? -
D'abord de conserver et de
cacher nos secrets. -
Sur quels autres engagements
portait votre serment ? -
Mon second était de me
soumettre à Dieu et à toutes les
équerres véritables
exécutées ou adressées par
un frère. Mon troisième était de ne
jamais voler de peur d'offenser Dieu et et
de déshonorer l'équerre. Mon quatrième
était de ne jamais comrnettre d'adultère
avec l'épouse d'un frère, ni de dire à
celui-ci de mensonge intentionnel. Mon
cinquième était de ne pas désirer une
injuste vengeance d'un frère, mais de
l'aimer et le secourir quand c'est en mon pouvoir, sans me causer trop
de
préjudice. -
Je reconnais que vous avez été
dans une loge ; je vous demande maintenant combien de
Lumières appartiennent à
une loge ? -
Je réponds 12. -
Quelles sont-elles ? -
Les trois premiers joyaux sont
le Père, le Fils et le Saint Esprit ; puis le soleil, la
lune, le maître Maçon,
l'équerre, la règle, le plomb, le fil, le maillet
et le ciseau. -
Démontrez que tous ceux-ci
sont complémentaires (adaptés). -
Pour ce qui est de la Sainte
Trinité, elle donne la sagesse. En ce qui concerne le
Soleil, il procure la
lumière jour et nuit. Quant à la lune c'est un
corps obscur issu de l'eau, elle
reçoit sa lumière du soleil et est
également reine des eaux qui sont le
meilleur des niveaux. En ce qui concerne le maître
maçon, il enseigne le métier
et doit former une triple voix pour transmettre nos secrets, s'il est
un homme
éclairé, car nous croyons en un pouvoir
supérieur. Car bien que les 70 aient eu
un grand pouvoir, les 11 avaient un pouvoir plus grand encore parce
qu'ils
avaient choisi Mathias en place de Judas. Pour ce qui est de
l'équerre, la
règle, le plomb, le fil, le maillet et le ciseau, ce sont
six outils sans la
plupart desquels un maçon ne peut accomplir un bon travail. -
Quelle interprétation peut-on
tirer de ces 12 lumières ? -
Nous en tirons
l'interprétation selon laquelle ce sont les 12 patriarches
et aussi les 12
boeufs, dont nous lisons au chapitre 7 du Premier Livre des Rois qu'ils
portaient la mer d'airain et étaient le symbole des 12
disciples qui devaient
être instruits par le Christ. -
Je reconnais que vous êtes
entré. maintenant je vous demande si vous avez
été élevé. -
Oui je l'ai été. -
Dans quoi avez-vous été
élevé
? -
J'ai été élevé dans la
science
de nos [secrets] (8) originels tant par la tradition que par
l'Ecriture. -
Quelles paroles de fondation
prononcez-vous en commençant un édifice,
là où vous supposez que quelque esprit
infernal et destructeur hanterait les lieux et pourrait
ébranler l'ouvrage de
vos mains? -
0 viens, permets-nous et tu
recevras (9). -
A qui parlez-vous? -
En prière à la Sainte Trinité. -Dans
quelle posture
prononcez-vous ces paroles ? -
Agenouillé, tête nue, la face
tournée vers l'est. -
Et que voulez-vous dire par
cette expression -
Nous voulons dire que nous
rejetons l'hypocrisie (le pharisaïsme) et sommes
différents de ces gens de
Babel qui prétendaient construire jusqu'au ciel ; mais nous
prions la Sainte
Trinité qu'elle nous permette (10) de construire d'aplomb et
d'équerre afin
qu'elle reçoive la louange qui lui est dûe. -
De quand datent ces paroles et
pourquoi en avait-on besoin ? -
La réponse est qu'au
commencement, avant que l'Evangile ne se répande sur le
monde envahi d'esprits
infernaux et destructeurs, les hommes ne pouvaient construire que
grâce à la
foi et la prière, faute de quoi leurs ouvrages
étaient souvent renversés. -
Mais comment arriva-t-il que
des ouvrages des gens de Babel restèrent debout avant que la
lumière de
l'Evangile n'advienne ? -
Je vous réponds cette
fois en vous retournant votre question parce que l'orgueil de Babel
déjà
mentionné, avait insulté la Divinité
de sorte qu'en raison de leur faute, les
langues furent confondues afin que l'humanité ne refasse
plus jamais la même
chose sans la permission Divine, qui ne pourrait être obtenue
que par la foi et
la prière. -
[Montrez que] ceci
[appartient] à la Tradition (11). - Nous
le possédons par tradition
et aussi par référence à l'Ecriture
qui dit que Sem Cham et Japhet eurent à se
rendre sur la tombe de leur père Noé pour tenter
d'y découvrir quelque chose à
son sujet, qui les guiderait jusqu'au puissant secret que
détenait ce fameux
prédicateur. Ici, j'espère que chacun admettra
que toutes les choses
nécessaires au nouveau monde se trouvaient dans l'arche avec
Noé. Ces
trois hommes avaient déjà
convenu que s'ils ne trouvaient pas le véritable secret
lui-même, la première
chose qu'ils découvriraient leur tiendrait lieu de secret.
Ils n'avaient pas de
doute, mais croyaient très fermement que Dieu pouvait et
aussi voudrait révéler
sa volonté, par la grâce de leur foi, de leur
prière et de leur soumission ; de
sorte que ce qu'ils découvriraient se montrerait aussi
efficace pour eux que
s'il avaient reçu le secret dès le commencement,
de Dieu en personne, à la
source même. Ils
arrivèrent donc à la tombe
et ne trouvèrent rien, si ce n'est le cadavre
déjà presque entièrement
corrompu. Ils saisirent un doigt qui se détacha et ainsi de
suite de jointure
en jointure jusqu'au poignet et au coude. Alors, ils
redressèrent le corps et
le soutinrent en se plaçant avec lui pied contre pied, genou
contre genou,
poitrine contre poitrine, joue contre joue et main dans le dos, et
s'écrièrent
: "Aide-nous, 0 Père ! ". Comme s'ils avaient dit : " 0
Père du
ciel aide-nous à présent, car notre
père terrestre ne le peut pas ". Ils
reposèrent ensuite le
cadavre, ne sachant que faire. L'un d'eux dit alors : "Il y a encore de
la
moëlle dans cet os" (12), et le second dit : "mais c'est un os
sec
" ; et le troisième dit : "il pue" (13). Ils
s'accordèrent alors pour
donner à cela un nom qui est encore connu de la
Franc-Maçonnerie de nos jours. Puis
ils allèrent à leurs
entreprises et par la suite leurs ouvrages tinrent bon. Cependant, il
faut
supposer et aussi comprendre que la vertu ne provenait pas de ce qu'ils
avaient
trouvé ou du nom que cela avait reçu, mais de la
foi et de la prière. Ainsi
allèrent les choses, la volonté soutenant
l'action (14). Pendant
le règne du roi Alboin
naquit Betsaléel, qui fut appelé ainsi par Dieu
avant même d'être conçu dans la
[matrice]. Et ce saint homme sut par inspiration que les titres secrets
et les
attributs principiels de Dieu étaient protecteurs, et il
bâtit en s'appuyant
dessus, de sorte qu'aucun esprit infernal et destructeur n'osa
prétendre
renverser l'oeuvre de ses mains. Aussi
ses ouvrages devinrent si
fameux, que les deux plus jeunes frères du roi Alboin,
déjà nommé, voulurent
être instruits par lui de sa noble manière de
construire. Il y consentit à la
condition qu'ils ne la révèlent pas sans que
quelqu'un soit avec eux pour
composer une triple voix (15). Ainsi ils s'engagèrent par
serment et il leur
enseigna les parties théorique et pratique de la
maçonnerie ; et ils
travaillèrent. Alors
les salaires des maçons
augmentèrent dans ce royaume et il y eut des
maçons comptés parmi les rois et
les princes. Cependant,
Betsaléel à
l'approche de la mort, voulut être enterré dans la
vallée de Josaphat et que
fut gravée une épitaphe selon son
mérite. Ceci fut accompli par ces deux
princes et il fut gravé ce qui suit : "Ci-gît la
fleur de la maçonnerie,
supérieure à beaucoup d'autres, compagnon d'un
roi et frère de deux princes.
Ci-gît le coeur qui sut garder tous les secrets, la langue
qui ne les a jamais
révélés" Alors,
après sa mort les
habitants de ce pays crurent que les secrets de la
maçonnerie étaient
complètement perdus parce qu'on n' en entendait plus parler,
puisque personne
ne connaissait ces secrets, à part ces deux princes, qui
s'étaient engagés par
leur serment à ne pas les révéler sans
quelqu'un d'autre pour former une triple
voix. Mais
il faut croire et aussi
comprendre qu'un secret aussi saint ne pourra jamais être
perdu tant qu'il
restera un bon serviteur de Dieu en vie sur la terre; car tout bon
serviteur de
Dieu possédait et possédera toujours une grande
part de ce saint secret, bien
qu'ils ne le connaissent pas eux-mêmes ni ne sachent comment
en faire usage. Car
il se produisit dans le
monde de cette époque ce qui advint à l'Eglise
Samaritaine au sujet du Christ :
les gens cherchaient ce qu'ils avaient déjà (16),
mais dans leur profonde
ignorance ils ne pouvaient s'en rendre compte. Tout
continua ainsi dans les
ténèbres de l'ignorance, en tout pendant quatre
cent quatre vingts ans apres
que les enfants d'Israël soient sortis du pays d'Egypte,
jusqu'à la quatrième
année du règne de Salomon sur Israël,
quand Salomon commença à construire la
Maison du Seigneur ; ce que son père David aurait
dû faire, mais il ne fut pas
donné à celui-ci d'accomplir cette oeuvre, car
ses mains étaient souillées sur
chaque face, par des guerres sanglantes (17). Voici
tout ce qui se rapporte au
règne du roi Salomon, son fils, qui commença
à construire la Maison du
Seigneur: Ici
j'espère que tout le monde
tiendra pour assuré qu'aucune des choses
nécessaires pour mener à bonne fin
cette sainte construction ne fut refusée à ce
sage roi. Chacun doit l'admettre,
sinon nous devrions accuser Dieu d'injustice, ce dont aucun faible
mortel
n'oserait accuser Dieu, et ce dont sa divine Bonté ne
saurait d'ailleurs être
coupable. Cela
dit, nous lisons au Premier
Livre des Rois, chapitre 7, verset 13, que Salomon envoya chercher
Hiram à Tyr.
C'était le fils d'une veuve de la tribu de Nephtali et son
père était un Tyrien
qui travaillait le bronze (18). Hiram
était rempli de sagesse et
d'habileté pour faire toutes sortes d'ouvrages de bronze. Il
vint auprès du roi
Salomon et lui consacra tout son travail. L'explication
de ces versets est
la suivante : le mot "habileté" signifie «
ingéniosité », car lorsque
la sagesse et l'intelligence se trouvent réunies chez une
même personne, il ne
lui manque rien. Ainsi, par le présent passage de
l'Ecriture, on doit convenir
que ce fils de veuve, dont le nom était Hiram, avait
reçu une inspiration
divine, tout comme le sage roi Salomon ou encore le saint
Betsaléel. Or,
il est rapporté par la
Tradition que lors de cette construction, il y aurait eu une querelle
entre les
manoeuvres et les maçons au sujet des salaires. Et pour
calmer tout le monde et
arranger les choses, le sage roi aurait dit : « que chacun de
vous soit
satisfait, car vous serez tous payés de la même
façon ». Mais il donna aux
maçons un signe que les manoeuvres ne connaissaient pas. Et
celui qui pouvait
faire ce signe à l'endroit où étaient
versés les salaires, était payé comme
les
maçons ; les manoeuvres ne le connaissant pas,
étaient payés comme auparavant. Cela
dut être et même s'il en
fut ainsi, nous devons juger avec beaucoup d'indulgence les paroles du
sage roi
Salomon, car il doit être compris et aussi tenu pour vrai,
que le sage roi
voulait rétribuer chacun selon ses mérites. Cependant
le chapitre 6, verset
7, du Premier Livre des Rois m'en apprend bien davantage, lorsqu'il y
est dit
que la Maison, pendant qu'elle était en chantier, fut
construite avec des
pierres préparées avant d'être
apportées sur place, de sorte que l'on
n'entendait ni marteau, ni laie, ni hache. ni aucun outil de fer dans
la Maison
pendant la construction (19). On
peut en conclure que tous les
éléments étaient ajustés
à l'avance, mais pas encore assemblés pour qu'ils
puissent être déplacés sans [faux]
mouvement (sans agitation). Et
toutes choses ayant été
passées en revue, des limites du ciel à la
surface de la terre, rien ne put
être trouvé de plus convenable alors que
l'équerre pour être leur signe,
indiquant comment agir les uns envers les autres. Ainsi
le travail continua et
progressa t il ne pouvait guère aller de travers, puisqu'ils
travaillaient pour
un si bon maître, et avaient l'hoinme le plus sage de la
terre comme
surveillant. C'est
pourquoi avec tant de
talents dus au mérite, mais bien plus encore par libre
grâce, la Maçonnerie
obtint un nom et un nouveau commandement. Leur nom signifie "Force",
leur réponse " Beauté" et leur commandement
"Amour".. Pour
avoir la preuve de cela,
lisez les 6e et 7e (chapitres) du premier Livre des Rois, vous y trouv
erez les
merveilleux travaux d'Hiram lors de la construction de la Maison du
Seigneur. Quand
tout fut terminé, les
secrets de la Franc-Maçonnerie furent mis en bon ordre,
comme ils le sont
maintenant et le seront jusqu'à la fin du monde, pour ceux
qui les comprennent
vraiment ; en trois parties, par référence
à la Sainte Trinité qui fit toutes
choses, puis en treize subdivisions rappelant le Christ et ses douze
apôtres,
qui sont comme suit : un mot pour un théologien (20), six
pour le clergé et six
pour le compagnon du métier, puis, en plein et total accord
avec cela, suivent
les cinq Points des compagnons franc-Maçons qui sont:. pied
contre pied, genou
contre genou, poitrine contre poitrine, joue contre joue et main dans
le dos.
Ces cinq points font référence aux cinq
principaux signes qui sont . la têtet
le pied, le corps, la main et le coeur; et aussi aux cinq principaux
points
d'architecture ; également aux aux cinq ordres de
maçonnerie. Ces [cinq] points tirent leur force de cinq origines, une divine et quatre temporelles, qui sont les suivantes : premièrement le Christ, la tête et la pierre d'angle, deuxièraernent Pierre appelé Cephas, troisièmement Moïse qui grava les commandements, quatrièmement Betsaléel le meilleur des maçons, cinquièmement Hiram qui était rempli de sagesse et d'intelligence. Votre premier est : Vore second est - Votre troisième estVotre quatrième est - Votre cinquième est Votre sixième est - Votre septième est Votre huitième est - Votre neuvième est Votre dixième est - Votre onzième est Votredouzième est - Votre treizième est Tho
Graham étant maître de
Loge Enquam Ebo (21), Octobre
le 24, 1726, à
tous ceux de notre fraternité qui veulent s'instruire par
ceci. (*)
En fin de manuscrit, une
phrase ajoutée par le scripteur et qui semble devoir
remplacer en partie celle
du texte : "Tout cela continua ainsi dans les
ténèbres et l'obscurité
pendant les jours suivants de son (sa) " Traduction
de Gilles PASQUIER. NOTES (1)
«Attouchement»
est le terme consacré en français. Mais il faut
souligner que « token »
signifie surtout «signe», voire " symbole",,
même même si en anglais
un signe peut être un mouvement de la main. («
Oxford dictionnary »). (2)
« Sentre »
("Senter", moyennant ce qui semble bien être ici une faute
d'orthographe) est une forme archaïque (XIVe
siècle) de "center".
"The senter of a true heart" évoque "The center of union"
dont dont parle Anderson dans l'article 1 de la Constitution
(1723-1738). (3)
N'oublions pas que le sens
premier de "franc" est "libre". Les deux mots se traduisent
par "free" en anglais. Dans la réponse qui suit, nous
utilisons le
vocable "franc" en raison de son importance dans la question, au sein
du mot composé "Franc-Maçonnerie", (en anglais
« Free-Masonry »). (4) « ... the knowledge of God
contracted in the square ». ""Connaissance de
Dieu "
peut s'entendre de deux manières au moins :
connaître Dieu, ou accéder à la
science détenue par Dieu. J'ai retenu ce second sens, en
raison de la suite du
texte qui montre que le problème des maçons
était d'accéder, par inspiration
divine, à la connaissance de l'art de bâtir. Toutefois,
je ne veux pas passer
sous silence la traduction sensible de notre T. V. F. Shoolingin :
«
compréhension de Dieu ». En effet : être
guidé par Dieu dans la voie de la
connaissance, peut mener à quelque chose qui est de l'ordre
de la compréhension
de Dieu. La question des attributs divins n'est d'ailleurs pas
étrangère à
cette préoccupation. (5)
Le maçon ne doit pas
connaître les secrets sans les avoir reçus d'une
triple voix. «
Trible voice » : la suite du
texte montrera qu'il s'agit bien d'une triple voix (treble voice) et
non d'une
« voix de malheur » (trible voice). Cette triple
voix est nécessaire pour
transmettre les secrets des maçons. (6)
La loge étant aussi une
assemblée de maçons, il est sans doute question
ici de la disposition des
maçons « formant la loge », pour
accueillir le néophyte selon un schéma
aujourd'hui disparu. Au rite Emulation, les officiers sont encore
disposés
selon ce schéma. (7) « Equinoctial » :
synonyme « Equatorial ». Forme ancienne peu
usitée. L'exemple le
plus récent donné par « l'Oxford
dictionnary » remonte à 1860. (8)
Nous restituons le mot
"secrets". Ceci se trouve justifié par la suite du texte. (9)
Le texte anglais, très
elliptique, est le suivant : "0 come let us and you shall have". La
traduction se trouve justifiée par le commentaire
donné trois réponses plus
loin. (10)
Ceci n'est pas souligné
dans l'original. Il s'agit de la reprise, en deux parties, pour
explication, de
la formule incantatoire citée plus haut. (11)
Ici le style télégraphique
règne en maître : " tradition that" dit le tuileur. (12) "Marrow in this bone". Comment ne pas
songer à une homophonie remarquable ? (13)
On comprend ici d'où le
rite de la triple voix tire son origine. (14) «So thus it contenued the will
pass for the deed ». «Ainsi
continuèrent les choses, la
volonté soutenant l'action» («Oxford
dictionnary »). Littéralement : « La
volonté menant l'action au succès ». D'après
le "Random
house", le sens archaïque de « to pass »
est « to thrust » : pousser,
imposer. On pourrait donc traduire fortement par "La volonté
poussant à
l'action". (15)
Le rite de la triple voix
est ici nettement défini : trois personnes (en l'occurrence
les deux princes et
quelqu'un d'autre) doivent composer la triple voix. (16)
"They were seeking for
what they did not want " .Le verbe "to want" possède un sens
méconnu de beaucoup de lecteurs français:
être privé de, manquer de. Le sens de
la phrase est donc : "Les gens cherchaient ce dont ils
n'étaient pas dépourvus".
Soit ce qu'ils avaient déjà. (17)
La traduction donnée ici,
pour la dernière proposition, est un peu risquée,
mais le sens en est cohérent
et conforme au reste de la phrase. Le
texte anglais dit ceci :
"... because his hands was gultie of blood wars being on every side".
Mot
à mot : « ... car ses
mains étaient souillées par des guerres
sanglantes étant de tous côtés" .
Mais la phrase semble incomplète. La traduction finalement
retenue est en
accord avec les deux citations bibliques suivantes: «David
dit à Salomon . Mon fils,
j'avais l'intention de bâtir une maison au nom de l'Etemel,
mon Dieu. Mais la
parole de l'Eternel m'a été ainsi
adressée: tu as versé beaucoup de sang, et tu
as fait de grandes guerres ; tu ne bâtiras pas une maison
à mon nom, car tu as
versé devant moi beaucoup de sang sur la terre" (1
Chroniques, 22-7, 8) "Dieu
m'a dit: tu ne
bâtiras pas une maison à mon nom, car tu es un
homme de guerre et tu as versé
le sang ». (1 Chroniques, 28-3). (18)
ce passage est
particulièrement facile à traduire: c'est la
transcription d'un passage de la
Bible (1 Rois, 7-13, 14). (19)
De nouveau une citation
biblique. Peut-être le contenu de cette citation est-il
à l'origine de l'usage
consistant à laisser les métaux hors du temple. (20)
« A divine » : "Un
théologien". Les orthodoxes appellent Saint Jean : Jean le
Théologien. Il
ne s'agit pas d'un théologien au sens actuel du terme, mais
d'un homme ayant la
connaissance divine, un inspiré. (21) "Enquam Ebo".
Ceci est certainement une formule latine
déformée. Notre T. V. F. Shoolingin
propose la traduction suivante : "Enquam Ebo" provient de
"Inquam Ego", « dans laquelle je suis » (avec un
solécisme). La
phrase complète et cohérente devient alors: "Tho
Graham étant Maître de
Loges dont je fais partie". |
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