Obédience : NC Loge : Le Voile d'Isisi - Orient d’Evry Corbeil 04/2013

La Compagnie de Jésus
Les Jésuites

La grande majorité des observateurs de l’Eglise Catholique considère que deux ordres se partagent une grande influence au Vatican : L’Opus Dei, fondée en 1928, par José Maria Escriva de Balaguer y Alba Marquès de Peralta. L’Opus Dei fut le sujet d’une planche auparavant. Cet ordre est dit : « La garde blanche du Pape ».

Et

La Compagnie de Jésus, les jésuites, fondée en 1540, par Ignace de Loyola. Celle-ci fut approuvée par le pape Paul III qui l’autorisa à ordonner des prêtres et lui donna le nom de Societas Iesus. Le pape Jules III la confirma en 1550. Elle est sans nul doute l’organisation secrète la plus visible. Plus encore que la Franc-Maçonnerie, car peu de personnes connaissent le rôle « ésotérique » de cette société religieuse. Elle comptait 19850 membres en 2005, répartis dans 112 pays dans le monde. En nombre, elle se situe après les Franciscains et avant les Dominicains. Cet ordre est dit : « La garde noire du Pape ».

Organisation de l’ordre

Les jésuites peuvent être prêtres, frères ou étudiants, ces derniers étant appelés les scolastiques. Ils professent les trois vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance à leur supérieur. Ils se caractérisent par un vœu d’obéissance absolue à la volonté du pape.

Le sceau de la Compagnie ou christogramme IHS représente Jésus en grec. Leur devise est : « Ad majorem Dei gloriam » (Pour une plus grande gloire de Dieu).

Les jésuites jouissent d’une réputation de très haut niveau intellectuel ce qui leur permet d’exceller dans l’enseignement, la prédication, la recherche théologique.

L’évolution dans la Compagnie de Jésus : deux années de noviciat, cinq années consacrées aux études de philosophie et des sciences, cinq années pour l’étude de la théologie. Celles-ci amènent au sacerdoce avec l’engagement dans les vœux, dont l’essentiel est l’obéissance absolue au pape.

L’organisation de l’ordre s’articule autour d’une « Constitution » préparée par Ignace de Loyola.

A la tête de l’ordre se trouve le « Supérieur général », appelé communément Père général. Les opposants à l’ordre le nomment le « Pape noir ». Il est confirmé dans sa fonction d’autorité absolue par le pape. Il est élu jusqu’à sa mort ou sa démission. Il dirige un Conseil consultatif.

Un vicaire général s’occupe de l’administration de la Compagnie. Un admoniteur du Supérieur général a un rôle privé et confidentiel, sans faire partie du gouvernement.

La Compagnie est divisée en « provinces » géographiques, chacune sous les ordres d’un Supérieur provincial, choisi par le Supérieur général. Ce Supérieur a une autorité absolue sur les jésuites de sa province.

Le pouvoir du Supérieur général est contrôlé par une assemblée : « la Congrégation générale » qui regroupe toutes les autorités de la Compagnie. Elle se réunit irrégulièrement pour juger de l’administration du Supérieur général et résoudre les problèmes majeurs de l’ordre. Elle peut révoquer le Supérieur général. La « Curie générale » ou siège de la Compagnie est située à Rome au Borgo Santo Spirito.

Histoire de la compagnie de jesus

Son fondateur : Ignace de Loyola (1491-1556).

Celui-ci naquit en Navarre, dans une famille noble. Pendant 10 ans, il vivra à la Cour d’Espagne comme courtisan et page, une vie dissolue et violente. Puis il débute une carrière militaire.

Durant la guerre de Navarre entre la France et l’Espagne, il est blessé sérieusement à la bataille de Pamplune. Il n’y perd pas une jambe, mais il restera handicapé en devenant boiteux.

Lors de sa convalescence, il lit tous les livres religieux de la bibliothèque familiale. C’est durant son repos forcé qu’il découvre sa vocation et met au point ses « Exercices spirituels ». Il se dégage alors de la vie mondaine et décide de quitter sa famille et de vivre dans le dépouillement le plus complet. En 1522 et pour 10 mois, il vit à Manresa à coté de Barcelone où il assiste chaque jour à la prière, méditera et aidera aux soins des malades. Par la suite, il voyagera à Venise et Jérusalem d’où il sera chassé par les Franciscains.

Dès 1524, il étudie dans les universités de Barcelone et de Salamanque où il s’attire les foudres de l’inquisition. Il y vit de mendicités, de prêches et de prières. Il arrive en 1528 à Paris où il reste 7 ans et y suit les cours pour devenir maître es-art. Il regroupe autour de lui six étudiants de haute qualité. Le 15 août 1534, il les réunit, à mi-pente de la colline Montmartre, dans une chapelle. Là, les sept compagnons prononcent les vœux de perfection évangélique : pauvreté, chasteté, humilité et ils s’engagent à partir ensemble pour Jérusalem.

La personnalité d’Ignace de Loyola est complexe. Mais ce qui marque le plus, c’est un don de pénétration psychologique qui lui permet de discerner les moyens d’agir sur les âmes et de proche en proche, d’agir sur son époque.

Ce petit prêtre qui boitait, au fin visage ovale et au regard profond, appartient au groupe restreint des génies qui ont su infléchir le cours de l’histoire. Il y a un contraste saisissant entre son apparence chétive et le rôle qu’il a joué. Jusqu’au bout, il a mené une vie très simple dans la pauvre maison qu’il habitait à Rome.

L’expansion de l’ordre

« Les Amis du Seigneur », c’est à dire les premiers compagnons d’Ignace de Loyola vont partir évangéliser le monde. Le plus connu d’entre eux Saint François Xavier, appelé « l’apôtre de l’Inde » va évangéliser l’Asie orientale, le Japon. D’autres missionnaires vont au Vietnam, au Tibet, d’autres en Ethiopie, au Congo. Partout, ils fondent des collèges.

En Europe, les jésuites vont lutter contre la réforme protestante. Mais malgré leur érudition, ils vont faire le choix de leur obéissance absolue au pape ce qui va les opposer à Galilée et à Copernic. En 1580, ils créent dans le quartier du Marais un centre qui accueille théologiens et scientifiques. Ce centre est occupé aujourd’hui par le lycée Charlemagne. La noblesse se presse dans les églises pour écouter leurs sermons et les grands compositeurs de l’époque : Marc Antoine Charpentier, Jean Philippe Rameau deviennent les maîtres de musique.

En Amérique, les jésuites vont prendre le parti des indigènes, des indiens en s’opposant aux colons qui les traitent en serfs pour le travail dans leurs propriétés. En les évangélisant, ils veulent qu’ils soient reconnus en hommes libres.

Ils créent des missions au Pérou, au Mexique, au Canada… Mais au cours du temps, sur ce continent américain, les tensions vont apparaître entre le système esclavagiste des colons et celui de la liberté que prônent les jésuites. Le fond de disgrâce en Europe des jésuites va faire reculer ces derniers dans leur évangélisation. Ils seront même persécutés, ce qui est le thème du film de Roland Joffé : Mission avec Robert De Niro.

En Australie, ils créent des collèges dans lesquels ils alphabétisent et christianisent les aborigènes.

Les raisons d’un essor

Ces raisons tiennent surtout en deux points :

Le premier :

La base de cet essor privilégié réside dans les « Constitutions », élaborées par Ignace de Loyola. Elles sont un ensemble de petits textes, limités en nombre : les « Grandes Règles d’Ordres Religieux ». Elles donnent à l’ordre une importante stabilité autour de la formation des sujets aspirant à être jésuite et une grande prise de conscience des membres définitivement agrégés en se soumettant à un vœu d’obéissance, le plus stricte.

A ces « Constitutions » s’ajoute un petit livre dit : « Les Exercices Spirituels ». Ces « Exercices » représentent un traité de 200 pages qui se présente comme une feuille de route dans l’ascèse : méthodes et techniques de position du corps, de respiration, d’alimentation et règles de méditation qui amènent vers l’élévation d’une vie consacrée à Dieu.

Le second :

C’est l’orientation de l’ordre vers les tâches d’enseignement, d’instruction de la jeunesse avec un système de pédagogie, de culture qui tient compte à la fois des nouvelles découvertes, de l’évolution des esprits et des croyances traditionnelles. Ce type d’enseignement pour les jeunes se mariait très bien avec l’esprit de la Renaissance qui est riche en humanisme et contrariait l’austérité du Luthéranisme et du Calvinisme. En cela, l’ordre est à la base d’une importante création de collèges.

Les jésuites, face à la crise morale et spirituelle qui traversaient l’Eglise de la Renaissance, devenaient des réformateurs catholiques. Ils furent très influents sur les décisions du Concile de Trente en donnant à l’Eglise une nouvelle direction qui prenait en compte une philosophie inspirée de l’humanisme gréco-latin qui se fondait sur la liberté de l’homme et les puissances au sein de l’Univers.

La pedagogie des jesuites

On peut dire que le sens de la pédagogie était pratiquement inné chez Ignace de Loyola. Il aimait être entouré d’enfants pour les instruire. En 1539, quand il jette les bases de son ordre et rédige le Formula Instituti, il place parmi les activités de choix auxquelles se livreront ses disciples, l’éducation des jeunes et des illettrés dans un esprit d’humilité et de charité. La Formula Instituti constitue la naissance de l’humanisme chrétien moderne.

Le premier collège fut fondé à Messine. Puis grâce à des mécènes protecteurs, tout un réseau de collèges prit naissance sur toute l’Europe.

Toutes les institutions furent dotées non seulement du même esprit, mais encore d’un règlement intérieur et d’un programme d’études qui deviennent, l’un et l’autre, au bout d’un certain temps uniformes. On peut dire que c’est sur cette base des institutions qui sont sous la coupe des jésuites que s’est structuré l’enseignement moderne de nos collèges, lycées et facultés.

La vie du collège jésuite repose sur la discipline stricte. Elle est charpentée autour d’une hiérarchie d’encadrement partant du directeur ou préfet jusqu’à l’élève qui a un sentiment d’honneur et le goût de l’émulation. Dans cet esprit, les punitions perdent de leur utilité sous un régime autoritaire souple. Ignace de Loyola veille à la détente des élèves avec de bonnes vacances ou récréations, à leurs loisirs en les incitant à faire du théâtre auquel les parents sont invités. Il est aussi vigilant sur l’hygiène et la nourriture.

La pédagogie des jésuites est analogue à celle de Montaigne et cherche moins à remplir les têtes qu’à les façonner. Ainsi on enseigne dans les collèges, la philosophie, toutes les sciences, l’histoire, la géographie et on flatte l’éloquence pour qu’elle devienne érudite.

Toute la pédagogie dans l’approche d’une meilleure connaissance de l’homme et de son environnement tend à apporter à l’élève une bonne formation religieuse qui doit lui permettre de s’épanouir dans la vie avec une richesse de courage et de vertu.

Dans l’enseignement de la philosophie, on peut reprocher aux jésuites un certain manque d’évolution de pensée. Ils ne savent  pas faire la synthèse entre l’héritage chrétien et les idées nouvelles, ce qui les fait repousser le cartésianisme, dont la philosophie repose sur la phrase : « Pour atteindre à la vérité, il faut une fois dans sa vie se défaire de toutes les opinions que l’on a reçues et reconstruire de nouveau et dès le fondement, tous les systèmes de ses connaissances ».

Quand la Compagnie fut supprimée en France, l’Etat peina durant longtemps pour poursuivre l’œuvre des jésuites dans le fonctionnement des collèges, surtout par manque d’argent et de professeurs compétents. Cependant, il s’inspira beaucoup de l’image éducative et scolaire façonnée par les jésuites.

Le siecle d’or

S’il est exact que la Compagnie de Jésus s’est découverte une vocation enseignante avec l’éducation de la jeunesse, elle a continué d’être en même temps missionnaire et apostolique. L’expansion ou siècle d’or de l’Ordre Ignacien se situe pendant la période qui va de la disparition d’Ignace de Loyola (1556) au milieu du XVII ème siècle. Elle doit cette expansion rapide en partie au fait qu’elle avait placé à sa tête, pendant une centaine d’années des hommes de haute valeur. Ils furent cinq remarquables « supérieurs ». Par contre, les douze suivants, de la période qui va de 1645 à la suppression de l’Ordre (1773) ne furent pas de cette qualité.

La suppression de l’ordre

Alors que les jésuites remplissent de grandes missions à travers le monde, leur discrédit va s’installer progressivement en Europe.

C’est d’abord, un jésuite polonais, chassé de la congrégation qui va publier un pamphlet sur la Compagnie, lequel va imprégner les esprits des libéraux des XVIII et XIXème siècle.

Le succès grandissant des missions de l’Ordre ne pouvait que susciter des conflits avec les autres congrégations désireuses de manifester leur zèle. Ainsi, les jésuites subissent les attaques des jansénistes, lesquels vont demander à Pascal de les attaquer dans « Les Provinciales » sur l’étude des cas de consciences.

Dans l’enseignement, les qualités remarquables des jésuites furent très appréciées dans un premier temps. Mais leur comportement basé sur leur obéissance absolue au pape, leur référence à leur Constitution, à leurs Exercices Spirituels commença à créer une relation difficile avec les autorités d’Etat, les autorités d’enseignement, en particulier en Sorbonne.

L’accès à la connaissance des enfants, des étudiants, grâce à la multiplication des collèges des jésuites, à fortiori gratuits, se mit à faire naître une grande inquiétude parmi les grands personnages des pays ! Ceux-ci commencèrent à redouter qu’un grand nombre d’individus put « s’élever au-dessus des droits de sa naissance ». Les rois, les princes, les Etats soucieux de conserver la paix retirèrent petit à petit leur soutien. Seuls la tsarine orthodoxe Catherine II et le roi de Prusse, protestant, Frédéric II les protègent, car ils veulent profiter des grandes qualités des savants et professeurs jésuites pour organiser l’enseignement et la recherche dans leurs Etats.

Face à cette situation, le souverain pontife Clément XIV finit, suprême sanction, par supprimer la Compagnie de Jésus le 21 juillet 1773 en publiant dans la bulle papale : « Il est à peu prés impossible que la Société de Jésus subsistant, l’Eglise puisse jouir d’une paix véritable et permanente ».

L’ère des tribulations de 1773 à nos jours

On n’ira pas prétendre que toute période de crise, dans n’importe quel pays, se solde nécessairement par une avanie infligée à la Compagnie de Jésus ! Mais il est tout de même curieux de constater que la plupart des transformations radicales qui ont affecté dans les temps modernes les régimes politiques et la société ont porté de très grands préjudices aux jésuites.

La chronologie des atteintes plus ou moins graves portées contre la Compagnie, depuis la suppression de l’Ordre en 1773 jusqu’à nos jours, aligne une trentaine de dates de répressions et de rejets. Mais nous devons reconnaître que l’histoire de la Compagnie est riche. Elle a apporté une très large contribution au rayonnement de l’Eglise dans le monde et à la diffusion du message chrétien, mais aussi à la culture et à la civilisation occidentale.

Heurs et malheurs de la compagnie de sa restauration à nos jours

En 1814, le pape Pie VII rétablit la Compagnie qui très rapidement retrouve un grand crédit. Mais elle ne tarda pas à susciter à nouveau contre elle les mêmes hostilités qu’en1773 !

La réouverture des collèges jésuites fut le grand sujet de désapprobation, car les adversaires de la Compagnie craignaient l’influence que les jésuites allaient exercer sur la jeunesse et en particulier sur les futures classes dirigeantes.

Parmi les grands adversaires, on compte les libres penseurs et les philosophes du siècles des lumières, en particulier ceux de l’Encyclopédie avec Diderot. Voltaire, esprit qualifié de « chaos des idées claires » leur porte une certaine reconnaissance due à ses études au lycée Louis le Grand, tout en les poursuivant d’une plume acerbe.

C’est de 1840 à 1845 que les jésuites subissent les plus vives attaques et deviennent les boucs émissaires des anticléricaux. Ces derniers s’inquiètent de voir passer sous l’influence de l’Eglise l’enseignement secondaire. L’enseignement primaire ne les intéresse pas.

Mais les politiques prudents ne laissent passer aucune loi formalisant une structure de l’enseignement. Cependant, le 15 mars 1850, le parlement vote la loi Falloux, du nom du ministre de l’Instruction Publique. Cette loi définit que l’université reçoit le contrôle de l’enseignement primaire et de l’enseignement secondaire. L’Eglise obtient le droit d’ouvrir des écoles primaires et secondaires à la condition toutefois pour ces dernières que le directeur soit bachelier, et de plus elle entre au Conseil supérieur de l’Instruction Publique et dans les Conseils départementaux. Par la suite, Jules Ferry organisera l’enseignement primaire.

On remarquera que presque tous les conflits survenus entre la Compagnie de Jésus et le monde contemporain ont pour théâtre la vieille Europe et en particulier  les pays à majorité catholique.

La loi de 1905, de séparation de l’Eglise et de l’Etat calma la situation et en particulier les anticléricaux.  De plus la guerre de 14-18 mobilisa les esprits pour un autre conflit !

En France, l’enseignement catholique, l’enseignement privé sont sous contrat avec l’Etat.

L’esprit jésuite

Le Petit Larousse définit dans le sens populaire : jésuite = fourbe, hypocrite. On ne connaît vraiment pas l’origine de cette définition, si ce n’est qu’elle est peut-être due aux nombreux adversaires que la Compagnie a connu sur sa route. La vox populi porte ce sens péjoratif humiliant qui ne trouve pas de justificatif dans le comportement des membres de la Compagnie.

La politique des jesuites et la théorie du complot jésuite

La Compagnie de Jésus n’a jamais exercé, nulle part, d’action politique bien que certains se soient plus à démontrer le contraire avec pour bases des inexactitudes.

Au cours des siècles « une théorie du complot jésuite » s’est installée accusant la Compagnie de vouloir imposer un ordre dominateur  mondial catholique des jésuites. Dans cet esprit on peut donner quelques exemples : au XVIIème paraît un livre « Les jésuites chassés de la maçonnerie et leur poignard brisé par les maçons », l’auteur maçon y accuse les jésuites d’avoir introduit dans la Franc-Maçonnerie, la vie et la mort des Templiers.

Au XVIIIème, beaucoup de membres du clergé participaient aux travaux des loges. Le pape s’indigna et demanda aux jésuites de combattre la maçonnerie.

Au XIV et XXème parait « Vatican assassins » qui dénonce et rend le « pape noir » responsable de nombreux complots dans le monde.  On note aussi « Le juif errant » dans lequel Eugène Sue dépeint les jésuites comme une société secrète dominatrice. De même Umberto Eco utilise cette possibilité de complot juif dans son ouvrage à succès « Le cimetière de Prague ». Ils seront traités de « vermine publique » par les Nazi qui vont les pourchasser , les assassiner, car ils sont soupçonnés « d’infecter la jeunesse » dans leurs collèges.

En conclusion : pourquoi devenir jesuite ?

Il vous sera répondu que c’est un acte par lequel la Providence incite toute créature raisonnable à un rôle dans sa vie, ce qui devient une vocation de charité pour son  prochain en étant jésuite.

Pourquoi le choix de la Compagnie de Jésus plus que Franciscain, Dominicain…

Le Père jésuite Pierre Valensin écrira : « Certes, elles sont belles les autres vocations dans l’Eglise. Celle que Dieu nous fait en nous appelant à la Compagnie de Jésus a sa beauté propre, une beauté de synthèse où s’harmonise librement la vie active et la vie contemplative ».

La Compagnie de Jésus s’est installée au Vatican par le truchement du nouveau Pape François.

J’ai dit Vénérable Maître.

J\ M\


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